Mission 2: Convoyage

Plutôt crever que me séparer de "Brûle-tout"!

Diklius voulait les rejoindre, de son point de vue c'était le meilleur choix. Mais... Dans ses tripes... Quelque chose commençait à l'influencer. Il voulait leur sang.

Et bien! Elle agit rapidement cette pierre.

Diklius maîtrisât sa pulsion, pour l'instant le démon n'avait pas beaucoup d'influence sur lui mais il savait que plus le temps passerait plus il lui serrait difficile de le contenir.

"Je suis prêt à vous servir maître Kerian!"

Le pyroman suivit les autres mercenaires ayant fait le même choix.

Le choix -si on peut appeler ça un choix- était dans les deux cas révoltant. Si Chantelombre choisissait de rejoindre Kerian, elle savait très bien qu'on lui donnerai le rôle de "détendre" les hommes après les combats, ce qu'elle ne voulait en aucun cas. Il ne lui restait que le choix de la prison. Elle connaissait bien la prison, un fait l'ayant bien marqué en prenant compte qu'elle était jeune à l'époque. Il n'est pas inutile qu'on l'avait aidée à s'en échapper, et comme Lyra semblait préférer aussi la prison, les humains feront tout pour justement faire sortir Lyra de prison, et donc elle par la même occasion.
Sans un mot, elle posa son épée et sa catapulte shuriken sur le tas d'arme, puis s'apprêtait à rejoindre le groupe du marchand. Elle fut surprise de voir qu'un des brigands pointa son arme sur elle en disant :

-On a dit toutes les armes.
-Mais je n'en ai plus ! Vous le voyez bien ! répliqua elle.

L'homme jeta un regard vers les épaulières et gants de "l'eldar", ce qu'elle vu très bien. Elle soupira, puis enleva d'abord ses épaulières qu'elle posa sur le tas, puis ensuite ses gants, révélant ses fin doigts nus, mais à contrecœur. Elle pu enfin rejoindre le groupe.

Kurjak regarda les mercenair qui avait rejoind Kerian, puis ceux qui avait choisit de rester avec leur employeur, il souffla et marcha vers les mercenaires de Kerian.

"Je viens avec vous".

C'est tout ce que le soldat dit.

Dwight avait le choix, soit il se faisait prisonnier, et dans ce cas, il ne serait pas payer et serait privé de sa liberté, soit il rejoignait les forces de Kerian, aurait moins de liberté qu'un prisonnier mais aurait cependant la possibilité de grimper les échelons et d'avoir un salaire. Le choix fut vite fait, surtout que sa cible se trouvait parmi les hommes de Kerian...

Le tueur reprit ses armes à terre, avant de dire, tout en allumant une cigarette :

"- Je suis avec vous, mais je préfère vous prévenir avant ; je ne travaille pas gratuitement, mes services coutent cher..."

Tout le monde se rendait, sauf certains certainement peu digne de confiance. Onbéron fut surpris de voir l'épéiste qui l'avait aider à l'aller se joindre à l'ennemi. Il jura entre ses dents alors qu'un mercenaire s'avançait vers lui, fusil en main. Il sauta à bas de la jeep, carabine en main. L'homme le menaça de son fusil, l'abreuvant d'une pluie de jurons.
- Ouais ouais... Marmonna Onbéron.

D'un geste qui se voulait désinvolte il jeta sa carabine sur le tas d'armes, en fit de même avec son révolver et le reste de son équipement. Sans son barda, il avait le désagréable sentiment d'être nu. Il se sentait enfant dans un monde d'adultes. Le mercenaire lui enfonça sa crosse dans l'estomac, le trouvant trop long. Le Zanti cracha du sang et releva la tête en maudissant cet homme.
- Je te tuerai. Lança-t-il simplement.

Son interlocuteur éclata de rire avant de rétorquer d'un ton méprisant:
- C'est moi qui ai le fusil...
Puis il s'éloigna d'un pas tranquille en direction d'une autre personne. Onbéron jura une dernière fois entre ses dents et partit rejoindre le groupe.

Arleth jeta un regard à Lyra qui avait choisi d'aller en prison. Il lui faisait confiance pour s'en sortir bien, et il préférait combattre que rester en prison. Puis il pourrait peut-être les aider plus tard.
Les bandits attendaient quelque chose, mais il ne savait pas quoi. Comme il en avait marre il s'adressa à l'un des mercenaires traîtres.
-Dites, on attend quoi pour repartir là ?

Aussi rapidement qu'ils étaient arrivés, les bandits de la dénommée Kérian repartirent en emportant leur butin. Les chauffeurs du convoi furent enchainés avec les autres prisonniers et remplacés par des des bandits. Un homme ramassa le paquet d'arme laissé par ceux, parmi les mercenaires qui s'étaient rendus et firent monter ces dernier dans un camion après les avoir solidement attachés. Les autres, ceux qui avaient déclaré vouloir se rangé au coté de Kérian, furent embarqué dans des jeeps, sans aucun moyen de communiqué entre eux. Il fut aussi ordonné que leurs yeux soient bandés, les troupes de Kérian ne leur faisaient pas encore confiance, pas au point de risqué que leur campement principal soit découvert. C'est ainsi paré que le convoi repartit,, cette fois vers une destination inconnue mais à n'en pas douter dangereuse.

Les mercenaires n'avaient aucune idée de l'itinéraire emprunté par leurs différent véhicules ni du temps qui passe mais, au bout d'un assez long moment, tous sentirent que les véhicules s'étaient arrêtés, ils étaient arrivé. Immédiatement, les prisonniers ainsi que tous les xénos furent conduits dans un enclos, parqué comme des animaux. Ces enclos métalliques étaient solidement gardés par une tour à mirador dans chaque coins. Tous les membres du convoi marchand furent enfermés ensemble, dans un enclot rectangulaire déjà occupé par environs cinq-cents prisonnier. Un garde grilla un ordre à une sentinelle dans une des tour et un crépitement anima la surface des prisons montrant que les murs étaient électrifiés. Au passage, les mercenaires notèrent la présence de deux autres chars d'assaut ainsi que d'un grand nombre de buggy de combat. Il était par contre impossible de présumer des forces vives des bandits, tout simplement parce que la plupart ne devaient pas être visible.

On pouvait distingué dans le camp plusieurs bâtiments d'allure robuste arborant presque tous un aquilla comme ornement. Cet endroit avait probablement été une base de l'armée impériale il fut un temps, c'est ici que ces bandits avaient du trouver leur matériel de guerre. cette Kérian a ensuite du s'en servir pour fédérer les nombreuses bandes indépendantes qui terrorisaient la région pour former son armée personnelle.
Une fois que les prisonniers eurent disparus dans les enclos, les "traitres" furent autorisé à quitter leurs véhicules. Leurs bandeau leur furent retiré et on les mena vers ce qui semblait être le bâtiment principal. Tous observèrent leurs alentours et virent la même choses que leurs collègue à une exception près. Une fois proche du bunker, ils aperçurent un hangar duquel dépassait une sorte de bâche, probablement quelque chose d'imposant. L'intérieur du bâtiment était très spartiate, les murs étaient dénudés et les lumière éclairaient à peine, juste le nécessaire pour pouvoir se diriger. Rapidement, ils atteignirent une ancienne salle de briefing aménagée en salle du trône. Au fond, la magnifique Kérian aboyait ses ordres à ses esclaves du haut d'un piédestal. Kérian était une femme d'une quarantaine d'année et d'une beauté conséquente. De longs cheveux noirs attachés en queue de cheval encadraient un visage fin mais balafré et dur. Son regard glacial n'inspirait que le mépris. Elle portait un étrange bustié qui ne couvrait que son bras gauche et qui laissé entrevoir sa généreuse poitrine mais elle ne semblait protéger par aucune armure. L'arrivé du groupe intrigua sa majesté:

-Zels, qui sont ces gens? demanda t elle d'un ton ferme et autoritaire
-Des nouvelles recrue madame, ils défendaient le convoi qu'on a attaqué et ils disent vouloir se joindre à nous.
-Ah, une bonne chose. Vos nom immédiatement!
[Vous déclinez un à un votre identité, réelle ou inventée]
-Pour l'instant, vous serez affecté à la sécurité de cette base, je n'ai pas confiance en vous, ni en vos capacité. Zels, tu te charge de les affecté aux patrouilles, et qu'ils ne soient pas ensemble! Rompez soldats.
-Dites madame, et la rémunération? demanda Dwight
-Rémunération? Vous ne serez paillé que quand vous serez utile, mes gars ne vivent que de ce qu'ils gagnent en mission. Pour l'instant, vous êtes aux patrouilles, vous ne gagnerez rien! Maintenant partez, j'ai à faire.

Le groupe fut conduit dans un vestiaire où on leur ordonna de se vêtir de gilets portant l'emblème de "L"armée de Kérian". Ils furent laissé seuls un moment, le temps de se changer et de discuter un peut.


[Vous êtes retenus prisonnier par Kérian et son armée de fortune. ceux qui ont décidé de la rejoindre peuvent s'accorder et concevoir un plan pour s'échapper et peut être aider leurs compagnons. Les autres sont parqués dans un enclot avec beaucoup d'autres prisonniers. Il y a au total un millier de captifs dont votre employeur. Celui ci proposera une forte sommes à ceux qui le libéreront et qui le ramèneront en vie en ville. Vous pouvez essayez de vous échapper mais cela sera difficile ou attendre que l'on vous libère. Dans tous les cas, attendre la nuit et les patrouilles de vos compagnons serait judicieux. Le camps se compose de cinq bâtiments: Deux hangars dans lesquels se trouve un véhicule de grande taille ainsi que les camions du convoi, un bunker dans lequel se trouve Kérian, la caserne des troupes et une petite armurerie dans laquelle se trouvent vos armes confisquées. ]

Dwight fit plusieurs pas dans la pièce avec son nouveau gilet, décidément il n'aimait pas cet uniforme... Le tueur se retourna vers ces compagnons, étrangement calme, ceux-ci se lançaient des petits regards mutuels, sans engager la conversation. Le mercenaire alluma une cigarette, puis commença :

"- Bon, je préfère qu'on se mette tous d'accord avant quoi que ce soit, pour éviter les malentendus, ça m'arrangera comme çà vous arrangera... Donc.. On fait quoi ?"

-On se barre, je ne resterai pas dans cet endroit plus de temps qu'il ne le sera nécessaire, je suis mon propre maître et je ne ferai jamais partis d'une armée, surtout pas commandé par une femme aussi arrogante. Je lui briserai la nuque si je le pouvais. Ou alors je la décapiterais en commençant par les pieds, à voir. Toujours est-il que dès ce soir j'essaye de m'évader, on sera en patrouille et, à moins qu'on ne soit par groupe de cinq, je pense être en mesure de m'occuper de mes "alliés".

Jack enleva son manteau, une délivrance au vu de la chaleur ambiante et se vêtit du gilet sans manche qu'on leur avait fournis. Cette femme avait l'air ambitieuse et passablement dérangé, elle se prenait vraiment pour une reine. Il valait mieux se tirer de son camps avant qu'une des deux famille en conflit ne décide de venir le raser. Apparemment, ses compagnons étaient de cet avis.

-On peut pas s'enfuir comme ça, on se ferait immédiatement rattraper. Non, il nous faut deux choses: un véhicule et une diversion. Agir dès ce soir pourrait être risquer, je pense qu'il vaut mieux faire ça demain soir histoire d'avoir le temps de faire du repérage.

"Je pense que je pourrais m'occuper de la diversion mais il me faut d'abord connaître un peu plus le campement et savoir ce qui peut brûler. Sinon qu'en est il des prisonniers? On les abandonne?"

Le début d'un plan commençait à se former dans la tête de Diklius.

"- On peut partir comme çà ! Non on peut pas partir comme çà..."

Dwight s'assit à terre, le regard dans le vide.

"- Y a du fric à se faire, beaucoup de fric... Et ils vont nous rattraper un jour ou l'autre... Je suis sûr que cette Kerian est riche, qu'elle cache sa fortune... Non... On peut partir comme çà..."

-Attend, on est qu'une poignée et tu voudrais qu'on dévalise le coffre-fort de cette folle? Pour l'instant on se tire de là et on donne la position du camps aux autorités. Après on profitera de l'assaut qu'elles mèneront contre cet endroit pour le dévaliser. Là on pourra pas faire grand chose sans être repéré.

"- Les autorités ? Une bande cul-terreux avec un flingue, qu'est ce qu'ils vont faire contre des chars ? Et le temps de les regrouper, elle aura peut être déjà donné l'assaut, et là ce sera trop tard... On peut libérer les prisonniers pour faire une diversion... Et puis je peux pas me casser comme çà, j'ai un boulot à finir avant..."

Qah se manifesta pour la première fois depuis... fort fort longtemps. Lors du combat et de l'incendie, il était resté en retrait, suivant le combat depuis un point en hauteur. Il avait ensuite suivi le groupe dans la pénombre de la nuit, toujours sans faire de bruit et toujours en restant loin des combats. Peut-être l'avaient-ils oublier, mais ce n'était pas plus mal. Le lendemain, il avait pris place dans une jeep, endurant l'épouvantable chaleur jusqu'à l'arrivée des chars. A partir de ce moment, il avait sut ce qu'il avait à faire, aussi se rangea-t-il rapidement du coté de Kerian et de ses hommes.

Une fois au camp, c'est avec un ton calme et posé qu'il surpris tout le monde en prenant la parole, s'étant fait oublier depuis le temps.

"La meilleure façon de détruire quelque chose, c'est d'être haut placé dans sa hiérarchie. Faites comme vous voulez mais vous n'arriverez à rien en restant chaire à canon."

Dwight mit sa main sur son fusil en attendant la voix de la petite chose. Voyant que la bête ne se montrait pas menaçante, le tueur à gages se contenta de lui répondre :

"- Qui ne tente a rien, n'a rien. Nous ne sommes pas tous dotés d'un talent phénoménal pour rater nos buts, ou devrai-je nos tirs... Finit avec un sourire."

-Mais c'est notre ami le couard, ça faisait longtemps tiens. Le problème c'est que le temps qu'on monte dans la hiérarchie, on ne sais pas ce qui peut advenir des prisonniers, vous n'en avez peut-être rien à secouer mais moi si. Et puis je me vois mal devenir important, sauf si vous pensez qu'une place de combattant peut nous aider à tout faire sauter.

Lyra avait été jetée dans un enclos tel du bétail, serrée contre des dizaines d'autres prisonniers, privée d'arme et de perspectives. Ils se trouvaient bloqués par des barrières électriques, aussi il ne lui suffirait pas d'une petite escalade pour s'enfuir. De plus les prisonniers étaient surveillés et si les gardes n'étaient que quatre face à des centaines de détenus, le simple fait qu'ils soient armés leur donnait un grand avantage.
Elle poussa un profond soupir et se résigna à devoir rester enfermée au moins un petit moment... jusqu'à la nuit en somme.
Elle se reconcentra donc sur son environnement et ne put s'empêcher de sentir une certaine compassion avec tous ces prisonniers entassés. Certains semblaient être présent en ce lieu depuis des semaines ou des mois, réduits à un état de crasse inimaginable dans une condition quasi sous humaine. Aurait elle eut du temps qu'elle aurait tenté quelque chose afin de les sortir de cette misère mais pour l'instant sa propre situation importait. Si elle parvenait à s'enfuir, peut être pourrait elle les aider de l'extérieur? Aussi elle avait ressenti une très forte animosité à l'égard de cette Kerian, cette soit disant reine. La voir déchue de son rang serait un véritable plaisir. Mais pour ce faire il lui faudrait une nouvelle fois sortir d'ici! Et pour ce faire, il lui fallait des informations.
Lyra se rapprocha donc d'un petit groupe au regard éteint et tenta d'engager la conversation en se montrant aussi amicale que possible. Elle ne tenait pas à traumatiser plus que de raison ces miséreux.
-Bonjour, je suis Lyra, je suis arrivée il y a peu. Vous pourriez me dire vos noms?
Les prisonniers la regardèrent d'abord avec une certaine crainte mais face à son visage avenant ils semblèrent se radoucir. Un jeune garçon qui ne devait pas avoir plus de dix sept ans prit la parole:
-Je suis Delian, et vous êtes une esclave comme nous maintenant.
-Il n'y a qu'un être dans cet univers et dans l'autre dont je suis esclave et ce n'est certainement pas cette Kerian. Je ne compte pas moisir ici et si vous m'aidez, je peut essayer de vous aider à vous échapper aussi.
-Tous les nouveaux disent ça! Qu'ils vont sortir en moins de deux! Moi aussi je l'ai dit, puis ils ont tués une dizaine de fuyard et on est tous rentrés dans le rang. On va tous finir nos vies ici, esclave de la reine des plaines.
-Tu appelle cette misérable esclavagiste une reine?
-Elle n'est pas aussi misérable que vous l'dites m'dam. Elle a réunit une petite armée et je voit pas qui dans la région pourrait lui résister. Chaque jour on travaille, on fabrique des armes pour elle, on bosse sur sa base mobile, on va au fond des mines lui tirer du minerai. Chaque semaine il y a de nouveaux prisonniers, c'est bien la preuve que chaque semaine elle remporte des victoires!
-Tout finit toujours par s'inverser mon petit, tout finit toujours par s'inverser. "Et celui qui fut premier devin dernier, et celui qui était blanc et noir et venant de partout il fut rejeté." C'est ce que disent les textes, ait confiance en eux et ta vie finira toujours par basculer.
-Foutaise que ça!
-Croit ce que tu veux. Tu disais que l'on travaillait sur des armes?
-Ouais, la reine veut équiper une force capable de soumettre Elima Garuchia et Artemi, elle règnera bientôt sur tout le sud ouest de Hyaphalur. On usine des munitions ou des fusils, jamais les deux en même temps. Aussi on installe des armes sur un machin gigantesque, son chef d'œuvre qu'elle l'appelle, un truc qui pourrait lui faire gagner la guerre qu'elle prépare.
L'esprit de Lyra fonctionnait déjà à pleine vitesse. Si il y avait une usine d'arme, elle pourrait probablement trouver moyen de s'y soustraire à la vue des gardes et de subtiliser de quoi s'enfuir. Mais il lui faudrait de l'aide. Elle se retira en enjoignant Delian à garder espoir et elle fit part de ses découvertes au reste du groupe.

-Ne nous précipitons pas s'il vous plaît .Seul un chasseur patient attrape sa proie...

Il regarda ses allié réfléchissant calmement, quand soudain une idée compliqué mais possible lui venue à l'esprit.

-Bon pour réussir il va falloir que l'on ce face confiance, j'ai un plan qui satisfera tout le monde .Mais je veux être sur que tout le monde sois près à faire équipe sans se tirer dessus ....

Le Talumien les regarda tous d'un air sérieux et confiant

-Je ne tire jamais sur quelqu'un, répondit ironiquement Arleth en jouant avec sa dague.

Ana écoutait Lyra faire le récit de ce qu'elle avait découvert , puis parla :

" L'usine d'arme est une bonne solution , mais il faut d'abord qu'ils nous y envoient. Je sais pas vous mais sa m'étonnerais que les femmes soient envoyés la-bas. Sinon pour s'échapper j'ai ma petit idée... une idée que cette " reine " n'appréciera pas. "

Devant l'air interrogatif de l'Eldar et de Lyra , Ana rajouta avec un sourire :

" Le super char "

-Le super char ? L'idée est judicieuse, mais vu notre situation, c'est à peine si l'on pourra jeter un seul regard à cette chose... Il nous faudrait en plus de cela une raison de pouvoir sortir de cette prison, une diversion et enfin une personne sachant conduire...dit elle en soupirant.
-Ce serait tellement plus simple si l'une d'entre nous pouvait les charmer... reprit elle.

"- Avant de faire quoi que ce soit, faut qu'on repère le terrain, et qu'on essaye de se renseigner avec les gardes. Ensuite on avise..."

"-Et si les gardes se rendent compte qu'on trafique quelque chose ?"

-On les fait taire, je suis sur que les règlements de compte sont assez fréquents dans ce genre de bande.