Quel nom original me direz-vous! Hé oui, en effet. Je trouverait un nom plus tard. Je me lance ici dans une série de nouvelles se passant sur Gydéa Occupée, chacune prenant pour sujet un individu central ou un groupe d'individus. Voici donc l’introduction de la première nouvelle, je n'ai pas de nom pour celle-là non plus, on verra si ça vient!
Bien sûr, je suis preneur de tout conseil ou avis même si je tient à le rappeler, je ne suis pas un grand écrivain et je n'ai pas l'habitude d'écrire. On verra ce que ça donne!
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Quelque part, dans les ténèbres d’un monde-ruche du 41em millénaire. Dans les tréfonds de la sous-ruche, un imposant bâtiment en ferrociment à la façade rougie par les flammes. Les portes de plastacier gisent à l’intérieur du hall, arrachée de leurs gonds malgré leur poids évident. Une lueur éclaire la sous-ruche alors que l’édifice brûle.
A quelques mètres de là se détachent deux silhouettes. Deux individus observent le brasier. Ces deux individus se ressemblent tellement qu’on pourrait les confondre, s’ils n’étaient pas totalement différents.
Le premier est un Ogryn. Le crâne rasé, la mâchoire volontaire et le visage dur. Deux immenses mains couturées de cicatrices et son regard de tueur pourrait faire frémir quiconque, si seulement il disposait d’autant d’intelligence qu’il était intimidant. Portant un costume taillé sur mesure, l’Ogryn se faisant appeler Van Derven prit une paire de lunette teintée et les mis à ses yeux. Madame Yasaka lui avait dit que ça le rendait plus menaçant et passablement moins bête.
Madame Yasaka vous l’aurez compris, est la deuxième silhouette. Contrairement à son compère, elle est beaucoup moins impressionnante. Grande sans pour autant dénoter dans la foule, d’un physique agréable dissimulé sous un hakama noir et un haut rouge et ample, elle apparait comme une femme approchant de la trentaine. Bien que portant deux katana à la ceinture, ce qui attire immanquablement l’attention son ses yeux aux pupilles verticales, ses cheveux d’un violet profond coupés courts et son sourire profondément dérangeant rappelant celui d‘un prédateur sexuel ou d‘un tueur en série.
Et à l’instant présent, elle arborait une version encore plus large et démente de ce sourire.
« -Et ceci, monsieur Van Derven va se changer en très beau sinistre, dès que la conflagration aura bien pris. Toutefois, le strict respect de la vérité me contraint à le confesser: je doute qu’un seul de ses occupants soit en position d’en savourer pleinement et entièrement les charmes.
-A cause qu’y sont morts, vous voulez dire, madame Yasaka?
-A cause, comme vous le faites remarquer avec tant de pertinence, ami sagace et avisé, qu’ils sont morts. »