La ville franche d'Elima

Arleth s'était retourné pour voir ce qui pouvait amener les clients à faire autant de bruit et le spectacle lui avait tout de suite plus. Une de ses coéquipières avait entamé un numéro de haute voltige à travers la taverne.
Alors que la plupart des clients avaient des pensées plus ou moins avouables concernant ce qu'elle pourrait faire d'autre, Arleth songeait surtout à ce que lui pourrait faire s'il possédait des talents d'acrobates comme ceux de cette jeune femme. Il se résolut à lui demander, quand il en trouverait le temps, de lui apprendre quelques techniques.

Avant d'aller manger un bon repas, Docteur Zed fit une promenade dans une ruelle pas loins de la taverne mais malheureusement il se fit attaquer par des assassins. Le médecin n'avait pas ses armes, il ne put que se défendre à mains nues mais il n'avait que très peu de chances de survie. L'un des tueurs planta une dague dans l'épaule gauche de Romrik, un autre lui mit un coup de pied dans le torse ce qui le fit tomber au sol. Le dernier assassin qui semblait être le chef s'empara de son épée puis décapita le médecin. Les assassins prirent la tête de Zed et partirent la ramener à leur patron. Ils en profitèrent également pour piller le corps du Dr. Zed, le laissant sans crédits...

Harkan observait du coin de l'œil le petit numéros de cette femme. Il lui semblait qu'elle faisait partie de son groupe, mais il n'en était pas totalement sure.
Le mercenaire sortit 70 crédits de sa poche et les posa sur sa table.

La plupart des mercenaires avaient formé de petit groupe. Harkan aperçu notamment l'homme qui avait failli faire capoter la mission discuter avec le lézard et le nabot. Cette homme avait surement une envie incontrôlable de se venger de l'acrobate qui lui avait tiré dessus. Harkan pensa qu'il valait mieux éviter les luttes intestines du groupe, si leurs conflit resurgissait en plein combat, cela pourrait poser quelques problèmes.

Seul sur le toit, Onbéron repensait à cette femme. Pourquoi y repensait-il d'ailleurs ? C'était idiot ! Il lui avait offert un verre car il ne savait pas quoi faire d'autre, et c'était la moindre des choses. En y repensant, il la trouvait plus belle qu'au début... Mais il divaguait, et puis il ne la connaissait pas ! Elle n'était qu'un visage de plus dans un torrent de regrets... Mais, inlassablement, ses pensées revenaient vers cette jeune femme...

- Bah ! Lança-t-il en chassant ses pensées de la main.

Il devait réfléchir à où il allait dormir, pas question de retourner à l'hôtel et pas question non plus de dormir à la belle étoile, la nuit s'annonçait trop fraiche. Il soupira, il se monnaierait une chambre, le barman pouvait toujours avoir besoin d'aide pour une quelconque tâche, quitte à passer le balai.

Les voix enjouées des clients lui parvenaient, certains chuchotaient, leurs voix presque inaudibles au milieu du torrent de paroles. Il ne chercha pas à savoir ce qu'elles disaient, il s'en fichait éperdument. Il se retourna et rentra dans l'auberge. Onbéron respira un grand coup avant d'entrer dans la pièce et de se diriger vers le barman, en chemin il tourna la tête, regarda sans trop le vouloir la jeune acrobate. Elle sourit en le voyant. Il tourna la tête et abaissa sa capuche en se plantant devant le barman. D'un ton sec, il déclara:
- Je n'ai pas de quoi payer une chambre, alors je vous loue mes services, pour n'importe quelle tâche aussi ingrate soit-elle !

Arleth était tranquillement assis. Il savourait le steak que venais de lui apporter le cuistot suite à la tournée générale du colosse, la seule personne qu'il appréciait vraiment dans le groupe de mercenaire.

Dreh s'adressa a Qah:

-Une bonne leçon? Oui, je vous ai entendu, comme vous, je pense que ce tueur a gage est dangereux, il serait prêt a faire n'importe quoi pour peu qu'on lui propose plus que ce qu'il gagne habituellement, on ne peut donc pas lui faire confiance du tout, quant a la grosse brute, vu sa dévotion a ce culte laveur de cerveau, si il découvre que nous sommes des xenos il sera tout aussi dangereux je pense, pour finir, il y a l'acrobate, elle présente les mêmes problèmes que la brute mais tout en étant imprévisible.

Lyra constata le regard en coin du mercenaire et lui répondit par un sourire. Elle l'entendit demander au patron si il pouvait lui rendre un menu service en échange d'une nuit gratuite. Elle prit alors la parole d'un air enjoué:
-Je viens de gagner une petite somme sans trop d'efforts, je peut vous payer une chambre, sans quoi de toute façon je vais perdre cet argent! Mes poches ont toujours des trous! En revanche, vous me devrez une faveur. Marché conclus?

"Nous reparlerons de tout ça une autre fois, dans un endroit moins fréquenté. En attendant, pas un mot à qui que ce soit. Bonne nuit."

Le Hrud les salua puis remonta dans sa chambre. Là, il récupéra son aquebute et son pistolet laser qui vinrent rejoindre son couteau, cachés sous sa grande cape. Ensuite, il ouvrit la fenêtre de sa chambre et passa la tête dehors. La ville était presque belle la nuit, ou était-ce la nuit de ce monde qui était belle? La silhouette s'assura une prise sur le mur et commença à escalader le mur. En quelques instants, il se retrouva sur le toit de l'auberge. Il vit une silhouette, peut-être l'avait-elle vu mais la nuit était son élément à lui! Il se glissa furtivement dans les ombres derrière la personne sur le toit et progressa rapidement et silencieusement d'un toit à l'autre.


En sautant par-dessus une ruelle, il aperçut du coin de l'oeil un groupe de personnes qui avançait furtivement. Se demandant d'où elles venaient, la silhouette remonta lentement la ruelle depuis les toits jusqu'à apercevoir un corps gisant au sol. Curieux, il s'arrêta et, tous sens aux aguets, redescendit au sol. Une inspection minutieuse lui fit voir la vérité: il s'agissait de l'un des humains avec qui il avait fait "équipe" durant la journée. Le pauvre avait semble-t-il perdu la tête. Le Hrud décida de le délester de ses effets personnel, il n'en aurait plus besoin de toute façon.

La créature récupéra sur le corps un médi-gel et un sac de médecin humain. Il laissa en plan les instruments dont il ne savait pas se servir.

J'adore cette ville...

La créature poursuivi sa promenade, se sentant plus libre que jamais. Il maudit le soleil et ricana intérieurement en pensant à ce qui allait arriver. Au bout d'une dizaine de minute, il retourna à l'auberge par où il était venu. Il se fit une petite frayeur en dérapant sur le rebord de la fenêtre de sa chambre mais il s'en sortit finalement indemne. La créature referma rangea ses nouvelles acquisitions et se mit à la fenêtre, humant l'air nocturne d'Elima...

Il la fixait sans comprendre. << Répond lui un truc crétin ! >> pensa-t-il rageusement. Pourquoi faisait-elle ça ? Elle avait une idée en tête et la pensée de lui devoir quelque chose ne lui disait rien de bon. Il lui rendit son sourire avant d'enchaîner:
- Bien que je n'aime pas avoir des dettes et devoir quelque chose à quelqu'un, j'aurais hésiter en temps normal... Mais comment refusé la proposition d'une si charmante demoiselle... Marché conclus !
- Vous ne me proposez pas un verre ? Demanda-t-elle en riant.

Son rire était semblable à une musique, un doux son cristallin qui l'envahit jusque dans son âme. Il bégaya une réponse, tentant tant bien que mal de remettre un peu d'ordre dans ses pensées:
- Euh... Bien... Bien sûr ! Pa... Patron !
- Je plaisantais, ne vous enlisez pas plus que vous ne l'êtes déjà dans des dettes financières. Lui répondit-elle en pouffant légèrement.

<< Haut les cœurs mon garçon, on dirait un puceau enamouré ! >>

Harkan monta dans sa chambre, sans oublier de prendre la bouteille d'amasec dont il n'avait bu que la moitié. Une foi en haut, il se coucha en laissant son couteau et son pistolet sur sa table de nuit, question d'habitude.

Il s'endormis en pensant à sa mission et à toute celle qu'il ferait ensuite.
Hakan fit une nuit sans rêve comme toutes les autres depuis de nombreuses années.

Skorok se releva à sont tour et bu sa bière d’un coup, ensuite il salua la chose qui c'était assit à côté de lui .Ensuite il monta dans sa chambre en gardant son épée sous son oreiller, et s'endormi sans avoir oublié de fermer sa porte à clef ....

Lorsqu'il eu fini de manger, Kurjak aiguisa un peu son couteau de combat. Ce couteau était une partie de son âme, il ne se voyait pas partir en mission sans lui, et, s'il venait à le perdre ou le détruire, ne pourrait en aucun cas le remplacer par un autre.

"Zarkaïel" l'avait suivit depuis qu'il était partit de sa planète natal, il ne l'avais jamais quitter.

Le mastodonte posa son pistolet laser et son nécéssaire à piège sur un bureau et s'allonga sur son lit.

Après un bon repas qui lui permettrait de tenir facilement jusqu'au lendemain soir, Arleth se releva, reprit son épée das son dos.
-Bonne nuit, je pars me promener, dit-il à Jack.
Il se dirigea vers la porte de l'auberge et sortit, profitant de l'air doux de cette soirée. Les journées étaient chaudes ici, et profiter de la fraicheur nocturne lui avait toujours fait du bien.
Il commença à faire le tour du quartier, se promenant au hasard dans les rues de cette ville tranquille.

Chantelombre s'était éclipsée avant qu'on ne lui serve le "steak" généreusement offert par un des mercenaires à tous le monde, pas qu'elle n'en voudrait pas, mais elle n'avait plus faim, et ainsi, il est mieux de filer plutôt que d'avoir stupide à fixer le plat jusqu'à ce qu'on lui demande sa part.
Elle prit la direction de sa chambre dans laquelle elle entra puis ferma la porte à clef. Elle retira ses bottes puis mes posa près de son lit. Ensuite, l'eldar prit la précaution de fermer les volets de sa chambre avant de prendre son épée et sa catapulte shuriken et de les enfermer dans le placard, pour qu'aucun guetteur ne puisse voir où elle rangerait ses précieuses armes. Elle retira sa cape et la posa sur une chaise, puis enfin, s'allongea dans son lit en se laissant aller dans les méandres du fleuves des rêves.

Jack s'en retourna dans l'hôtel miteux qui lui servait de logis depuis plusieurs mois. Il avait payé au moins jusqu'à cette nuit, il comptait bien en avoir pour son argent. Une fois sur place, il entreprit péniblement de nettoyer on arme, se remémorant les quelques bribes de souvenir de son entrainement de FDP. Une fois la corvée accomplie, il put enfin dormir d'un sommeil bien mérité.

Après quelques heures de plus à discuter et boire, le groupe finit par rejoindre les divers chambres qu'il avait réservé et s'accorda enfin le repos du plus ou moins juste. Cette nuit de sommeil fut des plus réparatrice et lorsque tous se réveillèrent, ils se sentaient prêt à affronter la planète entière, ou du moins ses éléments les moins dangereux et à condition qu'ils ne soient pas armés.
En descendant, ils retrouvèrent leurs compagnons de la journée précédente attablés autour d'un petit déjeuné fournit par la maison.
Une table dans le coin droit de la pièce attire les regards de la plupart des gens présents. Cette fois ce n'est pas la beauté du corps où la souplesse d'une acrobate qui captivent l'attention mais une altercation entre un homme aux riche vêtements et deux autres en tenue de combat. A les voir, il devait s'agir là d'un marchand et de sa garde en pleine dispute. Tous ceux un tant soit peut intéressés par le gain de crédits faciles se penchèrent sur cette scène.

-Comment cela Furion s'est désisté? commença l'homme aux riche vêtements. Vous savez combien je vous paie?
-Excusez moi patron mais semblerait que lui et sa bande aient trouvé une meilleure affaire pour le moment.
-Je n'en ai rien à faire, la caravane part cette après midi et elle ne peut traverser les terres par les temps qui courent avec une garde si restreinte!

Alors que les deux hommes continuent à se mordre le nez, la plupart des mercenaires comprennent l'affaire qu'il y a à faire. cet homme semble avoir besoin de gardes pour une caravane marchande et ne peut de toute évidence pas s'en passer. Il serait donc facile de négocier avec lui un contrat juteux pour une mission d'escorte. Ne reste qu'à l'aborder pour peut être entamer votre prochaine mission.

Shad', lui aussi, était dans la taverne. Arrivé pendant la nuit , il espérait pouvoir trouver quelque chose à se mettre sous la dent, voler un peu d'argent ou un truc du genre. Chou blanc pour le moment, beaucoup trop d'yeux partout pour tenter quoique ce soit.

Comme toujours caché dans l'ombre de la pièce, il sortit le bout de son nez lorsque que les trois autres se sont manifestés. Il avait flairé également l'appât que représentait cet homme attifé d'une manière tout à fait ridicule selon lui. Le seul ennui était le risque de se retrouver contre des gars armés lors de l'escorte, mais après tout, il suffirait qu'il se fasse payer avant, un acompte suffirait. Plus le temps de réfléchir, il sentait que d'autres aussi étaient intéressés. S'il était le premier à marchander, Shad' se disait qu'il aurait le monopole de la discussion. Du coup, il se lance. En un bond, Shad' était derrière le marchand. Il hésita, puis lui fit finalement une légère tape sur l'épaule pour attirer son attention.

- Hello mister !

Arleth était finalement rentré sans rien avoir fait de particulier la nuit. La nuit s'était déroulé tranquillement, sans cauchemar cette fois, et il était descendue dans la salle de l'auberge en se réveillant. Il avait salué les mercenaires qu'il appréciait, ignorant ceux qu'il n'aimait pas, comme l'espèce de nabot.

Peu après une dispute éclata entre deux hommes armés et ce qui était vraisemblablement un marchand. Arleth ne comprit pas vraiment ce qui se passait mais au vu de l'attirail de des gardes, cela ne pouvait être que violent.

Il décida donc de trouver Jack, plus à même de marchander quelque chose que lui.

Jack arriva de bonne heure à l'auberge, bien décidé à dénicher un contrat intéressant dans sa nouvelle activité. Il trouva une bonne partie de ceux aux coté de qui il avait combattu la veille en train d'observer trois hommes en pleine dispute. Il cherche le dénommé Arleth du regard et fini par l'apercevoir avant de se diriger vers lui:

-Qu'est ce que se passe?
-De ce que j'ai compris, le riche doit mener une caravane je ne sais où et il cherche une escorte car la sienne c'est décommandé.
-On pourrait se proposer, doit y avoir pas mal d'argent à se faire et sans trop de difficulté.
-Bonne idée, je te laisse t'en occupe.

Si tôt dit, Jack se dirigea vers l'homme qui s'apprêtait à frapper un des deux gardes. Sans attendre, il l'interrompit.

-Euh...monsieur?
-Quoi encore? répondit le marchand visiblement furax.
-Et bien, moi et mes compagnons, on a entendu votre conversation et on se disait qu'on pourrait peut être remplacer les inconscient qui vous ont fait faux bond.
-C'est...inespéré. Je les payaient 250 crédits chacun, vous aurez leur part entière.
-C'est à dire qu'on avait pas prévu cette mission et que certain de nous avaient des affaires importante...Disons 350 crédits par personne.
-300 et vous serez nourrit et loger durant le voyage. C'est mon dernier mot.
-Parfait patron.

Si fait, il déclara à l'ensemble des mercenaires:

-Bon les gars, préparez vous on part dans quelques heures. La mission est payée 300 crédit pour pas grand chose, venez nombreux.

Un autre l'avait donc devancé! Le marchand n'a même pas remarqué que Shad' l'appelait! Il avait répondu au singuin d'en face... Puisque c'est ainsi, va pour 300 crédits. Mais, ey pour l'accompte?

-Euh, monsieur ?

Shad' lui refit une tappe sur l'épaule.

-Quoi? qu'est ce qui a ?
-C'est posible d'avoir un accompte pour l'escorte?
-Hein! Vous rigolez?

Le marchand lui tourna le dos. Tant pis, Shad' essayerait d'aller jusqu'au bout. Ils seront beaucoup, le moindre danger il suffirait de se cacher derrière un fort...

Onbéron toisait le riche d'un regard d'où perçait le mépris. Il n'aimait ce genre de personnes, égoïstes à souhaits, se préoccupant de leur bien être et se vautrant dans la luxure tandis que la populace souffrait de la famine et de pauvreté. Il soupira en secouant la tête, il avait besoin d'argent, vraiment besoin d'argent.

Les mercenaires commençaient déjà à se diriger vers lui pour lui proposer leurs services. Il se glissa dans la masse et passant à côté de l'homme sans s'arrêter, murmura:
- 300 crédits, nourri, logé, comme vous l'avez promis aux autres, et vous pouvez compter sur un homme de plus...

Le marchand eu l'air de réfléchir. Puis opina du chef:
- Va pour vos conditions. Souffla-t-il.

Tandis qu'il montait les escaliers, un sourire dissimulé sous sa capuche, il tomba sur la jeune acrobate. Son sourire ne fit que s'élargir.
- Bien le bonjour, soleil de ce monde nuageux.

Elle leva juste les yeux vers lui et continua sa route. Son sourire disparut un peu et il se retourna, tendit une main pour la retenir tout en ouvrant la bouche, mais se ravisa au dernier moment. Il soupira et monta se préparer...

Lyra avait tout de suite accepté l'offre du marchand. Non pas qu'elle voulait de l'argent mais qu'elle y trouvait une occasion de voyager un peu, de quitter Elima et de rencontrer de nouvelles personnes. Elle remonta dans sa chambre après avoir croisé le dragueur d'hier qui lui lança un compliment aussi rétro qu'un chevalet de torture au 41eme millénaire. Elle répondit par un rire cristallin avant de monter les escaliers et de redescendre quelques minutes plus tard, portant dans un sac sa tenue de combat et son arme en bandoulière. Elle s'excusa auprès du patron de ne pouvoir continuer ses petits spectacles pour le moment mais lui promis de les reprendre si elle revenait avant de partir en ville.
Le départ devait avoir lieu en fin de matinée, ce qui ne lui laissait que peu de temps pour faire les quelques emplettes qu'elle avait prévue. Elle entra dans un magasin de vêtements et y acheta une tenue légère avec un short noir et un débardeur blanc afin de ne pas être incommodée par la chaleur lors du voyage à venir ainsi que quelques rations dans un autre magasin du quartier marchand. Elle trouva également une échoppe où elle put acheter du matériel d'escalade bien que toute ces dépenses entamèrent sérieusement ce qu'elle avait gagné la veille. Après tout, l'argent était fait pour être dépensé!

Vêtue de sa nouvelle tenue, elle retrouva le reste de la caravane et embarqua dans une jeep, rangeant ses affaires dans le coffre, ne gardant avec elle que son fusil et son nécessaire d'escalade. Elle préférait encore risquer une éventuelle attaque que combattre une chaleur certaine.

[Total transaction: 130 crédits, reste 50]

Onbéron se balada en ville, et dépensa ses derniers sous en rations et en bouteille d'eau. Il aurait bien besoin de la paye de cette mission. Il décida d'errer un peu en ville. Malgré la pauvreté, la ville restait belle sous le soleil. Il semblait y régnait une ambiance joyeuse, mais diffuse. Le souvenir de son amante lui revint et le charme se brisa, son cœur s'emplit de nouveau de malheur et de regrets. Il se rappelait son parfum, les traits délicats de son visage, le son doux et enivrant de sa voix. Et ses yeux... Ses yeux couleur ambre dans lesquels il se perdait... Des abimes de réconfort qu'il ne trouverait jamais plus... Il se dirigea vers l'emplacement de la caravane, il était temps

Onbéron avait gardé sa cape noire, bien qu'elle soit mitée, décousue en de nombreux endroit et parsemée d'impacts de tirs, il s'y attachait. Sa carabine à la main, il passa une main dans ses cheveux collés par la sueur, il faisait chaud mais il ne s'en préoccupait pas. Le mercenaire monta dans une jeep au milieu du convoi. Elle était encore libre alors il pris la place du passager et attendit.

Déjà des bruits de pas venaient dans sa direction:
- Pitié par un crétin obsédé par le meurtre et le pognon. Murmura-t-il.

La nuit venait de ce terminer pour Skorok, il rangea son épée dans son étuis bus un verre d'eau puis remis ses équipements de guerre .Une fois en bas tous les mercenaires était entrain de monter dans des jeeps, le lézard ne se posa pas de question, et monta dans l'une des jeeps ou personnes n'étaient encore monté, il ne savait pas ce qu'il devait faire et sans fichait complètement tant qu'il y a de l'action ...

Jack avait bien marchandé, et c'était maintenant à Arleth et aux autres de tenir leur part du marché, à savoir défendre la caravane contre les brigands.
Arleth alla acheter quelques trucs indispensables en ville, une ou deux bouteilles d'eau et quatre rations. Il comptait sur ses vêtements légers et blancs pour le protéger de la chaleur du soleil.
Il rejoignit la caravane et avisa les deux jeeps qui leur étaient destinées. Dans l'une il y avait le lézard, et dans l'autre un mercenaire que Arleth ne connaissait pas.
Préférant éviter le lézard suite aux dernières paroles qu'ils avaient échangés il grimpa dans la jeep où se tenait le mercenaire inconnu. Il s'installa à l'arrière, le plus près possible du bord au cas où il faudrait rapidement bouger.



[Un modo peut-il m'indiquer le coût total de ce que j'ai acheté ?]