La ville franche d'Elima

Elima est une petite ville de six mille habitants se situant à la périphérie nord des terres désolées. Neutre depuis les premières années du conflit, la cité a rapidement perdu son influence commerciale depuis la destruction de ses partenaires habituels du sud. Elle s'efforce donc avec les moyens du bord de maintenir son indépendance sur le plan politique comme économique. Pour se faire, elle maintiens de patrouilles armées autour des quelques fermes qu'elle contrôle et s'est ceinte d'une muraille:



Cinq grandes avenues mènent à une place centrale ou se tiennent la majorité des rassemblements de la population. Les habitations sont principalement réunit sur le coté ouest de la cité et c'est là que la majorité de la population et des voyageurs se concentrent, le reste de la ville étant encombrée par quelques hangars et autres silos à grain. Les baraquements de la milice locale se situent au sud de la ville et sont entourés d'un deuxième rempart (en noir sur la carte). Des affiches ont été placardées un peu partout enjoignant ceux en ayant le courage à se rendre au dit baraquements pour rendre quelques services à la cité.


Une armurerie se situe en plein milieu du quartier d'habitation. Bien que peu fournit du fait des exigences de la guerre le magasin continue à fournir un choix assez acceptable bien que ses prix soit élevés du fait de la rareté de ses produits.

Armes:

• 
  Fusil laser: 150 crédits
  Pistolet laser: 90 crédits
  Carabine laser: 150 crédits
  Revolver: 50 crédits
  Fusil à pompe: 130 crédits
  Pistolet automatique: 100 crédits
  Fusil d'assaut: 180 crédits
  Hache: 40 crédits
  

Grenades (lot de 3):

• 
  Fragmentation: 15 crédits
  Aveuglantes: 30 crédits
  Bombe incendiaire: 20 crédits
  Mines à fragmentation: 45 crédits

Munitions (chargeur):

• 
  Laser (pistolet, 40 tirs): 20 crédits
  Laser (fusil/carabine, 100 tirs): 30 crédits
  Solide (pistolet 20 tirs): 8 crédits
  Solide (Arme automatiques, 50 tirs): 20 crédits
  Solide (fusil à pompe, 10 tirs): 10 crédits

Sur la grande place d'Elima, une petite silhouette encapuchonnée avançait à pas mesuré. Qah se tenait sur ses pattes arrières pour ne pas trop trancher avec les humains peuplant la ville. Comme tous les Hruds, il était plus rapide que ces créatures pataudes, aussi faisait-il attention à aller à peu prés aussi vite que l'un d'entre eux. Il esperait bien ainsi se faire passer pour un nain, ce qui le rendrait plus acceptable pour se faire recruter aux baraquements.

Aprés plusieurs longues minutes de marche, il arriva enfin devant les remparts des baraquements et jeta un coup d'oeil à l'intérieur par l'une des grandes portes ouvertes. La cour était bondée de personne. Il poussa un petit cri de dépit, vérifia que son Arquebute tenait bien en bandouillère sur son dos (foutu mode humaine) et s'avança entre les grands humains en direction du plus grand des batiments...

Dans les rues de la ville franche d'Elima, un être massif avançait d'un pas lent et décidé... Son armure de plaques noire et son énorme hache accrochée dans son dos ne laissaient rien présager de bon, c'est pourquoi la plupart des badauds s'écartaient sur son passage...

Quelques gardes en patrouille avait bien tenté de l'interpeller mais ils lachaient l'affaire quand ils voyaient le médaillon brillant en forme d'Aquila qui pendait au cou de Joruk et rebondissait sur son plastron au rythme de ses pas... Après tout... Un gars qui croyait à l'Empereur à ce point ne pouvait pas être bien méchant...

Joruk était en ville pour vendre à un mécano local quelques pièces de véhicules qu'il avait récupéré ici et là... Ce n'est qu'après avoir revendu ses trouvailles et obtenu un petit pécule non négligeable qu'il porta son attention sur une affiche collée à un mur. Joruk considèra de longues minutes ce que celà impliquerait pour lui de se lancer dans une quête qu'il ne connaissait pas... Après tout... Celà pouvait être quelque chose de pas très légal... et puis... on pouvait faire de mauvaises rencontres...

C'est donc avec une certaine réticence mais néanmoins une grande curiosité que Le Mur se dirigea vers les baraquements... Une fois sur place, il chercha une quelconque trace d'atroupement et se dirigea vers un groupe de personnes semblant attendre quelqu'un...

Skorok errait dans les ruelles sombre de Elima, il avait au passage éventré quel que personnes drogué, et soul l'ayant agressé .Il en profita pour leur voler leur vêtements, et en faire une sorte de grande cape avec une capuche lui cachant tout le visage, et le haut du corps .Après une heure d'errance dans la ville il repéra une affiche, elle proposait du travail à n'importe qui tant qu'il savait se battre et qu'il n'avait pas froid aux yeux .C'est donc en logeant les murs et en se cachant des humains du mieux qu'il le pouvait, qu'il repéra et se dirigea vers un groupe qui grossissait de plus en plus ....

Les rues d'Elima était noir de monde, un léger vent balayait les rues de la ville, au millieux de tout ces humains, un humains digne des fières lignés des Catachan, massif, grand, musclé.

Kurjak était au millieux de la foule, aucun habitant n'osait le bousculé de peur des représailles qu'un tel être pouvait entrainer, "Zarkaïel" y était pour quelque chose, l'énorme poignard était comparable à un couteau d'adamantium de Catachan ou à un Créve-coeur tanith, mais ce n'en était aucun des deux.

De l'autre côté de la ceinture, un pistolet laser et dans les poches du guerrier, de la ficelle, et tout un tas de bricole utile pour la fabriquation des pièdes.

Kurjak se mit à avancer, un homme à côté de lui fut surprit et bouscula une femme en s'éloignant du géant.

Kurjak avança en tournant lentement la tête pour repérer un bâtiment semblable à un baraquement, il en repéra un et se dirigea vers un attroupement de personne qui semblait attendre quelque chose.

Quand le géant arriva vers d'autre humains, ceux-ci furent surprit et s'écartérent pour laisser passer le mastodonte, il s'assit sur un banc et attendit.

Harkan venait de finir un contrat dans la ville d'Elima. Un petit contrat personnel. Il n'aimait pas vraiment que son employeur refuse de le payer. Après avoir essuyé le sang de son ancien employeur sur sa lame, il partit en quête d'un bar et éventuellement d'un nouveau bouleau.

En arpentant quelques ruelles sombres, il aperçus un bâtiment proposant du travail si on savait se battre. Devinant la nature du bouleau il entra.

Lyra était arrivée dans la nuit dans cette cité franche. Sa bourse était plus vide que le cerveau d'un ork mais elle était néanmoins satisfaite de découvrir un nouveau lieu. Depuis six mois qu'elle était arrivée sur cette planète, elle n'avait connu que la guerre, l'espionnage et la traque et si ce genre de distraction ne la dérangeait pas tant que cela, étant une manière comme une autre de se divertir en servant son dieu, elle était heureuse de pouvoir un peu souffler.
Elle se présenta devant une auberge et y commanda un repas consistant qu'elle ingéra à belles dents. Elle se trouva néanmoins incommodée au moment de payer et si elle réussit à s'enfuir discrètement, cela n'était pas une solution à long terme. Il lui fallait trouver un travail pouvant lui rapporter quelques crédits et en vitesse si elle ne voulait pas se retrouver à devoir jouer les équilibristes sur les toits afin de récupérer quelque pécule. C'est pourquoi elle se dirigea vers les baraquements de la cité franche, ayant lu sur une affiche que ceux ci fourniraient du travail à tous ceux prêt à risquer un peu leur peau en échange d'une paye plus ou moins correcte.

Cette frange de la population semblait être bien réduite puisque moins d'une dizaine de personnes étaient présentes face à un homme en costume de pistolero qui semblait monopoliser l'attention. Après avoir constaté que personne ne semblait vouloir venir, il prit la parole d'une belle voix de stenor:

-Bienvenu mes amis et amies! il jeta un regard insistant sur Lyra qui lui tira la langue en retour avec un air moqueur. La cité libre d'Elina a besoin de toute l'aide possible! Une de nos fermes, élément crucial de notre survit, a coupé tout contact il y a deux jours. Nous sommes sans nouvelle depuis et nous sommes prêts à payer 100 crédits à tous ceux qui pourront nous éclairer sur le destin de cette communauté.

Les quelques hommes présents se mirent à murmurer entre eux. Cent crédits n'étaient pas grand chose, mais le boulot semblait relativement pépère. De plus, si ils y allaient en groupe, ils ne risqueraient sûrement rien. Parmi les quelques discutions qui naquirent, les futurs compagnons prirent le temps de se présenter les uns aux autres et parfois de demander des détails au responsable de la caserne. Lyra s'intégra dans la conversation en gardant un sourire en coin que si certains l'estimaient charmeur, d'autres le trouvait très moqueur.

Joruk avait patiemment écouté l'homme à l'allure étrange et réflechissait maintenant à ce qu'il devrait faire... Certes, 100 crédits ne représentaient pas grand chose... mais bon... C'était déjà plus que ce qu'il réussissait à se faire avec ses petits boulots en une semaine... Et puis... Dans une ferme, il y a des grox... Et il aimait bien le grox...

Il tenta d'obtenir plus d'informations auprès de l'homme qui était probablement leur employeur, comme par exemple les suppositions sur la raison de ce soudain silence... Le pistolero ne put rien lui apprendre grand chose, mis à part que les solutions les plus probables de cet isolement étaient surement des interférences due à une quelconque activité météorologique...

Joruk s'estima satisfait de la réponse de l'homme étrange et s'éloigna du groupe d'un pas lourd, faisant s'écarter les autres mercenaires sur son passage... Il finit par s'adosser à un arbre tronant au milieu de la cour du quartier des baraquements et sortit un paquet de cigarette d'une bourse attachée à son armure au niveau des hanches. Il releva la partie amovible de son casque et alluma sa cigarette avant de se mettre à fumer...

Ce serait une mission chouette... Surement...

Skorok écouta les conversations du mieux qu'il le pouvait, et voulut reculer quand soudain, il vit juste derrière lui une sorte de petite chose encapuchonné en noir et avec une arme plutôt étrange sur le dos .Le Talumien se pencha, et regarda droit dans les yeux, la créature qui lui rendit son regard intriguait ....

-Tu vas aussi participer, à la mission ?

Qah leva les yeux vers la grande créature. Dès le premier coup d'oeil, il remarqua qu'il s'agissait d'un grand saurien, plus grand que la plupart des humains d'ailleurs. S'il n'avait pas eu sa capuche sur son visage, le Talumien aurait vu l'air interrogatif du Hrud mais celui-ci ne dis rien. Le lézart posa alors une question à Qah.

"En effet, je suis Qah et nous allons devoir faire équipe. Puis connaitre votre nom?"

-Mon nom est Skorok, et si nous devons faire équipe autant savoir ce dont tu es capables, Quel est ta spécialité ? Moi je suis le dernier guerrier chasseur, de mon peuple je suis fais pour la traque, et la chasse au corps à corps.

Le Talumien était intrigué par la créature, il n'en avait jamais vus au par avant ...

Bloti contre un mur au fond de la pièce, Harkan écoutait avec attention les paroles de cet étrange homme, en prenant soin de noter intellectuellement toutes les informations importantes. Cette mission n'avait pas l'air extrêmement passionnante, et en plus, il n'y avait pas d'ennemis. Enfin, normalement.
100 petits crédits de rien du tout... C'était vraiment pas grand chose, mais mieux que rien. Et puis au moin, cette mission aurait l'avantage de le divertir un peu.
L'attention d'Harkan se posa ensuite sur les différentes personnes qui lui serviraient de compagnons. Il aperçus notamment un étrange homme-lézard qui discutait avec Quelqu'un... Ou plutôt quelque chose.
Un homme massif posa une question sur les raisons de la perte de contact avec la ferme, puis partit fumer une cigarette un peu plus loin.
Harkan réfléchissait. Alors comme ça, il devrait collaborer avec eux... Bien... Ça pourrait être fun...

Kurjak avait attentivement écouté les paroles de l'hommes.

Lorsqu'il eu fini de parler, tout les mercenaire discutèrent entre eux, certain s'allierent pour avoir les cent crédits.

Kurjak lui ne voulait faire équipe avec personne, il considérait ses futur coéquipiers comme des poids qu'il allait devoir se trainer durant toute la mission, plusieurs personne était venu lui demander de faire équipe et il leurs avait répondu par son silence.

Kurjal préférait faire la mission seul, les cents crédit ne l'intérréssait pas, ce qui l'intérréssait, c'était la guerre, la perspéctive d'avoir quelque chose ou quelqu'un à tuer.

Kurjak se dirigea vers l'armurerie au centre des quartiers habité, il voulait se procurer des mines et des explosifs pour faire des pièges plus puissant.

Le lézard était curieux. C'était une qualité mais il pourrait se révéler dangereux si il fouinait trop...

Vous le saurez en temps voulu, partenaire, répondit Qah avant de s'éloigner lentement de la créature. Il se dirigea vers le commanditaire de la mission afin de chercher des renseignements et peut-être faire connaissance avec ses futurs coéquipiers.

Skork avait compris les raisons de son futur coéquipier, à ne pas tous divulguer tout de suite .Skorok remis sa capuche, et se tourna alors vers le groupe de mercenaire qui l'avait remarqué .Le lézard décida alors d'aller s'asseoir, sur un banc en pierre pas trop loin du groupe .Il écoutait toujours les dires du groupe ....

Joruk avait déjà finit sa cigarette depuis un petit temps déjà et il écoutait d'une oreille indiscrete les conversations des autres mercenaires. Selon lui, ses nouveaux coéquipiers semblaient savoir se débrouiller et étaient relativement enthousiaste à l'idée de se faire de l'argent facilement. C'est alors que l'homme à l'allure de pistolero prit à nouveau la parole...

"Mes chers amis, il est maintenant temps que vous partiez accomplir votre mission. La ferme sur laquelle vous devez enquêter se trouve à environ sept kilomètres à l'Est de cette ville. Une fois que vous serez arrivés en vue de la ferme, assurez vous qu'il n'y ait pas de danger et progressez avec prudence. Une fois que vous aurez pris connaissances de la raison de la rupture de tout contacts de cette ferme, revenez faire votre rapport. C'est simple non?"

Le pistolero finit par ajouter de faire attention aux éventuelles attaques de créatures ou de bandits durant le trajet et souhaita bonne chance aux mercenaires...

Jack se réveilla une fois de plus dans sa misérable chambre d'un des hôtels les plus miteux d'Elima. Voilà plusieurs mois, depuis qu'il avait fuit sa ville natale qu'il vivait ici, survivant grâce à des petit boulots tous plus miteux les un que les autres, il arrivait à peine à gagner assez d'argent chaque moi pour payer cette chambre. Il prit une douche, s'habilla en vitesse, il portait toujours les même vêtement depuis l'attaque, des neufs auraient couter cher. Il descendit au "restaurant" de l'hôtel et avala un quignon de pain et une tasse de café beaucoup trop fade avant de se diriger vers son lieu de travail. Actuellement, il avait dégoter un emploi dans un fast food de la périphérie de la ville. Ça ne payait pas beaucoup mais ça permettait de vivre.
en chemin, il passa devant une armurerie de la ville qui grouillait d'activité, de nombreux mercenaires, probablement à la solde d'un riche commanditaire s'attroupaient sans raison apparente, sans doutes ont il dégoté un boulot mieux payé que le mien pensa t il. C'est alors qu'il eut une idée. Il avait toujours l'équipement avait volé sur le corps de ce soldat à Turka. Il regarda le petit hôtel duquel il venait d'émerger puis reporta son attention sur les mercenaires. Il en avait marre de cette vie de merde. Il voulait autre chose, il avait été riche et il le redeviendrai, il se le jura à lui même. Et si au passage il pouvait buter les enflures qui avaient ordonner l'attaque de Turka , il ferait d'une pierre deux coup. Il se hâta de retourner d'où il venait et récupéra le fusil, le pistolet et les grenades. Il s'approcha ensuite d'un individu qui paraissait peut engageant et demanda:

-Où est ce qu'on signe?

Kurjak entra dans l'armurerie d'Elima, en entrant, il apérçu un grand nombre d'armes allant du pistolet laser au fusil d'assaut et aux haches.

Kurjak arriva devant le comptoir et un humains vint lui demander ce qu'il voulait.

"Des mines !" Dit-il en pointant les engins explosif du doigt.

Rhyzmok regardait les armes posées sur les étalages derriére le vendeur. Il allait appeler le vendeur lorsque un homme musclé a l'air violent pointa son doigt vers les explosifs et réclama de manière peu courtoise des mines.
Il regarda a nouveau les armes. Le revolver l'attirait assez... il pouvait en avoir un depuis sa "démission" des FDP.
Il jeta un coup d'oeil vers le barbare a coté de lui et lui demanda:

-Vous allez participer a cette mission avec la ferme et tous les autres mercenaires?

Kurjak se tourna, lanca un regard inquiétant à l'humains derrière lui et lui répondit séchemment.

"Ouai, pourquoi ?"

Skorok venait de penser à quel que chose d'inquiétant qui pourrait, être enfaite à l'origine d'un conflit au sein du groupe .Il se leva se dirigea vers l'homme qui venait de leur donner, la mission il l'attrapa par le bras et lui demanda ...

-C'est bien 100 crédits par personnes? Je préfère être sur ....

Une foi le briefing terminé, Harkan s'équipa, vérifia ses munitions et se prépara à partir. Il observais toujours ses "allier" du coin de l'œil.
Certain partait vers l'armurerie pour s'équiper un peu mieux avant le début de cette mission.
Il allait devoir attendre, ses coéquipiers ne semblaient pas encore prêts... Il détestait attendre...

Soudain, l'étrange lézard à capuche se dirigea vers leur commanditaire, l'air embêté.

Harkan se rapprocha discrètement pour entendre leur conversation.

L'étrange pistolero regarda longuement le lézard dans les yeux avant de lacher une réponse

"Voyez vous, je tiens à ma vie... et je sais que 100 crédits ne sont pas grand chose et que c'est déjà un miracle que la plupart des mercenaires ne m'aient pas sauté à la gorge lorsque je leur ait promis une somme aussi dérisoire... Bien entendu que c'est 100 crédits par personnes voyons..."

Le Talumien respira calmement, et remarqua que l'un des mercenaires à capuche c'était rapprocher .Il répondit alors aux pistoléros ....

- Excusez-moi mais je suis habitué aux arnaqueurs, et au charlatan qui nous pièges en nous lançant des contrats blanc .Merci encore de votre réponse.

Le talumien se rapprocha alors du soldat en noir...

-Ce n'est pas très polis d'écoutez les conversations humains.

Dit alors le lézard sur un ton moqueur mais amical

Arleth Vann était maussade, du genre qui te plombe l'ambiance par son seul regard. Ce matin il s'était encore réveillé avec les veines en feu et une sauvage envie de meurtre. Et maintenant il devait aller ses balader en ville pour obtenir le travail à la caserne dont un paysan lui avait parlé. Ce serait un miracle si il ne tuait pas plus de gens aujourd'hui.
Heureusement qu'il avait pu se défouler sur ce jeune couple dans les buissons, en train de copuler comme des porcs. Ça avait été trop rapide ceci dis, et il n'était pas entièrement satisfait et calmé.
Il se cacha bien le visage dans les ombres de sa capuche au moment où il passait devant un bordel, de peur d'apercevoir trop de peau nue et de ne pouvoir se contenir.
Et s'il ne se contenait pas il pouvait dire adieu au boulot et à la prime qui s'avèrerait indispensable à sa survie, ne serait-ce que parce qu'il avait terriblement faim depuis hier soir.

Au bout d'un petit quart d'heure d'errance dans la ville il arriva finalement au quartier de la milice, dans une cour où se pressait déjà plusieurs personnes d'aspect totalement différent.

Il avisa un homme qui semblait ressembler à un chef par sa carrure impressionnante, et qui était assis sous un arbre.
Arleth s'approcha et s'adressa au géant :
-C'est à vous qu'il faut s'adresser pour obtenir un emploi ici ?