Le Knocke Bootës

''-Détendez vous, jeune être, je suis vieux mais non point stupide, ni indiscret.'' répondit Gaëlyr ''Votre secret sera bien gardé. Qui est votre maître ?'' lui demanda-t-il'' Pardonnez ma franchise, je crains bien que mes années d'exil m'ont quelques peut rapproché de ceux là.''dit-il en montrant les humains qu'ils pouvaient voir passé de temps en temps.'' Je connais quelques uns de vos chefs, j'ai eu l'honneur de me battre avec Aun'ui Vior'la Kra'ister, mais également avec le Commandeur O'Kais, Shas'o Okais le héros de Kronus. Les connaissez-vous ?''
Pendant qu'il évoquait ces noms, il observait le visage de l'enfant qui se trouvait devant lui, et ce qu'il apprenait était très révélateur.
Soudain Gaëlyr ressentit une immense lassitude l'accabler. Le temps, pour un eldar, passe lentement, comme une glacier qui glisserait du flanc d'une montagne. Mais le contact des jeunes races le lui faisait ressentir différemment, lui faisait ressentir le poids des Âges qu'il avait traversé, lui et sa race.
Et ici, ce n'était pas des Hommes qui vivaient une centaine d'années, mais un tau qui n'en vivait pas beaucoup plus que la moitié, et cela démultipliait les effets de ce changement de perception.
Cela dû se voir, car l'enfant arborait maintenant une mine légèrement perplexe et soucieuse. Il était trop bon, la Galaxie ne ferait qu'une bouchée de ces enfants.
''-Désolé pour toi, Tau.'' dit-il sans que son vis-à-vis sache de quoi il parlait'' Maintenant si tu le permets je vais me retirer dans mes ''appartements'', que les étoiles veillent sur toi.''
Après la formule de salut rituelle de son vaisseau monde, il partit au loin, dans sa recherche d'un endroit où méditer.

« Une femme, où ça ? » répondit Eriska avec un petit air narquois. « Les blessés sont tes clients ? C'est pour cicatriser ce machin ? » elle désigna d'un mouvement de la tête ce qu'elle reconnaissait comme une sorte de lance-flamme, modèle miniature.

Elle le laissa ensuite débiter son petit laïus sur les space hulk. Elle aussi elle avait entendus des histoires évidemment. Mais dans la Garde, on n'aimait pas les histoires. Enfin, c'étaient surtout les officiers qui ne les aimaient pas. Cela dit celle-ci n'était pas de très bonne qualité. Peut-être qu'il manquait l'ambiance, assis tranquillement en plein cœur d'un vaisseau, ça ne faisait pas le même effet que au fond d'une ruine, à guetter le moindre signe de présence ennemi.

« Tu m'en raconteras de belles. »

Elle ne fit aucun geste quand il braqua son arme, elle l'avait parfaitement vus enclencher la sécurité.

« Au moins, tu sembles avoir le moral. Fais quand même attention avec tes jouets. Tu viens d'où ? »

Indianork fut interpelé par un de ses congénère. Ainsi, un autre ork se trouvait embarqué dans cette noble épopée! Il ne savait pas s'il devait s'en réjouir, en effet, les autres peau-vertes étaient habituellement cons comme des balais, loin de son niveau d'intellectuel ork.

C'est avec une certaine appréhension qu'il répondit aux salutations du... Bizarboy?! Qui avait laissé un bizarboyz à bord? Meme pour les standards orks ils étaient dangereux!

-Euh... Slut. répondit il timidement, prêt à décamper aux premier signes d'explosion. Ouai sa a l'air cool, et sans doute très intéressant. Mé... tu fé quoi la boyz?

Quoiqu'un peu bizarre l'autre ork avait l'air sympa.

"J'fais le Korsair! Euuuuh... J'essayeuh! J'aime pas les zhumain d'habitude mais y zon dit qu'il m'offrirait plein de baston et de matos. Et Kom j'trouvais pas d'otr orks j'ai dit oui!"

Se penchant vers lui d'un air conspirateur il ajouta: "T'inkiete j'penserais Trèèèè fort pour t'kouvrir danl'Hulk! Un service d'ork à ork."
Il lui fit un clin d'oeil.

Indi eu un léger rire nerveux.

-Merci té un chic ork. J'te convriré ossi t'inkiete! Bon euh... j'vé pionsé. A plus ork.

"Dodo? Vrai qu'j'ai les nyeux qui tomb' aussi..."

En bon ork bien élevé, le concept de dortoir n'avait jamais atteint le cerveau de Badbrain (pourtant plus gros que les autres orks). Aussi s'allongea-t-il tout simplement contre le mur du couloir et se mit aussitôt à ronfler (et à flatuler) bruyamment.

Il haussa les arcades, surpris. L'eldar avait parlé et s'en était retourné comme s'il craignait une réponse.
Il remua une épaule, et reprit son Datapad, notant :

- Vieux, imbus.

M'yen lâcha un soupir. Son apparence maladive était-elle si prononcée pour le prendre pour un bleu ? Il en avait eu affaire à des dizaines, des connards suspicieux et emplies de préjugés.

" Grmbl. Les Shas ne combattent pas avec ce genre d'êtres. Ils n'en ont pas besoin. Encore moins un Aun. "

Il reprit son chemin jusqu'au bar aménagé de la salle de fortune, sans pour autant commander quoi que ce soit. Et, posant ses coudes sur le rebord du bar, il se remit à son observation de la populace.

Aucune réaction? bien, au moins elle était observatrice, ce dit Sineta. Vêtement typique des monde glacier, surement une dure à cuir.

"A quoi ca sert de savoir d'où les uns et les autres viennent? On est tous destinés à mourir autre part de toute façon. On essaye juste de retarder l'Inévitable, en évitant de transformer les camarades en l'Inévitable."

Sineta fit quelques pas en direction des couchettes, fusil à pompe sur l'épaule, s'arrêta et conclu:

-Fait attention à toi, je m'en voudrai de devoir cautériser un plaie à ton petit visage avec mon "machin", je suis pas sur que ta coiffure y survivrait."

Prenant le rire le plus gras qu'il pouvait trouver dans son répertoire, il s'en alla vers les couchettes en l'utilisant à outrance.

Eriska regarda l'autre s'éloigner en riant.

« Crétin. »

Décidément, avec des alliés comme ça elle n'était pas sortis de l'auberge. Pour un peu elle avait plus confiance en l'ork. Elle parcourut la salle du regard, jusqu'à tomber sur un autre xenos, ou un humain salement amoché, on était jamais sûr de rien, qui était assis au bar et semblait regarder dans sa direction. Elle vint s'asseoir à côté de lui, demanda un verre et, sur le ton de la conversation badine, dit à tête grise :

« Et vous, z'êtes quoi au juste ? »

« Et vous, z'êtes quoi au juste ? »

Une femme d'âge mûre, visiblement. Un bras bionique, le nez tordue, la joue tatouée et les dents jaunes. Une vétéran ou une victime, ça ne faisait pas de doutes.

- Salut. Moi c'est un M'yen, un Shas. C'était qui celui qui agitait son bout de bois maladroitement, avec toi ?

« Aucune idée, j'ai essayé de faire connaissance mais il semble pas franchement disposé à parler. Je m'en méfie à dire vrai, il paraît pas super stable. »

Elle attrapa le verre qu'on lui tendit et le vida cul-sec.

« Sinon moi c'est Eriska. Z'êtes un genre de xenos ? »

Tout en parlant, elle sortit un cigarillo de manteau et chercha du regard quelque chose sur quoi l'allumer.

- Comme la plupart des gens présents dans ce vaisseau. Je les regarde un peu tous, ils ont l'air de se prendre pour des prophètes de la mort. Un cynisme agaçant.

Il étoffa son visage d'un demi-sourire, peut-être poli.

- Et, ouais, j'suis un xéno pour vous. Je viens de la bordure Orientale. Vous êtes ici pourquoi ? Juste l'argent, ou vous vous imaginer pouvoir faire main basse naïvement sur l'artefact en question, comme nombre d'autres mercenaires ?

« J'ai rencontré un ork qui se prétend archéologue, je crois. Après vous, c'est l'être le plus sensé que j'ai vus ici notez. »

Elle avisa finalement un paquet d'allumettes abandonnées sur le comptoir et en craqua une pour allumer son cigarillo.

« Je suis surtout ici parce que je n'ai rien de mieux à faire. L'argent c'est bien, mais ce n'est pas comme si j'avais une idée de la manière de le dépenser. Mais je crois avoir pris goût au voyage, tout simplement. Quant à ce truc qu'on nous envoie chercher, je partage l'avis de notre capitaine : son seul intérêt est le paquet d'argent que des collectionneurs pas bien sains d'esprits pourraient donner pour l'avoir. Passé un âge, faut arrêter de croire aux légendes. »

Elle lâcha une volute de fumée en laissant une petite pause. Puis elle débarrassa son cigarillo de la cendre, se releva et salua le xenos.

« Je vais aller me reposer un peu, j'ai presque hâte de voir à quoi peuvent ressembler mes compagnons de dortoir. »

Et elle s'éloigna en le saluant d'un signe de la main.

Gabriel s'était tenu à distance des mercenaires.
la plupart étaient forcément cupides et ne veulent la couronne des ombres pour leur profit personnel.
Gabriel lui n'a pas cette ambition lui voulait s'en emparer simplement par ordre de l'inquisition.
il a reussi tant bien que mal à se faire passer pour un mercenaire et avec une armure énergétique c'était compliqué
en tout cas il était temps de se rapprocher de ses "compagnons",
il aurais bien coller bien un bolt dans le crâne de certain aussi bien à l'Ork et au taux mais tel n'était pas ça mission!
l'homme au crâne rasé du nom de Sineta était ... étrange.
il aimerait bien savoir ce qu'une vostroyenne foutait là aussi bien que la gamine du nom de Tina faisait la ... bah aucune importance allons voir les mercenaires humains et xenos pour le meilleur et pour le pire.
le space marine de la deatwatch s'avancèrent verts eux dans son armure énergétique noire!

Le groupe prit rapidement ses aises dans ses quartiers et les deux "journées" suivantes s'écoulèrent sans incident. C'est le troisième jour, alors qu'ils approchaient de leur système de destination qu’eut lieu un "imprévu". Les mercenaires vaquaient à leur occupations, tuant le temps comme ils le pouvaient, lorsque les alarmes du vaisseau se mirent soudain à hurler. Avant qu'ils ne puissent réagir, toutes les cloisons de sécurité s’abattirent avec fracas, séparant les différents compartiments. Inquiets, les mercenaires attendirent la suite qui ne se fit pas attendre lorsqu'une explosion retentit plusieurs étages plus bas. Le vaisseau vibra furieusement, les lumières vacillèrent et tous purent ressentir la sortie de warp du vaisseau.


Le calme s'installa. Un calme pesant. Inquiétant. Finalement, les cloisons remontèrent et la voix d'une Katerina visiblement moins sûre d'elle fut retransmise par des haut-parleurs :


"Je veut toutes les équipes de sécurité en niveau d'alerte maximale. Quartiers-maitres, inspection immédiate de vos sections, reportez-moi les cas suspects. Je veut tous les mercenaires équipés et armés devant la salle des machines dans 15 minutes."

Eriska était occupé à fumer, assise dans son lit à taper la discussion avec ses collègues de dortoir lorsque les portes s'abaissèrent soudainement, lui faisant lâcher sa clope sous la surprise. Elle la récupéra, puis la mâchonna nerveusement tout le temps que dura le cloisonnement. Et lorsque les ordres arrivèrent, elle s'exécuta promptement, enfilant son armure puis son manteau. Épée à la hanche, pistolet dans son holster et lance-flamme sur les bras, elle quitta le quartiers des mercenaires avec les premiers près. Lorsqu'elle arriva aux abords de la salle des machines, elle se décida à passer son masque, par précaution.

Indianork se réveilla péniblement. Il avait bien dormi et se sentait frai comme un squig-gardon! Il y avait apparemment du grabuge dans le vaisseau, il y allait peut être y avoir de l'action, malheureusement... Tout ne se passait jamais comme prévu après tout.
Il enfila son paquetage dorsal, fit tourner une bonne vingtaine de fois la manivelle de son kombi-blasta et suivit tranquillement le mouvement vers la source de la cacophonie, sifflotant sa musique fétiche.

M'yen était en train de frapper à mannequin des poings, à rythme lent et régulier, depuis une bonne vingtaine de minutes quand l'alarme sonna, arrachant au pauvre bougre un petit sursaut. Torse-nue, il ramassa rapidement son débardeur blanc, puis s'attela à enfiler son armure amovible, guettant la réaction de ses compagnons d'armes, ou d'une quelconque information venant de Katerina. Chose qui ne se fit attendre, ayant pour effet de faire grommeler le Shas.

- Avec de la chance, je pourrais étudier quelques cadavres.

Puis, après avoir attrapé son fusil à impulsion, il prit la direction de la salle des machines.

Le groupe arriva devant l'entrée principale de la salle des machines dont les immenses portes blindées étaient fermées. Une lumière rouge indiquait un risque environnemental de l'autre coté des portes. Devant les portes se trouvaient un homme en robe rouge portant l'insigne du Mechanicus et le fameux "Duke".


Celui-ci avisa les mercenaires et leur fit signe d'approcher.



"Ok les gars. On a une demi-douzaine d'ingénieurs et un tas de serfs morts là-dedans. Pas besoin de détails, vous verrez tout ça par vous-même. Il y a un truc là-dedans qui a mis un bordel monstre dans la salle des machines. Vous allez le trouver et vous allez lui botter le cul. Aucun alien monte à bord de ce vaisseau sans mon autorisation !"


Le prêtre du Mechanicus s'avança alors et, de sa voix synthétisée par un vocodeur, prit la parole à son tour.


"Nous ne savons pas exactement à quoi la créature ressemble. Elle s'est manifestée lorsque Malorian a pénétré dans l'enceinte de confinement du réacteur 7 pour procéder au troisième rite d'entretien de la Machine. Nous avons perdu le contact avec Malorian et son équipe. On a dépêché une équipe de sécurité sur place, mais on a perdu le contact avec eux alors qu'ils approchaient du réacteur. C'est à ce moment que la... "créature" a atteint l'un des panneaux de contrôle je pense.


La lumière s'est éteinte dans tout le compartiment et... C'est comme si l'obscurité était devenues vivante. Vivante.. Et très hostile. On a procédé à l'évacuation, mais on a quand même perdu beaucoup d'hommes.. et de machines."


Il termina sa phrase avec une pointe de tristesse dans la voix, comme si la perte de ce matériel était plus grave à ses yeux que la perte des serfs.

Sineta avait pris calmement ses affaires et avait rejoint tranquillement la zone demandée. Il ajusta ses photoverres, inséra la flasque de combustible dans l'espace prévu à cet effet avant de prendre son fusil à pompe et d'enlever la sécurité.

"Le mieux est de faire des groupes pour la traque, dit-il à haute voix après que l'adepte eut fini de parler. C'est quoi ce risque environnementale? Y a des trucs toxiques derrière?"

Djack avait passé les deux journées à dormir, les rares fois où il s'était levé étaient pour manger où négocier de quoi fumer. Une mini hibernation qui lui avait fait le plus grand bien, mais comme à chaque fois, l'impression de bien être n'était que temporaire. Bientôt ses muscles lui provoqueraient une douleur continue, un sentiment de fatigue allait se répandre lentement avec une douleur insatiable. Et c'est justement cette connaissance de son anatomie qui l'empêcha de se presser. Malgré les ordres de Katerina, Djak prit son temps, ménageant ses forces alors que les mercenaires les plus vifs franchissaient déjà la porte. Ce n'est qu'après un long soupire et l'allumage de sa cigarette qu'il brava l'horreur du devoir et s'en alla suivre les autres équipement prêt à l'emploi.

Le speach des membres du Mechanicus ne lui inspirèrent rien de bon, si ce n'est l'occasion de rechôper de vieux réflexes de missions. Il écrasa sa cigarette, puis se décida finalement à revoir ses plans individualiste, visant à s'approprier la couronne. Il hocha simplement la tête, s'avisa d'avoir les cheveux bien attaché, puis referma entièrement son manteau pare-feux. Les conseils de l'un de ses collègues mercenaires lui semblèrent peu convaincantes. Il se permit d'émettre un avis:

-Si cette créature à déjà fait plus d'une quinzaine de morts, je ne pense pas que nous ayons besoin de la traquer, elle nous trouvera. Former des groupes serait nous rendre plus vulnérable à ses assauts. J'imagine que dans un premier temps, pour limiter la casse, il serait bon de rester unis.

Après avoirs exposé son idée, il resta dans le groupe, mains dans les poches le regard vide porté un peu nul part et partout à la fois.

Gaëlyr était en transe lorsque la sirène avait hurlé dans les couloirs du vaisseau, et que la voix de la Mon-Keigh avait résonné dans les couloirs.
Il se prépara donc à affronter les danger qu'ils croiseraient, il enfila son armure et son casque, prit ses pistolets, même celui rudimentaire qu'il avait hérité d'un Mon-Keigh mort au champ d'honneur, et ses lames.
Lorsque les portes se relevèrent il était prêt, et alla directement devant les salles des machines, franchissant par les couloirs étroits et les corridors obscurs qui le séparaient d'elles.

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''La lumière s'est éteinte dans tout le compartiment et... C'est comme si l'obscurité était devenues vivante. Vivante.. Et très hostile. On a procédé à l'évacuation, mais on a quand même perdu beaucoup d'hommes.. et de machines."

Ainsi donc une bête s'était emparé des machineries... il allait devoir faire attention, très attention.
Les salles des machines d'un vaisseau Mon-Keigh étaient toujours emplies d'énergies du Warp, et il n'était pas de bonne augure qu'une bête s'y soit infiltré, quelque soit sa nature.

Soudain, un Mon-Keigh parla:
-Si cette créature à déjà fait plus d'une quinzaine de morts, je ne pense pas que nous ayons besoin de la traquer, elle nous trouvera. Former des groupes serait nous rendre plus vulnérable à ses assauts. J'imagine que dans un premier temps, pour limiter la casse, il serait bon de rester unis.

Celui-ci avait visiblement de l'expérience en matière de traque, tant mieux cela ferait au moins un élément sur lequel compté, malgré tout le soin qu'il avait porté à son attitude de sociopathe.

''-Il a raison. Si cette Chose a le goût du sang dans sa bouche, rien ni personne ne l'empêchera d'y goûter à nouveau. J'ose espérer que vous savez tout autant que moi que l'ombre de recèle rien que de mauvais, à proximité du Warp. Envoyez nous là un par un, ou même cinq par cinq, et aucun d'entre nous n'en réchapperas. Vous n'avez d'autre choix que de nous envoyer tous d'un coup, puis de sceller les portes, en espérant que nous ne mourrons pas tous.'' finit il en désignant la porte derrière la Mon-Keigh.

Voyons voir si elle optera pour la sagesse se dit il.

Les ombres vivantes ? Ça sentait pas bon. Eriska s'adressa directement à Duke.

« Faudrait que tout ceux qui n'en ont pas déjà aient des lanternes, des torches ou n'importe quoi susceptible de faire de la lumière, vous en avez en rab' ? »

Puis elle écouta les propositions des différents mercenaires.

« Je suis d'accord avec la marmotte, vaut mieux rester grouper, au moins le temps qu'on en comprenne un peu plus sur ce que c'est. Par contre » elle se tourna vers le dernier à avoir parler : « Si cette créature nous saute dessus tandis qu'on franchit la porte, en pleine lumière et avec tous nos flingues braqués sur elle, je donne pas cher de sa peau. Alors inutile de ne pas tous y aller. »

Badbrain s'était ennuyé durant ces deux jours, mais là, il y avait enfin de l'action.

Ok les gars. On a une demi-douzaine d'ingénieurs et un tas de serfs morts là-dedans. Pas besoin de détails, vous verrez tout ça par vous-même. Il y a un truc là-dedans qui a mis un bordel monstre dans la salle des machines. Vous allez le trouver et vous allez lui botter le cul. Aucun alien monte à bord de ce vaisseau sans mon autorisation !

"Sa va êtr' marrant! Plusieurs mercenaires tournèrent la tête vers lui en le fusillant du regard.
-Ben koi? Enfin de la baston eud' la tripe!
-Ta gueule!" lui dirent en chœur plusieurs mercenaires.

La lumière s'est éteinte dans tout le compartiment et... C'est comme si l'obscurité était devenues vivante. Vivante.. Et très hostile. On a procédé à l'évacuation, mais on a quand même perdu beaucoup d'hommes.. et de machines.

Les mercenaires commencèrent alors à discutailler de la marche à suivre.

Faudrait que tout ceux qui n'en ont pas déjà aient des lanternes, des torches ou n'importe quoi susceptible de faire de la lumière, vous en avez en rab' ?

"J'ai les nyeux qui brill' dans l'noir, sa Komte?" Les autres l'ignorèrent.

Je suis d'accord avec la marmotte, vaut mieux rester grouper, au moins le temps qu'on en comprenne un peu plus sur ce que c'est. Par contre » elle se tourna vers le dernier à avoir parler : « Si cette créature nous saute dessus tandis qu'on franchit la porte, en pleine lumière et avec tous nos flingues braqués sur elle, je donne pas cher de sa peau. Alors inutile de ne pas tous y aller

Badbrain décida alors de "Pensé Trè for!" pour en avoir le cœur net: "Ya rien de vivant juste derrièr' la porte. Pt'être tout plein d'Kadavr mais rien Ki bouge!"

Quand l'alarme retentie Gabriel dormait quelque part étaler sur le sol dans son armure qu'il a gardée depuis deux jours.
il se releva prit son pistolet-bolter et son épée énergétique et partie en direction de la zone demandée.
une fois là-bas il écouta en restant à distance rester groupés était la meilleure solution!
il activa les hauts parleur de son casque,
"sachant qu'on ne sait rien sur cette chose mieux vaux rester groupés et attendre que la chose vienne à nous!"