L'avant poste z18

-Ce soir? Très bien nous l'attendrons. Consignez le lui et son escouade dès son arrivée. Confinez les dans un endroit discret à l'abri des regards indiscrets. Sur ce capitaine permettez moi de prendre congé. Lonus, si vous n'avez plus rien à faire ici, suivez moi jusqu'aux Valkyrie.

L'aspirant suivit Malvolus et les deux hommes se retrouvèrent rapidement assis dans l'aéronef de commandement. Le commissaire raconta tout ce qu'il avait entendu de la bouche de Gerson à son apprenti.

-Alors? Qu'en dites vous? Que pensez vous de ce récit et de cette histoire de démon?

-Vous avez quelques noms ?

-Je ne sais pas trop... D'après ses dossiers, ce soldat est un bon élément, et il vous a répondus rapidement, ça me laisse penser qu'il dit la vérité ou qu'il est particulièrement tordus. Nous apprendrons certainement plus ce soir.
En enquêtant sur les déserteurs, j'ai remarqués qu'ils avaient tous séjournées dans l'un des trois forts z180, z181 ou z183. De plus, trois des déserteurs appartenait à la même escouade qui a été affecté au fort z183, peut-être serait-il intéressant d'aller visiter les lieux.
De plus...

Lonus sembla hésiter un instant, puis reprit.

-Je trouve curieux que le capitaine soit blessé alors qu'aucune agitation sérieuse n'a touchée la région depuis longtemps à priori. Je sais qu'un incident est vite arrivé mais je ne peux m'empêcher de trouver ça étrange.

-Je ne vais pas dénoncer mes compagnons, c'est leur problème si ils ont le moral en berne, il n'y a pas de quoi leur mettre le commissariat sur le dos, sauf votre respect.

-Bonne analyse. Je pense qu'il nous faudrait en savoir un peu plus sur ce cher capitaine Esmond. Voyez si vous pouvez trouver son propre dossier, je vais allé lui parlé de manière plus... détendue.

Malvolus s'en retourna vers le QG. A on arrivé, tout le monde allait se mettre encore au garde à vous mais le commissaire les en dispensa de suite.

-Repos capitaine, nul besoin d'autant de formalité. Je venais juste discuter un peu, en dehors de mon enquête. Il semble que jusqu'au retour de Halens je sois au chômage de toute façon. J'aimerai savoir comment vous allez vous.

-Très bien,pesta Rerios,dans ce cas je vous laisse.

Le Missioanire s'en alla,puis contacta le Commissaire avec son Vox.

-Commissaire,je n'ait pas pu tirer grand-chose des soldats,à part quelques témoignages sur une tempête surnaturelle et quelques raisons de la baisse de moral. Les soldats refusent de dénoncer certains de leurs compagnons qui sont responsables de bagarres ou autres,et je ne suis pas expert pour faire parler les gens. Je vous laisse la tâche des les interroger.

Quels sont mes ordres ?

Lou prit bonne note des ordres du commissaire et rejoignit de nouveau les archives. Il vérifia qu'il était seul, ou du moins assez isolé, avant de consulter le dossier du capitaine Esmond, a la recherche de toute informations qui puisse sortir de l'ordinaire.

Sur le chemin qui le menai au QG, Malvolus reçu un message de Rerios.

-Voyez si vous pouvez un peu leur remonter le moral, rassurez les quand à cette tempête. Nous partirons demain vers un autre avant poste pour tirer cette affaire au clair.

-Moi? demanda Esmond. Et bien, si ce n'étais ce bras abîmé et mes troupes en mauvaise forme, j'irais fort bien. Seulement, mon honneur d'officier ne saurait me laisser en paix avec mes hommes ainsi incommodés.


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Sur le capitaine, Lonus découvrit qu'il avait acquis son grade deux ans auparavant après que son prédécesseur eut été tué lors d'un débarquement lincian et qu'il eut repris le commandement. Il a toujours eut la réputation d'un chef bienveillant pour ses troupes voir un peu laxiste.

Igor suivait son collègue étudiant ses mouvements avec intêret, l'ours ,en armure de plate noir sentait que quelques choses planait dans l'air, quelques chose de malsaint. Il s'arrêta près de l'un des soldats, puis lui demanda sur un ton préssé:

-Soldat quel est votre nom?

Il fit signe à son collègue qui perdait espoir de venir.

-Victor mon lieutenant.

-Ah je vous comprends. Ce n'est pas toujours facile de commander dans ce genre de situation. Moi meme il m'est arrivé de douter quelques fois au front et j(avoue que jouer la comédie devant les soldats peut se révéler bien compliqué. En plus, votre blessure n'aide surement pas à assoir votre autorité. Comment vous vous l'êtes faite au fait?

Rien de très passionnant ou intriguant... Lonus chercha alors trace de la blessure du capitaine, avec un peu de chance se serait consigné ans un quelconque registre.

Igor demanda avec conviction:

-Est ce que les conflits qui parasite la vie du camp entre soldats, ont lieu le plus souvent à endroit particulier? La cantine? Les dortoirs? Lors des patrouilles? Et ont elles déjà causées la mort de l'un d'entre vous ces derniers temps?

-Je l'ai reçu à l'entrainement avec un de mes sous officiers, combat à armes réelles, vous savez ce que c'est.


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De la blessure du capitaine, il n'y avait nulle trace dans les archives.


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-A la cantine je dirais, un soldat qui mange est habitué à distribuer des pains.

-Compris,Commissaire. Je vous fait un rapport dés que possible.

Rerios se mit devant les guerriers,et commença son discours.

-Soldats de l'Imperium, je sais que des tensions sont présentes dans cet avant-poste,mais vous devez les surpasser. Gydéa ne doit pas tomber à cause de conflits intérieurs. L'Empereur-Dieu de l'Humanité veille sur chacun de nous tous,et tant que nous croyons en Lui,Il vous protégera et guidera vos tirs.

Votre bravoure n'est pas restée inaperçue, Il vous regarde et vous bénis pour votre brave combat contre Ses ennemis. Bientôt,la paix sera bientôt de retour si vous combattez avec l'efficacité qu'Il vous demande.

Rassurez-vous,cette tempête n'est qu'une poussière face à Son pouvoir,et Il vous protégera d'elle. Vous la verrez vaincue par la Lumière de l'Empereur,et vous chasserez les hérétiques de ce monde.

Vous êtes de grands héros,et jamais vos noms ne seront oubliés ! Avec moi,braves soldats de l'Imperium




Rerios se racla la gorge,et commença son chant religieux galvanisant.

-Oh oui je sais ce que c'est. Une de mes cicatrice là je la tiens de l'aspirant Lonius, u brave gars mais plus apte à fourrer son nez dans les archive qu'à ce battre.

Le commissaire jugea qu'il serait suspect de l'interroger plus avant sur cette histoire bien que la réponse du capitaine ne le satisfaisait pas pleinement.

Lonus rangea les dossiers et se redressa, puis ajusta son manteau du commissariat. Toutes les informations ne se trouvaient pas dans les archives, et il avait exploré toutes les possibilités qui lui venait à l'esprit. Le moment était venue d'aller chercher les infos à la source.

Il quitta donc les archives et se dirigea vers les baraquements des soldats, notamment les lieux communautaires comme la cantine, l'infirmerie et autre.

Il laissa l'homme faire son discours, puis répondit avec amusement au soldat:

-Subtile jeu de mots, merci de cette information vous pouvez reprendre votre place dans le rang.

Il se rapprocha de son collègue, puis lui demanda avec un ton amusé avant qu'il ne se remette à parler:

-Et si nous allions faire un tour à la cantine? Peut-être y trouverons nous des traces intéressantes...qu'en pensez-vous?

N'ayant plus beaucoup de chose à demander, le groupe lança l'inspection des troupes et vit que les hommes, malgré leur agitation restaient disciplinés. Ils mangèrent à la table des officiers, écoutant quelques rumeurs sans importance et lorsque vint le soir, ils sortirent pour accueillir la relève... qui après une heure de retard ne se présenta toujours pas. Le groupe fut relativement surpris et lorsque il demanda des explications, nulle ne lui fut fournie. On tenta de contacter le fort z180 mais aucune réponse ne vint...
Plus grave, un rapport fit part d'une escouade ayant déserté à bord d'une chimère. Elle semblait avoir disparu environ une heure plus tôt...

-C'est intolérable...

Grommela Igor dans sa barbe, il serra les poings de rage, son enquête dans la cantine n'avait rien apporté de plus. Il voulait absolument sauter dans n'importe quelm véhicule, et ratraper les déserteurs.

-Qu'allons-nous faire ?

Lonus réfléchissait à vitesse grand V. Qu'est-ce que cela pouvait bien vouloir dire ? Pourquoi les déserteurs étaient-ils partis. Le jour de la relève, et concernant l'un des forts apparemment touché. Troublant.

-J'aimerais consulter aussi vite que possible tous les dossiers relatifs à l'escouade qui a désertée et tout ce qui concerne le fort z180 et les différentes escouades y ayant séjournées depuis le début du mois.

Pourquoi je ne suis pas surpris?

-Capitaine, ceci est intolérable, les protocoles de sécurité ne sont pas suffisants. Contactez tous vos forts, cela devra être fait au moins deux fois plus souvent dorénavant c'est compris? Je vais me rendre sur place voir de quoi il en retourne exactement. Libérez le soldat Gerson et donnez lui un treillis neuf, il vient avec moi.

Malvolus se retourna vers Igor.

-Ordonnez à un de nos avions de survoler la zone à la recherche de la chimère disparue, les chances de la retoruver son minces mais il faut essayer. Je lui laisse une heure, après ce délai nous embarquerons et irons nous meme su place.

Lonus obtint très rapidement les dossiers en question: les soldats semblaient agités ces derniers temps, ils avaient été victimes de maladie quelques semaines plus tôt et avait depuis fait preuve d'une grande instabilité, désirant reprendre le service actif malgré leur alitement. Ils avaient également cessé de voir le prêtre depuis le début de leur maladie et, l'un d'eux étant particulièrement pieux, le prêtre s'en était étonné.

Concernant les escouades en place sur le fort z180, l'escouade du capitaine Holens semblait constituée de soldats d'élite, en charge de missions d'intervention de la part des forts auxquels ils étaient affétés. Les deux autres escouades ne présentaient rien de notable.

Igor hocha la tête respectueusement, et parla dans son vox à haute et intelligible voix, on pouvait y sentir une certaine en vie de meurtre. Les traitres devaient être punis, il espérait que l'un de leurs avions allé les retrouver:

-Allo, ici Igor! Démarrer les moteurs, cherché une chimère en fuite immédiatement.

Il leurs transmis les coordonnés puis retourna au près du groupe.