Horlu

-Mais justement, j'allais y venir. Mon maître a récemment appris qu'un objet de grande importance se trouvait dans ce musée, plus ou moins par hasard d'ailleurs. Estimant qu'il n'était pas assez en sécurité, il m'a envoyé le récupérer. Je suis d'ailleurs arrivé à point nommer, car même si je ne doutes pas de votre capacité à défendre le palais contre ses hordes de peaux-vertes infâmes, je me sentirais bien plus tranquille lorsque l'objet si précieux sera loin de cette horde.
Alors, acceptez-vous de m'indiquer le chemin ?

-Votre maître, quel maître? Je n'obéit qu'aux ordres du gouverneur Talidus de la maison Famulius!

-Ah, j'aurais préféré de ne pas en venir là, pour votre propre bien...

Alucard sortit d'un geste théâtrale les papiers de l'inquisition et les tendis au garde.

-Mon maître est l'inquisiteur Vladimir Caroff, comme vous pouvez le voir, et tout est arrangé avec le gouverneur, en secret bien sur. J'espérais mener cette opération aussi discrètement et rapidement que possible, d'où mon entrée assez suspecte, j'en conviens. Comprenez qu'il est vital que tout ceci se déroule sans accroc et en toute discrétion.

Il avait mis le paquet sur la télépathie, ça avais intérêt à marcher sinon il s'en mordrait les doigts.

Le garde devint blanc comme neige.
-L'in... l'inq... je... heu... seigneur, je m'excuse de vous avoir interrogé, vous êtes bien entendu libre de circuler!

-Vous ne faisiez que votre devoir, vos inquiétudes étaient tout à fait normales. L'un de vous pourrait-il me guider jusqu'au musée ? Avoir un ou plusieurs guides me permettrait sans doute d'éviter d'autres interrogatoires de la sorte.

Queen se retrouva finalement avec Follen et... un ork... au beau milieu d'une place forte assiégée par... des orks... Elle savait que sa situation aurait pu être bien meilleur mais fit de mauvaise fortune bon cœur en se disant qu'au moins elle était parvenu à pénétrer à l'intérieur des remparts et ce sans avoir à affronter l'une ou l'autre des armées. Deux solutions s'offrait désormais à elle et son équipe, soit ils passaient par une des artères principales, soit ils la contournaient en passant par l’intérieur des bâtiments. Se faire discrète n'avait jamais vraiment été son truc mais la situation sembalit l'imposé. Elle se dirigea donc vers une des porte.

-On va passé par l’intérieur. dit elle à ses comparses. Si on croise un patrouille Follen tu mettras Zorg en joue, on pourra faire croire qu'on vient de le capturer.

- Moi ça me va. C'est l'plus logik'. Et si on croise des orks, j'leur ferait peur, niarg niarg niarg.

-Pas de problème, mais les gardes impériaux n'ont pas pour habitude de faire des prisonniers orks donc on risque de devoir improviser.

Follen sortit son fusil à pompe, et le braqua sur Zorg sans pomper.

Queen ouvra une porte, et le groupe s'engouffra doucement dans une salle qui ... (MJ)

Le garde montra un léger malaise face à Alucard:
-Et bien nous sommes déjà en sous effectif pour gérer cette infirmerie de secours. Il y a des traitres dans le palais et on ne peut laisser tout ces blessés sans défense...



Queen et compagnie pénétrèrent dans un large couloir longeant la cour dont ils venaient et bordé de portes. Ils se dirigèrent vers le centre du palais, s'éloignant de la cour mais tombèrent de suite sur trois gardes visiblement effrayés:
-Encore des traitres! s'exclamèrent ils, les mains en l'air!

-Des traîtres ?

Mauvais ça. Alucard se reprit rapidement.

-Très bien, indiqué moi juste comment m'y rendre dans ce cas. Et vous n'auriez pas un laisser-passer ? J'aimerais éviter de révéler l'identité de celui qui m’envoie à tout vaillant garde qui me contrôlerait.

Le garde tendit un badge portant les insignes de la maison gouvernementale/
-Ouais des traitres, ils ont ouvert les portes aux orks et se sont faufilés un peu partout dans le palais. Faites attention à vous!

Des traîtres, ils allaient avoir un peu plus de mal que prévu, Follen répondit d'une voix outrée:

-Vous nous traitez de traîtres? Alors qu'on ramène un prisonnier après avoir galérer pendant plus d'une journée à regagner le palais! Dites nous plutôt ou emmener cette peau verte qu'on en finisse!

Paul ne savait que penser des gardes. Ils étaient loyaux à l'Empereur en théorie, mais dans le contexte de guerre actuelle... Soudain, il eu une idée. Pas géniale non, une idée... Alors que les gardes approchaient, il leur cria.

"Je viens en ami, ne tirez pas!"

Alucard prit le badge et sortit de la pièce, avant de prendre la direction du musée que lui avait indiqué le garde. Bon, jusqu'ici ça se déroulait pas mal, mais comment faire la suite ?
Bah, improvisation...

-Depuis quand on prend des orks comme prisonniers? demanda l'homme face à Follen. Vous ne portez pas l'uniforme des troupes locales et vous êtes avec un ork... jetez vos armes!




"Je viens en ami, ne tirez pas!"
Le premier réflexe des gardes fut évidemment de faire feu sur les deux nouveaux venus.




En se dirigeant vers le musée, Akucard entendit un bruit de fusillade...

Hum, baston... La dernière fois qu'il avait entendus un bruit cela avait faillit lui coûter la vie. Enfin, façon de parler. Il continua son chemin vers le musée, restant prudent et en alerte.

Paul se jetta à terre alors que les tirs de laser crépitaient.

"Mais quelle bande de con... On est des humains, calmez-vous! On se rend!"

-Depuis que les orks savent parler notre langue, et pour les uniformes j'aimerais bien vous y voir vous on nous a recruté sur le tas quand la moitié des gardes à commencé à se barrer! C'est une longue histoire alors laissez nous passer! De plus vous pensez vraiment que vos traîtres traînerez avec des orks ?

Follen essayait d'être persuasif, le mensonge était une deuxième nature chez lui.

Queen tira les deux lames cérémonielles d'Alucard et les jeta au sol. Elle mis ensuite ses mains bien en évidence mais les laissa au niveau de sa taille.

-Ne prêtez pas attention à ce que dit l'idiot qui viens d'ouvrir sa grande gueule, l'ork est pas notre prisonnier. On s'est juste dit que ça passerait mieux mais visiblement c'est pas le cas. On est une bande de mercenaires de passage. On passait dans le coin quand on a vu tout ce fatras à base de peaux vertes et on s'est dit qu'on pourrait négocier un contrat avec vot' chef. Ah e lui c'est Zorg, un compagnon d'arme. Dis bonjours Zorg.

-Je suis sûr que ça allais marcher en plus...

Follen lâcha son fusil à pompe, son flingue, et mit lui aussi ses mains derrière la tête.

Les patrouilleurs qui venaient de faire feu attendirent un instant:
-Jetez vos armes à un endroit que l'on puisse voir, ensuite on pourra discuter!
Paul et Dante échangèrent un regard... inquiet.



Des mercenaires à l'intérieur de nos murs, mais vous vous foutez de nos gueules? A genoux, vous êtes nos prisonniers!

Paul jeta son pistolet laser et sa rapière par la fenêtre.

"Montre-leur tes papiers d'officier de la Garde. Avec un peu de chance nous allons êtres conduits dans le palais du gouverneur!"

Intima-t-il en pensée à Dante.

En progressant, Alucard put voir d'où provenaient les bruits de combat: des gardes de sécurité se battaient contre une trentaine d'hommes à l'équipement hétéroclite. L'un d'entre eux leva le bras et des éclairs en jaillirent, révélant sa nature de psyker. Trois gardes de sécurité moururent et les autres se replièrent, laissant les mystérieux combattant pénétrer le musée.

Oh, un psyker. Biomancien qui plus est. Mais cette mission se révèle pleine de surprise.

Là, Alucard était vraiment excité par la situation. Bon, certes, ils étaient trente mais une idée le taraudait depuis le début de la mission, et si elle réussissait il pourrait sans doute tous les faucher.

Prudemment, il s'avança à leur suite et jeta un coup d’œil dans le musée pour estimer leur progression.

Les hommes se répartirent dans les allées par groupe de trois à six, semblant inspecter les vitrines avec attention...