Zandri

Paul dégaina sa rapière aprés avoir abattu le premier arabien et para l'attaque verticale du troisième arabien dans la pièce. Il lui donna un coup de genoux dans le ventre qui le fit se plier en deux avant de lui enfoncer sa rapière dans le dos. Il ne restait plus qu'un homme qui commençait à reculer avec un air apeuré.

Dante donna un coup avec le pommeau de sa rapière dans la tête de son adversaire, sonnant celui-ci qui recula jusqu'au mur, le Tiléen continua sa manœuvre en donnant un coup de pied au genou de l'arabien, le mettant ainsi à terre, d'un geste vif, le mercenaire mit fin à sa vie. Le dernier malfrat commençait déjà à reculer, l'air apeuré, Paul et Dante s'approchèrent alors de lui, celui-ci réagit en donnant de lourds coups de sabre dans l'air pour éloigner ses deux agresseurs, mais çà ne suffit pas à les arrêter, il se retrouva genoux à terre lorsque Dante lui taillada la jambe droite avec son arme. Ce dernier s'empressa alors de coller la lame de sa rapière au cou de son ennemi.

"- Lâchez votre arme, vous êtes fini."

Follen était finalement de plus en plus perdue, il s'enfonçait au hasard, parfois à gauche, d'autre fois tous droit après trois rues plus loin continuer en diagonale. Il évitait les endroits trop fréquentés, préfèrent le calme des ruelles annexes, et les boutiques parfois fort intéressante et originale qu'elles offraient. L'une d''entre elle l'attira particulièrement, une vieux marchand vendaient des objets censé être magique, et il faisait des démonstrations. Quand Follen arrivait le vieillard faisait la démonstration d'un anneau de dissimulation, lui permettant de devenir invisible aux yeux des simples mortel pendant dix secondes. Il expliquait que pour se dissimuler avec ces vêtements il fallait s'entrainer un peux, le vieillard lui y arrivait parfaitement, ce qui prouvaient ces dires. Follen s'approcha quand le vieillard réapparue, les deux hommes partirent sans rien prendre, le vieillard tira la grimace puis se tourna vers Follen.

"Bonjour et bienvenue! Que voulez-vous étranger?

-Bonjour... combien coute votre anneau ?

-L'anneau de dissimulation! Et bien je ne le vends pas à quelqu'un qui se cache derrière une capuche!

-Puis-je savoir pourquoi je devrais enlever ma capuche ?

-Je ne vends pas mes articles sans savoir les intentions de l'acheteur, et pour les savoir il faut que je puisse voir vos yeux.

-Soit..."

Follen soupira puis rabattit doucement sa capuche d'un geste de la main droite, dévoilant au marchand son visage pâle et rongé par la vengeance. Les yeux de Follen était vert émeraude, le marchand y plongea les siens pendant quelques secondes sans le lâcher du regard. Quand il ressortit de sa pseudo transe, le vieillard semblait troublé, il réfléchit en grattant sa barbichette blanche puis lâcha:

"Tu as un passé trouble jeune homme, je ne sais pas si il est conseillé de te vendre mon article... peux-tu me jurer que tu n'en ferras que bon usage?

-Non, j'en ferais usage quand j'en aurais besoins, et quand la situation m'avantagera c'est tout.

-Bien, j'admire ta franchise ça te ferra **."

(Mj?)

Le bandit obtempérera sans faire d'histoire, tenant plus à la vie qu'à son honneur. Vous vous retrouvez dans une pièce de taille moyenne avec au centre une table sur laquelle les bandits jouaient aux cartes. Vous distinguez aussi quelques fumoirs à narguilés mais aucune trace d'otage ou de quoi que ce soit d'autre.


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-Ça te fera 75 couronnes étranger.

Follen vida les trois quart de sa bourse dans la main du vendeur, puis prit l'anneau en pierre bleu dans sa main gauche. Le vendeur content d'avoir pu conclure une affaire, salua l'étranger quand celui-ci s'en alla, Follen eut juste le temps de voir le geste amicale avant de disparaitre dans une ruelle annexe. L’Arabie était un continent chaud, et Follen n'en pouvait plus de ses lourd habits gris et noir. Ne pouvant changer de vêtement il décida d'enlever sa cape, dévoilant au publique qui n'en avait strictement rien à faire son visage et son corps. Il retroussa ses manches, puis enfila l'anneau jusqu'au bout de son majeur. Il n'allait pas l'activer maintenant, il posa sa cape sur son épaule, tout en la retenant de la main droite puis partit en direction du port.

Paul retint un juron. Aucun trappe, ni porte, ni otage. Juste des narguilés finement ouvragé! Il eu soudain un éclair, il restait une pièce qu'ils n'avaient pas explorer. Il remonta l'escalier quatre à quatre le pistolet à la main et approcha de la porte de l'armurerie qu'il inspecta rapidement pour détecter une possible alarme.

Eïnélia était resté en arrière pendant le combat, préférant essayer de regagner son énergie magique plutôt que de se dépenser au combat.
Lorsque les arabiens furent mis à terre, elle entra pour inspecter la pièce. Il était étrange qu'il n'y ait rien. Ce bâtiment ne pouvait pas seulement contenir une armurerie, c'était illogique.

Toutefois elle décida d'aller suivre Paul en premier lieu, peut-être trouverait-elle là-haut des choses intéressantes.

Paul posa la main sur la porte et eu un moment d'arrêt en voyant Eïnélia le suivre.

"Il doit y avoir quelque chose que nous avons raté. Tout à l'heure vous avez repéré un piège ou une alarme sur la porte?"

Lorsque l'elfe fit non de la tête, Paul poussa la porte et pointa le pistolet dans la pièce avant de faire quelques pas en avant...

Quand vous pénétrez dans la salle, vous remarquez que de nombreux cimeterres de toutes sortes y sont entreposés sur des rateliers. Vous y trouvés aussi quelques armes plus exotiques comme des lances, des masses et autres rapière. S'y trouvent aussi toutes sortes d'armes de jet, de l'arc à l'arbalète en passant par la fronde. Vous en tirerez un bon prix mais peut être pourraient elles servir aussi à équiper un peu mieux les hommes qui vous suivront dans le désert.

____

Au même instant, dans la salle du bas, un pan de mur glissa sur lui même, révélant deux brutes qui chargèrent ceux restés en là bas.

Paul observa longuement tout l'attirail. Loin de lui l'envie de vendre tout ça, bien au contraire. Finalement il pris une arbalète de bonne facture et un carquois plein de flèches. Puis il se retourna en direction d'Eïnélia.

"Il semble qu'il n'y ai rien ici non plus, mais cet armement pourra être fort utile dans le désert. Prenez ce que vous voulez, je retourne voir Dante en bas."

Puis il passa la porte devant laquelle se tenait encore l'elfe et descendit l'escalier.

Dante et Jackie surveillaient leur prisonnier lorsque deux brutes épaisses sortirent de nul part pour les attaquer. Le Tiléen engagea le combat l'un des arabiens, tandis que son coéquipier se chargeait de l'autre. Ceux-ci étaient armés d'une grande cimeterre qu'ils maniaient avec dextérité, le mercenaire para avec beaucoup de difficulté les premiers coups de son adversaire avant de lui lancer un fumoir à narguilés en pleine tête, lui brulant le visage grâce aux cendres et le déconcentrant par la même occasion. L'homme s'élança alors vers la brute qui eut le réflexe de donner un grand coup devant lui, Dante fut repoussé contre un mur, mais alors que l'arabien se remettait de sa brulure, Paul surgit dans la pièce et transperça le criminel avec son épée. Son coéquipier se releva et acheva le guerrier en lui tranchant la tête.

Eïnélia regarda un moment les armes, avant de décider qu'elle ne trouverait rien d'intéressant. Elle entendit alors des bruits de combat provenir d'en bas, et s'y précipita. Elle n'avait pas pleinement recouvré ses forces, et préférait éviter d'utiliser la magie pour le moment.

Elle arriva au rez de chaussée, alors que Dante et Paul achevait un adversaire, tandis qu'un autre s'attaquait à l'autre homme. Profitant de la longueur de sa lance pour rester à l'abri, elle frappa l'arrière de son genou, espérant couper quelque chose d'important qui l'empêcherait de trop bouger.

Paul dégaina son arbalète et visa la brute qui était en train de lutter contre Jackie et Eïnélia. Il portait une énorme masse et frappait vite et fort avec. Jackie esquiva les coups tandis qu'Eïnélia ne pouvait attaquer sans risque de voir sa lance brisée.

Paul visa en attendant une ouverture dans la mélée pour tirer sans risque pour ses camarades mais finalement c'est la mélée qui vint à lui lorsque le voleur arabien, entrainé par un coup incontrolé fonça sur lui. Paul eu tout juste le temps de mettre son arbalète en travers du coup que l'énorme masse s'abattait dessus, brisant l'arme en bois en deux et projetant Paul au sol. Dante profita de ce moment de répit pour planter sa rapière dans le dos de l'Arabien au niveau du coeur.

Lorsque le combat fut terminé, Paul se releva et, s'époussetant d'un revers de manche, annonça ce que chacun savait déjà:

"A présent nous savons où se trouve l'otage..."

Eïnélia resta assez passive pendant le reste du combat, se contentant de rester à distance et d'esquiver les attaques. Toutefois elle alla rapidement examiner le passage. Il y avait une trappe, qu'elle ouvrit précautionneusement avant d'y descendre le plus silencieusement possible.

Einelia se retrouva nez à nez avec trois hommes dans ce qui semblait un un cachot. Autour d'elle se trouvaient deux rangées de cages dans lesquelles trois jeunes filles attendaient le regard vide. Un des hommes s'avança.

-Qui etes vous, que voulez vous aux bandits d'Arik Al Woerth?

Le chef avait dégainé une lame tandis que ses acolytes pointaient leurs lances sur Einelia.

Eïnélia réfléchit quelques instants. Elle avait intérêt à trouver une très bonne idée pour s'en sortir sinon elle ne donnait pas cher de sa peau. Et il lui vint en tête un plan, tout à fait stupide, mais qui avait quand même une chance de marcher, et de bien marcher.

-Je suis une musicienne itinérante, l'un des gardes au-dessus m'a demandé de jouer des accords de flûte, pour vous permettre d'oublier un peu l'ennui mortel qui doit être associé à ce poste.

...

Le chef des bandits resta un moment interdis.

-C'est bien chef, vous etes attentionné envers vos hommes. dit un des acolytes.
-J'adore la flute! répondit l'autre.
-Chopez là bande d'abrutis! hurla Arik. Elle fera une excellente prostituée.

-On pouvait toujours tenter.

Eïnélia essaya d'incanter rapidement la formule de lévitation, mais elle dut se décaler sur le côté pour éviter la poigne d'un des gardes, alors que l'autre se jetait déjà sur elle avec l'intention de la neutraliser. Intention qui s'arrêta nette quand les parties génitales de l'homme furent écrasées par un coup de genou.
Eïnélia essaya de se reculer encore plus mais le chef venait de se rapprocher et lui décrocha un coup de poing à la tempe qui la fit tomber à moitié dans les vapes.

Paul avait laissé Eïnélia passer la première et en avait profité pour recharger son pistolet. Lorsqu'il vit la présence de trois coupe-jarret de plus, il se tapit dans l'ombre et attendit la suite des évenements. Mais lorsqu'ils s'en prirent à elle violement, il réagit en parfait gentleman et sauta dans la trappe. Alors que le chef des bandits levait le poing pour achever Eïnélia, une poigne forte lui saisit le poignet. Il se retourna pour voir la mine sévère de Paul.

"On ne t'a jamais dit qu'on ne frappait pas les femmes?"

L'homme se dégagea et essaya de mettre un violent uppercut à Paul qui esquiva en se baissant puis, il colla son pistolet contre le ventre gras du bandit et tira, mettant fin aux jours d'Arik al Woerth.

Alors que Dante venait juste d'attacher son prisonnier, il entendit un coup de feu provenir de la trappe où Einelia, puis Paul s'était glissé, le Tiléen saisit alors aussitôt son arme pour s'engouffrer à son tour dans la pièce. Là, se tenait ses deux compères, face à deux arabiens, l'un d'entre eux était au sol, une flaque de sang commençait déjà à se former autour du corps. L'elfe semblait sonné et Paul se retrouvait désormais seul face aux deux malfrats. Le mercenaire s'élança vers l'un d'entre eux pour le plaquer au sol, les deux hommes s'échangèrent plusieurs coups de poing, lorsque le voleur sortit une dague et écorcha Dante sur le côté. Ce dernier réagit aussitôt et sortit son pistolet pour le coller sur le front de son adversaire, après avoir bloqué la main qui tenait la dague. D'une simple pression, la tête de l'arabien fut transpercé d'une balle, le tuant sur le coup...

Avant que Dante n'arrive, Paul s'était retrouvé seul entouré des deux bandits. L'un en avait profité pour lui enfoncer une dague dans le bras, lui transperçant la chaire, l'autre avait voulu lui planté la sienne dans le cou. Il avait manqué sa cible de peu, ne laissant qu'une entaille assez large sur le cou. Paul se mit à saigner abondamment, il aurait besoin de soin et vite.

Paul s'effondra contre le mur alors que Dante arrivait lui aussi par la trappe. Son bras le faisait atrocement souffrir et il laissa tomber sa rapière et son pistolet. Il arracha avec difficulté la dague ondulée plantée dans son bras et la laissa tomber elle aussi. Alors que Dante et l'Arabien échangaient des coups, Paul porta la main à son coup et sentit la chaleur du sang s'écoulant d'une plaie. Fichtre fut sa dernière pensée avant de s'évanouir.

Eïnélia se réveilla lentement. Elle remarqua en premier lieu le chef des bandits, affalé près d'elle. Puis le corps d'un des gardes. Elle avisa ensuite Dante et le dernier garde qui se battait. Et enfin Paul, inerte sur le sol, une blessure au bras.
Bon, ce combat avait assez duré. Elle attrapa une poignée de caillou et attendit d'avoir une bonne ligne de tir sur le dernier arabien, avant de lancer son sort. Une demi-douzaine de projectiles magiques allèrent frapper de plein fouet le garde, le faisant reculer sous le choc, surement un ou deux os de briser.

Ensuite elle se releva et se dirigea tant bien que mal vers Paul, avant de s'accroupir à son chevet. Elle dégagea précautionneusement son bras, remonta la manche au dessus de la plaie et sortit de son sac son matériel de soin. Elle appliqua quelques herbes médicinales sur la plaie, et enserra le tout dans un bandage.
Cela tiendrait au moins le temps qu'elle puisse se pencher plus attentivement sur la blessure. Peut-être faudrait-il la recoudre.

Elle se pencha ensuite sur le cou. Là, ça n'allait pas être simple. Elle coupa d'autres mesures de bandage et les appliqua précautionneusement. Elle chercha ensuite de quoi nettoyer un peu la plaie, de l'eau claire, ou, plus efficace, de l'alcool fort. La pièce n'avait rien de ce genre, elle alla donc chercher au dessus.

Einelia du remonté à l'étage supérieur, laissant Dante se battre pour trouver une bouteille d'alcool frelater dont le goulot portait encore les trace de bave des arabiens.

Eïnélia essuya au mieux la bave, avant de verser un peu d'alcool sur la plaie de Paul. Heureusement qu'il était évanouie car ça allait surement être déjà bien assez douloureux.