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 La campagne des huit éclipses.

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Arghit
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MessageSujet: Re: La campagne des huit éclipses.   La campagne des huit éclipses. - Page 2 Icon_minitimeMar 1 Sep 2009 - 22:32

Chapitre trois terminé:
-bataille intéressantes et compréhensibles
-on attend le dénouement des murmures à Karl
-style agréable

C'est surtout le "un fier fils des savanes " qui m'a fais rire. :-)
"il y a toujours des fautes qui passent les mailles du filet " : Je vois pas ça comme une faute, juste un détail.

Chapitre quatre en cour:
-description de la situation de la ruche interressante
-je m'étonne moi même pour avoir rendu la folle du RP si proche de Fiora sans avoir lu ta fic. Shocked
-"Étendant mon esprit ": Je ne pense pas qu'un psycker gamma/delta soit capable d'aller si loin dans un monde contrôlé par le chaos.
-je trouve la calidus un peut trop humaine
"Il repoussa Fiora díun ": petite faute de frappe

Chapitre 4 terminé:
-bon personnage de Fiora, la "mort" de sa vraie personnalité est très bien trouvée
-globalement intéressant, on alterne entre des passages à la Fantomes de Gaunt et d'autres à la Einsenhorn. C'est ce que je ressens en tout cas.

Sur ce je vais me coucher.Continue.
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Arax, Inquisiteur
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MessageSujet: Re: La campagne des huit éclipses.   La campagne des huit éclipses. - Page 2 Icon_minitimeMar 1 Sep 2009 - 23:14

"-je m'étonne moi même pour avoir rendu la folle du RP si proche de Fiora sans avoir lu ta fic. "
Et moi donc, j'étais bluffé et quasi sur que tu avait du la lire.

"-"Étendant mon esprit ": Je ne pense pas qu'un psycker gamma/delta soit capable d'aller si loin dans un monde contrôlé par le chaos."
Ravenor fait la même chose alors qu'il n'est que niveau delta. Je pense que c'est acceptable d'autant qu'a la base il ne fait qu'un survol et ne s'infiltre pas dans la ruche de gaité de coeur (il faudra quand même que j'accentue ce passage).

"-je trouve la calidus trop humaine"
Les eversors sont des monstres, les calidus doivent garder un peu d'humanité afin de pouvoir s'infiltrer. De plus si j'était plongé pendant plus d'un an dans un cauchemar permanat j'aurais tendance à me ratacher à mon humanité. Ensuite c'est un avis personnel.



Quoi qu'il en soit merci pour ces critiques beaucoup plus constructives que la plupart de celles auquel j'ai eut droit.

Quand tu auras finit et si tu n'as pas d'autre choses à faire je te conseille les fictions Forge et Un Garde Ordinaire, les deux qui m'ont donné envi d'en écrire une moi aussi. Ces deux textes sont d'une grande qualité, surtout un garde ordinaire et proposent une bonne intrigue, de bonnes bastons et en général un bon moment.
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Arghit
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MessageSujet: Re: La campagne des huit éclipses.   La campagne des huit éclipses. - Page 2 Icon_minitimeMer 2 Sep 2009 - 8:48

Chapitre 5 terminé:
-"une force que même l'Astartes respectait, que même les skitariis craignaient.": mouai, je suis pas sur que même le 8ème Cadien est le respect de Spaces Marines.
-globalement bon et interressant
-pas grand chose à dire sur les combats.

-pour le psycker, c'est surtout la présence d'un alpha+ qui rend la visite moins crédible.

Après avoir lu ta fic, la mienne me parait minable. Je vais aller lire celle Aelius ça va m'achever.
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MessageSujet: Re: La campagne des huit éclipses.   La campagne des huit éclipses. - Page 2 Icon_minitimeMer 2 Sep 2009 - 8:58

"-"une force que même l'Astartes respectait, que même les skitariis craignaient.": mouai, je suis pas sur que même le 8ème Cadien est le respect de Spaces Marines."
C'est une force entierrement composé de troupes de choc, l'astartes à tendance à considérer la troupe de choc comme ce qui se fait de mieux niveau hummain. Ensuite j'ai dit respectait, pas craignait.

Bon au moins je sais que mon truc est de qualité correcte, la suite arrive vers une heure. Encore merci.
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MessageSujet: Re: La campagne des huit éclipses.   La campagne des huit éclipses. - Page 2 Icon_minitimeMer 2 Sep 2009 - 12:50

Bunker en ruine, faubourg de l’astroport.


Karl se réveilla péniblement. Il n’avait quasiment aucun souvenir.

Il revoyait la vague de flamme ; la porte qui s’ouvrait puis rien, un brouillard impénétrable mais étrangement agréable. Il ouvrit les yeux et découvrit l’ombre de Glisel, étendue sur lui. Elle aussi avait du s’évanouir. Leurs tenues à tous deux avaient étés dévorés par les flammes mais leurs peaux avaient étrangement été épargnée. Il reposa tendrement la jeune femme à terre avant de tenter de se repérer. La pièce était dans le noir le plus total et il avait perdu sa lampe aussi tatonât il à la recherche d’un interrupteur. Il finit par trouver un bouton et la lumière inonda la salle.

Une fois de plus il était face à cet autel du chaos. Le corps éventré était toujours là bien que ses yeux ne véhiculaient plus aucune émotion. La voix elle aussi s’était tue comme si la chose qui avait habité les lieux n’avait jamais existé.

Karl se retourna et vit Glisel se relever avec une certaine grâce malgré la fatigue qu’elle devait ressentir. Il pensa qu’ils s’en sortiraient peut être finalement, les hérétiques les auraient surement déjà trouvés si ils étaient encore par ici. Le capitaine empoigna son fusil laser avant de se rapprocher de la porte. Il allait l’ouvrir quand il entendit des bruits de pas et de grands chocs. Quelqu’un était entrain de fouiller le bunker pièce par pièce, et ce quelqu’un se rapprochait. Il murmura ses craintes à l’oreille de Glisel et tous deux se mirent à couvert derrière l’autel.

Karl s’étonna de ne plus ressentir de dégout face à cette horreur, la présence qui l’avait intrigué toute la journée devait vraiment avoir une influence mauvaise pour que ses deux impressions soit si différentes.

Un coup retentit contre la porte, Glisel se serra contre Karl et celui-ci se jura de ne pas la laisser mourir. Un deuxième coup retentit, il ajusta la visée de son fusil. Un troisième coup ouvrit la porte et Karl commença à presser la détente lorsqu’il vit que ses agresseurs avaient des uniformes bleus. Des armures carapaces spécifiques des cataphractaires aldérans.

Les deux gardes baissèrent leurs armes et Karl poussa un soupir de soulagement.
Tout ne fut plus qu’une spirale endiablée.
Il fut conduit dehors et rapidement mené dans une valkyrie. A peine avait-il quitté le bunker qu’il sentit l’odeur du prométhéum entrain de purger l’ancien autel chaotique. Il n’en ressentait aucune joie ni regret. Il était en état de choc. Alors que la valkyrie survolait les ruines de la ville il lançait des regards hagards par les fenêtres, voyant les rues devenues charniers ; les occasionnelles carcasses de marcheurs ; les corps brisés par la violence du combat. Il regardait tout cela avec un grand détachement. Il ne se rendait compte que maintenant qu’il était le seul survivant de son peloton, de tout son détachement, qu’Azan, Eteng, Brin et tous les autres étaient morts. Il ne se rendait compte que maintenant que peu lui importait et que sa vie primait sur son devoir. Au milieu de cette horreur il devait réprimer la joie d’avoir suvécu là où les autres aient périt. Il se sentait bien, vivant comme animé d’une nouvelle force.

Karl se retourna vers l’habitacle. Une dizaine d’hommes tous dans ces maudites armures carapaces étaient assis sur les deux bancs. Il vit leus regards converger vers Glisel et il en sentit de la jalousie. La mort ne l’avait pas prise, il devait profiter des cadeaux que la vie lui avait donnés.

Un cataphractaire ne cessait de lui parler. Il allait être interrogé sur la nature de cet ennemi qui avait ainsi débusqué plusieurs milliers de soldats retranchés lourdement et ce qui les avait poussés à un tel manquement à la discipline. Karl ne répondait pas, dans la guerre pour la survit il n’y a pas de règles, seulement un objectif. Confronté à la mort la solution s’impose d’elle-même, pour le meilleur et pour le pire, il avait choisit la fuite ; cela l’avait mené à la vie. Il fallait savoir s’abandonner à ses émotions.





La nuit tomba finalement. Une première journée sanglante annonçait une campagne mortelle. La grande contre attaque menée par les cataphractaires en fin d’après midi avait permis de sécuriser les six sites d'atterrissage et avec la supériorité aérienne aldérane plus rien ne pouvait nuire au déploiement massif des troupes.

Ce premier jour avait été un test. Cent milles hommes pour un test. Voila ce qu’était la guerre qu’Aldéran livrait. Attaquée sur deux fronts par des ennemis d’une puissance effrayante elle devait se saigner à blanc. Chaque année la conscription était plus forte, chaque année l’armé grandissait. La flamme de cette vénérable planète brulait toujours plus fort mais bientôt il n’y aurait plus rien à bruler.

Le taux de perte dépassait les cinquante pour cent, les blessés se comptaient par milliers. En un jour les pertes étaient déjà plus élevées que lors de la décennie qui avait précédé la guerre. Mais elle était maintenant là ; dévorant les vies les unes après ls autres tel une créature à la faim insatiable. En une nuit des millions de nouveaux soldats allaient être débarqués, préface à des milliards de morts.





Extrait de l’autobiographie de Selder Forun As de la flotte impérial : Les ailes de l’aigle.

La bataille de l’astroport était finie.
Cette ville autrefois vivante n’était plus qu’un champ de ruine. Les carcasses des avions abattus gisaient au milieu des cadavres, les bâtiments séculaires avaient étés jetés à bas. Les pertes parmi les cataphractaires avaient été limitées mais chacune était un déchirement.

Le lightning se contentait de tourner lentement autour de cette étendu désolée. Echapant à sa vue je levais les yeux vers le ciel. Le voile d’ébène de la nuit était déchiré par des milliers de traits de lumière. Des centaines de transporteurs lourds déchargeaient des miliers de chars, je passais au dessus d’un détachement de cinq stormlord et je ne pus m'empêcher de compatir avec ceux qui allaient devoir affronter notre armée. De plus petites navettes déchargeaient des dizaines de milliers d’hommes. Je vis même des modules d’atterrissage géant s'ouvrir pour laisser place à cinq titans. Quelque soit la folie de l’adeptus mechanicus leurs machines divines sont toujours impressionnantes à voir.

Parmis tout les points d’atterrissages, celui-ci était e plus proche de la capitale ennemie. Demain devait partir une offensive qui ne s’arrêterait qu’une fois ses murs franchis. Rien n’arrêterait la croisade des justes.







Au plus profond du warp

La conscience s’éveilla lentement après des millénaires d’attente.
Elle avait trouvée sa proie. Elle pourrait assouvir sa faim.
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MessageSujet: Re: La campagne des huit éclipses.   La campagne des huit éclipses. - Page 2 Icon_minitimeMer 2 Sep 2009 - 13:00

-passage de transition donc moins intéressant bien que nécessaire
-Il aurait fallu mettre la réaction de la fille face au sacrificié, je crois qu'elle n'avait pas encore vue le corps
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MessageSujet: Re: La campagne des huit éclipses.   La campagne des huit éclipses. - Page 2 Icon_minitimeMer 2 Sep 2009 - 13:02

Les passages de transition c'est toujours la merde Pour la fille c'est voulu.
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MessageSujet: Re: La campagne des huit éclipses.   La campagne des huit éclipses. - Page 2 Icon_minitimeMer 2 Sep 2009 - 13:06

Serait ce une des calidus ?
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MessageSujet: Re: La campagne des huit éclipses.   La campagne des huit éclipses. - Page 2 Icon_minitimeMer 2 Sep 2009 - 13:14

Suspens
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MessageSujet: Re: La campagne des huit éclipses.   La campagne des huit éclipses. - Page 2 Icon_minitimeMer 9 Sep 2009 - 11:56

Chapitre VI : Eclipse

Fiora s’éveilla. Les yeux roses posèrent un regard nouveau sur ce monde, le regard d’une créature assoiffée de jouissance, avide du jour nouveau. Chacun de ses sens étaient ouverts à son maximum, elle voyait les subtiles différences de teintes nés de la lumière terne des lumi-globes, elle sentait et distinguait chacune des odeurs qui montait de la ruche autour d’elle, elle sentait le souffle des hommes et des femmes autour d’elle. Au cœur de la ruche comme elle était elle ne pouvait voir la lueur du matin mais elle savait que la première journée était finie, que la première étape était franchie, que seuls cinq pas la séparait de l’immortalité.

Elle se releva, souple comme une féline. Déjà elle sentait la délicieuse force du chaos imprégner son corps, courir dans ses veines, s’enfoncer dans son esprit. Elle était enfin libre. Libre d’oublier Arax, libre de cracher sur ce maudit empereur, libre de s’abandonner à chacun de ses désirs.
La slaaneshite baissa les yeux sur la masse de corps emmêlés. Elle eut une soudaine pulsion charnelle mais la refoula, elle avait mieux, beaucoup mieux à faire. Toujours quasiment nue elle commença à remonter les niveaux de la ruche, égorgeant une jeune fille pour lui prendre sa tenue. Elle n’avait plus de règles, il n’y avait plus de justice, la seule loi serait celle de ses désirs.

En remontant à travers la ruche elle posa un regard neuf sur ce qu’elle avait jugée. Les peintures étaient d’une magnifissance incroyable, les tenues étaient finement étudiées pour sublimer la beauté et effacer les imperfections. Ces jeunes gens déambulant dans les rues de la haute spire n’étaient pas des pauvres victimes mais au contraire des vies sauvés de l’enui et du mensonge dans lequel croupissait l’Impérium.
Un chant s’éleva et Fiora s’y joignit. Elle ne s’étonna pas de connaitre les paroles d’un chant entendu pour la première fois. Celle qui s’abandonne d’elle-même au chaos en deviendra une partie et apprendra toutes ses merveilles. Tous ses souvenirs lui paraissaient fades. Les magnifiques chants de la basilique de la rédemption, les œuvres de Volonus Londar, son premier amour, tout cela lui semblait morne et sans relief. Le chaos lui avait donné de nouveaux yeux mais aussi une nouvelle vision.

Elle franchit une nouvelle fois les portes du palais. Le nouveau garde en faction ne l’arrêta même pas, la marque de Slaanesh était sur elle et Ses servants pouvaient la sentir. Entrant dans l’édifice elle se retourna un instant, ses yeux fixant sans ciller le soleil noir qui flottait dans les cieux. Les ténèbres avaient engloutie le jour comme elles avaient engloutie son âme.





Karl s’éveilla après une trop courte nuit.
Il avait été contraint de subir un interrogatoire poussé le soir précédant. Un étrange homme habillé de noir l’avait questionné sur l’ennemi, sur ses techniques, ses forces. Il avait aussi beaucoup été interrogé sur l’autel mais il avait sentit qu’il ne devait rien dire. Après trois heures de questions il avait été relâché. Sa compagnie entière avait été anéantie et il se retrouvait simple sergent d’une unité composée d’autres survivants.

Il venait de subir l’humiliation et le déshonneur.

Au fond de lui la colère bouillotait. Il avait survécu, il s’était montré meilleur que les autres et pour le remercier on le dégradait et on le soupçonnait. Il avait sentit une présence noire au cœur de lui-même. Un concentré d’ambitions avortés et de désir inassouvis. Il était retourné sous sa tente et à la vue de Glisel il avait basculé, perdant le contrôle de ses actes.

Maintenant il voyait le corps étendu à son coté. Il n’avait aucune idée de ce qu’il avait pu faire, comme si une autre conscience avait pris le contrôle de lui-même, pourtant il gardait trace d’un agréable moment. Un de ses désirs avait été assouvi finalement.

Karl se releva, il devait rencontrer ses nouveaux hommes. Un nouveau départ, voilà ce qu’il devait prendre. Il jeta un dernier regard en arrière sur cette femme si belle mais dont il savait si peu. Puis il sortit.

Dehors l’air était oppressant, la lumière était aussi faible qu’à un clair de lune. Karl vérifia l’heure mais le soleil aurait bien dû être levé. Il leva les yeux vers la source de l’étrange lueur mais en lieu et place du soleil flottait un disque noir cerclé de feu. Ses yeux le brulèrent à cette vue et il les baissa tout de suite. Une atmosphère sombre, pesante résignait sur le campement. Les hommes étaient éveillés mais ne parlaient pas, s’étaient rassemblés mais ne se regardaient pas. Karl sentit un vent de peur, sans qu’il ne sache pourquoi ses poils se dressaient sur son corps. Il s’étonna de ne pas avoir ressentit cette oppression sous sa tente. Certain hommes se roulèrent en boulle, d’autres se mirent à pousser d’occasionnels cris. Karl ne savait pas si tout cela faisait partie de la stratégie de terreur de l’ennemi mais il n’aimait pas voir ses hommes paniquer sans lui !

Reconnaissant les quelques hommes de son escouade, Karl s’avança vers eux avec son ton le plus autoritaire. Il tenait là une parfaite occasion d’asseoir son autorité.

-Soldats, seriez vous des lâches ? demanda t-il d’une voix grave.

Les gardes impériaux se calmèrent à peu près et posèrent des regards noirs sur lui. Karl soutint sans broncher, il avait déjà tenu tête à un commissaire et un simple garde ne l’effraierait surement pas.

-Pour qui tu te prends toi ? demanda l’un des soldats.

Karl se rendit compte qu’il ne portait pas ses insignes, ces hommes devaient le prendre pour un autre survivant.

-Je suis le Capitaine Karl Drar et du fait de la destruction de ma compagnie lors de l’assaut d’hier matin -si peu de temps pensa t-il- je suis votre supérieur direct.

Façon pour lui de ne pas dire qu’il avait été relégué sergent. Il voyait que les autres étaient légèrement intimidés, menacer un capitaine était rarement bien vu. Voila une occasion pour lui de se présenter sous un bon jour.

-Faites pas cette tête les gars. Je suis votre nouvel officier mais ne vous en faites pas, je ne suis pas un chieur. C’est pas les ténèbres qui vont nous faire peur pas vrai ? Bon c’est quoi vos petits noms, et d’où vous venez ?

Les huit soldats se présentèrent, cinq hommes et trois femmes. Apparemment l’un d’entre eux était porteur de lance grenade et un autre de lance missile. Une escouade standard comme l’armée aldéranéenne en comptait des milliers. Alors que chacun se présentait des hauts parleurs qui avaient dû être disséminés un peu partout dans le camp se mirent à hurler la propagande impériale. L’éclipse était un phénomène naturel et ne devait pas durer plus de trois heures. Pour oublier cette farce de la météo locale l’assaut était reporté jusqu’au retour du soleil.

De quoi rassurer tout le monde. Si une grande explosion n’avait pas retentit à ce moment là.






Lerec sortit brusquement de son sommeil au bruit d’une détonation. Par réflexe il se releva mais la douleur le ramena bien vite à la réalité. Les médecins aldérans étaient bon et du fait de son statut de sergent il avait eut droit à un traitement de faveur. Il serait bon pour le service actif dans deux jours, ses côtes ressoudées par il ne savait quel miracle mais se redresser aujourd’hui était plus qu’il ne pouvait. Il regarda autour de lui. Cette infirmerie était réservée aux cataphractaires, à l’élite. Il se sentait misérable d’être parmi le si petit nombre qui s’était laissé blesser.

Lerec vit passer un infirmier et l’appela :

-Mais que se passe-t-il dehors ?
-Une attaque lieutenant, rien de bien grave, l’ennemi a utilisé le couvert des ténèbres pour lancer un assaut surprise.
-Les ténèbres ? Mais quelle heure est-il ?
-Huit heure monsieur mais il semblerait que le soleil ne se soit pas levé ce matin. Si vous voulez bien m’excuser…

Lerec ne pouvait y croire, l’ennemi était à portée de main et il ne pouvait combattre, ses hommes étaient confrontés à une nuit anormale et il n’était pas là pour les mener. Il retentât de se lever mais la douleur le recloua dans l’instant. Aujourd’hui une bataille allait se livrer. Mais ce ne serait pas la sienne.






Aryn avançait dans les ténèbres. Aujourd’hui il allait une fois de plus avoir la chance de combattre l’ennemi, de se délecter de sa mort. L’humanité se retrouvait prise dans une lutte sans merci pour sa survit et bien qu’humains, ceux qui lui faisait face étaient une entrave, des fanatiques promettant la race humaine à des siècles de ténèbres et à sa mort finale. Il était un soldat, un guerrier, et il vaincrait ceux qui se dressaient face à lui.

Son escouade avançait, silencieuse comme la mort. Aryn sentait la caresse de l’air sur son corps, le souffle des hommes et femme à coté de lui. Chacun de ses frères et sœurs courait d’un couvert à l’autre, assurant la couverture des autres. Voilà la forme ultime de l’art de la guerre, une parfaite coordination entre chacun, une fusion totale pour ne devenir qu’un seul esprit. Aryn finit par distinguer dans la pénombre le camp de l’ennemi. Ils avaient souillés l’un de Ses mondes, ils allaient donc mourir.

L’objectif était simple, frapper les colonnes de chars encore à l’arrêt pour affaiblir l’ennemi puis se replier en bon ordre. Frapper aussi vite que l’éclair, ainsi devait agir un guerrier de Slaanesh.

Une première explosion retentit, loin au sud. L’ennemi allait s’y ruer, facilitant d’autant leur infiltration. Les slaaneshis allaient se ruer en avant quand il entendit une voix, résonnant dans son esprit à la fois sensuelle et impérieuse:

-Attend, un peloton ennemi est en approche.

La coordination psychique, la force suprême des armées lincianes. Chaque groupe de combat se voyait attaché un ou une prêtresse, psyker, qui surveillait en permanence ses hommes, les prévenant du danger, le menant à la victoire. Aryn vit une trentaine d’hommes dans leur détestable uniforme bleu se ruer vers la source de l’explosion, la voix n’avait jamais tord.

Lui et ses onze frères et sœurs se faufilèrent dans l’espace. Ils étaient des bios-guerriers, des soldats génétiquement améliorés, plus fort et plus rapides qu’un humain normal. Leurs corps étaient perfection et leurs esprits étaient aussi affutés que des lames. Aryn avait déjà rencontré des spaces marines une fois. Ils étaient bien plus résistants mais n’avaient pas l’honneur des bios-guerriers. Ceux qu’il avait vu n’étaient que des pirates fous avides de richesses mais irrespectueux du dieu. Lui était un élu de Slaanesh, et c’est en Son nom qu’il allait faire couler le sang ce soir.

La voix retentit à nouveau, les dirigeants sans faillir vers leur objectif. Rien ne pouvait stopper le chasseur quand il savait où était sa proie. Alors que tous progressaient, Aryn ne put s’empêcher une fois de plus d’admirer leur propre perfection. Les bios-mages de Lincia avaient fait des merveilles en trois siècles. Un bio-guerrier faisait souvent deux mètres, parfois un peu plus mais rarement moins. Ils étaient longilignes, fins comme un fouet prêt à claquer. Beaucoup portaient quelques mutations, des dons du dieu, Aryn lui-même disposait d’une paire supplémentaire de bras se terminant en pinces. Il ne remercierait jamais assez son seigneur pour ses dons. Chaque bio-guerrier portait une combinaison de matériaux composites collant à sa peau. Cette matière étrangement solide leur donnait une liberté de mouvement totale qui leur permettait d’exprimer leur parfaite maitrise de l’art de la mort, les armures énergétiques qu’Aryn avait vu étaient bien moins délicates bien que plus résistantes. Il tenait d’une main ferme son fusil à pompe, une arme de courte portée, là où il pouvait se délecter de la terreur dans les yeux des autres, enfin ses bras étaient porteurs de deux gants, des hortus, redoutables armes de mort invisibles à l’œil non initié.

Aryn distingua dans l’obscurité la forme de quelques sentinelles. Ils étaient arrivés sans encombre jusqu’à leur objectif. Il interrogea la voix qui lui répondit que les deux autres escouades étaient en place autour de la zone cible, les sentinelles étaient une demi-douzaine et un peloton attendait dans un baraquement cent mètres au nord. Aryn signa à son escouade qu’ils allaient nettoyer le baraquement. Déjà il sentait le frisson du combat monter en lui, l’excitation gagnait rapidement le groupe et Aryn vit que tous se retenaient à grand peine pour ne pas crier et révéler ainsi leur présence.

Ils se déployèrent. Aryn vit deux gardes devant la porte, une des guerrières du groupe se fondit dans l’ombre, passant dans son dos. La frappe fut unique, fulgurante, deux têtes roulèrent dans la poussière et dans l’instant même douze bios-guerriers se jetèrent sur la construction préfabriquée. Aryn escalada en un instant le mur et se faufila par une fenêtre laissée ouverte. Le bio-guerrier retomba au milieu d’un attroupement de gardes. Les impériaux furent plus que surpris mais Aryn ne leur laissa pas le temps de réagir. De chacune de ses pinces il empala un humain dont le cri d’agonie sonna comme une douce musique aux oreilles du slaaneshi. Les lames des hortus sortirent et deux gorges s’ouvrirent, Aryn contempla un instant les arabesques de sang ainsi formées.

D’autres bios-guerriers déboulèrent par le même accès, en quelques instants la salle fut nettoyée, l’odeur du sang excitait Aryn et il voulut un instant céder à ses passions sadiques mais il se reprit, il avait une mission à accomplir.

Des explosions se mirent à retentir alors que les bombes à fusion commençaient à ravager les rangs des chars impériaux. Une fille du groupe Heazel se plaça au coin d’un couloir mais une pluie de lasers l’accueillit. Ses réflexes la sauvèrent. Comment passer ? Aryn n’en avait que peut à faire, tant que l’ennemi les bloquait ici ils ne pouvaient gêner la mission malgré tout il voulait gouter leur sang, il voulait profaner leurs corps et se délecter de leur agonie. Il appela la voix et la voix lui répondit.

Des cris montèrent de là d’où étaient venus les tirs. Les six slaaneshis se ruèrent en avant et trouvèrent une dizaine de gardes impériaux se roulant au sol alors que la prêtresse lacérait leurs esprits. Tels des chacals les Lincians se jetèrent sur les impériaux sans défense, Aryn lui aussi s’abandonna un instant à la passion de la mort et de la luxure, Slaanesh lui avait donné cette vie, à lui de l’honorer par ses actes.






Passerelle d’observation du Sin Nominem


Une sphère, noire.

Voilà ce que je pouvais voir en baissant les yeux sur cette planète où tout allait se jouer. La nuit était tombée mais le jour n’avait pas osé lui contester sa domination. Je savais que Ryhos V était connue pour ses éclipses mais je ne pensais pas qu’en voir une me plonge dans un tel désespoir.

L’homme a toujours eut peur des ténèbres, en tant qu’inquisiteur je me devais de marcher à travers elles mais la vue de l’ombre qui avait engloutie l’âme d’une de mes amies avait réussi à ébranler mes convictions. Sans lumière pas ‘ombre mais des ténèbres infinies, voila ce qu’était nos ennemis. Privés de la lumière de l’Empereur ils s’abandonnaient aux ténèbres de leurs cœurs et rares sont les choses capable de rallumer la flamme éteinte et étouffée.

Je sentais en dessous de moi le bouillon psychique qu’avait déclenché les lincians. Des centaines, peut être des milliers de psykers arpentaient l’éther pour tourmenter les âmes. Des requins dans la mère du warp, venus terroriser les pauvres âmes des milliers d’hommes et de femmes venus apporter la lumière à ce monde de ténèbres. Je sentais une grande envie de plonger vers la surface, de repousser ces spectres noirs, je pouvais me voir, détruisant leurs esprits et bannissant leur corruption. Mais je voyais aussi que parmi ces spectres ténébreux il y avait un véritable avatar des ténèbres. Selene rodait. Même d’ici sa puanteur psychique me rendait malade je la voyais, s’étendant comme une vague de corruption sans borne. Dans le flux des âmes j’en vis des centaines se ternir en un instant alors que la conscience démoniaque ne faisait que les effleurer. Elle ne tiendrait pas longtemps comme ça, personne ne le pouvais, mais le simple fait qu’elle pouvait ainsi agresser les esprits à une telle échelle me glaçait jusqu’au plus profond de moi-même. Elle était un monstre et je commençais à douter sérieusement de mes capacités à l’affronter.

Alors que j’étais plongé dans mes pensées je fus interrompu par une présence familière. Kadis Odessa était un membre important de ma suite. Scarus l’avait recruté en même temps que moi, c’était la dernière personne venant de ma planète d’origine avec qui j’avais encore des liens. Elle aussi était psyker, aussi voir un peu plus puissante que moi. Pour mes sens psychiques elle brillait d’un éclat aveuglant ce que ne contredisait pas ma vue normale. Kaldis était relativement petite et avait le corps et le visage d’une grande adolescente. Je pratiquais moi-même des traitements rajuvénants mais son amour de ceux-ci faisait partie de ses nombreuses excentricités.

Elle était habillée d’une étrange robe cachant autant qu’elle révélait ses formes juvéniles, des électro-tatouages ondoyaient sur sa peau formant et reformant des phrases ou des symboles hexgramatiques. Beaucoup parmi mes suivants m’en voulait toujours d’avoir gardé à mon service une sorcière moitié corrompue.

Il est vrai que le chaos avait laissé sa marque en son âme mais ce n’était pas une sorcière, c’était ma plus fidèle amie.

Elle me lança un regard de ses étranges yeux dorés, autre signe qui en gênait plus d’un. Sur son front un symbole de protection à six branches ne cessait de se reformer mais j’avais depuis longtemps outrepassé mon malaise.

-Le démon est à l’œuvre sur ce monde, dit-elle d’une voix trop grave pour son corps.

-Pire qu’un démon, répondis-je, une horreur sans nom. Je béni l’Empereur de ne pas encore être à la surface, il faudra purger les rangs quand le calme sera revenu.

-La marque du chaos laisse toujours une marque en nous, pour le bien ou pour le mal.

Je la regardais dans les yeux et voyait toute l’ironie de cette dernière phrase. Kaldis avait été possédée un cours instant à l’âge de seize ans alors que nous travaillons ensemble pour l’inquisiteur Scarus. L’Empereur seul sait comment elle réussit alors à s’en sortir mais tous se mirent à la regarder avec méfiance. Les électro-tatouages étaient venus rassurer tout le monde en empéchant théoriquement toute nouvelle possession. J’étais le seul à lui avoir laissé ma confiance et je ne l’avais jamais regrété.

-Selon toi quel est son niveau de puissance au vu de ce qu’elle fait ?
-Au moins un millier de fois le notre, répondit elle avec un petit rire espiègle collant bien plus à son apparence.
-Alors que pouvons nous faire face à de telles horreurs ?
-Les bruler, n’es ce pas ta spécialité ?
C’est cet humour que j’aimais chez elle, cette capacité à ne jamais rien prendre au sérieux.
-Il est vrai que même une démone ne survivra pas à ma passion brulante.

Alors qu’elle allait répondre Kaldis se cambra d’un coup en arrière, l’or de ses yeux débordant de ses iris pour envahir tout son regard. La voix était devenue un murmure, le murmure de la jeune fille qu’elle était à seize ans.

- La lumière espère chasser son opposée.
Une flamme guette une ombre.
Pour vaincre l’ombre trois lames furent forgés, semblable à la vue, différente à l’épreuve. La première s’est ternie d’elle-même, la deuxième est berceau de corruption, seule la troisième retrouveras son éclat.
Au fond de l’infini attend le néant. Rien ne survivra à son passage. Les ténèbres et la lumière devront s’unir ou toute deux périront. »

Je fis un pas en arrière alors que déjà mon amie semblait regagner ses esprits.

-Qu’es ce que c’était que ça, lui demandais-je.
-Depuis quand demande tu au devin ce qu’il veut dire ?

Kaldis était une psyker, bien plus précieuse que moi. Je suis capable de détruire une vie ou d’anéantir un char. Kaldis elle est capable de voir les fils du destin et par là même d’en altérer la trame. Un devin comme elle-même l’avait dit. Ce qu’elle venait de me dire était une prédiction et je n’aimait pas du tout ce que l’avenir me promettait.


Dernière édition par InquisiteurArax le Mer 9 Sep 2009 - 12:31, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La campagne des huit éclipses.   La campagne des huit éclipses. - Page 2 Icon_minitimeMer 9 Sep 2009 - 12:15

"Les huit soldats se présentèrent, cinq hommes et quatre femmes"

5+4=9 non Question

"Des centaines, peut être des milliers de psykers "

ça fait beaucoup pour une seule planète

Kadis Odessa : Quand on est corrompu par le chaos c'est à vie. Pas de retour en arrière. Bizarrerie fluff à ce niveau.

Globalement bon mais tu devrai limité un peu les batailles et autres scènes d'action, ça lasse.
La fin est assez moyenne. Tu peux faire mieux.
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MessageSujet: Re: La campagne des huit éclipses.   La campagne des huit éclipses. - Page 2 Icon_minitimeMer 9 Sep 2009 - 12:30

Oups pour le nombre, je corrige

Les psykers font partie intégrante de l'armée lincianne, quand tu né psyker là bas tu n'est pas chassé et brulé mais au contraire tu es recruté chouchouté et surtout regroupé pour donner lieu à des générations de psykers (puisque c'est un gène, en faisant se reproduire les psykers entre eux tu devrait en obtenir un nombre supérieur logiquement non?)

Pour la baston nous allons bientôt retrouver Arax et sa clique qui vont débarquer sur la planète avec une phase d'investigation/suspens qui sera moins "dakka dakka". Aussi je vais développer un peu plus les méchants chaotiques pas beaux mais pas si moches non plus.

Pour Kadis, la possession est quelque chose que tu ne contrôle que très rarement et en de rare cas tu peux la réprimer, c'est un cas.
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MessageSujet: Re: La campagne des huit éclipses.   La campagne des huit éclipses. - Page 2 Icon_minitimeMer 30 Sep 2009 - 11:42

Karl et ses hommes couraient. L’attaque ennemie avait été fulgurante et il fallait contre-attaquer sans faillir. Karl avait pris la tête avec un calme parfait ne cillant pas un instant et faisant preuve d’une assurance sans borne, du moins en façade.

Il aurait été bien plus sûr de lui si il avait su vers où il se dirigeait.

Les hommes et femme sous ses ordres paraissaient compétant et Glisel était parmi eux mais en dehors d’elle tous étaient en proie à la plus abjecte des terreurs. Karl ne savait pas pourquoi mais un vent de panique avait soufflé sur le camp, pareil à celui déclenché par les perturbations de la radio lors de la prise de l’astroport. A la différence que le canal radio était pur.

L’ancien capitaine ne comprenait pas pourquoi lui-même n’était pas affecté mais il en remercia l’Empereur, ce trouble lui avait permis d’apparaitre sous un bon jour face à ses hommes et même à ceux des autres escouades du peloton. Le lieutenant en charge avait rapidement sombré dans la folie prétendant entendre des voix. Il avait sorti son pistolet laser et avait abattu un de ses propres hommes. Karl avait senti monter en lui le besoin de le tuer. Il avait tiré un seul coup et c’est avec une fascination morbide qu’il avait vu la tête se désintégrer pour laisser place à un cratère sanguinolent d’où dégoulinait la matière grise. Un froid était d’abord tonbé avant qu’une acclamation ne monte des autres membres du peloton. L’angoisse et la colère qui avait couvé en eux durant les heures de cette éclipse avaient ressurgis violemment. En un instant ce sergent tout juste arrivé était celui qui leur avait permit de se débarrasser du poids qui pesait sur leurs épaules. Tous avaient reconnu son autorité et Karl avait senti la présence au fond de lui-même apaisée par cet afflux de pouvoir retrouvé.
Karl aimait sentir la chage familière du pouvoir. Mais son bonheur aurrait vraiment été total si il n’avançait pas totalement au hasard. Malgré la fluidité des canaux de communications, la plupart de ceux dévolus au haut commandement étaient saturés par des cris de terreur et des ordres contradictoires. Seuls les canaux des cataphractaires gardaient un ordre quasi parfait mais Karl savait qu’il risquait l’exécution s’il « contrevenait au bon déroulement des opérations des forces d’élites par ses demandes superflues ».

Or il tenait encore à sa vie.

Privé d’informations il fonçait tout droit dans les ténèbres croyant aller vers le lieu d’où était venue la première explosion. Intérieurement Karl espérait e pas rencontrer d’ennemis, il avait eut plus que sa dose mais alors qu’il progressait dans cette direction il vit monter les flammes et accourir les hommes. Il se retrouvait une fois de plus plongé dans la spirale de la guerre mais il avait perdu beaucoup de ce qui le poussait en avant. Au cœur de son âme était né un vide qui semblait aspirer beaucoup de ses convictions mais il devait l’oublier et se forcer à aller de l’avant, pour l’Empereur ou pour lui il n’aurait su le dire.

Alors qu’il arrivait sur la zone des combats une vision apocalyptique s’offrit à lui. Parmi les centaines de chars alignés, des dizaines étaient en flamme. Les réserves de prométhéum avaient elle aussi prit feu et toutes ces flammes illuminaient les alentours avec un éclat irréel.

Ils étaient là, au milieu de cette dévastation, les meilleures armes de l’ennemi, sa réponse aux cataphractaires : les bios guerriers. Ils étaient bien plus grands qu’un humain normal, leurs peaux bronzées brillaient d’un éclat effrayant à la lumière des flammes. Ils n’étaient pas nombreux, une quarantaine tout au plus, et pourtant ils avaient dévasté les colonnes blindés en moins d’une dizaine de minutes. Karl vit une dizaine de ces guerriers charger un peloton entier de gardes. Ils étaient magistraux, esquivant les tirs tels des danseurs. La sueur qui coulait dans leur dos avait quelque chose de sensuel et la vision de ces corps à moitié dénudés faisait naitre un désir impie au fond de l’âme de l’ancien capitaine.

Ces guerriers, ces monstres, semblaient insensibles aux attaques des gardes. Malgré le barrage de laser deux seulement tombèrent, leurs armures bien que restreintes et fines supportaient très bien les tirs. Les trente gardes commencèrent à se débander, puis les bios guerriers les percutèrent. Le ballet des lames était éblouissant, les corps étaient fauchés, les têtes volaient.

Karl vit une guerrière se lancer sur un lieutenant portant la livré bleu. L’homme dégaina une épée énergétique. Karl le reconnu comme le lieutenant Reigo, l’un des meilleurs escrimeurs du 531eme. Le lieutenant tenta un estoc su cet ennemi qui se jetait sur lui, la guerrière sauta et atterrit sur la lame de son opposant, la plantant au sol. D’un coup de poing elle fit plier son adversaire qui réussi néanmoins à récupérer son arme. Karl fit charger ses hommes, décidé à ne pas laisser un brave périr. Trente nouveaux impériaux s’élancèrent, tentant de soutenir leurs frères de leurs tirs. Malgré cela le massacre continuait. Tout en courant Karl retrouva le lieutenant. Celui-ci tenta une taille au niveau du ventre de son adversaire, la chaotique bloqua le coup des deux lames sortant de ses poignets puis la brisa d’une torsion. L’impérial se remit en garde de son mieux avec son moignon d’épée mais un coup le cueillit à l’abdomen.

Karl vit ce brave homme être finalement éventré et il sentit à la fois une intense tristesse mais aussi un froid détachement. Les derniers survivants du peloton de feu le lieutenant Riego fut éliminé mais les tirs des hommes de Karl se faisaient pressant, deux nouveau bios guerriers tombèrent dont un par le tir de l’ancien capitaine. La femme qui avait tué l’officier impériale émit un cri strident et les hérétiques se replièrent, se couvrant mutuellement de leurs fusils à pompes. Un cri de fureur monta du camp des impériaux et Karl s’y joignit, il vit que l’ennemi refluait en masse, surement avaient-ils finit leur mission et ne devait plus que se replier.

-Vous voyez comme ils ont peur de moi ? demanda le sergent. Ils savent que le capitaine Karl Drar en a après eux ! Pour l'Empereur, Inace!
Un hourra monta et Karl senti que la bataille de ce matin était une vraie victoire pour lui.






Aryn se rua hors du bâtiment, maintenant en proie aux flammes. Pas un membre de cette prétendue garde n’avait survécu. Leur sang et leurs humeurs lui coulait le long du torse et l'excitation battait son plein dans son esprit.

Au sortir il vit Ylza, une championne, entrain d’échanger des coups avec ce qui semblait être un officier impérial. Aryn savait que même lui aurait eut du mal face cette championne, l’humain était condamné. Partout où il portait son regard, le bio guerrier voyait les carcasses des chars impériaux en flamme, les quelques pilotes qui avaient tentés de foncer au commandes de leurs tanks étaient mort, impitoyablement exécutés. Malgré tout le slaaneshi sentait que cet assaut touchait à sa fin. Deux nouveau pelotons avançaient vers leur position et quelques char se faisaient entendre, venant des zones que ‘assaut n’avait pu toucher.

La fratrie de bio-guerriers se mit à couvert et commença un tir de suppression sur l’un des pelotons en approche. La fratrie d’Ylza venait de se désengager et ses membres se repliaient en bon ordre.
La mission n’était pas finie. Il fallait encore retourner à l’abri sain et sauf.

La quarantaine de slaaneshis se replia, ne laissant que quelques uns d’entre eux pour leurrer leur ennemi. Aryn lui-même resta. De son fusil il abatit un premier homme et à peine avait il sentit le recul de son arme au creux de son bras qu’il en avait abattu un de plus. L’ennemi avançait sans peur, criant le nom de son empereur. A l’entente de ce mensonge Aryn abattit deux hérétiques de plus.

Oui ils étaient des hérétiques. La maitresse Lyndis et les cinq autres concubins de Slaanesh leur avait montré la voie. L’humanité affrontait sa plus grande épreuve depuis la longue nuit. Les xénos l’attaquaient de partout, le détestable empire Tau ne cessait de réduire le domaine des Hommes et par delà l’espace connu bien d’autres menaces pesaient sur leurs têtes à tous. Face à ces menaces, seul se tenait un Impérium faible mené par un cadavre divinisé par la seule bêtise de ses ouailles. Cet ensemble sans véritable unité lutait en vain contre la vraie nature de l’Homme.

Tel était l'enseignement de Lincia : le chaos vivait au plus profond de chacun de nous, le combattre revenait à se combattre sois même. En fusionnant avec le chaos, l’humanité atteindrait un nouveau niveau de pouvoir, une nouvelle ère se lèverait où l’homme dominerait sans rivaux cette galaxie. Et peu importe si pour ce faire une partie devait bruler. Aryn était lui-même l’un des fruits de cette évolution, Lincia était un empire naissant basé sur l’innovation, un concept depuis trop longtemps perdu par le reste des hommes. En trois siècles ils avaient ébranlé Aldéran, une puissance vielle de plus de cent siècles. Un jour le paradis sur terre de Slaanesh s’étendrait à travers la galaxie et l’homme serait enfin en accord avec son âme.

Aryn se rendait compte qu’il s’était égaré dans ses pensées, et ce n’était pas le moment. Les gardes impériaux n’étaient plus très loin de son couvert. A la lumière des flammes il voyait la rage sur ces visages. La logique aurait du le pousser à se replier mais il voulait voir la peur déformer ces traits. Les autres s’étaient repliés, il était seul face à une vingtaine. Enfin un vrai défi !

Le bio guerrier sortit d’un bond de son couvert, son arme abattant trois gardes alors qu’il la réglait sur une dispersion maximale. A cette distance ces « aldéranéens » ne faisaient réellement pas le poids. Les humains furent prit trop par surprise pour réagir. Aryn eut le temps d’enchainer deux nouveaux tirs avant de plonger dans la masse de ses ennemis. Il émergea tel une tornade destructrice. Les lames de ses deux hortus lacérèrent les rangs impériaux, ouvrant plus d’une gorge. Le groupe au milieu duquel il était tombé ne devait pas être famillié des combats, il vit deux gardes pointer leurs fusils droit sur lui. Alors que les tirs partaient Aryn se jeta à terre et deux impériaux prirent es tirs qui lui était destiné. Face à la légion ces soldats disciplinés, nombreux et bien équipé étaient redoutables. Face aux bio-combattants ils ne valaient plus rien. Aryn faucha trois paires de jambes lors de son esquive puis en se relevant il éviscéra deux gardes de plus. En moins d’une minute plus de dix hommes gisaient à terre. Aryn dégoupilla deux grenades qu’il laissa tomber au sol avant de s’enfuir en courant.

Il était déjà à une trentaine de mètres quand retentirent es détonations. Il ne prit pas la peine de se retourner. Après un moment les tis se mirent à fuser dans sa direction mais il les ignora. Les ténèbres, bien qu’elles commençaient à se disperser, étaient ses meilleures alliées.

Après cinq minutes de courses, guidé par la prêtresse de la fratrie Aryn retrouva ses frères et sœurs à plus de deux kilomètres du lieu de la mission. Hors du camp mais pas encore hors de danger. Malgré tout Aryn ordonna une pause. Tous pouvaient déjà savourer un petit moment de triomphe. Dans cette semi obscurité, sous le couvert de l’éclipse et de groupement de rocher, le groupe de tueurs s’abandonna pour quelques minutes à la luxure. Aryn contempla le corps d’ Heazel un instant avant de se livrer à ses passions.






Ce petit moment d’égarement en était plus qu'assez pour le traqueur. Il avait passé sa nuit à mener un stupide interrogatoire avec les autres acolytes puis lorsque la panique s’était répandue dans le campement il n’avait pas eut le temps de faire quoi que ce soit. Puis ils avaient appris que l’ennemi avait été détecté au dépôt de blindés. A deux ils avaient foncés, après tout ils étaient des hommes d’action, ces « discutions » n’étaient pas leur spécialité mais maintenant qu’elle volait de ses propres ailes le boss devait bien déléguer ce genre de taches. Il était du genre à cramer une cervelle simplement pour apprendre la direction du magasin le plus proche.
Lorsque les deux compagnons étaient parvenu à destination, seul les attendait un paysage de dévastation. Les carcasses des blindés brulaient, toujours aussi bien alignées. Les coupables de cette dévastation avaient déjà disparus mais un des leurs était toujours là. Ils l’avaient suivit, restant aussi invisibles que des ombres tout en maintenant un train d’enfer.

Puis ils étaient arrivés ici, là où attendait le reste de l’escouade du fuyard. Le traqueur pensait devoir abandonner la traque face à une dizaine de ces monstres sur le pied de guerre, mais la fortune lui avait sourit. Se croyant seuls ces débauchés s’étaient jetés les uns sur les autres, s’abandonnant à des pulsions malsaines. L’hédonisme des lincians l’étonnerait toujours.

Voyant un bon emplacement, le traqueur sortit de sa housse le canon de son cher fusil. Il enclencha un chageur de cinq longues balles avant d’aligner sa première cible.
-Vous avez le bonjour de l’inquisition ! chiens, dit Dinor, en pressant la détente.





Aryn sentait l’extase reverser ses sens. Il voyait les corps s’enlacer, se carresser, s’aimer. Il sentait la douce odeur de la sueur, du sexe et des drogues que certains avaient ingérées, le contact doux de la peau brulante, la caresse des amantes la fereté d’une courbe. Il entendait les cris de luxure, les hurlements d’extase et il se voyait s’y joindre comme témoins de ses propres délires. Il sentait venir le point culminant, l’osmose des désirs et des pensées. Les cris devenaient plus aigus et plus rapides, les mouvements plus brusques.
Puis retentit le coup.

Aryn vit avec une grande surprise et une certaine fascination la tête d’un de ses frères disparaitre, ne laissant qu’un cratère fumant. Le groupe resta figé un instant. Les soupirs lascifs cecèrent instantanément. La tension était montée d’un cran mais tous étaient restés immobiles. Puis une seconde détonation retentit et un deuxième corps s’affala.

L’instant sensuel était finit. Les amants se séparèrent en un instant, plongeant à couvert. Aryn voyait à peu près d’où venaient les tirs mais il ne pouvait savoir avec précision sans s’exposer à une mort instantanée. Un de ses frères se redressa un instant avant de retomber à couvert. Mort.

Cela ne pouvait durer comme ça. Maintenant que le groupe était à couvert les tirs avaient cessés mais le salaud devait avoir en joue le haut de leurs cheveux. Ils devaient manœuvrer vite en restant à couvert pour récupérer cet enfoiré.

Aryn se sentit soudain bête. Débloquer cette situation était pourtant d’une grande facilité ! Il se concentra sur sa liaison psychique, il la sentit, fatiguée mais toujours attentive. La gardienne du groupe veillerait toujours sur ses enfants. En quelques instants l’esprit fut là, flottant dans les airs. Aryn voyait qu’elle était à bout, l’éclipse était presque terminée et la prêtresse avait besoin de repos. Mais ils n’auraient besoin que d’un tout petit coup de pouce.

- Les voyez-vous ?
- Non, répondit la voix dans son esprit. Ils ne sont pas là où vous pensiez qu’ils sont, à cette lumière je suis aveugle !
La prêtresse était toujours de mauvais poil à la fin d’une dure opération. Malgré cela Aryn savait que la survit de la fratrie dépendait de la détection de ce sniper. Il pouvait sentir l’esprit qui se tendait au dessus d’eux, tentant de détecter une présence qui restait invisible. Puis il comprit pourquoi la recherche restait vaine.
-Des inhibiteurs psychiques, siffla t-il entre ses dents.

Cet ennemi était dangereux, très dangereux. Loin des simples aldéranéens mais il ne semblait pas non plus s’agir des cataphractaires. Malgré tout il venait d’abatre trois membres de la fratrie, et réussissait à rester invisible. Aryn tenta de se fier à ses sens mais il commençait à ressentir de la fatigue et dans cette étendue déserte, retrouver une odeur tenait de l’impossible.

Une nouvelle détonation retenti, venant d’une nouvelle direction. Un nouveau corps s’effondra. Cela ne pouvait plus durer. Aryn avait vu d’où était venu le coup, approximativement du moins. Il sauta sur ses pieds avant de s’élancer en direction de ce meurtrier, il avait laissé son fusil, dégainant les lames de ses hortus. Ses sens s’étendaient à leur maximum, il distinguait chaque rocher, chaque brin d’herbe, d’une couleur étrange dans cette semi obscurité. Plus important il les distingua.

Deux silhouettes, l’une debout, l’autre accroupie. Il vit le long fusil pointer sur lui, suivant chacun de ses mouvements, il vit l’autre homme dégainer une grande épée et saisir e qu’il savait être un bouclier répressif. Le coup de feu retentit à ses oreilles comme une cloche de cathédrale. Il plongea un instant avant que la balle ne l’atteigne, enchainant une roulade avant qui le rapprocha un peu plus de sa cible. Il voyait désormais distinctement ses deux adversaires. L’un, celui portant l’épée, était grand pour un humain, il était engoncé dans un long manteau noir qui laissait tout de même voir une armure élégante. L’autre semblait filiforme, il n’aurait sans doute jamais survécu à un corps à corps mais ses yeux vert étaient perçant, ils ne cillaient pas. Le long fusil restait braqué sur le bio-guerrier, pas une seconde il ne le quittait, mais dans le même temps l’ennemi était de plus en plus proche.

Un nouveau tir retentit, une nouvelle esquive, Aryn se jeta sur l’épéiste impérial.
Aryn fut stoppé dans son élan par un large revers de son opposant, l’épée impériale était parcourue d’énergie et le bio-guerrier savait qu’il ne survivrait pas à son contact. L’ennemi avait pour lui l’allonge et la puissance de son épée, Aryn disposait de sa force et de sa rapidité de guerrier génétiquement modifié. Le combat s’annonçait meurtrier !






Le nouveau palais de la ruche Majoris était l’une des plus belles merveilles qu’il avait été donné à Fiora de voir. Les murs étaient finement gravés de figures érotiques et les plus belles étaient rehaussées à la feuille d’or. Les murs des couloirs étaient tapissés de velours violet à la douceur indescriptible. Un cœur de voix s’élevait sans cesse, louant Slaanesh pour les mille et uns délices qu’il offrait chaque jour. Fiora observait le bal des hommes et femmes qui ne cessaient de défiler dans les couloirs. Des centaines, peut être des milliers d’esclaves travaillaient à la bonne tenue du palais, tous prêts à tout instant à exaucer le moindre désir de leurs maître et des autres.

Passant devant un miroir elle se contempla un instant.
Ses yeux en amande avaient désormais une couleur rose, presque luisante, qui lui plaisait au plus haut point. Sans s’en rendre compte, elle avait commencé à altérer son corps, se débarrassant des effets de la polymorphine qui avait fait d’elle une mutante pour la transformer en une créature à la beauté démoniaque. Elle savait qu’une fois son ascension achevée, des foules se damneraient pour un de ses sourires mais déjà son corps paraissait plus à celui d’une séductrice de l’élite Linciane qu’à une simple catin de la sous ruche.
Ses bras étaient parfaitement musclés mais gardait une finesse et une sensualité qu’elle ne se souvenait pas avoir eut de par le passé. Son corps était parfaitement proportionné, offrant une poitrine voluptueuse et une taille fine. Ses jambes s’étaient allongées, semblant désormais fuselés comme celles d’une féline. Sa peau était d’une magnifique couleur d’albatre sur laquelle les tatouages d’ébenne détonnaient magnifiquement. Son visage semblait taillé dans le marbre, dépassant de loin la beauté que certains lui avaient trouvé autrefois. Une longue chevelure entourait ses traits, sa couleur ne lui convenait plus, elle la changerait bientôt. Elle se rendit compte qu’elle était nue. Elle avait passé quelques tendres moments avec une servante en entrant dans le palais, comme dans un rêve. Elle l’avait laissé baignant dans une marre de sang, presque sans se rendre compte de ses actes. Voila une autre des bénédictions de Slaanesh : s’abandonner aux délices de l’oubli, à l’extase de l’abandon.

La jeune femme sentait les regards la parcourir. Empli de crainte et d’admiration pour les esclaves, de désir pour les autres. Le sang qui coulait encore sur sa peau lui donnait un aspect sauvage, augmentant encore sa beauté et son aura de séduction. Elle qui avait toujours été vue non pas comme une humaine mais comme un objet, utile mais aucunement esthétique, sentait qu’elle contrôlait enfin son propre destin. Elle était enfin libre, de vivre, de désirer, d’aimer et d’être aimée.

L’ancienne Calidus se dirigea vers la chambre de Sliek.
Elle avait perdu la notion du temps mais elle savait qu’aujourd’hui aurait lieu sa seconde épreuve, sa nouvelle preuve, pour elle-même et pour son dieu, que sa vie passée était bel et bien achevé.
Le sucubus était langoureusement étendu sur un son lit, deux jeunes filles blotties contre ses flancs. Fiora sentit le désir, l’envi cette fois de pleinement ressentir les plaisirs que pouvaient offrir un élu du Prince Noir. Elle se glissa jusqu’au bord du lit avant de s’installer sur le corps de son amant tout en caressant celui des deux autres filles. Elle vit les yeux du demi-démon s’ouvrir alors qu’elle lui mordillait les tétons. Les deux autres réagirent elles aussi à ses caresses. Les yeux de Sliek s’ouvrirent totalement mais bien qu’ils pétillaient de désir, elle vit du sérieux dans ce regard.

Fiora sentit le désir diminuer bien qu’elle plaqua un baiser fougueux sur les lèvres de son amant. Elle vivait enfin et même les déceptions étaient délicieuses à un être découvrant sa liberté.
-Te voila donc revenue, et transformée à ce que je voit. Le seigneur Slaanesh a vraiment posé sa marque dans ton âme et sur ton corps.

Fiora sentait le regard de braise de son amant découvrir ce nouveau corps que le dieu lui avait donné. Elle sentait dans ce regard pour la première fois plus que de la luxure et de la moquerie. Elle avait changé, elle était devenu une créature du chaos elle aussi et Sliek la reconnaissait comme une partie du même tout que lui.

-Ta deuxième épreuve peut désormais commencer. Après avoir dédié au Maitre des Tourments une partie de ton âme, il est temps de lui consacrer le sang, la vie et la douleur. Pour une journée tu seras bourreaux, tu tortureras nos ennemis, tu arracheras à leur corps la moindre délicieuse trace de résistance. Soixante six âmes à mutiler, soixante six corps à profaner. Dans leur douleur et la tienne tu trouveras Slaanesh.
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Arghit
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MessageSujet: Re: La campagne des huit éclipses.   La campagne des huit éclipses. - Page 2 Icon_minitimeMer 30 Sep 2009 - 14:10

Toujours très bon malgré quelques fautes d'orthographes grossières.
Continu. :ok:
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MessageSujet: Re: La campagne des huit éclipses.   La campagne des huit éclipses. - Page 2 Icon_minitimeVen 16 Oct 2009 - 17:27

Chapitre 7 : Aube




Elle se releva après avoir accepté cette folle mission. Arax était face à elle, toujours aussi fort dans sa cinquantaine. Les murs sombres du Sin Nominem vibraient légèrement alors que le vaisseau avançait dans le warp. La salle de briefing était déserte, seuls quatre personnes étaient présentes, l’inquisiteur, elle et ses deux autres parties. Cela avait beau faire une trentaine d’années, elle ne cessait de s’émerveiller de sa parfaite ressemblance avec ses sœurs.
Déjà au temple elles avaient pu accomplir mille et une choses impossibles grace à cette similarité irréelle mais les années n’avaient fait que gommer les imperfections. Trois femmes, identiques par le physique, identique par les capacités. Elles étaient toute trois assez grandes, souple comme une liane et forte au-delà des capacités normales d’un humain.
Elles étaient des Calidus, les meilleures tueuses de la galaxie.
Depuis l’age de quinze ans elles servaient l’Inquisition, armes vivantes. Arax était un bon maître. Malgré leur condition il les considérait comme des humaines. C’est pour ça qu’elle le servait, c’est pour ça qu’elle disparaitrait.
Un tourbillon d’image l’entoura soudainement. L’immensité de l’espace, la froideur de l’eau, la douleur des larmes, l’horreur de la vie. Des rires démoniaques résonnèrent à ses oreilles. Elle senti des mains étrangères parcourir son corps, des être corrompus violer son esprit. Un nom revenait sans cesse, un nom qu’elle n’osait formuler. Elle savait que ses propres lèves l’avait prononcé, que sa propre âme l’avait adoré. Elle avait été une calidus. Maintenant…







Dinor le sniper voyait avec émerveillement mellé d’horreur le ballet des lames que s’échangeaient les deux épéistes. Il avait dû s’éloigner, la seule idée d’un affrontement au corps à corps le terrifiait, néanmoins même lui trouvait cet affrontement magnifique.
Les bios-guerriers s’étaient enfuis, laissant un des leurs couvrir leurs arrières mais quel combattant ! L’épéiste qu’affrontait le lincian se nommait Forus Hilimia, un aldéran renommé pour ses talents d’escrimeur à travers tout le secteur et pourtant les deux hommes faisaient jeu égal. Dinor n’y connaissait rien en escrime, il savait néanmoins qu’il avait à faire à deux artistes, opposant deux conceptions du combat totalement opposées mais pourtant parfaitement adaptées l’une à l’autre.
En y repensant le sniper se rendait compte que là était la nature même de ce conflit : une société d’hédonisme opposée à une société du devoir, un culte de la discipline affrontant des tactiques basées sur l’improvisation, des hordes soutenues par la foi opposées à d’autres, motivées par les pouvoirs psy. L'affrontement de ces deux mondes finirait un jour par causer la défaite de l’un au profit de l’autre et Dinor priait chaque jour d’être venu au monde dans le bon camp.
Les passes majestueuses pleines d’ampleur de l’aldéran étaient sans cesse esquivés par le bio guerrier qui se lançait dans des séries d’attaques vives et rapides qui à leur tour finissaient toutes parées par le bouclier de son adversaire. A un estoc majestueux répondit une tornade impulsive, à une charge sauvage répondait un parfait mur d’acier.
Forus fit un pas en arrière et se dégagea de son manteau noir, révélant une armure de duelliste savamment étudiée. Dinor ne l'avait presque jamais vu devoir se défaire de ce vêtement qu’il utilisait pour accroitre la difficulté des combats. Il était impressionnant, sa tenue collant bien à ses membres musclés. Comme tous les aldérans, il était grand, plus d’un mètre quatre vingt dix. Son visage noble et fier était entouré d’une chevelure brune coupée au carré. Son épée semblait n’être qu’un mince reflet volant autour de lui. Dinor se savait parmi les meilleurs dans le tir à portée extrême mis il savait aussi que cet homme était un épéiste parfait.
Face à lui, le Lincian avait des airs barbares avec ses tatouages à la vision douloureuse, sa tenue ne cachant quasiment rien de son anatomie et la sueur dégoulinant le long de son torse glabre. Lui aussi était une perfection à sa manière, le fruit corrompu des expériences des savants fous de l’ennemi. Ses attaques étaient vives comme l’éclair, il n’hésitait pas à bondir en plein combat pour surprendre son ennemi. Le sniper gardait son pistolet fixé sur le chaotique, priant pour ne pas avoir à tirer. Il le vit exécuter une roulade pour esquiver un coup vicieux porté par Forus. Le combat ne semblait pas vouloir trouver de fin.

Aryn se releva en un instant, sautant en arrière pour esquiver un nouveau retour de lame. Il était coincé. Cet homme face à lui n’était pas ordinaire. Il était un maître bretteur, un adversaire plus que digne de lui, un adversaire qu’il ne pourrait pas vaincre dans son état. Chaque mouvement lui était douloureux. Il avait trop sollicité son cops. Les rayons du soleil perçaient l’obscurité, il combattait depuis plus de dix heures d'affiliée, seule l’adrénaline le tenait encore. S’il tentait de donner le change, le bio-guerrier sentait la faiblesse le guetter. Et elle serait synonyme de mort.
Il ne voulait pas mourir. Il n’était pas allé au bout de ses désirs. Il savait bien qu’il ne le pourrait jamais mais c’est cette constante volonté d’un avenir plus plaisant qui le poussait, lui comme ses semblables, à toujours aller de l’avant.
S’il fuyait, le sniper l’abattrait dans le dos. S’il restait il finirait découpé par l’épéiste. S’il faisait le mort, rien ne le prémunierait d’une mesure de sécurité impériale. Il devait y avoir une autre solution.
Il pointa son hortus sur son ennemi et en libéra la lame avant de lancer un cri se réverbérant jusque dans le warp. Son ennemi fut occupé un instant, parant la lame de son bouclier avant de ressentir le contre coup du cri psychique. Le sniper eut lui aussi un instant d'inattention et Aryn en profita pour l'assommer d’un revers de son bras désarmé avant de fuir à toute vitesse.
Il sentait le feu courir dans ses jambes alors qu’il leur demandait un effort de plus. En quelques instants il fut à plus de cent mètres des deux étranges compagnons. Et de leurs inhibiteurs psychiques. Aryn lança un appel retentissant vers la prêtresse, sa maîtresse adorée en de tels moments. Après quelques instants il senti le frisson de plaisir familier alors que la conscience divinement sensuelle s’introduisait dans son corps, baumant son esprit et soutenant son physique. Dans une étrange torpeur, il laissa une autre s’emparer de lui-même, le conduisant vers la chaleur de ses frères et sœurs.




Lerec se remettat plus vite que ce que les medicae avaient prévu. Déjà il remarchait et selon lui il serait prèt pour la prochaine charge. En fait il souffrait beaucoup. L’aldéran savait que si il se dépensait trop il allait empècher tout rétablissement mais il ne pouvait laisser ses hommes partir au combat sans lui, il en allait de son honneur.
Le Haut Maréchal avait retardé l’assaut d’une journée. L’éclipse et l’attaque Linciane avait épuisé les troupes, une journée de repos ne serait pas de trop si ils espéraient réelement s’emparer de la ruche en un seul assaut. Les pertes humaines avaient été assez faible : moins de trois cent mais plus d’un millier de véhicules avaient été détruits. Douze escouades de bio-guerriers avaient été détectées, cent quarante quatre surhommes avaient pu déclencher un vrai bordel. Alors même que Lerec était à l’infirmerie, il avait vu s’élever les flammes s'élevant dans le sillage des ordures chaotiques. Il ne voulait pas laisser ses hommes affronter seuls les cauchemars de la science ennemie. Il savait que chacun d’entre eux était capable de faire face mais il se devait d’être présent.
Le lieutenant avait quitté l’infirmerie. Le secteur dévolu aux aldérans était désert et il ne voulait pas broyer du noir. Alors il déambulait à travers le campement, saluant ceux qu’il connaissait, observant les hommes en train de s’entrainer. Les soldats d’élite affichait come toujours une discipline stricte. Ici certains jouaient aux cartes tandis que d'autres lançaient des dés, mais les cris de joie étaient absents, les discutions étaient posées et se concentraient sur les événements de la nuit passée. Pas de place pour le relâchement ici, ils étaient des armes et une arme se devait de rester dure.
Les cataphractaires n’avaient pas subit la moindre perte durant la nuit, l’agitation les gagnait cependant. Ils avaient fait preuve de négligence et bien que seuls les auxiliaires en ai subit les conséquences, cet état de fait était inquiétant. Malgré la frappe massive du premier jour, l’ennemi gardait ses moyens, réagissant intelligemment avec la célérité du serpent. Comme toujours, pensa t-il. Ils n’étaient pas des barbares sans cervelles, ni des animaux. Des orks se seraient désorganisés, des eldars se seraient repliés, d’autres chotiques auraient paniqués, mais pas eux. Un noir reflet du domaine Aldéran, voilà ce qui leur faisait face.
Alors que Lerec se plongeait un peu dans ses pensées il entendit une voix familière derrière lui. Alors qu’il se retournait il reconnu Selder, toujours dans sa veste d’aviateur. Le lieutenant aussi était une arme, mais sous cette couche d’acier il sentit son cœur se réchauffer à la vue de son vieil allié. Selder paraissait ne pas avoir beaucoup dormi lui non plus, ses yeux étaient rouge comme rarement.
-Mauvaise nuit ? demanda Lerec.
-Pas pire que la tienne.
Aucun des deux hommes ne voulait faire preuve de ses tourments. Pas en public du moins, pourtant chacun sentait le malaise de l’autre.
-Si nous nous retrouvions sous ma tente ? proposa Selder. Nous y serons plus à l’aise pour discuter.
Lerec emboita le pas à son ami. Ce camps était tentaculaire, un dédale de tentes et de structures préfabriquées installées dans la nuit du débarquement à coté des ruines de l’astroport. Cette ville avait été riche et prospère, la plaque tournante du commerce planétaire. Maintenant, après deux guerres en moins de vingt ans il n’en restait que ruines. Lerec posa un instant son regard sur le camp des réfugiers où avaient été parqués les survivants civils du bombardement. « Encore une source d’ennui pensa t-il ».
Les deux hommes entrèrent dans la tente. Bien qu’assez petite, le grade de Selder lui assurait un espace lui était entièrement dédié. Il avait commencé à le décorer avec les quelques effets personnels qui lui restaient depuis la destruction du Delendor. Lerec se rendit compte qu’il n’avait rien sauvé lui-même. Depuis cinq ans qu’il n’avait pu revoir sa patrie il vivait coupé de son passé, se passant de sa mémoire, se consacrant au combat de toute son âme, oubliant même son humanité. Tel était le sacrifice consenti pour protéger l’humanité du Chaos et de toutes ses horreurs.
Selder se retourna, l’ai grave. Lerec baissa les yeux quand il senti que son ami cherchait son regard.
-Tu me caches quelque chose, commença le pilote. Ça se voit dans ton œil.
-Absolument pas, riposta le cataphractaire.
Selder donna alors une grande claque dans le dos de son ami. Le lieutenant ne desserra pas les dents mais il soufrait clairement. Le pilote se mit face au fantassin. Le fixant avec tout son sérieux.
-Quand l’assaut d’hier fut finit, je suis venu à la recherche de nouvelles. Je voulais savoir où était tu passé toi qui d’habitude est toujours le premier à venir voir ceux qui ont réaterrit. Je t’ai trouvé, allongé sur une civière, fonçant vers l’infirmerie. Tu pissais le sang mon vieux. Un de tes hommes m’a raconté ce qui t’est arrivé, la folle qui t’a attaqué à du passer bien cinq à dix minutes à te lacérer. Elle avait arraché ton armure et elle mutilait chaque centimètre de ta peau. Lorsqu’ils t’ont retrouvé tu étais déjà quasi inconscient. D’après les médecins c’est un miracle si tu es encore en vie !
Lerec releva les yeux, vide de souffrance et de peur, simplement résolus.
-Une ennemie de l’Empereur m’a tenu entre ses cuisse et j’en suis ressorti vivant et pur, il est de mon devoir de rembourser ma dette envers Lui.
Le pilote resta silencieux un moment. Devant lui se tenait un pur produit de l’entrainement Aldéran, tellement dévoué que cela en tenait au fanatisme. Il devait avoir encore une cote brisé et les autres tout juste ressoudés, il marchait avec bien moins d’entrain qu’à l'accoutumée, ses muscles devaient encore souffrir de leur précédente torture. Et pourtant il se tenait fier et froid, droit comme à la parade. Voila aussi pourquoi l’humanité n’avait pas encore sombré, car elle était formée de héros tel que celui là. Selder était fier d’être l’ami de cet imbécile. Il le serra dans ses bras dans une de ses rares démonstration d’affection. Il senti sous la tenue de tissus la chair mutilée, seul le visage du cataphractaire semblait avoir été épargné.
-Tu as raison mon frère, demain nous repartirons au combat et tu seras à la pointe ! Ce ne sont pas deux trois côtes qui ont t'arrêter.
Lerec senti une chaleur parcourir son corps et son cœur. Quelle que soit la situation il savait encore pouvoir compter sur ses amis, quand bien même ceux-ci étaient rares. Il répondit à l’étreinte de son frère de sang, s’autorisant pour la première fois à grogner un peu de sa blessure au torse. Il savait avoir plusieurs muscles déchirés et n’être certainement pas au mieux de sa forme mais qu’importait, il était un cataphractaire aldéran et il ne connaitrait pas le doute.
-Demain on va leur foutre tellement la frousse qu’ils repartiront sur Dyminia !
-Vu comme tu es il suffirait que tu te montre nu pour les faire fuir ! répondit Selder.
-Les hommes partiraient peut être mais leurs femmes se jetteraient sur moi.
Une amitié forgée dans le sang et trempé dans la mort. Voila ce qui unissait ces deux hommes. L’alliage se devait d’être fort car à l’épreuve de la bataille de demain, les faibles ne survivraient pas.
Mais ce demain étaitencore lointain et les deux hommes s’assirent le plus confortablement possible pour échanger quelques plaisanteries et parler de l’horreur de cette nuit.
Selder avait passé plus de sept heures dans son cockpit, décollant trois fois alors que l’on croyait avoir détecté la chasse ennemie. Des patrouilles de valkyries avaient traversé le camp en long et en large mais la plupart du temps avec un résultat nul, les rares fois où l’ennemi avait été détecté, le tir avait été impossible et trois engins avaient même étés abatus par les chaotiques. C’était un jour noir pour l’honneur de la flotte du secteur. De plus avec toute cette panique des distorsions warp étaient presque passées l'inaperçu. La flotte renégate était à nouveau dans le système même si l‘on avait pas pu les détecter. En une nuit l’ennemi avait réussi à instiller un très fort doute.
De plus les cas de psychose avaient été nombreux dans la nuit à cause des attaques psychiqus et si des inhibiteurs massifs pouvait être installés sur la base, protéger l’armée des attaques des psykers lincians risquaient d’être des plus difficile alors qu’elle serait en mouvement. Le risque de corruption était à considérer serieusement.
Et au milieu de tout cela la rumeur courrait que l’inquisition veillait déjà.


Dinor se jeta quasiment sur le fauteuil de la petite maison des ruines de l’astroport où l’équipe s’était instalée. Il était plus qu’épuisé par les dernières heures. La traque puis le combat contre les bio-guerriers l’avaient épuisé à tel point que le retour avait plus tenu de la torture que de la marche. Il parvenait à peine à croire que Forus, qui pourtant avait mené un duel d’anthologie, soit encore capable de se tenir droit comme un I devant un écran de cogitateur pour faire son rapport au Sin Nominem.
Et encore qu’y avait-il à dire ? Ils s’ennuyaient assez ferme quand l’attaque était survenue et ils étaiet partis en chasse, laissant le reste de l’équipe préparer l’enquète de la journée. Ils n’avaient de toute manière pas eut besoin d’eux, ils étaient des guerriers, pas des investigateurs. Cette tache revenait… était revnue, à Maria et même maintenant il y avait des hommes de main bien plus qualifiés qu’eux.
Forus, lui, prenait très au sérieux le fait de faire son rapport. A vrai dire il prenait toujours tout très au sérieux, il était un aldéran lui aussi, intègre et trop discipliné. Il expliqua à l’inquisiteur comment lui et Dinor avient poursuivit les bio-guerriers avant d’en abattre quelque uns mais d’être tenus en échec par un de leurs champions. Il s’efforçait de décrire le combat final avec un maximum de détails, l’inquisiteur ayant toujours été très intéressé par les bios-armes de lincia, tant les capacités de combat des bio-guerrier que leur cycle de reproduction ou leur temps de formation. Forus ne se contentait que de savoir qu’un coup d’épée sufisait à les décapiter. Les autres considérations ne l’intèressait pas, il était une arme et l’arme se contentait de trancher sans savoir ce qu’elle tranchait.
Une fois son récit terminé, l’inquisiteur lui confia son nouvel ordre de mission : le groupe devait partir pour le camp des réfugiés de l‘astroport afin d’y chercher d’éventuelles taces de corruption, avec le chaos personne n’étais jamais assez prudent.
Forus se retourna vers le groupe assemblé et leur fit un bref briefing. Dix tropes de choc inquisitoriales en armure noire et roug se levèrent, précédant Dinor, Forus, Dariel et Lupa, les autres membres de l‘équipe envoyées à la surace. Tous allaient bien vite savoir si leur déploiement avait été utile ou pas.


Dernière édition par Inquisiteur Arax le Mer 21 Oct 2009 - 13:44, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La campagne des huit éclipses.   La campagne des huit éclipses. - Page 2 Icon_minitimeVen 16 Oct 2009 - 17:45

Faudras qu'un jour je finisse de lire ta fic! (j'ai commencé un peu sur "les flammes de la guerre"). C'est marrant quand on compare avec le RP.^^
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MessageSujet: Re: La campagne des huit éclipses.   La campagne des huit éclipses. - Page 2 Icon_minitimeVen 16 Oct 2009 - 17:50

A part Arguit, quelqu'un a t'il lut en entier? Parce que niveau lectures je suis au dessus de 400 mais lectures complètes j'ai l'impression qu'il n'y en a qu'une :(

Je donne un point d'XP a celui qui la lit en entier :noel:
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MessageSujet: Re: La campagne des huit éclipses.   La campagne des huit éclipses. - Page 2 Icon_minitimeVen 16 Oct 2009 - 17:52

Sa y est j'ai lu! Tu me passe l'XP? :noel:
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MessageSujet: Re: La campagne des huit éclipses.   La campagne des huit éclipses. - Page 2 Icon_minitimeVen 16 Oct 2009 - 17:59

Qu'es ce qui me prouve que tu l'as lu? :noel: (pourquoi noel ne marche plus?)
Fait moi un commentaire constructif et t'auras ton point :hap:
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MessageSujet: Re: La campagne des huit éclipses.   La campagne des huit éclipses. - Page 2 Icon_minitimeVen 16 Oct 2009 - 18:34

Ayez je l'ai lu.

Mais je ne crois pas qu'un commandement retarde d'un jour un assaut sur une citée ruche juste pour laisser le temp aux troupes de se reposer. :(


Voila je peux avoir mon point ? :hap:
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MessageSujet: Re: La campagne des huit éclipses.   La campagne des huit éclipses. - Page 2 Icon_minitimeVen 16 Oct 2009 - 18:52

Là je peut voir que tu as lu le dernier chapitre, mais le reste :hap:

Et si un commandant envoi des troupes fatiguées et déjà ébranlées en première ligne alors qu'il a le choix, c'est un incapable qui ne mérite pas son titre. Des soldats fatigués se ferront écrasés au premier affrontement et fuiront bien plus que si ils sont en forme. Une battaille se gagne sur un champs de bataille mais elle se perd sur ce qui précède.

Tu as un demi point pour le moment et un point complet si tu peut me citer les six épreuves de l'ascension et la prophétie. Si tu as vraiment lu ça ne devrait pas être un problême :hap:

EDIT: j'agis un peu méchament là je me rend compte. Tu as ton point Maitrelam mais c'est chiant de voir que pour être lu il faut promettre des choses. Et je donnaerais pas plus de points, c'était déjà une connerie de dire ça, je l'avais surtout fait pour voir si les gens passaient vraiment sur le topic.
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MessageSujet: Re: La campagne des huit éclipses.   La campagne des huit éclipses. - Page 2 Icon_minitimeLun 19 Oct 2009 - 17:20

J'ai lu , depuis le début !
J'avais pas vu que t'avait poster le 7ème chapitre.
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MessageSujet: Re: La campagne des huit éclipses.   La campagne des huit éclipses. - Page 2 Icon_minitimeLun 19 Oct 2009 - 17:22

Ton avis?
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MessageSujet: Re: La campagne des huit éclipses.   La campagne des huit éclipses. - Page 2 Icon_minitimeLun 19 Oct 2009 - 17:27

Franchement excellent !
T'écrit super bien , c'est bien narrée , on à vraiment l'impression d'être dedans , de plus ça change des histoire habituelles Space marines / G.I , et surement la première fic qui détaille aussi bien les slanneshi.

Par contre c'est quoi les cataphractaires ?
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MessageSujet: Re: La campagne des huit éclipses.   La campagne des huit éclipses. - Page 2 Icon_minitimeLun 19 Oct 2009 - 17:34

C'est le nom d'une des parties de mon armée de garde impériale. Des soldats surentrainés qui comptent comme des troupes de choc en terme de jeu. Lerec en est un.

Merci beaucoup pour ce commentaire. De plus la prochaine partie du scénario du RP se situera dans une des zones sous influence d'Aldéran et attaquée par son homologue slaaneshi. Du coup tu pourra rencontrer (ou incarner) un cataphractaire, un bio guerrier ou un psyker de combat comme on les voit dans ma fic. (Quand je dit qu'il faut lire :noel:).

Je suis désolé mais je ne peut pas t'accorder le point d'expérience promis car c'est un abus que j'avais fait pour gratter des lecteur et qui après réflexion était plutot une mauvaise idée. Néanmoins je te remerci encore une fois, ça fait très plaisir de savoir que son texte plait :)
A ce propos la suite avance, 2 pages word pour le moment.
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