Zexes

Le garde répondit à Alucard d'un air blasé:
-Vous voulez parler à qui? Le capitaine, le seigneur? Puis vous venez d'où?

-Le capitaine, cela suffira amplement. Et je viens d'au-delà les étoiles, laissez-moi passer, le salut de votre ville en dépend sans doute.

Quelques inflexions psychiques dans la voix devrait rendre le garde plus docile.

_________________________________

-Je vous l'ai dis, ça se voit, de simples détails, rare sont les déguisements parfait et vous n'avez du guère prendre de temps pour les vôtres. Et votre attitude ne fait que le confirmer.
Maintenant si vous pouviez baisser cette arme, cela serait grandement apprécié.

-Pourquoi devrions nous vous accorder même une once de confiance? Répondez.

-Au delà les étoiles... vous êtes des serviteurs de l'eldar c'est ça?




Ariel était tranquillement en train de méditer lorsqu'elle reçut le message concernant une potentielle activité chaotique à la surface.
-Ils comptent prendre la ville? Sans doute veulent ils la relique... Tentez d'empêcher la cité de tomber, je vais chercher de l'aide dès maintenant, n'hésitez pas à contacter le seigneur local, il a une dette envers le Prince.

-Je n'ai aucune preuve de ma bonne foi, et comment vous direz-vous que j'en ai. Je n'ai aucune idée de qui vous êtes, à part que vous être des hors-monde et je l'ai deviné, je ne sais pas pourquoi vous êtes arrivés là, avec qui, quand vous repartirez, comment... Rien.
Je ne suis pas là pour vous nuire, pas là pour vous espionner, je cherche juste à quitter cette planète et j'ai supposé que vous pourriez m'y aider.

____________________________________

-Oui, c'est ça, en effet.

Bon, ils n'étaient peut-être pas si arriéré que ça finalement.

-Je dois absolument contacter le responsable adapté à propos d'une menace chaotique et mobiliser la garde dans ce but.

Azra restait indécis. Il interpella son groupe:

-Vous en pensez quoi vous autres?

Alucard fut conduit dans la caserne devant le capitaine de la garde.

Alucard pris sa pose la plus grandiloquente possible et étendit son influence psychique dans la pièce. Il était curieux de voir si des effluves psychiques se faisaient sentir avant de commencer son discours, les pensées qu'il avait lus parlaient d'infiltrés dans la noblesse.
Il ne sentit rien, et décida de parler librement. Si vraiment il y avait des traîtres, il ne risquerait pas grand chose sans psyker face à lui.

-Capitaine, des traîtres se sont infiltrés dans votre cité. Ils cherchent à saper vos défenses pour favoriser l'attaque de vos ennemis, si vous ne réagissez pas rapidement en les trouvant et les éliminant, j'ai peur que la cité ne tombe, sans aucune chance.
De plus, d'autres traîtres doivent se cacher dans les habitants, lancez des perquisitions, même parmi la noblesse. Si vos hommes trouvent des cercles de sorcellerie -les symboles chaotiques avaient l'avantage d'inquiéter les simples mortels- qu'ils les brûlent, et arrêtent les propriétaires du lieu.
Je me tiendrai prêt à soutenir vos hommes si ils tombaient sur plus puissants qu'eux.

-Vous semblez pressé, vous voulez vite partir ? Dit le psyker en ayant sa mains posé sur son pistolet laser caché par son déguisement.

-Je suis ici depuis un mois déjà, un mois sur ce monde primitif et arriéré, loin des délices de la civilisation. Je ne sais pas si vous vous rendez compte à quel point la chose est frustrante. Donc en effet, je suis pressée et aimerait partir aussi vite que possible.

Iriko revint, ne tenant aucune arme ou chose menaçantes entre ses mains. Elle étudia la femme qui les avaient interpellés pendant que les autres l'interrogeaient. Elle était assurément belle, légèrement plus grande que l'infirmière. Le moindre de ses gestes évoquait la grâce.

- Comment êtes-vous arrivez ici, et pourquoi ? , demanda Iriko. C'était la question la plus importante à ses yeux.

Alexia fit légèrement la moue à la question de la toubib.

-Je ne vous demande pas pour qui vous travailler et pourquoi vous êtes là que je sache, mais bon. J'ai été envoyé ici par ceux qui m'emploient, et à vrai dire je ne sais même pas pourquoi...

- Dans la vie, il y'à ceux qui parlent et ceux qui ont un pistolet laser chargé. Toi, tu parles. On t'envoi ici, sans que tu ne saches pourquoi et tu voudrais qu'on te prenne avec nous ? C'est qui ton employeur pour t'abandonner comme ça ?

-Quelle réplique... Je ne vous révèlerai pas mon employeur, et s'il m'a envoyé ici c'est sans doute pour une mission bien précise, mais je ne suis tout simplement pas encore au courant. De toute façon comment voulez-vous que je vous nuise, je suis seule et, actuellement, désarmée.

-Nous avons déjà débusqué un traitre qui visait visiblement à saper nos défenses en vue de l'attaque d'un autre seigneur mais les hommes envoyés à sa poursuite sont morts sans pouvoir l'attraper. Mais quelles sont ces affaires de sorcellerie?

Queen pénétra dans la caserne à la suite d'Alucard. Les gardes la laissèrent passé lorsqu'elle leur dit être au service du prince eldar. Elle se retrouva à son tour dans le bureau du capitaine et entendit ce qu'il venait de dire.

-Où ce traitre a t il été aperçu pour la dernière fois? Donnez moi une escouade de vos meilleur hommes et je vous garantis que je le ramène mort ou vif.

Alucard eut l'air visiblement gênée de contredire sa collègue... Bon, non, en fait pas du tout, mais bon.

-Euh Queen, il parle du type dont j'ai broyé la gorge il me semble...

Il se tourna de nouveau vers le capitaine.

-Croyez-moi capitaine, moins vous en savez sur la sorcellerie mieux vous vous portez. Mais puisque ça peut vous servir : je sais que ces traîtres ont corrompus une partie de votre population, qui doit sans aucun doute s'adonner à la plus noire des magie à l'heure actuelle. Si vous trouvez des traces de cette magie, détruisez-les sans hésiter.

-Nous avons toujours chassé la sorcellerie, mais vous insinuez qu'un des seigneurs de notre terre se serait adonné à la magie noire?

Soléa fut impressionnée par la nouvelle venue... Comment pouvait on être aussi belle? Cela résumait plutôt bien ces pensées en cette instant... Mais une t-elle grâce était louche... Elle cachait surement quelque chose... Par contre elle avait l'aire très agile et peut être capable de les aider... La jeune fille restait indécise mais du se résoudre a prendre une décision...

Elle donna un coup de coude discret a l'autre psyker.
_ Tu peux pas lire dans ses pensés? Lui chuchota t-elle.

-Pas bête, je vais essayer.

Shollen se concentra pour essayer de lire les pensées de la femme.

Shollen plongea dans l'esprit d'Alexia sans crainte pour y découvrir une merveille telle qu'il n'en avait jamais vu. En un instant, il vit la Vérité du Chaos, il fut fasciné par les gestes du culte de Slaanesh et par les mystères des sacrifices au nom des dieux noirs. Ses défenses s'étaient pas trop abaissés et au lieu de pénétrer l'esprit de la chaotique, ce fut une part de celle ci qui pénétra Shollen, se nourrissant de sa folie latente pour le persuader de la justesse de la cause de la ruine et faire chanceler très fortement ce qui lui restait de foi pour l'Empereur et l'Impérium.
Le psyker se retira après quelques instants, n'osant dire ce qu'il avait vu, n'ayant pas encore tout assimilé mais ne désirant rien tant que d'en apprendre plus et celle la plus à même de répondre à ses questions semblait être Alexia...

Shollen sortit de l'esprit de la mercenaire après avoir vu les immondicités du Warp, mais bizarrement les choses qu'il voyait le fascinèrent, l'attiraient vers la voie des puissances de la ruines et du prince du Chaos, il voulait en savoir plus sur les secrets du Warp.

Et l’étrangère semblait en savoir beaucoup la dessus.

Iriko regarda le psyker, visiblement perdu dans ses propres pensées. Elle s'impatienta :

- Alors ?

Queen se sentit ridicule. Elle n'aurait jamais dut attraper la conversation au vol comme ça, et surtout pas y prendre part.

-Mes excuses capitaine, cependant ma proposition est toujours valable, si quoi que ce soit de suspect arrive dans les prochaines heures, je vous prie de m'y envoyer avec vos hommes.

Le psyker fut extirpé de ses pensée par la toubib, il se tourna vers elle et hocha la tête.

-Je n'ai rien vu.