Le Complexe

Le Complexe est un immense complexe minier construit autour d'une mine à ciel ouvert et de nombreuses mines auxiliaires. Les terrils, hangars, centres administratifs et unités de raffinage forment le cœur d'une petite ville constituée de corons miteux. Les centaines de travailleurs et agents qui la peuplent sont protégés de la faune sauvage de jungle environnante par des grillages électrifiés surmontés de barbelés. Les seuls liens avec le monde extérieur sont l'aérodrome et deux portes lourdement gardées ouvrant sur des routes cahoteuses s'enfonçant dans la jungle.




Le Déchet était avachi sur une pile d'objets divers, quelque part dans l'une des mines auxiliaires. Ici, il était sûr d’échapper au Garde-Chiourme et il pourrait terminer sa bouteille tranquillement. Alors qu'il portait le goulot à sa bouche, il nota du coin de l'oeil un mineur à la démarche étrange. Celui-ci avait le teint pâle et un liquide noirâtre goutait au coin de ses lèvres. Le mineur s'avança en boitant vers un autre travailleur qui lui tournait le dos et fumait tranquillement. Une fois arrivé derrière lui, le mineur attrapa le travailleur et lui arracha une partie du cou avec les dents.

C'est alors que le Déchet remarqua les yeux révulsés et l'odeur de décomposition du mineur. Il était peut-être ivre, mais il savait reconnaitre quand quelque chose d'anormal se produisait. Et ça, c'était plus qu'anormal. Il décida d'aller finir sa bouteille dans une autre mine, loin des cannibales et du Garde-Chiourme...




Le Garde-Chiourme se trouvait à l'entrée d'une mine et était en proie à une colère noire. Le Déchet était dans cette mine, son flair infaillible et l'odeur pestilentielle du-dit Déchet ne le trompaient jamais, mais la Girl c'était interposée et lui avait expliquée avec ses termes à elle qu'il ferait mieux d'aller voir ailleurs. Alors que le Garde-Chiourme s'apprêtait à sévir contre celle qui s'opposait à son autorité, des effluves alcoolisées caractéristiques arrivèrent aux narines des deux personnages. Tournant la tête, la Girl et le Garde-Chiourme virent un Déchet s'éloigner de la mine, l'air passablement troublé (et visiblement ivre).




Le médecin procédait à des analyses dans son infirmerie. Certains mineurs souffraient d'un mal étrange qu'il n'avait jamais vu. Ils prenaient un teint pâle, presque cadavérique, leurs orbites commençaient à se creuser et leur chair se mettait à nécroser. L'Acolyte lui avait demandé d'éviter d'ébruiter l'affaire et lui avait donné les premiers malades pour découvrir de quelle sorte de mal ils souffraient, malheureusement l'état des patients se dégrada rapidement et le premier d'entre eux venait de mourir.

Alors qu'il observait des cellules mortes au microscopes, un grognement dans son dos lui glaça le sang. Il eu juste le temps de se retourner pour voir une paire de main morte l'attraper par les épaules et une mâchoire s'ouvrir avidement vers sa gorge. Le Médecin planta un crayon dans l’œil de son agresseur par réflexe, mais celui-ci n’eut même pas l'air de le remarquer. Le Médecin eu alors recours au dernier moyen de défense qu'il lui restait: il poussa un cri de terreur.




Le Soldat venait de sortir de l'infirmerie pour la quatrième fois en un mois et il sentait l'air pollué et toxique du Complexe emplir ses poumons. Qu'il est bon d'être en vie! pensa-t-il avant de se diriger plein d'entrain vers son casernement. Il n'avait pas fait un pas qu'il aperçu le Ranger à quelques mètres de là. Lui faisant signe, il se dirigea vers lui et entama la conversation. Le Ranger répondit poliment et ils étaient sur le point de se séparer lorsqu'ils entendirent un cri en provenance de l'infirmerie.

Le sang du Soldat ne fit qu'un tour et il enfonça la porte du batiment d'un coup de pied botté. Se dirigeant vers l'endroit d'où provenaient les bruits de combat, il découvrit le Médecin, luttant contre ce qui lui sembla être un patient. Un patient livide et apparemment désireux de mordre le médecin. Saisissant sa pelle, le Soldat poussa son cri de guerre avant de se jeter sur l'agresseur, frappant de taille et d'estoc avec l'objet contondant. Le combat fut bref mais sanglant, et le mort fut rapidement de nouveau mort.

Le soldat bomba le torse. Une fois de plus, il avait sauvé la journée de quelqu'un.




La Blonde suivait docilement l'Acolyte qui visitait les corons au nord du Complexe. La population locale semblait la plus atteinte par la nouvelle maladie et il pensait, si ce n'est y déceler la cause du mal, tout du moins trouver des hérétiques à brûler pour avoir de l'avancement auprès de l'Inquisiteur. Soudain, le cri caractéristique d'une Blonde en danger retentit. Se retournant dans un mouvement aussi rapide qu'élégant (aux yeux de l'Acolyte tout du moins), il vit qu'un mineur malade avait attrapé la Blonde par le bras et approchait ses lèvres infectées de la charmante demoiselle.

N'écoutant que son courage, l'Acolyte décida de sauver la Blonde. Après tout, elle était à lui, pour qui se prenait-il ce pécore à la toucher? Dégainant son pistolet, l'Acolyte tira trois fois dans la tête du mineur qui tomba à la renverse, lâchant la Blonde. L'Acolyte se retourna sans un regard et continua sa route. Il représentait l'Inquisition, il avait parfaitement le droit de tuer un hérétique en pleine rue!

La Blonde s'inquiéta pour le mineur qui l'avait effrayée en l'attrapant par le bras, mais fut rassurée lorsqu'elle vit qu'il commençait à se relever.

Il le tenait enfin se pochtron. Après un après midi à le chercher pour lui foutre sa correction que le déchet méritais, il n'allait pas lui laissé l'occasion d'en réchapper

Il s'adressa à la girls en grognant

-Toi tu as de la chance la greluche, j'ai d'autre priorité à fouetter

Il partit en trottinant vers le déchet qui semblais ne pas m'avoir encore vue. Sa main tâtait déjà le fouet, promesse d'une bonne racler a venir.

« Merci, » murmura Cillian Jullo en acceptant la main que lui tendait le soldat pour l'aider à se relever. Il épousseta son uniforme, tâcha de redresser les épaulières sombres de sa tenue de médecin et lorgna le sang qu'avait répandu son sauveur sur les murs autrefois immaculés de l'infirmerie avec effroi.

« Juste retour des choses, doc, vu le nombre de fois que vous m'avez sauvé la vie. » Lui répondit le soldat en retournant du bout de sa botte crasseuse le cadavre du mort-vivant mort. « Je dois avouer que j'ai toujours eu du mal avec la boustifaille que vous nous servez ici... Mais jamais au point d'avoir envie de vous manger, vous. »

Jullo recoiffa ses cheveux bruns mi-longs : « Je n'y comprends rien, par l'Empereur. C'est bien ma première expérience de ce genre, en presque vingt ans d'exercice. » Il s'agenouilla près du cadavre et récupéra son crayon, profondément enfoncé dans l'œil droit du mort, avec un bruit de succion dégoutant. « Si c'est pas malheureux, » soupira t'il « Ce stylo venait tout droit de la réserve personnelle du 28e régiment d'Horizon... » Il l'essuya délicatement et le glissa dans une poche intérieure de sa veste noire.

De l'extérieur du bâtiment lui parvenait déjà les aboiements des membres de la sécurité.

Ahr'k avait bien aimé le bruit qu'avait fait le crayon du doc' en sortant de l'orbite. C'était marrant. Par contre si on en jugeait par les bruit qu'on entendait a l’extérieur de l'infirmerie, il se pouvait que le cannibale qui gisait au sol ne soit pas seul.
Et ça c'était moins marrant. On s'attaquait à SA partie du complexe. Il ne pouvait pas tolérer ça.

Ahr'k empoigna sa pelle déjà ensanglanté et se rua dehors en hurlant.

Alors qu'il attendit un autre bruit, l'acolyte se retourna, une fois de plus.

-Quoi encore??

Sa voix avait une pointe d'agacement. Mais il resta quelque seconde sans pouvoir dire un mots devant la vue du mort se relevant. L'acolyte resta immobile, le visage incrédule, puis se ressaisis:

-Mais c'est quoi cette merde?

Il s’avança en dégainant son épée, et l’enfonça dans le crane de l'ouvrier.

-Reste couché! Non mais...

Juliet, ou Lollipop comme on la surnommait, avait eu la plus belle peur de sa vie. Un malade avait essayé de.. l'embrasser ? Oui ça devait être ça. Elle voulait bien être gentille avec les malades et les reclus, mais seulement s'ils le restaient, reclus. Elle regretta un peu son cri lorsque son patron explosa la cervelle de l'indigène. Mais il devait l'avoir mérité, son patron avait toujours de bonnes raisons. Du moins le lui expliquaient-ils quotidiennement.
Puis elle vit que l'homme se relevait doucement. Elle tendit une main aimable.

-Vous voulez de l'aide monsieur ?

Visiblement, c'était encore une journée où elle n'avait pas connecté tous ses neurones. Son patron fut bref et expédia -encore- l'homme dans l'autre royaume d'un coup d'épée. Elle avait toujours mieux compris ce qui faisait mal avec une épée, elle ne comprenait pas pourquoi une balle était dangereuse, c'était à peine de la taille d'une gomme à mâcher...

-Mais... Pourquoi vous l'avez tué, il se relevait on aurait pus l'aider et le soigner. On a bien un médecin au camp non, je suis sur qu'il aurait pus aider ce brave homme...

L'acolyte regarda Juliet pendant un long moment, parfois il regrettais de l'avoir prit avec lui, mais un coup d'oeil sur sa poitrine suffit a lui faire changer d'idée...

-Mais t'es pas bien ou quoi? Je viens de le tuer! Et il c'est relever! Il y a quelque chose qui tourna pas rond chez toi! Et ici non plus...

Lollipop baissa les yeux en même temps que son supérieur. Pourtant ici c'était bien rond, de quoi parlait-il donc alors ?
Elle regarda les alentours. Il n'y avait pas grand chose qui tournait autour d'eux, mais la majorité du temps c'était rond. Elle voyait bien une roue voilée sur un bicycle proche d'eux mais elle ne tournait pas.

-Euh... on cherche quoi au juste ?

Tout allait trop vite,
Le Soldat et le Ranger étaient ressortit de l'antenne médicale précipitamment, droit vers le massacre qui semblait avoir lieu dehors, ce qui résonnait dans la tête de Cillian Jullo comme une incohérence la plus total. Courir vite, oui, mais pas par là ! Il avait fouillé chaque tiroir de la pièce et avait ceint autour de sa taille une ceinture de cuir à laquelle pendait un pistolet à poudre rudimentaire, mais au son des détonations résonnant à l'extérieur, il sut qu'un tel armement ne suffirait pas. « Ahr'k ! » aboya t'il en tentant de dominer le vacarme « Ahr'k où êtes-vous ? »

Le ranger revenait de mission et comptait bien se réfugier dans sa planque habituelle quand il croisa le soldat, qui venait visiblement de sortir de l'infirmerie. Il le salua et échangea des petites banalités au sujet du temps, du manque d'action et paria cinq crédits que le soldat mettrait moins de deux jours pour retourner voir le médecin. Le soldat s'esclaffa de bon coeur, serra (broya) la main du ranger et allait partir quand un cri de terreur retentit, venant de l'infirmerie. Ni une ni deux, les deux hommes se précipitèrent à l'intérieur. Le soldat régla la situation en moins de deux et le docteur eut à peine le temps de remercier son sauveur que de nouveaux cris se firent entendre, venant de l'extérieur. Le soldat se précipita d'instinct, attiré par l'odeur du sang pas frais et la baston gratos qui s'annonçait.

Plus prudent, le ranger jeta un oeil au cadavre, ne découvrant rien d'anormal chez le mineur. C'était un des malades au teint livide. Il n'y avait aucune raison que cet homme attaque le médecin et essais de le mordre. Du moins, aucune raison logique, comme une dette, une bagarre précédente. Nan, les règlements de compte étaient courants dans le complexe. Mais le médecin n'avait jamais était concerné jusqu'à maintenant.

L'éclaireur se releva, nota la présence de plusieurs malades allongés ici et là sur plusieurs lits. Le ranger avait un horrible pressentiment. Quelque chose lui disait qu'il ne valait mieux ne pas traîner.

- Cet homme avait-il une raison de vous attaquez ? C'était quoi cette maladie ?

Le ranger vérifia que son couteau était toujours attaché à sa ceinture. Il n'aimait pas particulièrement les corps à corps, mais vingt centimètres d'acier étaient toujours plus pratique dans un espace clos que son bon vieux fusil.

« Cet homme avait-il une raison de vous attaquer ? C'était quoi cette maladie ? » s'exclama le Ranger, surprenant Cillian qui pensait celui-ci déjà ressortit pour prendre part aux affrontements. Ce dernier portait une longue tenue de camouflage rapiécée et un couteau d'un gabarit... respectable.

« Par l'Empereur, bien sur que non ! » Répondit le Médecin en se rapprochant du Ranger. « Je n'ai jamais œuvré que pour le bien de ces pouilleux dégénérés ! » Il paraissait sincèrement horrifié à l'idée qu'un seul de ces patients puissent être si déçu de ces traitements qu'ils aillent jusqu'à déclencher une émeute devant son poste de soins.

Il remarqua alors le regard que le Ranger promenait sur les autres corps présents dans la salle et sentit un frisson lui parcourir l'échine : « Vous croyez qu'ils se réveilleront aussi ? L'Empereur nous garde, nous devrions rallier le Responsable du Complexe si nous voulons pouvoir sortir vivant de ce cauchemar ! »

- Hum, le responsable ? C'est une idée, répondit le ranger. Il jeta à nouveau un coup d'oeil à l'infirmerie. Il y'avait une douzaine de morts, mourants ou malades. Certains semblaient plus frais que d'autres, certainement les patients les plus récents. Là où le médecin voyait une douzaine de malades ne demandant qu'à être soignés, le ranger voyait douze tueurs potentiels. Il fallait agir vite.

- Prenez vos affaires docs. Ces malades ne sont plus vos patients et si nous restons ici quelque instants de plus, je ne doute pas qu'ils se feront un plaisir de nous mordre. Je pense qu'il faut les tuer mais vu que les morts semblent ne plus être si morts que ça, il vaudrait mieux fermer cette pièce à double tour.

Le Responsable effectuait une patrouille de routine dans les quartiers nord lorsqu'il entendit un cri strident. Un cri féminin. Beaucoup trop féminin pour être celui de la Girl, ce qui signifiait que la Blonde qui accompagnait l'acolyte de l'Inquisition avait un problème. Se ruant en direction du cri, il s'arrêta en voyant le-dit acolyte enfoncer une épée dans le crâne d'un travailleur.




Ahr'k se jeta dehors en hurlant, sa pelle sanglante à la main. Sous ses yeux, une dizaine de cannibales qui avait encerclé deux mineurs commencèrent à les dévorer sauvagement. Un agent de la sécurité tournant au coin de la rue vit la scène et tira au pistolet sur l'un des cannibales qui ne sembla même pas le remarquer. L'agent vida son chargeur sur le cannibale mais une paire de main nécrosée le saisit par derrière et un cri terrible retentit alors que l'agent de sécurité disparaissait, happé dans une ruelle.





Alors que le Ranger et Cillian discutaient, l'un des patients au teint le plus pâle fut soudain pris de spasmes et de convulsions. Il s'agita sur son lit d'hopital, éructant un liquide noirâtre peu ragoutant avant de finalement retomber inerte, les yeux révulsés.

C'était vraiment pas son jour, Max, aussi et surtout appelé le déchet, en avait vue des trucs gloques dans ce foutue complexe mais ça jamais! Il revoyait les yeux pas net de l'ouvrier cannibale, la dernière fois qu'il en avait vue des semblables s'était devant un miroir un lendemain de violente cuite. Il essuyait son front perlé de gouttes de sueur, son teint était pâle, son haleine mauvaise, et il sentait toujours aussi naturellement l'alcool. Il ne voyait plus qu'une seule chose à faire, oublier tout ça quelque part, sa bouteille devrait pouvoir trouver les mots pour le réconforter!

Mais alors qu'il s'apprêtait à disparaître ignorant les bruit de luttes provenant de l'infirmerie il aperçut son pire ennemi, son Némésis, il aurait vingt fois préféré tomber nez à nez avec un inquisiteur que cet homme là. Désespéré, il rangea sa bouteille, et continua son chemin l'air de rien. Il cherchait un endroit ou se planquer, un endroit ou il pourrait lui échapper. Il le voyait bien ce sadique en train de caresser son fouet...

Ses pas l'amenèrent prêt de l'infirmerie, c'était un mauvais replis stratégique pour lui, mais qu'importe il fallait faire le tout pour le tout. Il ne put s'empêcher de voir le corps de quelqu'un dans la cabine, sa curiosité fut piquée, mais pas le temps de s'arrêter.

Cidius Vant, responsable de la sécurité du Complexe, effectuait sa patrouille habituelle, sa casquette bleu sur la tête et un de ces fameux cigares à la bouche. Alors qu'il s'apprêtait à retourner au poste de garde, un cri atroce lui déchira les tympans, un cri de femme en danger. Courant jusqu'à l'origine du bruit, l'homme tomba nez à nez avec l'Acolyte, qui retirait son épée du crâne d'un mineur.
Cidius ne pouvait pas blairer cet homme si suffisant qui remettait en cause son autorité, il prenait un grand plaisir à se montrer le plus désagréable possible avec lui. Cependant ce qu'il voyait désormais, le choquait.

"- Bordel de merde ! Cria-t-il en retirant son cigare de la bouche. Qu'est ce qui vous prend de tuer un ouvrier ?! Vous abusez de l'autorité que JE vous ai donné en ces lieux ! J'espère pour vous que vous avez une bonne explication !"

-Que vous m'avez donné? JE représente l'inquisition en c’est lieux! Et c'est a vous de me donner une explication! J'ai tiré 3 balles dans le tête de ce malade, et il s'est relever! J’espère que vous aller vite régler ce qui se passe ici avant que j'appelle mes supérieurs!

Yorick se prit a ricaner en voyant le Déchet l'ignoré.

-Déchet, se mit-il a hurler, sac a merde, ramène ta carcasse puante tous de suite sinon je te jure que je te plombe le cul.

Sur cette tirade poétique, Yorick sortie son arme de service, un vielle automatique.
Certe il ne valais pas la puissance d'un bolter ni la fiabiliter d'un pistolet laser mais il lui avait toujours bien servie pour casser les rotules des ouvriers qui tentaient d’échapper a sa sentence.

Mais tendis qu'il avançait l'arme à la main son regard fut attiré vers des ouvriers au comportement peu orthodoxe.

-Par l'empereur bon dieu, mais il vous donne pas assez de bouffe tas de dégénérés.

Son regard croisa celui du Déchet et Yorick put y l’incompréhension de se dernier face a se qui se passait dans cette mine

Cillian et le Ranger avait quitté le poste médical avec précipitation quand un second patient avait été prit de convulsion, sans omettre de soustraire au cadavre d'un soldat quelques cellules pour fusils lasers, bien qu'aucun d'entre eux n'en soient équipés.

Évitant les cadavres répandus au sol, ils avaient ralliés la ruelle la plus proche, à la recherche de la silhouette obscure du PC local, le Ranger répétant sans cesse son intention de se trouver un com.link pour prévenir ses camarades encore en mission dans la jungle cernant le complexe de la situation.

« J'étais avec vous, » se rappela soudain Cillian Jullo. « Je vous avais accompagné pour certaines missions dans la jungle, même si cela ne plaisait pas au Responsable. Nous avons vu des animaux incroyables, des plantes surprenantes » Il eut un frisson. « Mais rien d'aussi bizarres que ces... choses. »

Cidius se mit à ricaner en entendant la version de l'acolyte. Puis d'une voix exagéré il lui répondit :

"- Oh ! MONSIEUR abat donc les malades dans le secteur dont la sécurité M'incombe ! Oh ne vous inquiétez, je sais parfaitement ce qui cloche ici ! Et c'est vous ! Je ne crois pas à votre version des faits. Mademoiselle -il se tourna vers la blonde-, cet homme exécrable en face de moi dit la vérité ?"

Bon c'était donc pas un cas à part le mec de la dernière fois, ils étaient tous devenue fous dans le coin! Il se rapprocha du fouettard à contre coeur, il l'avait si gentiment appelé en même temps. Il échangèrent un bref regard, avant que le déchet ne décidé de lâcher quelques mots, sentant des effluves d'alcool remonter jusqu'à ses narines, il essaya d'abréger:

-C'est quelle page le chapitre ou on parle de la procédure de survie en cas d'attaque d'ouvriers cannibales dans le contrat ?

-Il n'est pas que malade il est fou! Un peu plus et il la bouffas carrément! Moi je préfère ne pas prendre de risque a propos de mon assistante! Vous feriez mieux de régler les problèmes de vos ouvriers avant que je décide d'intervenir par moi même!

Il sortis son sceau inquisitorial

-Vous voyez ça? ça vous rappelle des souvenir? Je fait ce que JE veux ici MONSIEUR le responsable!

Il le rangea rapidement!

-Maintenant laisser nous avant que je perde patience!

Yorick lui balança un coup de crasse en plaine face.

-Sa c'est pour m'avoir fait galoper tous la journée. Ecoute toi, t'es incapable d'aligner deux mots, pied de vigne !

Yorick crachat a ses pied de dégoût.
Il observa autour de lui et s’aperçut alors que quelque chose tournais vraiment pas rond dans cette mine.

-Des cannibales que tu dis, qu'est se que tu me baragouine encore. C'est juste que ces arrierés n'ont rien trouver mieux que se bouffer le nez.

Mais le ton de sa voix montrait bien qu'il etait troubler par les évenmant.
Il tandit alors son énorme main a Déchet.

-Aller bouge ton cul, on va pas pas rester crecher ici, c'est craignos.

Voilà que le responsable du complexe les rejoignait. Généralement, lui et le patron se gueulait dessus à qui mieux-mieux et cette fois-ci ne manqua pas à la coutume. Elle croisa les bras en les regardant gaspiller leur salive en idioties, ils n'arrivaient jamais à se mettre d'accord de toute façons.
Puis le responsable se tourna vers elle et lui demanda sa version des faits. Les neurones de la blonde se connectèrent difficilement, activant des synapses qui prenaient la poussière.

-Il dit l'exacte vérité, trois balles dans le crâne n'ont pas suffit à avoir raison de cet homme qui m'avait auparavant violenter.

Mais le patron s'était déjà emporté et avait sortis son sceau inquisitorial. Généralement, ça augurait.

- Silence, répondit le ranger d'un ton sec.

Il se souvenait très bien de cette mission avec le médecin. Il en gardais un souvenir très net et souvenait aussi qu'il avait très peu parler, comme à son habitude et que le médecin faisait beaucoup trop de bruits à son goût. Ce n'était pas par méchanceté qu'il ordonnait à Cillian de se taire, mais par nécessité. Plusieurs bruits éloignés parvenaient à l'oreille du ranger, essentiellement des cris de terreur et de détresse. L'éclaireur entendit également le claquement sec des armes à munitions solides des gardes de sécurité. Il y'en avait de moins en moins.

Le médecin voulu ouvrir la bouche mais le ranger lui fit signe de s'arrêter. Il tendit l'oreille, plusieurs voix, pas très loin de là. Il renifla.

- Cigare. C'est encore récent. Et pas de la merde si vous voyez ce que je veux dire. Le responsable est par là, déclara le ranger en désignant une ruelle.

Il se mit en marche sans attendre le médecin.

C'était vraiment le seul homme dans ce complexe avec le directeur et encore pas sûre, à pouvoir lui envoyer un coup sans s'en reprendre un juste après. Rah c'est vrai qu'il était complètement bourré. Il transpirait de l'alcool, il attrapa la main que l'homme lui tendit. Essayant d'aligner quelques mots:

-Ok je te suis, on.... hips.... va par ou ?