Mission 3: Le paradis perdu

Il avait eut raison. Les êtres qu'il avait rencontré avaient eut la présence d'esprit de le suivre, comme il l'avait prévus.

L'écarlate s'avança vers le groupe d'un pas lent et mesuré, analysant les visages de chacun des êtres présents. Certains parmis eux étaient déjà à purger, nottament l'homme à la tronçonneuse qui était sans aucun doute un être inférieur. Maintenant, c'était trop risqué de l'éradiquer. Plus tard peut être...

Il s'arreta finalement devant l'épéiste et la fille du groupe, parfaitement impassible. Il ne leur laissa pas le temps de parler et désigna du doigt la sortie à quelques mètres de là.

"Cette sortie est trop haute pour que quiconque puisse l'atteindre seul, dit il d'une voix monocorde et dénuée du moindre sentiment. Il faut faire sortir quelqu'un qui aidera les autres à sortir."

Oltyr n'attendit pas de réponses et repartit se tenir en dessous du trou, signifiant aux mercenaires qu'il était rès à faire la courte échelle.

Mais il ne serait pas le dernier à sortir, ça non...

Lyra avait rejoint le reste des mercenaires au fond d'un boyau quand un étrange homme se mit à la dévisager fixement. Il se mit à lui sourire en se passant la langue sur les lèvres et quelque chose dans son regard déplaisait à l'acrobate au plus haut point.

-Garde tes yeux dans ta poche ou c'est moi qui vais les y mettre, littéralement.

Un autre étrange homme en armure écarlate se rapprocha alors d'elle et Arleth et prit la parole:

"Cette sortie est trop haute pour que quiconque puisse l'atteindre seul, dit il d'une voix monocorde et dénuée du moindre sentiment. Il faut faire sortir quelqu'un qui aidera les autres à sortir."

-Trop haute? répondit Lyra. A peine trois mètres, ce n'est rien pour qui a un peu d'entrainement!
Elle détourna alors le regard vers l'autre... truc dont la bouche se mettait à dégouliner de bave sans raison apparente et qui se trouvait juste sous le fameux trou.
-Et toi, le baveux!
L'homme continua de la regarder d'un air ahuri alors qu'elle fonçait vers lui avant de lui sauter sur les épaules et de se servir de son corps comme d'un tremplin pour atteindre le niveau supérieur. Elle disparu un instant à la vue des autres avant de faire réaparaitre sa tête. Elle s'était allongée de façon à profiter pleinement du spectacle de ses "collègues" tentant de quitter les dangereux boyaux.

Romrik cherchait en vain les explosifs mais pour le moment il n'a rien trouvé. L'ingénieur cérusien dut donc continuer à chercher.

Harkan suivit le groupe jusqu'à retrouver l'étrange homme en armure écarlate. Celui-ci leur indiqua que l'ouverture était trop haute pour sortir, ce qui n'empêcha pas Lyra de grimper.
Harkan s'avança à son tour vers la sortie en ignorant l'homme, il lui devait bien ça, et tendit son fusil à Lyra qui était en haut
"Auriez vous l'amabilité de me le garder le temps que je monte?"
La jeune fille hocha la tête en prenant l'arme pour la déposer près d'elle tandis qu'Harkan se campait sur ses jambes en vue du saut qu'il s'apprêtait a effectuer. Le sniper sauta aussi haut que possible et réussi à agripper le rebord de l'ouverture et a se hisser difficilement en haut à le force de ses bras. Un foi ceci fait, il remercia Lyra en reprenant son fusil et observa le chemin qui s'offrait à eux.

Takezo s'avança alors. Pour des gens qui avaient l'habitude de l'exercice physique atteindre le trou était du domaine du possible, mais pour des paysans sortant tout juste de captivité...

"J'aimerait vous faire remarquer que les paysans ne pourrant jamais atteindre cette sortie vu l'état dans lequel ils sont!"

Kurjak regarda le soldat qui venait de faire cette remarque, il ést vrai que les mercenaires n'auraient pas de mal à monter le mur qui était devant eux, mais les paysans allait avoir du mal à passer.

Kurjak regarda le sniper et la femme qui était monté en premier.

"-Ceux qui sont déjà en haut peuvent les aider à grimper"

-Mais t'en fais pas, on va réussir à les faire sortir les paysans. Et puis de toute façons on a pas le temps de chercher une autre sortie, le nain doit tout faire sauter.

Arleth s'approcha de la paroi et l'escalada rapidement. Une fois en haut il s'allongea au bord du trou et tendit les bras.

-Allez-y, je les aide à monter.

Ainsi donc, les êtres qu'il pensait inférieurs savaient se débrouiller. Dans ce cas, il allait en faire de même.

Oltyr saisit l'un des paysans par le col et le lança de toutes ses forces vers la sortie. Les pauvres hommes furent propulsés à l'air libre avant d'être ratrappé par l'épéiste qui finnissait de les hisser hors des galeries.

Ce fut alors au tour de l'écarlate qui prit son élan et sauta. Il parvint à s'accrocher aux bords du trou et à se hisser à la force des bras.

Il regarda les alentours quelques temps et commença à marcher...

-Ce n'est pas drôle, dit Lyra, pas un seul n'est tombé!
Elle se releva et regarda le soleil enfin retrouvé. Elle était sortie de cet enfer souterrain et se sentir libre de nouveau lui faisait le plus grand bien. Il ne lui restait plus qu'à clamer sa récompense et la tête du vieillard dans le même temps.

Takezo fut satisfait de la situation. Suivant le groupe, il vit l'un des paysans au visage cave qui boitillait devant lui s'effondrer. Le samouraï se précipita vers lui et l'aida à se relever avec douceur. Il passa le bras du pauvre hère autour de son cou et suivi le groupe jusqu'à l'aéroglisseur, aidant l'homme à marcher malgrés son état de grande faiblesse.

Arleth s'étira, hisser les paysans n'avait pas été de tout repos pour son dos. Une fois finis il se tourna vers lyra.

-Bon alors c'est quoi le plan ? On retourne au village, on prend la prime et ont tue le vioque ?

Jack avait entendu ce qu'avait dit Arleth et s'invita dans la conversation:

-Faudrait peut être déjà avertir les autres de ce que le chef à dit ou au moins une partie. Parce que le bridé là, ça va pas lui plaire qu'on trucide les pèquenots.

-Occupes toi en alors, tu es plus doué que moi quand il s'agit d'expliquer sans s'accompagner de grand moulinets d'épées.

-Je me fiche de ce que le chef a dit, signala Lyra, cet homme était prêt à prostituer son village entier, il ne mérite pas la vie et ce n'est pas un pseudo justicier qui va me contredire sur ce point là!

Sleirghn s'approcha du petit groupe de Jack , Lyra et Arleth :

- J'ai l'impression d'avoir louper quelque chose à vous entendre , il se passe quoi ?

-On veut tuer le vieux con qui dirige le village, voilà ce qui se passe. Pour plusieurs raisons, notamment car il prostitue les villageoises et aussi car il y a un léger soupçon le concernant, Jack t'expliquera ça mieux que moi.

-En gros, avant que Lyra ne l'abatte, le chef des mutant nous a dit qu'on avait probablement été hypnotisé ou un truc dans le genre. Il affirmait que les mutant ne l'étaient pas et que le vieux était une sorte de psyker. Dans le doute Lyra à proposer qu'on le bute, moi ça me va. Et dit ça discrètement aux autre, faut pas que les prisonniers t'ente,dent surtout.

Après encore quelques minutes de recherche, Romrik trouva enfin les explosifs et contacta Lyra pour lui dire qu'il allait installer les explosifs :

-J'ai les explosifs, je vous conseille de partir de cette mine.

L'ingénieur cérusien installa du mieux qu'il pouvait son minuteur sur la bombe et quand cela fut fait, il règla le minuteur sur cinq minutes pour avoir plus de temps pour partir. Le courtaud barbu était légérement triste de faire exploser cette mine car elle pouvait contenir toute sorte de jolis minéraux qui avaient une grande valeur. Avant de partir de la zone où il y avait les explosifs, Romrik reçut une réponse de Lyra.

-Il y a des parasites sur la ligne... je n'entend rien. Comment, partir sans vous? Merci mon cher, c'est fort aimable. voxa Lyra avec son ton le plus espiègle.
Elle se tourna alors vers le reste du groupe qui venait de finir de sortir des tunnels.
-Les gars, il dit qu'il se sacrifie pour nous, la bombe est en place. On referme ce trou et on s'assure que ces mutants ne pourront plus jamais sortir pour nuire, ça vous va?

-Ça me va parfaitement, dit Arleth avec un léger sourire sadique accroché aux lèvres.

Dès que le dernier des villageois eut embarquer, Dikin démarra l'aéroglisseur à pleine vitesse, quitta,t à jamais ce repaire de pseudos mutants. Les mercenaires se retournèrent et virent la mine explosée, la partie supérieur s'effondra tel un château de carte par grand vent ne laissant personne à l'intérieur en vie. La menace que pesaient les mutant sur Green Progress était désormais terminé mais tous eurent une pensée pour le petit être qui s'était courageusement sacrifié pour ça. Nul doute qu'il serait le héros du hameau.

A leur arrivée, les mercenaires furent accueillis grande pompe par la population. Comme la nuit tombait, on leur offrit de coucher là bas, offre qui fut accepté. A la nuit tombé, Lyra et les autres mercenaires au courant sortirent sous couvert des ombre. Paptimus s'était joué d'eux;, il fallait l'éliminé.

Arleth avait laissé son épée à deux mains dans la chambre qu'on lui avait offerte pour la nuit. Elle risquait plus de le gêner que de l'aider dans ce genre de mission. Il regarda le groupe de tueur rapidement et s'adressa discrètement à Lyra.
-Bon alors on fait quoi au juste ? Et il est où le vioque d'ailleurs ?

Avant que la bombe explose, Romrik s'injecta une sorte de liquide orange ce qui le fit tomber dans l'inconscience en le faisant mourrir à petit feu. Au moins, l'ingénieur Cérusien ne sentira pas de douleur pour sa mort.

Sleirghn rejoignit les autres à la nuit tombée. Il avait refuser l'offre de Paptimus d'être héberger dans le village. Maintenant l'heure du châtiment était venue. Le traqueur était toujours équipé de son matériel habituelle.

-Vu le traitement qu'il est prêt à faire subir à ses citoyens, il doit être dans la maison qui se rapproche le plus d luxe de cette agglomération. Sûrement au sommet de la ville. Je propose que nous y allions groupés avec l'air détendu afin de donner le change si nous croisons des villageois, nous leur feront croire que nous voulons juste profiter de la fraicheur nocturne entre amis.