Zandri

-Je suis venu a Zandri il y a bien six années de cela, Nippon est une terre complètement différente, plus... verdoyante, même si y vivre n'est pas forcément plus aisé.

-Votre pays natal était donc plus verdoyant. Au fait, je vous rappelle que vous deviez m'en parler lorsque nous serions mieux installer, et je vois difficilement comment nous pourrions faire mieux.

Sylrestra prit place à côté d'Eïnélia à qui elle laissa la conversation avec l'humain. L'Elfe sylvaine n'aimait pas particulièrement cet endroit, ni l'humain, qui avait pourtant l'air un peu plus que les autres. Rapidement, elle rêvassa en pensant à d'autres choses, comme Athel Loren. Elle se dit aussi qu'un peu d'action ne lui ferait pas de mal....

Akira soupira intérieurement. Il n'avait aucune envi de déblatérer sur son pays pendant des heures mais il n'avait pas vraiment le choix. Cette femme le harcèlerait sans doute si il ne le faisait pas. Et un bon ninja doit savoir s'infiltrer partout.

Il commença alors son récit, épargnant les détails les plus inutiles, mais Einelia posait tellement de question que de toute façon, il était forcé de tout aborder. Quand il eu terminé, Akira n'en pouvait plus, jamais de sa vie il n'avait autant parlé. Entre temps, la nuit était tombée sur Zandri.

Eïnélia écouta avec attention le récit d'Akira, posant des questions sur chaque petit détail inintéressant.
Lorsque que son interlocuteur s'arrêta, Elle se laissa aller sur le dos de ca chaise. En regardant par une fenêtre, elle s'aperçut que la nuit était tombée. Elle devait prendre une bonne nuit de sommeil au vu du voyage qu'ils auraient à faire demain, mais elle ne pouvait se résoudre à se contenter de ce qu'elle avait vu de cette ville.
Elle se leva en souplesse et fit un grand sourire à Akira.

-Merci beaucoup, j'ai adoré vous écouter.

Elle le salua et s'éloigna en direction de la sortie, sa lance accroché dans son dos.
Dès qu'elle sortit dehors, elle fut surprise par la fraîcheur des ruelles. Et ça allait être encore pire dans le désert songea-t-elle.

Décidé à voir un maximum de chose, elle se mit en route vers le coeur de la ville, là où elle pensait trouver de l'animation.

Les rues de Zandri n'étaient pas dénués d'animations, même par le froid qui s'installait avec la nuit. On y trouvait de nombreux saltimbanques, notamment des cracheurs de feu et autres équilibristes. En de nombreux endroits, une femme qui se disait diseuse de bonne aventure proposait ses services aux badauds de passages. Certains prêtres continuaient même de prêcher leur fois aux intéressés qui s'aglutinaient devant eux.

Toutefois, dès que l'on s'éloignait des avenues les plus fréquentés, la ville revêtait un tout autre visage. Beaucoup de ruelles sinueuses étaient propices aux assauts de bandits sans scrupules que la garde peinait à empêcher. Certains passants, parfois des étrangers richement vêtues disparaissaient même dan ces coupes gorges et ne réapparaissaient que si leur famille daignait bien payer une rançon.

Celà faisait quelques temps déjà que Paul ne s'était pas vraiment mélé à l'équipage. Depuis Noirmoutier en fait. Même à Sartosa il avait fait bande à part, réembarquant au dernier moment. Il n'aimait pas vraiment devoir travailler en équipe, celà nuisait à sa doctrine de discrétion. Surtout que s'il opérait avec d'autres, il devrait soit s'occuper de leur survie, soit passer pour un monstrueux répurgateur... Perdu dans ses pensées, il observa les boutres et les élégants navires marchands du port Arabien. Finalement, la nuit tomba et ses pas le ramenèrent devant l'auberge où l'équipage du Destrier Royal devait se reposer.


Il était encore dissimulé dans les ombres lorsque la porte s'ouvrit et qu'il reconnut l'elfe nommée Eïnelia sortir. Comprenant qu'elle désirait sortir prendre l'air, il allait passer son chemin lorsqu'il se souvint d'où ils étaient. Un port. Arabien. En pleine nuit. Les risques d'agressions étaient... conséquents. Il fit demi-tour et la suivi à bonne distance sans un bruit.

Eïnélia se promenait parmi les gens, attentive à tout et rien. Elle admira nombre de saltimbanques. Cette ville était totalement différente de ce qu'elle avait pu voir avant.
Elle se laissa porter, perdue dans ses pensées tout en admirant le monde qui s'agitait autour d'elle.

Finalement, Paul perdit de vue Eïnelia. Que ce soit à cause de la foule ou des merveilles qui l'entouraient, il laissa tomber et décida de lui aussi profiter de son premier passage en Arabie. Cependant, un bourdonnement étrange derrière l'oreille le mettait en garde. Quelque chose de malveillant se préparait. Il préféra se rendre rapidement sur une des grandes places illuminées où se pressaient saltimbanques et danseuses orientales.

Finalement, il se prit au jeu et applaudit comme la foule. Il se détendit et oublia la quête et les dangers du voyage en encourageant les artistes sur la scène.

Tandis qu'ils faisaient la quête, certains de saltimbanques ne profitaient pour délaisser les honnêtes citoyens de leur surplus d'or. Malheureusement, ce soir là une acrobate fut attirée par Paul, non pas par l'homme mais par sa bourse.

1 => Pal attrape la main de la fille avant qu'elle ne la plonge dans sa poche.
2-3 => Paul sent la fille lui subtiliser quelque chose
4 => Paul se fait voler des bricoles
5 => Paul se fait voler du fric
6 => Paul de fait voler plus de fric

Arghit a effectué 1 lancé(s) d'un Dé 6 :

5

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Pendant ce temps, Einelia se baladait tranquillement quand elle entendit un cri étrange provenir d'une ruelle sombre et peu accueillante.

Paul perd donc 1D6 couronnes.

Arghit a effectué 1 lancé(s) d'un Dé 6 :

3

Follen était descendu du bateau sans se mêler au groupe, capuche sur le visage il arpenta les rues de Zandri sans trop d'intérêt, c'était répétitif et ennuyant. Après quelque minutes d'errance Follen bifurqua dans le marché, hachoir dans une main, et l'autre main sur la poche ou se trouvait sa bourse. Il regardait les divers étalages en gardant un œil sur les divers enfants qui étaient autours de lui.

Paul ne remarqua rien du petit manège des artistes/voleurs et lorsque le spectacle fut terminé, il s'éloigna en direction du port et de l'auberge cette fois. Il s'éloigna du centre de la ville et tout à coup, le bourdonnement revint. Son corbeau croassa et s'envola. Ne se sentant pas rassuré, il pressa le pas tout en faisant le moins de bruit possible, le pistolet à la main...

Eïnélia entendit distinctement un cri, et après quelques recherches parvint à en discerner la source. Il venait apparemment d'une ruelle à quelques pas.
Elle s'apprêtait à y aller mais s'arrêta avant d'y pénétrer. Elle incanta brièvement une formule magique et son corps devint flou, légèrement plus transparent. Elle n'était pas totalement invisible, mis dans la noirceur de ces ruelles ça suffirait. Elle sortit sa lance et s'engagea dans cet infâme coupe-gorge, aux aguets.

Einelia vit grâce à ses yeux elfiques une femme assez âgée coincée contre un mur et acculée par deux hommes enturbannés pointant leurs sabres vers elle.

Eïnélia saisit sa lance à deux mains, s'approcha des deux hommes sans se faire remarquer et vint placer la lame de son arme sur la nuque de l'homme le plus proche.

-Lâche ton arme.

Jackie se réveilla une fois la nuit tombée. Il ne manquait jamais de se réveiller puisqu'il était difficile de dormir quand une voix vous dit de vous lever... surtout si cette voix viens de l'intérieur de votre cerveau...

Le tueur à gage s'étendit de tout son long, se servit du nécessaire de toilletes mis à sa disposition et sortit dans la rue, près à commencer sa petite chasse à "l'homme pas net".

Jackie aimait la ville la nuit. Les gens étaient plus naturels, moins "pincés", la société d'une ville montrait son vrai visage la nuit tombée. Visage généralement vérolé par les magouilles et les crimes en tout genre.

Il ne avait pas encore ce qu'il allait faire: se mettre à la recherche d'un boulot que les gars comme lui remplissait ou flaner en essayant d'aider le gens.

Il savait pertinement que ce qu'il faisait ne servait pas à grand chose, mais au moins ça lui donnait bonne concience pour ce qu'il avait fait durant sa longue "carrière"...

Il enendit de l'animation quelque part et se dirigea dans a direction du bruit pour tomber sur une bande de saltimbanques.

"J'ai rien d'autre à faire autant les regarder un peu, se dit-il"

-On vous avait dit de venir seule! beugla le second bandit avant de prendre ses jambes à son coup dans le dédale de ruelle.
Celui qu'Einelia tenait en respect lui , se baissa brusquement, comptant sur la fuite de son allié pour détourner l'attention de la jeune femme et tenta de lui asséner un coup de pied dans les chevilles.

Eïnélia sauta pour esquiver le coup de pied et tourna sa lance pour asséner un coup de hampe à son adversaire.

Le bandit se prit le coup en plain nez, le faisant saigner abondamment. Il ne se laissa pas intimider pour autant et chargea à nouveau sabre au clair.

Follen passa à côté d'une bande de saltimbanque animé une petite foule, il resserra sa prise sur sa poche puis s'éloigna un peu de la foule pour admirer le spectacle. Voyant les gamins faire les poches des nigauds les souvenirs d'enfance de l'aventurier refirent surface. Un vaste sourire lui éclaira les lèvres, il se cala contre un mur éloigné de la foule, puis continua de profiter du spectacle en dissuadant les morveux d'approcher.

Eïnélia se recula vivement pour éviter un coup de sabre, avant d'essayer de frapper de sa lance le torse de l'homme.

Le bandit s'embrocha net sur la lance, lançant un dernier cri avant de tomber raid mort au sol. Seul retsait la vieille femme un peu déboussolée qui se plaignait que l'autre bandit lui avait volé son pécule. En discutant un peu avec elle, Einelia appris qu'elle s'appelait Viviane Cétancourt, et qu'une organisation criminelle avait enlevée sa chère fille. En intervenant, Einelia avait interféré dans la remise de la rançon. La vieille femme proposa à la plus jeune de l'aider à secourir sa fille en échange d'une rémunération conséquente.

Eïnélia se mordit la lèvre. Elle avait peut-être gaffé finalement.
Elle ne pouvait pas laisser une jeune fille prisonnière par sa faute, elle s'en voudrait pendant longtemps (jusqu'à la prochaine escale exotique en vérité). Elle allait aller la libérer, oui... mais comment, elle n'était pas de taille face à plusieurs bandits, elle avait déjà du mal à en battre un.
Alonis.

Elle dit à la femme qu'elle allait s'en occuper, avant de repartir en direction de l'auberge, courant parmi les passants. Lorsqu'elle y arriva, elle se mit aussitôt à la recherche d'Alonis.

Alonis avait guetté le retour d'Elenie sans qu'elle ne paraisse, il commençait à se faire du soucis quand il vit Eïnélia apparaitre, apparemment assez secouée.

-Qu'y a il?