Les docks orbitaux

Alors qu'on leur servait enfin les plats principaux, constitués de plats traditionnels Gydéans -car Gydéa avait conservé certaines traditions de l'époque pré-ruche-. On leur servit à chacun une volaille élevée au grain confite avec un assortiment de légumes divers et une sauce légèrement épicée. Alors qu'ils abordaient le repas, William servit le verre de Kanako puis le sien.


"Il est heureux que certains restes de notre belle civilisation subsistent malgré l'occupation. Je lève mon verre à Gydéa et à son vaillant peuple qui a traversé les millénaires et qui sera encore là bien après la chute de Lincia."


Kanako paru surprise mais leva également son verre. Après tout, la liberté d'expression était encore l'un des droits fondamentaux des citoyens Gydéans.


"A Gydéa et aux hommes de bonne volonté qui l'ont porté sur leurs épaules."




Après ce toast qui eu le mérite de clarifier leurs positions respectives, ils devisèrent sur des choses plus personnelles, comme le travail de William ou la situation de la maison, le personnel et le quartier.


"-Vous verrez tout cela bien assez tôt. A vrai dire si je vous ai demandé de venir à mes frais c'est que nous avons enregistré des pertes. Vous n'avez pas besoin d'en savoir beaucoup plus mais la plupart des maisons nobles s'adjoignent les services d'un psyker. Lincian en général. Hors le meilleur moyen de se protéger d'un psyker, est un autre psyker plus puissant encore.


-Et vous avez choisit la meilleure, répondit Kanako en souriant. J’espère que la vie est moins monotone qu'à Sybellus Secundus et que vous avez une bibliothèque fournie.


-Ne vous inquiétez pas pour ça, Sybellus est une métropole grouillante d'activité. Vous n'aurez pas le temps de... vous ennuyer, conclut William en fixant la psyker dans les yeux."

Sendwar débarqua par l'un des divers quais des docks. Il alla dans le grand hall où les restaurant s'étalaient, il n'avait plus de sous en poche mais son ventre hurlait famine. Le pauvre majordome était assez vieux et les acions qu'ils avaient du faire pour se payer un billet de retour à Gydea l'avait éreinté et laissé sans le sous. Il avisa les divers tables s'étalant dans les services et regarda avec une certaine envie les plats.

"Ne te laisse pas aller voyons, fit sa seconde personnalité que nous appeleron l'Autre. Je te rappel que seule ta cuisine peut offrir le maximum de saveur à un plat.

-Oui mais mon ventre me fait comprendre qu'il ne saurait résister à une trop longue austérité. Je dois manger, ou tout du moins me sustenter..."

Quelques passants regardèrent l'étrange bon homme tandis qu'il parlait tout seul, il continua comme ci de rien était mais tomba en arrêt devant un couple entrain de manger. Le vieux majordome réajusta ses lunettes et les détailla un peu plus, il s'interessa particulièrement à l'homme qui semblait jeune et dont la veste lui disait quelque chose. Il alla s'installer à une table à coté et examina le manteau de plus près et il eut un choc. C'était un des manteaux que Monsieur avait fait acheté pour son fils.... se pourrait-il.

Sendwar s'avança alors vers la table, le jeune femme le foudraya instantanément du regard tandis que le vieille homme poussa un timide:

"Monsieur Wiliam?"

L'homme était toujours aussi peu sur de lui, mais pour des raisons bien différentes.

-Il s'agit d'une petite bande de malfrats, des accrocs à la drogue dure distribué par Lincia. Ils sont devenus assez violents depuis un temps, et imposent leur loi sur le quartier. Et on trouve pas mal de violeurs parmi eux...

Cela n'avait probablement que peu à voir avec son enquête... mais si ils contrôlaient un minimum ce qui se passait dans le quartier, ils pourraient en savoir un peu plus sur l'attentat.
-Ceux à qui vous vouliez m'envoyer, il faisaient partie de cette bande?

'homme blêmit soudain, bégayant avant de répondre.

-Oui... j'ai de grosses dettes envers eux...

Kanako foudroya l'homme du regard et ouvrit sa main droite comme pour tenir quelque chose dans le creu de sa paume, mais William l'arrêta d'un geste.


"Excusez-moi monsieur je ne croit pas me souvenir vous avoir déjà rencontré. Auriez-vous l'obligeance de me rappeler votre nom."

"Wiliam Chesterfield? est ce vraiment vous? les joues du vieille homme accueillirent bientôt des petites larmes. Cela fait si longtemps, vous ne vous souvenez pas de moi? Je suis Sebastian, le majordome, il est vrai que je vous ai quitté à l'anniversaire de vos septs ans. Vous êties si jeune Monsieur, si vous ne vous rappelez peut être pas de mon visage mais vous vous rappelez surement des desserts que je vous faisais.
Vous rappelez vous des gateaux dont la base était fait en biscuit, le gateau en chocolat était séparé en deux par une fine couche de cacao-noisette et des morceaux de noisettes avec un glacage en cacao-noisette et de la poudre de noix et de noisette. Ou encore les mousses de chocolat avec leur toit de meringue, vous les adoriez, surtout quand c'était le goûter et que Monsieur et Madame n'étaient pas encore là, vous vouliez que je vous en fasse une nouvelle."

Le vieille homme c'était presque effondré, il était en pleur tandis qu'il tenait la main de Wiliam comme un cadeau de l'Empereur lui même. Plusieurs passants s'arrêtèrent un instant sur cette vue particulière qu'offrait le majordome.

Gaïa sourit une nouvelle fois à son interlocuteur, de la façon la plus candide qui soit:
-Mais je suis sûr qu'il y a un très bon moyen de payer votre dette!
Elle reprit l'homme par la main, se tenant à son bras en le gardant sous son emprise. Elle le conduisit ainsi dans une ruelle déserte.
Se concentrant, la prêtresse linciane en appela alors aux créatures du warp et en particulier à une des servantes mineures de son dieu. Entrant en contact avec l'une des créatures, elle lui parla ainsi qu'elle l'avait appris au cours de sa formation, lui promettant l'âme d'un mortel si elle voulait bien la servir au cours de la prochaine heure. La démone sembla plutôt convaincue par la proposition et accepta l'accord de l'humaine.
Gaïa rouvrit les yeux qu'elle avait fermés et, sortant une dague de sa panoplie de fille commune, elle tua l'homme, l'étendant en un instant alors que ses yeux d'abord marqués par la surprise perdaient toute couleur. Se débarrassant de son haut et dévêtant le cadavre, elle traça avec le sang de la victime les runes d'invocation et, après avoir arraché le coeur de la poitrine de l'homme, concentra son pouvoir pour que s'en nourrisse son invocation.
Une fille de Slaanesh se matérialisa lentement devant Gaïa. Elle aurait sans doute pu s'éviter de l'invoquer psychiquement et se contenter de son rituel si elle avait eut un peu plus d'expérience à ce propos mais peu lui importait du moment que se trouvait désormais face à elle, consommant les derniers restes de son informateur, une demoiselle du vice.

-Fort bien, dit Gaïa en la voyant pleinement. Sers moi pour les prochaines six heures et peut être t'accorderais-je quelques âmes supplémentaires!
-Bien, maîtresse...

La voix de la créature était délicieuse de même que son apparence. Un instant la jeune fille se dit que son invocation pouvait être utilisée d'une manière autrement plus amusante qu'une simple enquête... mais elle repoussa cette idée: elle était une prêtresse de Slaanesh, une favorite de succubus, elle pouvait avoir aussi bien et même mieux quand elle le désirait et là n'était pas le moment.

-Suis moi, protège moi et fais toi discrète.

Alors que la démone semblait se métamorphoser, cachant sa nature démoniaque derrière une beauté plus grande encore que son invocatrice, celle-ci se rhabilla et la conduisit jusqu'à l'adresse qu'on lui avait communiqué, frappant à la porte.

"Sebastian?"


Tout à coup, William oublia à peu prés tout, que ce soit Kanako, l'endroit où ils se trouvaient, Olua ou même Lincia. D'une voie émue, William réitéra sa question.


"Sebastian, c'est bien vous? Mais qu'avez-vous fait depuis vingt ans? Je vous croyait mort!"

"C'est bien moi Monsieur. J'ai étais envoyé sur Jucha par votre père pour assurer certaines de ses affaires. Quand la guerre a débuté, je n'ai pus protéger d'avantage les possessions des Chesterfieds et j'ai du me cacher. Quand j'ai appris le triste sort de vos parents je me suis beaucoup inquiété pour vous et j'ai tenté de vous rejoindre par navette. Sans le sous j'ai du trouver de l'argent pour payer le billet. Je suis profondément désolé d'avoir faillis Monsieur, pardonnez moi."

Le vieil homme blottit sa tête dans les mains de Wiliam cherchant rédemption.

"Vous n'avez pas à vous excuser brave et fidèle serviteur. Il est des événements qui échappent à notre contrôle. Je suis ravi de vous revoir en vie et en bonne santé. Vous allez venir avec nous à Sybelus, j'ai de nombreuses choses à vous raconter."


Kanako qui avait posé ses couverts et observait la scène d'un air détaché se permit alors de prendre la parole, ses yeux passant du baron au majordome, puis du majordome au baron.


"-Je pense que cet endroit bien que fort agréable ne sied guère à des retrouvailles, aussi émouvantes soient-elles. William, je propose que nous retournions au manoir et que nous avisions de la suite.


-Tu as raison Kanako, je vais contacter le capitaine Maltes et l'informer de l'annulation du vol pour l'instant."

Le vieux majordome laissa les jeunes finir leur repas et payer.

"C'est inespéré, fit l'Autre. C'est notre salut.

-Je crois bien, cela me remplit de joie de le savoir sain et sauf, il a bien grandit."

Le majordome continua à se parler le temps que les deux jeunes gens n'arrivent. Wiliam capta son petit manège mais ne dit mot. Le majordome ramassa sa malette et suivit docilement Wiliam et la femme à qui il n'avait toujours pas était présenté.

Alors que le groupe se dirigeait vers la voiture de fonction de William, son com-vox bippa. S'excusant, William décrocha et s'éloigna un peu pour entendre ce que la personne qui l'appelait avait à lui dire, laissant Kanako en compagnie de Sebastian. Celle-ci affichait un détachement assez prononcé, semblant respecter la relation entre le baron et son étrange serviteur retrouvé. Alors que William commençait à faire les cents pas en maintenant le com-vox à son oreille, elle entama à la discussion avec le majordome.


"Vous et William vous connaissez depuis longtemps?"

"Je l'ai connu qu'il était encore dans le ventre de sa mère. J'ai fais son éducation jusqu'à ses sept ans, ensuite j'ai du partir sur ordre du baron. J'étais un passioné d'informatique mais une vraie buse quand à son application, je crois que je lui ai donné envis de s'interessé à cet univers. Je ne sais ce qu'il en a fait... Et vous Mademoiselle. Vous ne vous êtes pas présenté."

Sebastian afficha un sourir de vieillard pleinement heureux de faire une remarque à la jeune génération.

"Je m'appelle Kanako. Kanako Yasaka. Je vient de Sybelus Secundus, comme William. Vous verrez que votre protégé a pleinement réussi dans la vie. Enfin... de mon point de vue en tout cas. Mais ce sera à lui de vous en parler."


William revint alors vers eux et déverrouilla la voiture.


"Excusez le contre-temps, un appel urgent. Nous allons probablement avoir un invité au manoir en rentrant. Nous y serons d'ici deux heures si le trafic n'est pas trop dense."




A la surface, Carmilla qui était rentrée au manoir fit ce qu'Alucard lui avait dit de faire, elle se concentra sur lui et sur le fait qu'il vienne au manoir.

La porte s'ouvrit pour révéler un homme plutôt grand, aux cheveux grisonnants, mais plus sous l'effet des produits chimiques que de la vieillesse.
D'abord blasé, son visage s'éclaira en apercevant les deux superbes créatures, tandis qu'une lueur de perversité s'allumait dans son regard. Gaïa put sentir la démone frisonner derrière elle.

-Et bien, que viennent faire deux si jolies femmes dans un endroit pareil ?

-On m'a dit que vous saviez beaucoup de choses sur ce qui se passe dans ce quartier et je cherche quelques informations sur ce qui s'est passé à l'usine non loin, aussi je me suis dit que vous devriez être en mesure de me renseigner?

-Mais bien sur mes chéries, entrez.

Il s'effaça du passage, pour laisser voir un petit couloir qui menait à une pièce dont l'entrée était masqué par un rideau de perles.

Gaïa sourit mais se contenta de regarder l'homme dans les yeux sentant son esprit mollir face à elle. Elle lui fit signe de s'approcher, son attitude l'invitant clairement à passer un peu de bon temps et elle lui passa une main derrière la nuque, continuant à le fixer et lut légèrement ses pensée concernant les événements et ses intentions quoi qu'elle s'en doutât déjà fort. De sa voix la plus séductrice, elle dit:
-J'aimerais beaucoup passer un peu de temps sous ton toit... mais d’abord il faut que je sache un minimum de ce que tu sais avant que l'on ne puisse s'amuser...

Apparemment, l'homme n'était pas si faible d'esprit, ou alors tout simplement obnubilé par autre chose.

-Allons, on parlera plus tranquillement à l'intérieur. C'est juste un salon, je vais pas te sauter dessus.

Etonnant de la part d'un simple saoulard... pourquoi pas après tout, elle avait une garde du corps de plus efficaces à sa disposition. Gaïa suivit donc l'homme tentant malgré tout de lire ses pensées.

[Analyse mentale, avais oublié le jet dans le post précédent

Arax, Inquisiteur a effectué 2 lancé(s) d'un Dé 6 :

5 , 6

><]

Les pensées de l'homme, pour leur part, n'étaient guère dur à deviner. Gaïa parvint même à savoir que précisément quatre homme en rut attendaient dans le salon, et qu'ils n'avaient tous envie que d'une chose, s'amuser avec le corps de la lincianne, que celle-ci le veuille ou non.

Lorsqu'elle passa le rideau de perles, se fut pour être saisi à la gorge et projeté à terre au milieu de quatre homme au regard lubrique. Ceci-dit, elle sentit très clairement que la démone n'était pas du même avis. Alors que le plus grand des hommes s'occupaient à déboutonner son pantalon, sa tête fut soudain séparé de son corps dans un geyser de sang.
il s'effondra pour révéler aux autres violeurs la silhouette de la démone, dont la peau avait viré eu rose pâle, son bras gauche s'était métamorphosé en une longue pinces aux courbes effilés et ses deux yeux étaient devenus aussi profonds que l'univers lui-même. Derrière-elle, affaissé contre le mur, le cadavre de leur portier se vidait de son sang, son visage exprimant pourtant un délice total.

Les hommes de la pièce restèrent en admiration devant la créature, et même Gaïa ne resta pas totalement insensible aux charmes de cette rejeton du warp. Puis, la démonette s'élança vers ses ennemis.

L'homme lui raconta les incidents qui s'étaient produits, toujours aussi effrayé, Salkein afficha un sourire sadique puis laissa l'homme partir... dans l'autre monde le corps encastré dans une poubelle. Ils retrouvèrent les autres qui lui expliquèrent, que la dame en avait invoquée une autre, et qu'elles venaient de rentrer dans un bâtiment qu'il désignait du doigts. Salkein préféra attendre un peu, avant d'entrer.

-Garde en au moins un en vie, je veux une investigation mentale plus poussée... et leurs âmes sont tiennes au passage.
Des drogués à l'ivrae sans doute... il n'y aurait probablement pas grand chose à tirer d'eux mais elle voulait en avoir le cœur net. En particulier elle était surprise qu'un simple portier soit parvenu à résister à un don majeur du Prince du Chaos... mais même des gueux pouvaient avoir de la volonté après tout.
Elle se releva, et lorsqu'un de ses agresseurs voulu lui porter la main dessus, elle le foudroya d'une attaque psychique, prenant toutefois garde à le sonner et non pas réduire son cerveau en bouillie.

Arax, Inquisiteur a effectué 2 lancé(s) d'un Dé 6 :

6 , 4

Alors que la démone s'occupait de massacrer avec un plaisir manifeste les autres hommes, Gaïa s'intéressa à celui qu'elle venait de mettre à terre, explorant son esprit sans se laisser distraire par la créature démoniaque à la recherche d'informations sur l'incident.

Arax, Inquisiteur a effectué 2 lancé(s) d'un Dé 6 :

4 , 5

L'homme en question ne savait pas grand chose sur l'attentat. Par contre, Gaïa put retirer des informations sur les personnalités du secteur, des membres de l'espèce de gang qui s'était formé. L'un d'eux, un certain Jackie, résidait dans les quartiers plus riches, ayant pas mal gagné d'argent comme tueur à gage. Un autre, un certain Burnns, était le contremaître de l'usine en question, et il trempait dans pas mal de trucs louches, notamment un peu de contrebande des produits de l'usine.