Mission 3: Le paradis perdu

L'écarlate avait marché durant des heures dans les plaines d'Ichovor tandis que les êtres qu'il avait rencontré s'étaient pitoyablement réfugiés dans leur aéroglisseur pour retourner au village.

Oltyr arriva finalement à green progres urant la nuit, le moment idéal pour commencer la purge.

Le premier homme qu'il croisa était un pathétique saoulard qui avait trop but durant la fête organisée en célébration de la réussite de la mission et qui se soulageait à l'extérieur du village.

Sa tête fut détachée du reste de son corps par un puissant coup porté par la claymore de l'écarlate.

La purge commençait enfin!

Tandis que quelques mercenaires discutaient au dehors, le Dr Ned sortit par une porte à proximité du groupe, avec un carnet et un stylo dans la main. Un "Cot cot cot" suivit, puis il ferma la porte.

-Alors, dit-il en commençant à écrire, "Le vaccin n'est pas l'effet désirer. Sujet transformer en poulet après une dose et une demi-heure d'attente. A supprimer."

Puis il rangea dans sa poche son carnet, son crayon et "20 crédits". Il s'approcha ensuite du groupe.

-Dîtes-moi, vous aimez le poulet rôti ? J'en ai un sous la main, je pourrais en faire office de déjeuner demain.
D'ailleurs, vous parlez de quoi ? Du vieux con, "Paptimus" ? Je l'aime pas lui, il sent le pop corn, et ça me met hors de moi le pop corn.

Arleth se tourna vers le doc qui venait d'arriver. Il n'avait pas tout compris mais ça ne lui ionspirait pas confiance.

-Euh, ça ira pour le poulet, j'aime pas trop la viande blanche.

Puis il se tourna à nouveau vers les autres.

-Je propose quand même de se séparer, ne serait-ce que pour entrer plus discrètement. Qu'est-ce que vous en dites ? Par groupe de deux peut-être ?

Lyra aspirait l'air de la nuit à plein poumons. Ce n'était que maintenant qu'elle en était pleinement libérée qu'elle se rendit compte à quel point être sous terre lui avait pesé sur le cœur. Cela lui avait rappelé de sombres souvenirs d'endroits encore plus obscurs qu'elle espérait enfouir au plus profond d'elle même.
Elle vit un nouveau rappliquer et parler de poulet... étrange personnage pensa elle. Puis Arleth proposa que l'exploration continue par groupe de deux.

-Excellente idée! s'exclama Lyra, un couple déambulant sous la lueur de la lune ne pourra aucunement attirer les soupçons!

Elle se dirigea vers l'épéiste et lui prit le bras.

-Dépêchons, nous n'avons pas toute la nuit!

Oltyr venait à peine de pénètrer dans le village que dèjà 3 cadavres gisaient au sol.

Le premier était celui d'une sorte de vieillard qui semblait complètement paumé et qui avait tenté de faire la leçon à l'écarlate sur le fait de pénètrer chez les gens en pleine nuit même si c'était pas chez eux. Il l'avait coupé en deux d'un revers de sa claymore.

Les deux autres étaient ceux d'un jeune homme et d'une jeune fille. La jeune fille étaient en train de se faire violer par un homme tout aussi bourré que sa première victime. L'écarlate ne perdit pas de temps et se contenta de les transpercer tout les deux d'un coup.

Il continua sa route, à la recherche de vermine à annihiler.

Alors que la tête du pauvre paysan s'arrêtait de rouler et que l'Ecarlate tournait au coin de la rue, une silhouette s'avança. Doucement, Takezo ferma les yeux de la tête et suivi à pas rapides et silencieux le tueur.

Il rattrapa l'homme en quelques instant et le siffla. Lorsque celui-ci se retourna, Takezo jeta la tête de sa victime au pied de l'assassin, une leur de défi dans les yeux.

Oltyr regarda longuement la tête puis le samouraï avant de se retourner et de continuer à chercher de la vermine à purger...

Le mot ''couple'' sonna bizarrement dans la tête d'Arleth. Il ne savait pas pourquoi mais c'était comme ça. C'est presque abasourdie que Lyra le prit par le bras pour l'entrainer dans les rues.
Ils marchèrent dans les rues quasiment déserte. Il ne savait pas trop comment réagir, s'il devait s'en tenir au camouflage ou... s'il fallait prendre ça de manière plus privé.
Il opta pour la deuxième option et glissa l'un de ses bras dans le dos de la jeune femme.

-Dis-moi, je sais que le moment est assez mal choisis pour les discussions théologiques mais... c'est quoi le Dieu Perdu dont tu parles des fois ?

Lyra se sentait définitivement bien ce soir. Pour une fois elle se sentait en sécurité, elle se sentait libre de vivre et de ressentir sans devoir se méfier de chaque ombre. La présence de l'épéiste était évidement une garantie de survie mais par delà cette simple donnée elle ressentait une étrange chaleur alors qu'elle progressait contre lui. Peut être le fait de recevoir de l'affection plutôt que du mépris de la haine ou de la défiance procurait plus qu'une simple quiétude.
Un moment ils marchèrent en silence à travers les rues, se rapprochant du sommet et de leur cible. L'acrobate n'osait briser cette intimité mais elle ne souhaitait pas qu'elle se résume à une simple marche.
C'est alors qu'Arleth prit la parole:

-Dis-moi, je sais que le moment est assez mal choisis pour les discussions théologiques mais... c'est quoi le Dieu Perdu dont tu parles des fois ?

Le "couple" cessa de marcher et Lyra se planta ses yeux dans ceux d'Arleth, voyant sa propre mélancolie s'y refléter. Penser à sa mission pesa sur sa conscience alors qu'elle se souvenait pourquoi elle n'avait jamais put lier de liens au cours de sa vie.

-Étant jeune, je fut envoyée dans une troupe de cirque. Mon patron était un serviteur des sombres puissances et il... et ses mœurs étaient aussi sombres que ses croyances. Le Dieu Perdu m'est apparut et m'a donné le pouvoir de me débarrasser de lui et depuis lors, je suis Son humble servante. Mais je ne peut en dire plus à moins que... non je ne peut pas en dire plus, je ne veux pas tout briser.

Jack s'était éloigné du reste du groupe, bien décidé à trouver de quoi manger... La femme pouvait attendre, avant de gouter un met de choix, il faut bien commencer par des amuses-bouches. Ainsi le boucher partit en chasse du gibier qui pourrait lui servir de repas. Après cinq minutes passés à fureter dans tout les coins, le cannibale trouva enfin sa cible, un paysan se promenait à l'extérieur de la ville, il n'était très souple, loin de là, plutôt gras même, mais tant pis, Jackie avait trop faim !L'homme revêtit son masque à la peinture écaillé, ainsi que ses gants de caoutchouc, désormais la seule trace de lui dans l'obscurité ambiante était deux lentilles rouges comme le sang, qui se reflétaient à la lumière de la Lune.

Des bruissements, voilà ce que pouvait entendre le paysan depuis plus d'un quart d'heure, tandis que Jack se rapprochaient de plus en plus de sa proie... La tension commençait à monter de plus en plus, alors que la ville se faisait de plus en plus lointaine. Le vrombissement d'une tronçonneuse vint brusquement couper le silence de la nuit. L'homme se retourna, et vit un fou brandir bien haut une tronçonneuse dans un rire dément. La course pouvait commencer...

Le paysan se détourna immédiatement du cannibale pour entamer un sprint vers la ville. Jack se lança à sa poursuite, entonnant même un chanson pour exprimer sa joie de vivre à l'instant présent.

"- Il cours, il cours, le furet, mais il ne m'échapperas PAS ! Huahahahahahahahahaha !"

La tronçonneuse de Jack fendait l'air de droite à gauche, se rapprochant de plus en plus de la nuque du paysan, celui-ci hurlait à la mort, sentant sa dernière arrivée... Puis il trébucha, la lame de l'engin s'enfonça alors dans sa chair, d'abord par le dos, puis remonta vers la tête. La chair et les os étaient pulvérisés, le sang giclait, recouvrant entièrement le corps du boucher, mais celui n'en avait que faire, trop heureux d'avoir une nouvelle fois attraper son repas de ce soir.

Une fois la boucherie finit, Jack traina le corps du fermier vers une cabane abandonnée, non loin de la ville, pour pouvoir préparer en paix son repas....

Jack vit tout le monde s'éloigner en petit groupe et lui resta seul. L'histoire du chef des mutants sonnait juste à ses oreille, il était persuader que le vieux Paptimus avait quelque chose à cacher. Mais d'un autre coté, si elle était vrai, le combattre ne serait pas facile. Il faudrait le surprendre dans son sommeil au mieux. Shepard se rappela l'avoir vu se diriger vers l'abri A, au pire il demanderait à un éventuel paysan. Décider, il s'engouffra dans la nuit d'argent en direction de sa future victime.

Jack n'avait pas fait un pas qu'il ressentit comme une lance se planté dans son crane. Il passa sa main sur son front mais il n'y avait rien, la douleur venait de l'intérieur. Pris de court, Jack tomba à genoux, retenant ses hurlement pour ne pas alerté la population. Mais cette douleur était atroce, la mime que lors du combat contre les encapuchonnés. Se pouvait il que Paptimus soit avec eux? Mais pourquoi seulement lui ressentait ça? Terrassé par la violence de ses maux de tète, Jack perdit connaissance au plein milieu de l'allée.

Jack? Jack? Jack? Jack? Mon fils? Éveille toi Jack, rejoins notre confrérie, rejoins la Horde. Bientôt, le Grand Esprit engloutira ce monde, et alors toi et tes frères pourrez atteindre un stade supérieur d'existence. Ne résiste pas, cette puissance est directement implanté dans tes gènes, tu n'est plus humain désormais, rejoins nous et tout ira bien pour toi Jack. Nous t'attendons.

Jack Shepard se réveilla en sursaut. Une petite fille était penchée au dessus de son corps et tentait de lui venir en aide. Instinctivement, il tenta de la repousser mais son faible coup arracha la mâchoire de l'enfant. Incrédule, il regarda sa propre main comme si elle n'était plus la sienne? Quel pouvait être le sens de cette voix? Qui devait il rejoindre? Qu'était il devenu? Toutes ces question n'avaient pas de réponses. Il devait se concentrer sur son objectif actuel, après il y réfléchirait.

L'homme c'était retourné sans même un mot! Si Tajezo avait été un samouraï moin controlé, il aurait enragé. Mais il n'en était pas un et parvint à se contrôler à peu prés, son honneur serait lavé dans le sang de cet impudent qui s'en prenait à des faibles! Il suivit à distance la silhouette qui continua ses exactions. L'homme se trouvait à présent à l'entrée d'une ruelle et Takezo n'y tint plus.

Dégainant son katana et son wakizashi, il chargea l'être qui lui tournait le dos en lui criant: "Bat-toi!"

Un cri de terreur retentit dans le nuit, bientot suivit par la détonation d'un desert eagle.

Le cadavre au crane troué d'un gomme s'écroula sur le sol alors que l'écarlate pointait son arme vers un autre rebus qui s'enfuyait en pleurant.

Trois autres détonations retentirent, deux balles frolèrent le corps immonde du pleurnichard avant qu'une troisième ne lui tranperce la jambe.

Alors que la victime se roulait sur le sol en tenant son membre ensanglanté, une silhouette en armure s'approcha de lui. Deux points d'un noir abbyssal fixèrent le rebut quelque instants avant que la silhouette ne lève son arme et ne l'achève sans autre forme de procès.

D'autres pleurs retentirent, attirant l'attention d'Oltyr.

Là, dans une petite ruelle, une gamine d'à peine six ans pleurait suite au spectacle qu'elle venait de voir. Elle fixait l'écarlate, convaincue que ce monstre allait la tuer elle aussi.

"Trop jeune pour être déjà souillée..."

Ces mots avaient été prononcés par Oltyr qui se détourna de la gamine en état de choc.

Juste à temps pour voir le samouraï se lancer sur lui en hurlant...

"Dégage gamine, sinon tu vas encore chialer"

L'écarlate dégaina sa claymore et attendit la charge de l'imbécile qui ne comprenait rien à son oeuvre...

Arleth se pinça légèrement la lèvre. Il s'en voulait d'avoir réveiller certains souvenirs désagréables pour une stupide question théologique.

-Dans ce cas ne dis rien, ce n'est pas grave, je comprends parfaitement.

Il resta un instant silencieux, cherchant de quoi détourner la conversation de ce sujet épineux.

-Que dirais-tu d'une balade dans les champs ? On a tout notre temps pour nous occuper du vieux con.

"Une balade dans les champs"...
Voila le genre de chose que l'on avait jamais proposé à Lyra, tout ce à quoi elle avait eut droit dans les champs était d'y mettre le feu une fois pour assassiner une famille noble touchée par la corruption.
Sa vie était différente depuis qu'elle avait quitté son monde natal et que sa vie ne se résumait plus à trouver les chaotiques avant de trouver quelqu'un prêt à la payer pour qu'elle les tue. La première chose qu'elle avait découvert était la beauté du vide de l'espace, avait suivit le bonheur de vivre sans attache ni contrainte mais elle sentait qu'une autre agréable nouveauté se présentait pour peu qu'elle tende le bras pour la saisir.
-Allons dans les champs! comme tu le dis, nous avons tout notre temps!

Arleth était enchanté. Il sentait comme un étrange sentiment de bien-être se répandre dans sa poitrine. Il se rapprocha de Lyra et glissa à nouveau son bras derrière son dos avant de l'entrainer avec lui vers une des sorties du village.

Il quittèrent finalement les abris préfabriqués pour la fraîcheur des champs. La lune éclairait d'une douce lumière laiteuse le paysage, mettant en valeur les volumes harmonieux de la nature.
Arleth ne savait pas quoi dire mais il était bien, bien mieux qu'il ne s'était trouvé depuis très longtemps.

Les tiges des plantes caressaient les jambes de Lyra sous sa jupe, l'air frais courait sur les plis de sa chemise et la fit légèrement frissonner. Elle se blottit contre le torse musclé de l'épéiste et celui ci, après un instant d'hésitation, l'entoura de ses bras pour lui procurer un peu de chaleur.
-Tu sais Arleth, j'ai passé toute ma vie à considérer que dépendre des autres était une preuve de faiblesse, qu'être seule c'était être en sécurité. J'ai dédié ma vie à traquer mille horreurs et jamais je n'ai pu conter sur personne. Suis-je faible maintenant? Je ne sais pas mais j'aime à croire que je peut me reposer sur toi.

Lyra s'était blotti contre Arleth. Il l'entoura de ses bras pour la réchauffer.

-Tu peux compter sur moi, je te le jure, jamais je ne te ferai du mal.

Arleth voulut dire quelque chose mais il ne savait pas quoi. Il n'avait jamais été un causeur, il avait longtemps préféré tuer que parler, et les choses venaient tout juste de changer, justement grâce à la femme qui se blottissait toujours contre lui.

Oltyr se tenait à présent devant ce qui devait être la maison du chef de village. Il frappa à la porte aussi fort qu'il le put, espérant pouvoir mettre un terme à la vie de tout ces parasites au plus vite sans être gêné.

Le samouraï voulait une preuve, il lui donnerait sur un plateau et pourrait faire son oeuvre...

Lyra ferma les yeux et laissa son esprit s'échapper profitant de ce rare instant d'intimité. Aucune paroles ne furent échangées alors qu'ils restaient immobiles dans la nuit mais même ce silence était porteur de sens.
Finalement, comme si un charme se rompait, les deux êtres se séparèrent tout en se tenant par les mains. Ils échangèrent un regard intense et derrière l'air blasé habituel de l'épéiste, Lyra y vit pétiller des étincelles de vies qui lui réchauffèrent le coeur.
Elle sentait une chaleur irrésistible lui monter au joue aussi approcha elle leurs mains jointes de sa bouche pour y dissimuler une toux feinte.
-Et si... et si nous allions nous occuper du vieux débris? Il doit se sentir seul non?

Oltyr entra dans l'habitation privée de Paptimus avant de se faire rejoindre par un Jack en transe, incapable de d'aligner deux mots à la suites et aux yeux vitreux. L'intérieur était le même que celui de tous ces préfabriqués,un long couloirs parsemé de portes donnant sur des chambres privés. Celle du vieillard fut facile à trouver, une grande pancarte était affichée au dessus avec marqué "demeure de l'ancien".
Les deux mercenaires pressèrent la rune d'ouverture et virent le vieux Paptimus se vautrer dans les draps de son lit avec pas moins de cinq femmes. Devant cette scène de débauche, Jack leva son fusil mitrailleur, il devait en finir avant que le psyker ne s'aperçoivent de leur présence.

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Pendant ce temps, Lyra et Arleth baignaient dans leur bonheur sans se rendre comptes qu'ils étaient vautré dans un champs dont l'engrais provoquait pustules, rougeurs et démangeaisons.

Harkan, une foi arrivé au village, chercha activement un coins calme où passer la soirée. Il marcha quelques minutes pour sortir de la ville. Là, son regard se posa sur un magnifique arbre qui trônait à quelques mètres du sentier. Le sniper se dirigea vers lui d'un pas tranquille, une foi arrivé au pied de l'arbre, il entreprit de l'escalader pour finalement s'allonger entre deux branche. Il resta là, a observer les champs. Il repensa à ce mutant que Lyra avait abattue, peut être ne mentait il pas, peut être que paptimus était bien un psyker...
Il finit par se résoudre à attendre que les autres prennent un décision, attaquer seul un psyker n'était pas vraiment une bonne idée.

Enfin! La purge pouvait commencer!

D'un geste vif, Oltyr se saisit de son desert eagle et visa le vieil homme aux jambes, sans prendre en considération le fait qu'il pouvait toucher l'une de ses catins, et tire...

1-2 raté
2-5 une femme est touchée
6-7 raté
8-10 le vieux est touché

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'Le dé' : 5

Arleth regarda Lyra dans les yeux, des yeux si différents et pourtant harmonieux. Un léger sourire s'esquissa sur son visage habituellement sans expression.

-Allons-y, je suis convaincus qu'il va adorer notre compagnie, ironisa-t-il en repassant un de ses bras derrière Lyra et en commençant à retourner vers le village.