Le Complexe

Yorick regarda le doc.

-Moi j'dis qu'on a intérêt de faire gaffe dans la jungle, qui nous dit que les fantôme (ranger de la foret) n'on pas virer du coter mangeur de bidoche aussi. Apres comme vous dites, ici ou la sa pue autant la merde , pis au moins y'aura pas foule dans se foutue bois.

Alors que des bruit se faisait entendre dehors, Yorick arma son revolver prés a défoncer du crane. Sa lame dans m'autre main en prévision d'un corps a corps qui semblait inévitable.

-Heureusement pour moi , z'avez pas bousiller mon couteau doc

Il rit en regardant le soldat et son reste de pelle passablement inefficace.

Le groupe ouvrit la porte de la clinique et soudain, ce fut le chaos. Trois zombie se jetèrent dans la pièce et plusieurs autres essayèrent de passer par l'embrasure, se gênant mutuellement. Le premier se jeta sur le soldat toutes griffes dehors et arracha un morceau de tissu de son treillis. Les deux autre s'en prirent au garde-chiourme et au déchet qui se tenaient devant le médecin.

Le déchet eu un réflexe de folie, cracher dans l'oeil du zombie. Ce dernier ne sembla pas gêné au début, mais un oeil en moins même pour une saloperie pour lui ça gênait. Il réussit à repousser son assaillant à coup de bottes dans le ventre pour finalement laisser son laser se promener sur le corps du zombie fendant le crâne de se dernier en deux. Il recula prudemment tirant un autre coup de laser sur le zombie attaquant le soldat.

Yorick arma son revolvers et d'un balle bien placer explosa le genou de l'infecter. Une chose étrange fit tiquer Yorick, certes une balle dans le genou fais des dégâts mais ici la jambe entière fut arracher comme si la solidité de morphologie des infecter étais altérée (a vérifier par le mj). Alors que le mineur traînait sa carcasse vers le garde chiourme celui si se jeta sur lui et d'un coup de machette bien placé lui décolla la tête du reste de son corps

-Point très solide ces machin fit Yorick en essuyant sa machette du liquide verdâtre qui semblais être du sang.

« Pour l'Empereur ! » se signa Cillian, et scalpels en main, il se rua dans la mêlée féroce qui avait éclatée à la porte de la salle. Ses autres camarades, déjà engagés dans l'action, se battaient furieusement contre la Horde, écorchant leurs adversaires, sectionnant bras, têtes et jambes dans une tornade de coup qui faisait pleuvoir sur la scène une bruine cramoisie.

« Camarades ! Nous devions attirer l'attention de ces dégénérés pour donner du temps à nos amis et aux autres survivants ! Battons-nous comme des Lions, mais si nous devons mourir ici, soyez sur que nous avons fait notre devoir ! »

Il planta un premier scalpel dans la pupille dilatée d'un des rôdeurs les plus proches, et d'un revers précis, lui sectionna l'artère fémorale. Son adversaire s'effondra, son sang se répandant en gargouillis infâme sur le sol déjà sale de la clinique, et Cillian l'enjamba, une lueur furieuse dans les yeux.

« THIS IS SPARTA ! »

Alors que le médecin enjambait le zombie, celui-ci commença à se relever, saisissant le mollet du doc au passage. Au même instant, trois zombies sautèrent sur le praticien et essayèrent de le mordre au torse et aux bras. La blouse résistait, pour le moment...

Cillian n'avait jamais été aussi heureux d'avoir entretenu son uniforme. Celui-ci, renforcé par une blouse standard de médecin, résistait à merveille aux morsures des rôdeurs. Toutefois, il comprit très vite qu'il devait se dégager de ses ennemis s'il ne voulait pas devenir l'un d'eux. Il fracassa le crâne de l'infecté lui tenant la cheville d'un coup de talon et repoussa un autre adversaire d'une bourrade du coude bien placée, mais, alors qu'il s'apprêtait à se servir à nouveau de son scalpel, il glissa sur le sang qu'il avait lui-même répandu.

Dans sa chute, il tenta de se rattraper aux objets les plus proches ; en l'occurrence, une table sur laquelle il avait précédemment posé le découpeur-laser récupéré dans le camion quelques heures plus tôt. Il fit s'effondrer le meuble fragile et son contenu se répandit par terre. Il avait désormais totalement cédé à la panique, aussi se saisit-il de l'arme improvisée avec une maitrise toute relative et déchargea t'il la cellule énergétique d'une seule et même décharge qui volatilisa le rôdeur survivant, une portion du toit de la clinique et fit s'effondrer la porte par laquelle rentrait le flot d'adversaires depuis le début du combat.

« Si vous tenez à la vie, suivez-moi ! » Hurla t'il à ses camarades surpris, et il escalada un autre meuble plus solide pour atteindre le toit. « Voilà notre issue de secours ! »

[Découpeur laser du médecin: déchargé]

- Je n'ai pas encore entendu un seul zombie rire, mais on n'est jamais trop prudent. Vous savez où trouver des choses intéressantes dans ce bâtiment monsieur ?

Le ranger s'adressait au responsable.

Le déchet suivait en essayant de repousser chaque zombies attaquant, ou approchant. Il pensait à sa batterie qui se déchargerait bientôt si il ne faisait pas attention. Il suivait le docteur espérant vivre, non s'était de la survie.

Cillian se hissa sur le toit de la clinique, les autres le suivant dans sa retraire prudente. Lentement, le flux de rôdeurs déclina, jusqu'à ce que la Horde cesse d'arpenter l'intérieur du bâtiment, des grognements continuant de se faire entendre aux alentours.

Il consacra quelque secondes à la remise en état de son uniforme, examina les survivants et fit circuler parmi la troupe misérable quelques médicaments ravigotants, des cachets de nourriture lyophilisée, une flasque d'alcool fort et parcourut le toit de long en large.

La nuit était en train de tombé sur le complexe, l'ombre cyclopéenne du crépuscule rampant vers eux après qu'un soleil couchant grandiose se soit lentement incliné sur Misère. La jungle, que l'on distinguait depuis le toit du bâtiment, entre les silhouettes massives de deux autres édifices, semblait figée dans un silence qui n'inspirait pas la peur ou la méfiance, mais tendait à rappeler le calme respectueux qui régnait dans les quelques édifices sains qu'avait parcouru et étudié Cillian Jullo dans ses jeunes années passées sur Horizon.

« Messieurs, » commença le Médecin, mais il ne trouva pour une fois pas ses mots.

Il sentait dans son cœur et son âme que la fin était proche.

L'Acolyte fit taire sa blonde associée d'un geste de la main et lui intima silencieusement de reposer cette tronçonneuse. Il désigna les dagues à sa ceinture tandis que lui-même dégainait son épée, avant de se pencher sur le tableau de communication, à la recherche de l'émetteur. Lollipop, pendant ce temps, surveillait la porte d'entrée de la pièce, dague en main, comme l'avait demandé le patron. Elle ne savait pas exactement ce qu'il fallait faire si jamais quelqu'un arrivait mais elle improviserait.

La Blonde se tint prête alors que le bruit de pas régulier se rapprochait. Un homme tourna soudain au coin du couloir. Un homme portant un uniforme de pilote. Un homme au teint livide tenant un pistolet dans une main et se tenant le bras de l'autre. En voyant l'agent de l'Inquisition, il s'arrêta net.

"Qu... Qu'est-ce que vous faites là?"

L'acolyte sursauta en entendant la voix de l'homme.

-Mais bordel qui êtes-vous? Et qu'est-ce qui vous a blesser?

Il pointais son fusil a pompe sur le nouveaux venu, s'assurant que la blonde ne serait pas dans le chemin si il devait faire feu.

L'homme porta sa main ensanglantée à ses lèvres pour intimer à l'Acolyte de faire moins de bruit. Il avança un peu mais s'arrêta en voyant l'arme pointée sur lui. Dans un geste de bonne volonté, il s’accroupit et posa son revolver au sol.


"J'suis un pilote de navette. La première navette a réussi à s'enfuir mais la mienne est clouée au sol à cause des codes d'autorisation qui n'ont pas été donnés. J'ai été les récupérer à la tour de contrôle mais un de ces trucs m'a surpris et m'a griffé au bras.

J'ai réussi à m'en débarrasser et j'essaye de regagner mon appareil, mais il y en trop en bas. Je ne peut pas passer dans mon état..."

L'acolyte s’approcha tranquillement du pilote, arrivé a son niveau, il donna un coup de pied sur le flingue pour l'envoyer vers la blonde:

-Surveille-le.

Puis il se retourna vers la console et entra les codes inquisitoriaux, pour autoriser la navette a décoller, puis une fois cela fait il s'engagea dans le couloir vers la cage d'escalier et demanda au pilote:

-Elle est par ou la navette? Ah et puis, si vous voyez quoi que se sois capable de faire diversion, explosif, ou peut importe.

Il mit son fusil a pompe en bandoulière et prit son épée et son pistolet, plus silencieux.

Alors que l'acolyte demandait au pilote de trouver quelque chose capable de faire diversion, le regard de celui-ci se posa automatiquement sur la Blonde, mais il se reprit rapidement.

"La navette est en bas. Il y a plus de dix de ces choses. Peut-être qu'il y a des choses à l'armurerie ou qu'une bonbonne de gaz pourrait servir d'explosif, mais je ne peut pas en transporter ni en armer une.

Je vous fait confiance pour la suite boss!"

L'acolyte Rhoryn remarque le regard du pilote sur la blonde, puis s'imagina un plan dans sa tete, malgré sa peine de risquer de perdre sa partenaire.

-Ok ma belle voila ce que tu va faire, tu va prendre cette tronçonneuse et tu va descendre, tout en criant du plus fort que tu peux, tu va utilisé se truc pour te frayer un chemin jusque dehors et attiré l'attention du plus de monde possible, lorsqu'il te suivront tous, charmer par ta douce vois suave en tentatrice, tu te dirigera vers le toit du bâtiment le plus proche. Lorsque tu y sera continue de crier, nous viendront te chercher dans les 5 minute qui suive. Compris? c'est pas trop compliquer comme truc... Ah, et c'est un ordre alors va-s'y, la survie de l'imperium dépend de toi!

Lollipop haussa un sourcil et sa bouche s'ouvrit lentement...

-Mais vous êtes fous patron ?

-Non je suis pas fou, maintenant fait ce que je te dis, c'est l'empereur qui l'ordonne!

-Bon, d'accord... Je vais les attirer dans l'autre aile du bâtiment alors...

Lollipop quitta la pièce. Même elle devait admettre que le plan de son patron était suicidaire. La menace de mort qui planait sur ses épaules réactiva ses neurones endormis. Juliet passa quelques couloirs. Elle n'allait pas charger un tas de ces malades.
En réfléchissant lui vint à l'esprit l'évidence que la tronçonneuse n'était décidément pas une arme pour elle. Le soldat du complexe y aurait peut-être trouvé son compte mais elle peinait déjà à la transporter. Par contre, ça faisait beaucoup de bruit. Elle eut une idée.
Elle rejoignit l'une des cages d'escaliers du bâtiment et y déposa la tronçonneuse. Veillant à rester discrète elle alla fouiller les bureaux aux alentours pour en ramener des chaises, plusieurs tiroirs et autres objets métalliques qu'elle empila en haut d'un escalier. Lorsque ce fut fait, elle démarra la tronçonneuse, rapidement le bruit se fit entendre dans les couloirs déserts. Puis elle s'attaqua à la chaise la plus proche, commença à attaquer le dossier dans une pluie d'étincelle et un bruit encore plus strident. Elle continua ainsi jusqu'à entendre, plutôt sentir, les premiers bruits autour d'elle. Ils n'allaient pas tarder. Elle bloqua alors la tronçonneuse en marche et la posa sur le tas devant elle, avant de pousser de toutes ses forces. Après quelques secondes d'inertie, la pile chuta dans les marches, dévala l'escalier dans un tonnerre de vrombissements, de tôles, de rebonds et de métal plié. Quant à elle, elle se mit à grimper quatre à quatre les marches vers le toit, dague dans une main.

L'Acolyte et le Pilote virent la Blonde partirent, puis un grand fracas retentit. Jetant un coup d'oeil, ils virent la navette Arvus à une dizaine de mètres de leur position sur la tarmac, porte ouverte. Aucun zombie n'était visible.




Un bruit infâme d'os brisés et de boyaux se répandant au sol remonta aux oreilles de la Blonde. Quelques gémissements des créatures se faisaient encore entendre, mais faiblement et en bien moins grand nombre qu'avant que son stratagème habile n'écrase la horde. Passant par une fenêtre, la Blonde fit preuve de ses talents de grimpeuse et se retrouva rapidement sur le toit calciné du poste de contrôle.

Rhoryn Jeta un dernier coup d’œil, s'assurant de l'absence de zombie sur son chemin puis courus le plus discrètement possible vers la navette en entrainant le pilote avec lui. Il entra dans le vaisseau, observant l’intérieur du bout de son épée, puis referma les portes lorsque son compagnon fut embarquer.

-Démarrer ce vaisseau et décoller le plus vite possible. Quand ça sera fait j'ouvrirai les communication avec mon maitre. Allez dépêcher vous!

Il observa d'un regard pressant le pilote, il en avait mare de cette planète, surtout si c'était pour affronté des hordes de zombies.

Un zombie se jeta sur la porte alors que l'Acolyte la fermait. Le pilote prit place sur son siège alors qu'un autre zombie se jetait sur la verrière du cockpit. Du coin de l'oeil, l'Acolyte vit les cadrans du tableau de bord revenir à la vie et le grondement des moteurs en chauffe fit vibrer l'habitacle. Alors que des griffes mortes raclaient contre la carlingue, la navette se souleva du sol.


Dans la pénombre tombante, le pilote orienta le pesant transporteur Arvus vers le toit où les attendaient la Blonde. L'engin se stabilisa à un mètre d'elle et la porte latérale s'ouvrit sur l'Acolyte, désireux de sauver sa partenaire. La Blonde franchit la distance entre le toit et la navette d'un bond gracieux. Alors que l'Acolyte refermait la pesante porte, le pilote lui désigna un point un peu plus loin. Braquant le projecteur de la navette, l'Acolyte pu voir trois hommes combattre au corps à corps une horde de zombie essayant de grimper sur le toit où ils c'étaient réfugiés. Le pilote lui lança un regard interrogatif, et demanda:

"Qu'est-ce qu'on fait, chef?"

-On part.

Puis alors que le pilote se détournait des hommes, l'acolyte ouvris les communication vers l'inquisition.