Le Knocke Bootës

C'est en voyant l'étendue des dégâts qu'avait la discorde sur son groupe qu'une fine perle de sueur glissa le long de sa tempe. La situation n’annonçait rien de bon, il avait finalement pu se procurer une lampe ce qui lui donnait finalement pas mal de confiance. En effet le rayon lumineux écarter les ténèbres de la machinerie, révélant une merveille technologique vide. Mais quelque chose clochait, il se baissa prêt de l'un des piliers centrale, puis orienta sa lampe vers le sol, étendant son rayon sur son champ de vision. Son tracas ne fut pas soigné car:

-Si, meurtres de cerfs et d'ouvriers il y a eu ici, où sont les traces du combat ? L'un d'entre vous en a il repéré ? Je ne vois ni sang, ni cadavre il n'y a rien ici qui laisse présumer qu'il y a eu lutte si je ne me trompe c'est pas claire non ?

Il posa sa question d'une voix suffisamment faible pour n'être entendue que par ceux qui désirait l'entendre. Ayant comprit que les tirs étaient quelque chose de risqué dans cette zone sensible, il avait opté pour son couteau de combat qu'il tenait fermement dans sa main droite. Il se releva puis passa son faisceau le plus prêt du sol possible, pour finalement le lever vers le toit de la salle.

"il on s'en doute rien vu venir!"
Gabriel se rendit compte que l'attaquant peut venir de partout, il commence à se demander si c'était une bonne idée d'avancer à l'aveugle dans la pénombre même si les lampes étaient utiles!

M'yen s'engouffra entre les machines, à quelques mètres derrière Djak.
Il avait au préalable rangé son fusil à impulsion dans son dos, et dégainé son arme de poing, plus utile en lieu clos.

- Peut-être ont-il été mangé, ou entassé. Regardez plafonds, murs et machines.

Il croisa les bras, une main tenant sa lampe torche et l'autre son flingue, permettant de croiser faisceau et mire.
Puis, il se pencha pour s'adresser à Djak, d'une voix nettement plus faible.

- Je te couvre. Tu rentres dedans et j'allume. Les yeux et les poings.

''Ce n'est qu'un détail, après tout, rien ne dit qu'ils ont été tués ici. De plus, ce n'étaient que des serfs, pas des combattants, et nous avons pu voir que cette créature est furtive et maline, il est possible qu'elle les ait emportés chacun leur tour. Il nous faudrait donc chercher une sorte de nid, cela va singulièrement compliquer l'entreprise dans laquelle nous nous somme lancé : traquer une bête en suivant les traces qu'elle a laissé est bien moins compliqué que de chercher une bête dont la seule trace visible est situé à un endroit précis, et probablement à l'autre bout de la salle des machines. Mais cette situation dépasse probablement notre entendement, nous devrions nous remettre en route, conjecturer ne nous servira à rien d'autre qu'à nous faire repérer, en tout cas, il faut rester groupé ''dit il au tau qu'il voyait déjà partir'' Combien d'entre vous disposent de quoi voir dans l'obscurité sans torche, et en combien de quantité ?''
demanda Gaëlyr à la cantonade, en faisant ainsi, son but était de mettre ceux qui ne possédait rien de cela au milieu et de laisser les autres sur les côtés, devant, et à l'arrière, ainsi l'ensemble du groupe n'en serait pas gêné dans sa progression, outre mesure, mais serait prévenu des dangers à temps pour pouvoir allumer leurs torches.

Alors que Djak et M'yen discutaient à proximité de l'un des piliers, ils remarquèrent une porte blindée donnant sur l'intérieur du pilier et plusieurs panneaux indiquant un danger de mort pour quiconque franchirait la porte. Visiblement, les piliers contenaient les réacteurs warp du vaisseau.

Eriska était entré avec les autres dans la salle. De son bras bionique elle orientait son arme devant elle, laquelle reposait surtout sur la courroie qui passait sur ses épaules. De l'autre main elle éclairait les ténèbres devant elle de sa lampe torche. La salle était beaucoup trop grande à son goût, et tout cela lui rappelait de mauvais souvenirs. Et il y avait les autres. Sans cesser sa surveillance, elle s'adressa au reste du groupe, d'un ton sifflant :

« Ça vous dirais pas de la fermer ! Vous signalez notre présence plus sûrement qu'une fanfare de la Garde. »

Elle progressa dans les ténèbres, à quelques mètres sur le flanc du xenos inconnu et d'un autre humain qui semblaient un peu mieux que les autres comprendre les rigueurs de ce genre de mission. Elle braquait de lumière tous les angles, tous les recoins, toutes les cachette possibles, à la recherche de leur ennemi ou de toutes traces qu'il aurait pus laisser derrière eux, notamment les fameux cadavres.

Les propos du mercenaire le laissèrent de marbre, il commençait à comprendre quel genre de personnage il avait en face de lui. Quand le xénos se pencha pour lui dire qu'il le couvrait il hocha la tête, ne pouvant s'empêcher d'avoir envie de hurler à l'autre de la fermer. Le plafond n'avait pour le moment rien montré de suspect, il baissa sa lampe torche puis continua d'avancer lentement dans la pénombre. Grognant doucement pour ceux qui voulait encore une fois bien l'entendre:

-Et bien sûr les détails ne doivent pas être relevés, non les couilles ne viennent jamais des détails que l'on néglige non. Jamais ...

Bref, il préféra rester muer puis se concentra sur l'un des murs, plusieurs machines lui étant étrangère étaient fixées dessus. Rien ne semblait abîmé où même réellement débrancher, la panne devait sûrement être externe au reste. Avancer était la dernière chose qui leur restait à faire, mais Djack ne pouvait s'empêcher de passer son faisceau lumineux sur le plafond, comme une impression de danger pouvant provenir de la haut. Il comptait sur le xénos derrière lui pour couvrir ce qui leurs faisait face. Soudainement, il remarqua la porte que l'un des pilier portait en lui, il passa sa lampe dessus puis interrogea le groupe:

-Quelqu'un peut me dire si d'autres piliers possèdent des portes comme ça ?

"Quelqu'un peut me dire si d'autres piliers possèdent des portes comme ça ?"
-J'sé pas, mais J'connais dé Mekannos qu'aimerais bien s'amuzé avec ce truk là." dit-il en regardant de plus près le pilier. "Bon on avance?" Sous l'impulsion de Badbrain le groupe (ou en tout cas sa majorité) se remit à avancer. Badbrain était en tête du groupe avec son bâton lumineux Parceke cé moi eu'l Boss se dit-il, mais c'était sans doute plus en raison que personne ne voulait être la prochaine victime de ses maux d'estomac...

Bien qu'un peu simple dans son raisonnement, Badbrain n'est pas non plus stupide, il se rendait compte qu'il y avait quelque chose de dangereux dans le coin. Aussi, gardait-il ses tous ses sens en éveil.

"Quelqu'un peut me dire si d'autres piliers possèdent des portes comme ça ?"
Gabriel se met à regarder autour de lui avec sa vision nocturne.
"je ne voie aucune autre portes!"

- Si t'as un radar, ou que t'as croisé n'importe qui susceptible d'en posséder un... C'est le moment.

Tandis qu'il parlait, il s'avança prestement en direction de la porte blindée, histoire de l'inspecter avec plus de précision. Après avoir lancé un regard à droite et à gauche de la dite porte, au cas où, il tourne à demi la tête.

- Je te propose de l'ouvrir, et de s'en écarter tout aussi vite. Ou de l'ignorer.

Djak repéra soudain une forme plutôt allongée en travers d'une contre-allée. En s'approchant, Djak découvrit le cadavre d'un homme de grande taille. La cause de la mort semblait évidente, car le corps semblait étrangement fin, comme si un étau avait compressé chaque membre du pauvre homme jusqu'à réduire les os en poudre et les tissus en bouillie. Les yeux du pauvre homme avaient été réduit à l'état de pulpe et la mare de sang dans lequel baignait le cadavre indiquait que le corps s'était vidé de son liquide vital par tous les orifices sous la pression.


L'absence de traces de sang ou de combat aux alentours semblait indiquer que la mort du serf avait probablement été instantanée.






De leur coté, les mercenaires avisèrent un panneau de contrôle à coté de la porte donnant sur l'intérieur du pilier portant le numéro 1. Plusieurs cadrans et jauges indiquaient des valeurs qu'ils n'étaient pas en mesure d'interpréter. Au milieu du panneau trônait un gros bouton rouge avec un symbole du Mechanicus, tandis que sur la droite du panneau le groupe pouvait voir plusieurs leviers dans différentes positions.

Il se tourna vers son compagnon d'infortune, puis secoua lentement la tête en réfléchissant:

-Je préfère limiter les risques, tu as entendu ce qu'a dis l'ork ? ca ne me dis rien qui vaille, laissons cette porte tranquille et continue de couvrir mes arrières s'il te plais.

Après cette marque de politesse, il reprit sa marche, quelques pas dans la pénombre le menèrent à une saloperie dont il se serait bien passé. La découverte de la dépouille provoqua un frisson glacé qui lui traversa l'intégralité de l’échine, au vue des circonstances, son couteau de combat semblait beaucoup moins imposant et utile aux yeux du grand tas de muscles fatigué. Ses articulations semblaient comme coincer autours de la crosse, de son arme, il s'obligea à ignorer la douleur puis se retourna faisant des signaux aux autres avec sa lampe torche. Il espérait que la majorité comprennent qu'il fallait avancer dans sa position en silence. Il se permit malgré sa demande de discrétion, dès les premiers mercenaires ayant débarqués devant lui d'énumérer ce qu'il venait de conclure:

-Bon, on a vraisemblablement pas à faire à une simple bébête, ce qui expliquerait pourquoi nous sommes encore vivant malgré le rafus. Va vraiment falloir qu'on progresse avec un peu plus de discrétion désormais, j'ai pas envie de finir comme lui ... où elle peut importe ce que c'était.


Il parvint finalement à délier ses doigts de la crosse de son arme, sentant de nouveau le sang circuler dans ses veines il se permit de lâcher un soupir de soulagement. Avant de reprendre la route en rejoignant les autres, avisant ceux qui ne l'avaient pas rejoint de l'état de la situation.

Eriska vit l'un des autres mercenaires faire signe et s'approcha. Le spectacle qui s'offrit à elle avait de quoi rebuter. Elle se pencha et toucha la cadavre du bout des doigts, comme pour s'assurer qu'elle n'hallucinait pas.

« Ca ressemble pas à un comportement de prédateur. Il as l'air encore entier, même si... plus petit. »

Elle se releva et fouilla de son faisceau de lumière les alentours, doigt augmentique sur la gâchette de son arme.

Sineta arriva sur la zone du massacre, interpellé qu'il avait été par les signaux lumineux. Lorsqu'il arriva près du corps il retint difficilement un sifflement d'étonnement très atténué par son casque.

"Il est passé par le pressing ou bien?... Pas besoin d'être médecin pour être certain qu'il est mort, dit-il à voix basse.

Le mercenaire se plaça à côté d'Ersika tout en fouillant la pièce du canon et des yeux. Ses photoverres lui permettait de voir distinctement dans son champ de vision mais la multitude de recoins dans cette pièce ne lui facilitait pas la tâche.

Eriska décida d'avancer un peu plus, guettant les alentours à la recherche du moindre signe de présence. Quelle que soit la chose qui avait réduit le pauvre homme à l'état de pulpe, elle ne comptait pas se laisser avoir aussi facilement.

M'yen avait lâché la porte, l'attention des autres visiblement attiré sur un cadavre. Peu lui importait pourtant, il était écrasé et donc aucunes informations ne pouvaient en être tirée.

- Et les caméras ? Y a forcément des caméras dans un tel endroit.

Il lâcha un grommellement.

- Si la créature attaquait physiquement, il est moyennement utile d'en savoir plus que nécessaire. C'est pas pour ça que notre arsenal changera, et on tirera de toutes façons.

''Il est vrai, tau, mais il est également vrai que si nous avions accès à des enregistrements nous permettant de voir si la bête possède des défenses spéciales, ou si justement il ne s'agit pas d'un pouvoir psy, il me semble que vous avez des télé-kinésistes dans vos rangs n'est ce pas ? S'il s'agissait d'une bête doué de telle pouvoir, il serait utile de le savoir, nous pourrions également savoir si il y a une ou plusieurs bête, nous pourrions également savoir si elle agisse vraiment d'elle, ou si quelque chose d'autre la ou les poussent à faire ainsi. Mais sans partir dans de grandes et inutiles spéculations, connaître au moins sa taille, sa vitesse, et ses moyens de défenses et d'attaques pourrait faire la différence entre la vie et la mort, y avez vous pensé enfant ?''

Gaëlyr ne peut s'empêcher, dans l'intimité de son casque, de lever les yeux au ciel. Il commençait à trop souvent perdre sa maîtrise de soi, il devrait faire plus attention à l'avenir. Il se demanda ensuite qui possédait des connaissances en technologie Mon-Keigh, mais si d'aventure il y en avait un, il se désignerait surement, ou serait surement désigné, pour accomplir cette besogne. Gaëlyr préféra chercher à bonne distance du cadavre des indices de son meurtrier.

Le Tau se tourna en direction de Gaëlyr, profondément agacé.
Son premier Eldar, après tout.

- L'âge ne fait pas de vous un être plus sage que le reste des mercenaires dans cette salle.
Vous parlez comme si vous aviez la science-infuse, Eldar, alors que vous n'écoutez même pas ce que disent vos congénères. Vous vous contentez de réchauffer des informations avec votre art de manier mot complexe et phrase.
En conséquent, je suis autant un enfant que vous utile à l'instant. Naissez chasseur, et prouvez-nous votre force au lieu de brailler long.


Il re-leva sa lampe torche, en direction des passerelles.

''Il est fou de voir à quel point vous pouvez être peu représentatif de votre race, enfant, vos Shas'o et Éthérés avaient un peu plus de respect lorsqu'ils s'adressaient à leur ainé. À la vérité, je faisais simplement remarquer ce que vous aviez omis de vous rappelez lorsque vous avez déclaré, je vous cite que si la créature attaquait physiquement, il était moyennement utile d'en savoir plus que nécessaire. et que ce n'était pas pour ça que votre arsenal allait changer,et quevous tireriez de toutes façons. Cela me semblait nécessaire de rappeler les bénéfices tactiques que nous aurions pu retirer de ces données, en ces circonstances d'incertitude totale quant à la nature de notre ennemi. Mais si dans votre grande expérience militaire, qui comme la mienne doit s'étaler sur plusieurs centaines d'années je n'en doute pas, vous aviez appris que connaître son ennemi, même un peu, n'est en rien nécessaire pour le battre, alors continué.'' lui dit il en aparté.

Comment ses congénères avaient-ils pu arriver jusqu'ici avec une telle attitude dans un milieu aussi dangereux que celui du mercenariat? Il voulait bien croire que les gens compétents dans la profession se faisaient de plus en plus rare, mais tout de même cette fois-ci le groupe semblait être un joli lot. Djak comprenait mieux que personne, le désir de vouloir faire fermer son clapet au vengeur masqué, mais il y avait des situations où il fallait savoir s'armer de patience, c'est pourquoi il se glissa derrière le Tau puis lui murmura de manière à ne pouvoir être entendue que par lui:

-Ne répondez pas s'il vous plais, nous devons tous faire preuve de patience, nous réglerons nos comptes plus tard. Il fais suffisamment de bruit à lui tout seul, concentrons nous sur la mission.

Djak dépassa le xénos, puis s'en alla rejoindre la jeune femme au bras bionique. Le mercenaire maintenait son couteau en position défensive devant lui, laissant le filet de lumière craché part sa torche lui éclaire un bout du chemin. Il avançait lentement, cherchant des traces de luttes où au moins des indications. Ce genre de machinerie possédait par fois des plans accroché aux murs non ?

Stupide Mon-Keigh, à toujours sous estimer les capacités eldars, en revanche, il se demandait comment diable avait fait cet homme là, pourtant situé à au moins deux bons mètres, pour entendre ce qu'il avait chuchoté au tau à quelques centimètres de son oreille .L'interrogation étant d'autant plus forte que les machineries qui les entouraient faisaient un vacarme de tout les diables.

Mais bon, passons, il devait arriver à rester maitre de soi sinon il allait rapidement finir par quitter cette compagnie de Mon-Keigh

''Alors ? Quelqu'un-a-t-il une solution à proposer pour nos deux dilemmes ?''

« Solution numéro une : vous apprenez à la fermer. Solution numéro deux, : vous continuez à l'ouvrir et on vous assomme dans un coin. Choisissez. »

Répliqua Eriska sans s'énerver à la question de l'eldar. Puis reprenant à l'attention de tous.

« Pas sûr que des caméras soient efficaces, on n'y voit pas à deux mètres. Mais si quelqu'un a une idée d'où ça se trouve, ça pourrait au moins nous donner un objectif. »

Ce faisant elle continuait d'avancer prudemment, fouillant toutes les cachettes qui lui apparaissaient possibles de sa lampe, prêt à vaporiser le premier être suspect qui lui tomberait dessus. Malgré quelques années d'expériences dans l'affrontement de xenos, elle n'avait jamais vus mort semblable, ce qui la secouait un peu.

HRP:

Le Shas secoua la tête, se concentrant de nouveau sur les lieux. Et, à force de lancer des regards lourds et langoureux aux passerelles en hauteur, il se décida à s'en approcher.

- Pssst ! Il serait judicieux d'inspecter là haut. Ca nous permettra également d'avoir un meilleur appuie-feu si combat il y a.

Et il enroula ses doigts autours des barreaux d'une échelle, lampe à la ceinture.

Pendant que les autres se chamaillait, notre bizarboy préféré décida de s'approcher de leur nouvelle découverte.
"Zog alors!" ne put s’empêcher de dire Badbrain quand son bâton éclaira le cadavre."C'est marrant s'ki est arrivé à ce zom!" Par curiosité il renifla le cadavre, coupa un bras avec son kikoup et commença à le ronger (pour voir "kel gout c'truc a") sans remarquer les regards dégoutés que lui jetaient les autres mercenaires.

Le cadavre a un gout de grox.




Une fois arrivé en haut des passerelles, Shas'la Bor'kan M'yen eu une vue panoramique de l'immense salle des machines. Par-delà l'enchevêtrement de machines et de tuyauterie, les senseurs du Tau lui permirent de distinguer un pilier, le numéro 7, percé par un trou béant à mi-hauteur duquel sortait des volutes de fumée d'un noir d'encre. Il aperçu également une sorte de cabine surélevée située plus ou moins au centre de la pièce et qui s'élevait au-dessus de la plupart des engins de la salle.