Les docks orbitaux

-Des preuves? Comment voulez vous que je prouve une vision? Tout ce que j'ai ce sont des preuves de ma compétence en tant que sorcier, la sous ruche en ai infestée de preuves de ce genre, mes soldats sont aussi en eux même des preuves de mon talent! Je n'ai pas de preuves mais si vous tenez à ce monde, croyez moi sur parole!

-Y a il déjà eut ce genre de manifestations anti-nouveau régime dans la station dans les derniers mois et ceux ci ont ils été revendiqué?

-Rien à ma connaissance. Du moins rien de sérieux, les ouvriers sont ce qu'ils sont, des bagarres éclatent fréquemment et leur repli sur eux-mêmes empêchent de comprendre ce qui c’est passé.
Mais aucun acte revendiqué, non.

-Hum... auriez vous la moindre idée de ce qui aurait pu pousser des terroristes à attaquer votre usine en particulier? Si ils ne revendiquent pas leurs actes, ils n'accordent que peu d'importance à l'image et donc ils doivent espérer marquer un grand coup...
Gaïa pressa légèrement la psyché de son interlocuteur pour l'inciter à ne rien dissimuler.

Arax, Inquisiteur a effectué 2 lancé(s) d'un Dé 6 :

5 , 5

-J'y ai pensé aussi, mais je n'ai reçus ni menaces, ni conditions, ni quoi que ce soit d'autre. Il y a forcément une raison à cette attaque, mais je ne la connais pas. Et pourtant je l'ai cherché, j'ai payé plusieurs détectives privés, mais aucun n'a rien trouvé... Enfin, personne ne m'a rapporté quelque chose en tout cas.

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Le gouverneur reprit un peu de contenance.

-Je veux bien vous croire, mais il me faut le soutien des généraux pour décider d'une action militaire. Je vais les convoquer, je vous soutiendrais, mais vous devrez réussir à les convaincre.
Laisser moi une demi-heure pour cela.

-Vous n'aviez pas de système de surveillance vidéo je suppose, sans quoi vous l'auriez déjà utilisé... tous vos détectives sont revenus j'imagine? Egalement, le nom chœur joyeux vous inspire il quelque chose?
Gaïa restait attentive au tumulte de l'esprit de l'homme d'affaire.

-Très bien. Fit un Altep passablement contrarié. Convoquez les que je vois si votre "empire" mérite ce nom.

Salkein attendit le bon moment pour fondre dans l'ombre des bords de l'usine, ne perdant pas un seconde, il longea les murs, puis s'engouffra dans l'escaliers en attendant le bon moment, il jeta un regard puis s'élança, prêt à fondre sur une proie. Pour découvrir le second étage.

-Je n'ai jamais entendus parler du Choeur Joyeux. Par contre, tous mes détectives ne sont pas revenus, justement. L'un d'eux ne m'as pas donnés signe de vie depuis presque un jour. Il a l'habitude de prévenir rarement mais, je ne peux m'empêcher de me demander s'il n'a pas eu un empêchement plus grave.

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Altep dut attendre une demi-heure que le gouverneur est fait réunir la plupart des généraux lincians. Ils étaient rassemblés autour d'une table en bois sculpté, dans la salle de décision principale du palais, et semblait de toute évidence n'accorder aucune importance au gouverneur.
Chacun d'eux était un homme ou une femme de grande beauté, de toute évidence porteurs de la marque de leur dieu. Il n'y avait là que les dirigeants de la Légion, les FDP renégats n'ayant de toute façon aucune décision à prendre.

Le gouverneur présenta brièvement Altep et expliqua la situation telle que l'avait rapporté le sorcier. Un brouhaha général suivit cette déclaration, de toute évidence les officiers n'y accordaient que peu de valeur. La plupart n'hésitaient pas à remettre en cause les compétences du fils de Prospero ou la crédulité du gouverneur. Mais derrière cette façade d'assurance, Altep devinait que tous réfléchissait à ce qu'il devaient croire ou non.

-Maître sorcier ?

Les voix se turent aussitôt et Altep reporta son attention sur celui qui venait de parler. C'était un homme aux cheveux blancs mi-longs, au visage fin et au corps bien proportionné. Il était jusqu'à présent resté silencieux et se tenait à l'un des bouts de la table, face au gouverneur. A l'attitude des autres généraux, l'on pouvait deviner que tous le tenaient en haute estime.
Après quelque secondes de silence, il recommença à s'exprimer.

-Nous aurions besoin de précision sur cette flotte.

Cette stupide assemblée ne plaisait pas à Altep. Ces maudits lincians ne pouvaient ils pas le croire sur parole? Au lieu de cela tous le dévisageaient, ou plutôt dévisageaient son casque comme si il n'était qu'un fou prophétisant une apocalypse factice. Il frappa violemment le sol de sa hallebarde, provoquant le sursaut de tout le monde, même les gardes armés se raidirent sous l'impact.

-Des précisions? Oui vous aurez des précisions... je suppose. Si du moins vous consentez à les accepter! Dans ma quête, je me suis trouver face à une information qui pourrait bien changer le cour du temps et le destin de ce système, par altruisme je vous soumet cette information. Et je ne suis accueillis que par moqueries et mépris! Vous qui en possédez pléthore, vous devriez vous en remettre plus souent aux psyker. Mais vous voulez des précisions... bien, je vais vous en donner, non, je vais même vous les montrer...

Altep concentra son Feu Intérieur et bien vite son gantelet libre s'embrasa de flammes multicolores. Les flammes dansaient sur la paume de sa main jusqu'à s'extirper de son corps. Bientôt, elles ne formaient plus qu'un cercles de couleurs dans lequel on pouvait contempler des vaisseaux spatiaux, des mondes et des démons. Altep projetait sa vision à travers le feu.

-Contemplez l'avenir...

Entre la disparition de ce détective et l'adresse de Burrns, elle disposait désormais de quelques informations de base, il ne lui en manquait plus qu'une:
-Pourriez vous me dire le nom de ce détective? Pour mon article?

-Épargnez moi votre discours et n'essayez pas de me faire croire que vous agissez par altruisme -répondit l'homme aux cheveux blancs qui était resté parfaitement calme face à la diatribe du sorcier.

Lorsque Altep projeta les images de sa vision, les officiers lincians les examinèrent avec soin, observant la constitution de la flotte de guerre impériale. Certains prenaient note de détails, d'autres conversait entre eux.

L'homme aux cheveux blancs se tourna de nouveau vers Altep après avoir observé la flotte impériale.

-J'aimerais savoir si vous êtes disposés à transmettre ces images à l'un de nos psykers, que nous puissions les étudier à loisir. Soyez certains que nous apprécions votre collaboration, et si d'autres informations vous parviennent, n'hésitez pas à me les apporter.

Altep put noter le désintérêt total affiché envers le gouverneur, tandis que celui-ci, sans doute la figure la plus pathétique de cette assemblée hors normes, observait avec fascination la scène projetée.

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-Il s'appelle Simmons, il a ses habitudes dans un bar ouvrier appelé les Monts rebondis. Mais je vous préviens que vous y serez sans doute trop bien accueillis.

-Merci pour ces informations et ne vous inquiétez pas pour moi, j'ai quelques artifices des plus suffisants pour me garder. Je vous laisse sur ce et soyez sûr que votre nom sera cité dans mon prochain article!
Gaïa se releva et quitta l'usine, toujours accompagnée de sa démone encore liée pour trois heures. Elle se dirigea vers l'habitation de Burrns, décidée à tirer un minimum au clair ce qui avait put lui arriver.

Gaïa atteignit sans problème le bloc habitation où logeait Burnns. Comme elle l'avait lus, l'endroit était plutôt chic pour des logements ouvriers.
Elle entra dans la structure puis se dirigea facilement vers l'appartement de Burnns. Elle pouvait sentir un parfum d'encens pénétrant émaner de l'appartement, ainsi que de petits grattement contre le bois. La porte était fermée à clé, mais cela ne sembla guère poser de problème à l'aide démoniaque de Gaïa.

A peine la porte fut-elle ouverte qu'elle comprit la cause des grattements, un chat amaigri s'échappant à toute vitesse de l'appartement pour aller miauler contre les jambes de la lincianne. Il était visiblement affamé. En pénétrant dans l'appartement Gaïa fronça les sourcils, l'encens y était à peine soutenable, imprégnant l'air et chaque objet. Combien de temps cela faisait-il que ça n'avait pas été ouvert ?

Le vestibule ne contenait que deux ou trois manteaux et paires de chaussures, sans ornements particuliers. Il était séparé du reste de l'appartement par un rideau de perles.

Gaïa prit le chat dans ses bras, le caressant sous la gorge et commença par ouvrir le frigo de l'appartement, y prendre un morceau de poisson qui semblait encore mangeable et le servir à l'animal. La linciane commença alors à fouiller l'appartement, à la recherche de la moindre note pouvant indiquer ce qu'il pouvait faire. Elle ouvrit également les fenêtres et trouva bien vite l'encensoir en cause de cette odeur, l'étudiant également de même que l'encens qu'il brûlait.

Enfin il avait leur attention. Si il ne pouvait nier avoir des intérêts dans l'affaire, il avait tout de même agis par... sympathie ou ce qui s'en rapprochait le plus pour ce qu'essayait de faire l'Empire lincian.

-Si vos psykers veulent fouiller mon esprit très bien... mais dites leur de ne pas s'aventurer trop profondément dans ma tête ils pourraient bien... se bruler...

L'appartement semblait avoir été abandonné en l'état : sur la table basse un verre de whisky attirait les mouches, la télévision fonctionnait encore, un agenda avait été oublié encore ouvert sur une table, les lumières étaient allumés, une salade en cours de préparation trônait encore sur le bar...
Mais peu de choses indiquait où Burnns était partis.

Elle put toutefois, en trouvant l'encensoir, définir l'odeur de l'encens. Cela ressemblait à un mélange d’épices qui lui rappelait vaguement un restaurant où elle avait dîné lors d'une de ses précédentes visites. La quantité de cendres et d'encens restants laissait à penser que celui qui avait installé ça tenait à ce que ça tienne longtemps.
elle put également trouver une carte qui avait glissé sous un meuble, un as de pique.

Une fois la pièce principale fouillée, elle se tourna vers la chambre, séparé du reste par une simple porte. En l'ouvrant, elle n'eut pas besoin de réflexion pour comprendre où étais partis celui qu'elle cherchait.
Burnns, ou ce qui en restait, était suspendus au dessus de son lit, reliés à chaque mur par des chaines accrochées à ses poignets. Il avait été éviscéré et ses organes répandus sur le lit, une mare de sang coagulé à ses pieds.
La peau de son visage avait été arraché, ses membres scarifiés, mais son insigne de contremaître était encore visible, indiquant son nom.

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-Merci de votre collaboration. Mon adjoint va vous conduire à notre psyker.

Un homme se détacha du bord de la pièce et se dirigea vers Altep, lui demandant poliment de le suivre. il le guida à nouveau à travers les couloirs, quittant le palais du gouverneur et le conduisant rapidement à un QG plus militaire, bien qu'encore très décoré. Altep fut finalement conduit dans une salle où l'attendait ce qu'il identifia tout de suite comme un prêtre de Slaanesh, qui se retourna pour l'accueillir.

-Bienvenue maître sorcier, asseyez-vous ici je vous pries, je n'en aurais pas pour longtemps.

Altep prit place et il sentit rapidement l'esprit du prêtre s'infiltrer dans le sien. Le lincian resta parfaitement prudent et à l'écart des pensées d'Altep, se contentant de prélever celles qui l'intéressait, à savoir la vision, et une partie de ce qui y était lié.
Puis il se retira.

-Voilà, je vous remercies de votre collaboration au nom du commandement de la légion. si vous avez besoin de quelque chose, n'hésitez pas à demander, nous pourrons surement vous aider.

[Altep gagne un réputation Légion de niveau 1]

Gaïa fronça le nez face à sa découverte, non pas qu'elle la dégoutât, mais elle ne sentait définitivement pas bon. La linciane étudia néanmoins la pièce, cherchant si le moindre symbole aurait put être laissé ou écrit avec le sang ou les tripes de l'homme mort tout en réfléchissant à cet as de pique... il allait lui falloir contacter les bases de donnée du Gant. Également, elle vérifia si la moindre fenêtre était ouverte hormis celle qu'elle même avait entrebâillée pour laisser entrer un peu d'air.

Il n'y avait dans la chambre nul signe tracé avec quelques organes que ce soit de la victime, ou du moins pas que Gaïa puisse identifier. Cela dit, elle pouvait noter que chaque blessure avait été faites sur une victime vivante, au vu des importantes traces de sang.
Le contremaître avait du hurler à la mort, pourtant personne n'avait semble-t-il forcé la scène jusqu'à maintenant. Et il n'y avait pas trace de bâillon ou quoi que ce soit...

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Salkein ne croisa personne dans l'escalier, fait assez exceptionnel. Il déboucha alors sur le rez-de-chaussé de l'usine, dans l'une des pièces principales de manufacture. Le bruit y était intense, ses oreilles bourdonneraient longtemps après ça, et la chaleur, bien que plus supportable qu'en bas, n'avait guère diminuée.
Autour de lui, tout n'était qu'un enfer mécanisé dans lequel travaillait de pauvres hères, se tuant à la tâche sous les beuglements des contremaîtres.

Salkein n'avait même pas envie de tremper ses lames et ses griffes dans c'est corps ne faisant que travailler sans réfléchir. Quoi qu'il pourrait bien s'occuper d'un contre maître? Et l'interroger, il serpenta le long du mur, profitant du bruit et des jeux de lumières pour se déplacer tranquillement. Puis chercha un bureau, ou des Wc un endroit ou il pourrait capturer ses proies tranquillement.

La progression de Salkein s'avérait lente et haché, la lumière ici était bien plus présente et le constant mouvements des ouvriers rendait tout mouvement potentiellement dangereux. Le sslyth ne devait de ne pas s'être fait repérer qu'à son corps serpentiforme et à sa capacité à investir la moindre zone d'ombre.

toutefois il ne vit rien qui semblait tranquille, et de toute façon il aurait bien été en peine de l'atteindre.

Salkein arrêta d'avancer et décida d'attendre que l'un des ouvriers quittent son poste pour le suivre.

Salkein attendit plusieurs heures, avant qu'une sonnerie ne retentisse dans toute la pièce. aussitôt, l'ensemble des ouvriers quittèrent leur poste de travail et se dirigèrent vers la sortie alors que d'autres entraient pour prendre leur place.
Et le sslyth se trouvait juste au milieu de ces deux masses humaines.

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Il n'y avait aucune autre fenêtre ouverte dans l'appartement de Burnns. Elles avaient même été soigneusement fermées. Gaïa sentit quelque chose se frotter à sa jambe. elle baissa la tête pour découvrir le chat ronronnant.

Toutes les fenêtres étaient fermées... comment l'assassin aurait il put sortir? En y réfléchissant il pouvait très bien être reparti comme il était entré, par la porte en utilisant les clefs de l'appartement, être parti par un conduit d'aération qu'elle n'aurait pas vu ou être resté dans l'appartement depuis, quoi que cela semble peu probable...
Sentant le chat se frotter contre sa jambe, la linciane se baissa et lui grattouilla la gorge:
-Tu sais peut être ce qui s'est passé... mais tu ne vas probablement pas me le dire...
En y réfléchissant, il devait être possible d'extraire des images de sa mémoire mais Gaïa doutait de pouvoir faire ça elle même, mais elle connaissait évidement d'autres personnes le pouvant quoi que les déranger pour si peu pouvait sembler quelque peu ridicule.
Elle était prise par ces considérations hautement philosophiques lorsqu'elle ressenti un message psychique adressé à tout le personnel du Gant dans la sphère de Gydéa:
-Armée impériale en approche, repli immédiat des agents d'investigation recommandé.
Armée impériale en approche? Une flotte de reconquête? Cela semblait peu probable mais on ne pouvait jamais savoir avec les fous dirigeant l'Impérium et, après tout, Gydéa ne dépendait pas de la juridiction aldérane. Il fallait donc prendre la tangente et laisser en plan cette enquête ma foi guère passionnante... rien de bien grave.
La linciane se releva, puis après un instant de réflexion prit le chat dans ses bras, le nichant sous son opulente poitrine. Elle se dirigea ensuite vers la porte avant de rejoindre les quais et un vaisseau relativement discret qu'elle savait affilié au Gant, congédiant en y arrivant la démone qu'elle avait invoquée. S'installant confortablement, elle attendit de quitter les docks en s'occupant de son nouveau matou et en observant son environnement.

Salkein sortit de sa cachette après que les foules aient prisent leurs postes respectivement, c'est à dire l'une travaillant et l'autre sortant. Il s'approcha silencieusement de l'un des contremaître lui murmurant doucement à l'oreille

-J'ai des choses à dire à ton patron, j'ai été envoyé pour tester la sécurité de cette usine et le bilan n'est pas très bon faut pas que ça s'ébruite trop alors dépêche.

Le Sslyths laissa l'homme se retourner, et pour qu'il ne crie pas mit l'un de ses doigts griffus sur sa gueule de serpent. Gardant un regard sûre, et effrayant.