Zexes

Salya réfléchit un peu. Tout ça sentait mauvais. Il allait falloir la jouer fine pour s'en sortir. Elle retira l'épée de son fourreau et la posa au pied de Queen.
Heureusement que la fillette n'avait riens dis, elle avait une petite idée de numéro à jouer à sa geôlière.

-Salya Darasyn. Oui, nous sommes sœurs. Toutes les trois. Nous sommes venus dans cette ville pour nous entretenir avec nos futurs époux à moi et Iriko -elle désigna l'infirmière d'un doigt- et Soléa a tenus à nous accompagner. Les trois autres sont simplement des gens venus s'installer à notre table car l'auberge était bondée.
Pourrais-t-on savoir pourquoi nous sommes ainsi retenues ?

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Alucard se désintéressa finalement de celui qu'il prenait pour un gradé quand Queen fit arrêter toute une tablée. Qui était celle où se situais la femme magnifique. Il suivit la capitaine à l'étage et comprit qu'elle lui laissait le soin d'interroger l'un des groupes.
Il hésita un instant et décida d'interroger les deux hommes. Il pénétra dans la chambre et s'adossa au mur, détaillant les hommes du regard.

-Bien. Ceci est un simple contrôle de routine, puis-je savoir, messieurs, qui vous-êtes et ce que vous venez faire dans cette belle cité ?

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Alexia observa aussitôt l’ameublement de la pièce, écouta les bruits venant du reste de l'auberge pour déterminer vaguement l'isolation sonore de la chambre et s'approcha distraitement de la fenêtre, regardant où elle donnait.

Iriko laissa Salyä faire, visiblement celle-ci semblait prendre la situation en main, elle se contenta de décliner son identité :

- Iriko Darasyn.

-Donc... la face de citron là est toi le cachet d'aspirine vous êtes sœurs... bien sur... Et vous êtes là pour vous marier, toutes les deux armées Votre histoire est pas crédible pour un sous vous savez?

Queen se leva de son siège et dégaina une de ses lames.

-Donnez moi une bonne raison de ne pas vous découper sur place.

Elle ne les pensais pas forcément coupable mais leur réaction serait toujours intéressante à voir.

La femme se leva et sortit sa lame de tacon menaçante... Soléa se prépara a utiliser ses pouvoirs mais attendit un signale ou une réaction de la part de leur ravisseur

Salya eut un regard blasé à la capitaine tout en se tenant prête à se jeter sur son arme.

-Et pourquoi nous découperiez-vous en morceaux ? C'est dans les habitudes de la garde de cette cité -elle s'était penchée vers les gardes- que de s'en prendre à de jeunes femmes sans raisons ?

-En effet... nous n'avons pas la moindre preuve... de plus ce sont des femmes, même si le seigneur voisin avait dans l'idée de nous envahir, il n'armerait pas des femmes!

-Donc, à moins que vous n'ayez quelque chose un minimum sérieux à nous opposer, pouvons-nous partir ?

Une mutinerie, le garde mettait en doute sa parole. Queen se retourna, lame baissée et s'approcha de lui jusqu'à voir le blanc de ses yeux.

-Je ne cherche pas un espion du seigneur voisin, je cherche des agents du Chaos. Tu sais ce qu’est le Chaos? Non je ne crois pas. Tu as vu ce qui est arrivé à mon ami tout à l'heure dans la salle tu l'as vu se rouler dans sa pisse non? Ça c’est le pouvoir des psyker du Chaos, l'un des client de cette auberge en est un, si ça ne tenait qu'à moi on les ferait tous exécuter mais malheureusement je n'ai pas l’autorité nécessaire pour le faire. Le Chaos est insidieux, pernicieux, il peut prendre n’importe quelle forme vois tu et les plus frêles des jeunes pucelle de cet endroit est plus suspecte que les grosses brute sans cervelle. Donc tu te la ferme et tu me laisse bosser ok?

-C'est merveilleux ce que vous racontez, vous imaginez souvent des histoires comme ça pour arrêter les gens ?

-Le... le chaos n'est pas qu'une histoire pour effrayer les enfants?

Queen pointa son épée vers Salya sans même se retourner.

-Toi l’aspirine tu la ferme.

-Toi le glandus, essaye de deviner pourquoi ton capitaine m'a permis de partir en chasse sur ce simple discours si cela n'existait pas? Et pourquoi mon coéquipier s'est retrouver dans sa pisse alors qu'on cherchait un psyker chaotique? Ça percute?

-Bien sur que si voyons. Ces choses là ne peuvent pas exister... Et votre coéquipier est peut-être juste le plus grand incontinent de cette planète.

Queen fit volte face et planta son épée contre le visage de l'impertinente, faisant perler un filer de sang sur sa joue.

-J'ai selon toute vraisemblance perdu un ami dans cette histoire alors tu la ferme quand je te le dis mademoiselle l'aspirine. Tu me semble bien impertinente pour une oie blanche ma petite. Quel était le nom de vos potentiels futur époux par curiosité.

A l'instant ou Soléa vit le filet de sang coulé sur le visage de sa camarade elle saisit l'ocasion et propulsa une boule de feu sur la garde

Salya recula un peu mais pas assez pour éviter la pointe de l'arme qui vint se presser sur sa joue. Et la question tomba. Elle avait espéré que celle qui se tenait en face d'elle était aussi intelligente qu'elle en avait l'air et ne repérerait pas la coquille.
Elle n'avait jamais été une bonne comédienne. On l'avait pas engagé pour ça.

-Ils s'appellent Vate et Faire Foutre.

Avec une rapidité surprenante , Salya roula sur le côté en direction de son épée tout en essayant d'une main de récupérer son pistolet. Elle vit juste à ce moment le boule de feu arriver.

Les deux gardes furent prit dans la déflagration alors que Queen et Saÿla était projetée sur le côté par le souffle, cognant rudement contre les murs et le mobilier. Loin d'éclater, la boule de feu sembla rebondir pour venir embraser le plancher et exploser finalement au pied du lit, envoyant dans les airs Iriko et Solea, mettant le feu aux vêtements de la psyker.
Des autochtones, il ne restait que des cendres et des os calcinés... La porte autour de laquelle ils se tenaient prit feu instantanément de même que le chambranle et une bonne partie du mur. Les flammes s'étendirent rapidement au sol alors que la compagnie féminine se remettait difficilement sur pied.
A l'étage au dessous, le groupe masculin fut surpris de voir leur plancher s'embraser...

Krogov restais assis dans sa cellule, a manger des rats. Il observa son colocataire encore dans les pommes, se levant, il s'approcha de lui et le fouilla minutieusement, il y trouva un rembourrage qu'il lança plus loin. Continuant de fouillé il y trouve une ceinture avec des objets accrocher dessus. Il la levant dans les airs et la regarda a la lueur d'une torche puis s'écria:

- Dé truk ki fon Boums!!!!

Il l'enfila en bandoulière, plus facile a transporter, continuant sa fouille il trouva 500 crédits et pleins de petit gadget, qu'il pourrais démonter. Il les serra dans une petite pochette de la ceinture. Redonnant le chapeau a Avery (parce qu'il ne l'aimait plus) puis s'approcha de la porte de la cellule, saisiles barreau puis, de sa grande taille, les tira vers lui dans le but de les casser en criant:

WAAAGH!!!!!

Tout était noir. La pièce puait le cadavre carbonisé et la température était à la limite du soutenable. Queen ouvra péniblement son unique œil pour découvrir le visage de la pouffiasse insolente qui gisait non loin d'elle. Elle se releva péniblement, s'aidant de son épée. Elle l'avait serrée de toute ses forces quand elle avait été projeté à l'autre bout de la pièce, comme si l'épée était tout ce qui la maintenait en vie. Cela avait été le cas jadis, il y a longtemps. Queen retrouva peu à peu ses esprits mais pas son ouï, n'entendant qu'un long sifflement continu typique d'une explosion. Elle ne voyait qu'une chose, la fille qui avait lancé sa boule de feu qui se consumait elle meme. L'idiote.

Queen porta le fer de sa lame à ses lèvres et y déposa un baiser avant de décapiter d'un coup sec et précis la psyker. Un geyser de sang se mêla aux flamme ardente, ajoutant une touche de rouge vif à l'enfer orangé qu'était devenu cette chambre. Le sang aspergea la capitaine qui se retrouva avec la moitié du visage écarlate. Elle se réveilla enfin. Queen ft prise d'un moment de panique, elle devait sortir d'ici, mais comment? La porte était condamnée par les flammes et ils étaient au premier étage.

Peuh, j'ai sauter de bien plus haut que ça dans ma jeunesse.

Ignorant les deux autres occupantes de la pièce elle attrapa un objet au hasard, probablement une chaise et l'envoya dans la fenêtre avant de s'élancer par l'orifice.

Salya reprit doucement connaissance... Elle sentait la chaleur des flammes à quelques dizaines de centimètres. Et un liquide poisseux qui avait coulé sur son visage. Elle y porta se doigts, qu'elle découvrit maculés de sang. Mais pas le sien comprit-elle lorsqu'elle aperçut le corps sans vie de la gamine.

Elle se releva difficilement et chercha Iriko du regard. Elle vit cette dernière, aussi réveillée qu'elle, et les deux femmes s'aidèrent mutuellement pour descendre par la fenêtre, la seule sortie provoquée par l'autre folle aux épées.

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Alucard était en train d'interroger les deux hommes quand le plancher commença à prendre feu. A vrai dire il ne le remarqua qu'à peine, sérieusement perturbé par sa libération dernière et possédant des jambes d'acier déjà tiraillées par une douleur permanente.
C'est le bruit des gardes détalant dans son dos qui l'alerta. Il se retourna soudain, oubliant que les prisonniers n'avaient pas de menottes ou autre, et leur cria de revenir, n'ayant toujours pas remarquer les flammes.

Iriko se retrouva projeter dans les airs par la boule de feu, ne devant son salut qu'à la psykeuse qui se l'était prise à sa place. Elle retomba lourdement sur le sol, se déplaçant une cote au passage. Elle se releva difficile, serrant les dents pour contenir la douleur.

La pièce était entrain de brûler. Le cadavre de la psykeuse gisait sur le sol, décapité. Iriko ne ressentit pas le moindre regret, elle n'aimait pas particulièrement ce genre de personne.

Salyä et elle passèrent par la fenêtre précédemment ouverte par la folle aux sabres. En bas, des hommes et des femmes commençaient à s'accumuler autour de l'auberge, pour voir se qu'il se passait ou apporter de l'eau. Profitant de la confusion, les deux mercenaires se mêlèrent à la foule pour prendre une petite ruelle s'éloignant du bâtiment en flamme.

Une fois assurée que personne ne les suivaient, Iriko se retourna vers Salyä :

- Il est temps qu'on parte d'ici. On a le choix entre les portes et le fleuve, tu préfères quoi ?

Alors que l'inconnus était entrain de les interroger, Shollen remarqua que le plafond était entrain de prendre feu, le mercenaire qui les interrogeaient ne semblait pas avoir vu ce qu'il se passait, il semblait préoccupé par autre chose.

Les gardes quittèrent leur poste, l'inconnus les entendit et leurs ordonna de revenir, Shollen se demanda pourquoi le plafond prenait feu et se demanda si c'était la psyker qui avait encore fait des sienne, elle avait bien failli tuer une des mercenaires du groupes dans le vaisseau.

Si c'était en effet elle, les gardes allaient leurs poser des questions à lui et au vétérans, après tout ils étaient à la même table.

Peut-être même que l'inconnus allait utiliser ses pouvoirs psychiques pour fouiller leurs esprits comme il a fait sur la foule tout à l'heure.

Par chance, il était occupé à ordonner aux gardes de revenir, ils leurs tournaient le dos, c'était l'occasion rêvé d'essayer de s'évader.

Shollen se concentra pour attaquer psychiquement l'esprit du hors-monde.

Alucard tomba à genoux, sonné momentanément par l'attaque psychique.

Azra saisit l'occasion: il dégaina sa machette cachée dans sa manche et la planta dans la gorge de l'homme qui les gardait (l’empêchant ainsi de crier), il lui donna ensuite plusieurs coup de taille au niveau du coup pour faire bonne mesure.

La porte de la pièce n'était pas fermée à clé et les gardes avait semble t'il fuient le bâtiment qui prenait feu.
Azra sortit de la chambre suivit de Shollen, rengaina sa lame, descendit les escaliers et se dirigea vers la sortie en courant.

Tout le monde évacuait l'auberge, ils eurent un peu de mal à atteindre l’extérieur mais au moins la cohue était telle que personne ne les remarqua.
Une fois dehors les deux hommes détalerent dans une ruelle.

"Et maintenant?"

Queen se réceptionna sans trop de peine au sol puis fut prise d'une violent quinte de toux, son corps voulant se débarrasser de toute la fumée nocive qui avait investie ses poumons. Elle se dirigea ensuite vers l'entrée de la taverne, se mêlant à la foule de curieux qui se massait à l'entrée. Elle vit plusieurs gardes sortir de l'établissement puis guetta l'arrivée d'autres tête connues.

Aprés être sortit de l'auberge, le psyker jeta de rapide coup d'oeil dans la foule, il ne tenait pas à être retrouvé par les gardes ou par la coéquipière du psyker.

-Maintenant il faudrait trouver les autres pour voir ce qu'on va faire, si la mercenaire qui a emmené les autres est toujours en vie elle doit savoir qui ont est.