Erengrad

"Intéressant"... pensa Ahotep. "peut être y a il au moins quelques êtres capable de réflexion dans ce petit groupe."
Elle remit à plus tard ses projets de frappe préventive. Pour le moment elle se contenterait de rester sur le qui vive et de préparer son départ. Pour ce faire, il allait lui falloir bâtir une nouvelle identité comme elle l'avait fait tant de fois, placer quelques nouveaux pions sur l'échiquier, garder un oeil sur tous les facteurs de l'équation... en un mot comme en cent, il lui fallait un peu de temps et elle espérait qu'elle aurait le temps de tisser une fragile toile avant que rien de fâcheux n'advienne...

Ysmir déambula un moment dans les rues de la ville, désœuvré... Il finit par rentrer à la taverne la plus proche, à la recherche d'un cruchon d'alcool ou d'une bonne bagarre... voir des deux.

Elenie s'était de nouveau retrouvée seule. Elle sentait toujours autant déboussolée, si ce n'était plus. Elle n'avait pour ainsi dire pas compris ce que Paul disait par "achats", mais cela devint évident quand elle pu voir que la plupart des membres du groupe s'étaient réarmés. Elle devait sans doute suivre l'exemple. Mais pour cela, il lui fallait de l'argent. Elle chercha sur elle, et trouva une bourse plutôt bien remplie. Cela faisait certes beaucoup d'argent, mais cela devait être certainement à elle.
La jeune elfe commença donc à chercher des échoppes.

[Achats dans le prochains post]

Paul commençait à se montrer plus entreprenant et, collé à Namori, il descendit sa robe, dénudant l'épaule de l'arabienne. Elle passa ses bras autour du cou de Paul qui approcha sa main de l'imposante poitrine de l'arabienne et commença à la malaxer. Ils auraient continué ainsi si soudain, le chasseur de vampire ne s'était pas relevé avec un air étrange. Paul c'était relevé d'une manière mécanique, se dégageant de la douce étreinte de Namori sans aucune douceur. Le regard dans le vide, il resta immobile quelques instants. Puis il fut pris d'une série de soubresaut et de spasme suivi de quelques gestes mécaniques désordonnés, avant de se remettre droit comme un i.

Le corbeau de l'homme croassa et revint se percher sur son épaule et lui picora l'oreille mais rien n'y fit. Alors que le volatile s'acharnait, Paul fit un quart de tour et sortit de la chambre tout droit avant d'aller prendre une chambre puis de s'y enfermer à double-tour...

Namori resta un instant interdite devant la réaction complètement incompréhensible de Paul. Des dizaines de questions sans réponses se bousculèrent dans sa tête, créant le premier cas de conscience que l'adolescente ait jamais eut.

Elle ne comprenait pas. Avait elle dit ou fait quelque chose qui ne lui plaisait pas? Etait-elle trop moche? Trop stupide? Elle devait être une ratée pour qu'un homme lui fasse ça...

L'arabienne se mit à pleurer toute les larmes de son corps, accroupie par terre et la robe encore sur ses genoux. Ses pleurs et ses cris gagnant en intensité au fur et à mesure...

Un mal de tête lancinant tenaillait Paul, comme si sa tête était prise dans un étau qui serrait de plus en plus. Les mains plaqués sur les tempes, Paul hurla de douleur et s'effondra sur son lit, inconscient...


Il se retrouva tout à coup au milieu d'un cimetierre étrange sous la lueur inquiétante de Morsliebb tout proche. La brume recouvrait tout et l'homme ne voyait pas à plus d'un mètre. Pourtant, les bruits autour de lui ne lui laissaient aucun doute, des non-mort se déplaçaient. Il entendit un chuchotement et sans savoir pourquoi, il avança tout droit à travers les allées et les rangées de tombes jusqu'à l'entrée d'un petit bois. Soudain, sortant de l'ombre, deux squelettes en armure rouillée lui sautèrent dessus. Il porta instinctivement la main à sa rapière mais il ne l'y trouva pas. Paniqué, il chercha les quantités d'armes importantes qu'il transportait depuis l'Arabie mais aucune d'entre elle n'était là. Les mains sans vie se posèrent sur lui et il se débatit. Il donna un violent upercut dans la tête de l'un des squelette qui vola au loin mais le corps continua à le tenir fermement. C'était la fin, comment avait-il pû se faire avoir aussi bêtement? Dans un cimetierre, sans arme, la Geheimnisnacht... Un violent coup l'assoma.

Il reprit conscience, le corps douloureux et tout engourdi sur une pierre nue. Face à lui, une belle jeune femme à la peau d'albâtre et aux longs cheveux noirs le regardait avec un sourire amusé. Il remarqua qu'elle tenait entre ses mains le manuscrit néhékarien de nécromantie qu'il avait récupéré à Bel-Aliad. Son sourire devint moqueur lorsqu'elle lui adressa la parole.

"-Alors Paul, enfin réveillé? Je suis contente de pouvoir te parler enfin.

-Qui êtes-vous? Où suis-je? Qu'allez-vous me faire! Répondez!

La femme parcouru le manuscrit nehekarien du doigt, comme si elle le lisait, avant de répondre.

"-Je suis Ambre van Krakendorf, ta cousine de Talabheim!

-Je n'ai pas de cousine, ni même de famille en Talabeclanc...

-Très juste, mais tout le monde va le croire mon mignon. Tout ce que tu as à savoir c'est que nous sommes dans ton subconscient et que je ne vais rien te faire."

Elle soupira en refermant le livre et poursuivit.

"Sais-tu depuis combien de temps je suis bloqué dans ton corps? Depuis plus de trente ans me voilà obligée de regarder tout ce que tu fais sans pouvoir intervenir." Elle lui attrapa le visage entre ses doigts et le força à la regarder dans ses yeux froids et un Paul y discerna une étincelle de cruauté.

"Sais-tu ce que ça fait d'être coincé dans un corps sans pouvoir faire quoique ce soit? Rien d'autre que ruminer son existence d'antan et esperer que son hôte ne meurt pas!"

Paul fit non de la tête et la femme sembla se radoucir.

"-Comment je suis arrivée dans ton corps tu n'as pas besoin de le savoir, tout ce que tu sauras c'est que je suis une magicienne et que nous allons désormais partager le temps de contrôle du corps.

-Et si je refuse?

-Je te tuerais et je prendrait le contrôle total du corps.

-Donc je n'ai pas vraiment le choix. Pourquoi vous... tu te manifeste maintenant?

-Votre petite excursion en Arabie m'a permis de me nourrir de l'énergie nécromantique ambiante. Aprés, grâce à Namori, tu t'es saoulé ce qui a affaibli ton esprit. J'était forte, tu était faible, j'ai pris le contrôle. Maintenant tu vas être simple témoin pendant quelques temps et moi je vais gouter ma liberté renouvellée. Maintenant tu vas te réveiller et regarder les changements..."



Paul se réveilla et eu l'impression qu'un char à vapeur lui avait roulé dessus. Il tomba du lit et se releva lentement en s'appuyant sur la table en se tenant la tête. Il remarqua soudain que ses cheveux étaient plus longs et que ses doigts s'étaient amincit. Paniqué, il sortit son miroir en argent et au lieu de son visage dur et endurci par toute une vie d'errance, il vit un visage bien plus fin, sans aucun poil ni ride disgracieux. De beaux yeux marrons et des cheveux d'ébène descendant jusqu'aux omoplates.

Choqué, il resta sans rien dire. Puis, lentement, il s'observa dans la glace, plus grande, et failli s'évanouir à nouveau. En outre de son visage et de ses mains, ses membres étaient à présent plus minces, sa taille amincit et sa chemise remplie par une poitrine féminine. Pour n'importe qui, on aurait dit une de ses parentes plus jeunes...Il resta sans voix et sentit à nouveau la présence étrangère et, lorsque sa bouche parla, ce n'était pas lui qui la controlait.

"Moi je te trouve mignonne en femme, tu ne trouve pas? En plus, on dirait vraiment que je suis ta cousine. Allez profite-en je te laisse répondre une fois, aprés tu n'auras plus accés à aucun membre de ce corps jusqu'à nouvel ordre!"

Paul balbutia.

"C'est une nouvelle illusion? Qu'est-ce que tu compte faire avec ce... mon corps! Répond!"


Paul se sourit à elle-même.

"Kss kss ksss; désormais c'est mon corps et je vais l'employer à des choses intéressantes. Comme... répandre la terreur et la destruction! Non plus sérieusement je vais simplement appliquer mes propres méthodes pour remplir des objectifs similaires aux tient... Et aprés on invoquera une légion de mort-vivant! Tu te rend compte? Autant de morts dans la région avec la guerre... Ca va être un terreau fertile!

Allez, maintenant Ambre van Krakendorf va aller découvrir Erengrad par elle-même."


Satisfaite d'elle-même, elle quitta la chambre les mains dans les poches avec un air satisfaites et une démarche confiante.

Après plusieures minutes passées à se lamenter et à chialer comme une gamine, Namori se releva et remit ses vêtements comme il fallait. Visiblement, Paul était un bel enfoiré et elle devait se méfier de lui. Il l'avait simplement ignorée alors qu'elle était prête à se donner à lui, il ne méritait plus sa considération.

L'arabienne rangea rapidement ses affaires dans son sac et prit son épée pour se changer les idées. Elle allait essayer de la manier, histoire d'oublier ce qui venait de se passer et d'apprendre à s'en servir.

Toujours à moitiée saoule et sous l'efet de puissants aphrodisiaque, l'arabienne ne fit pas vraiment attention et s'écorcha la paume de la main en sortant l'épée de son fourreau. Elle lacha l'arme et pressa ses doigts contre la blessure qu'ele venai de s'infliger. Cette journée était pourrie en fin de compte...

Ambre dépassa la chambre de Namori avant de s'arrêter et de faire deux pas en arrière. Elle passa la tête par l'ouverture et vit que l'Arabienne venait de se blesser. Elle afficha son sourire le plus joyeux et commença d'un ton enjoué.

"Bonjour toi! Comment ça va?"

Namori essayait de se calmer et de soigner sa blessure lorqu'une parfaite inconnue entra dans sa chambre. Encore un rien pompette et sous le choc, l'arabienne se saisit instinctivement de son épée qui était à portée de main et la mis maladroitement sous la gorge de l'inconnue.

"Qui êtes vous? Qu'est-ce que vous fiate ici?"

L'arabienne regarda la femme de haut en bas. Elle lui rappelait vaguement quelqu'un, elle avait un air de ressemblance, quelque chose chez cette femme faisait tilter son esprit. Mais, plus important, elle portait les vêtements de Paul!

"Ou... Ou est-ce que vous avez eut ces vètements? D'ou vous venez?"

Ambre fit semblant de ne pas comprendre la question. Elle pencha la tête sur le coté comme si elle ne voyait pas du tout pourquoi on lui demandait ça.

"Beuh... Je viens du couloir, ça se voit pourtant! Je viens de croiser mon Paul d'amour très énervé, il m'a dis qu'une sorcière arabienne l'avait séduit puis avait tenté de l'empoisonné! Tu as une idée de ce qui a pû lui arriver? Moi j'ai toujours trouvé qu'il était un peu parano mais là quand même... Déjà une arabienne en Kis..."

Puis, écarquillant les yeux elle recula d'un pas et mit les deux mains sur sa bouche.

"C'est vous qui avez empoisonné Paul! Vous êtes un monstre sans coeur, comment avez-vous osé! Haaaaa!"

Ambre s'enfuit en courant, laissant Namori là, à brandir son épée dans le vide.

Je peut savoir ce que tu fais? Avec mes armes et mes vêtements en plus! On va pas aller loin c'est moi qui te le dis!

La sorcière sourit intérieurement et boucla la conscience de Paul à double-tour. Enfermé dans sa chambre, elle entonna une formule magique et ses vêtements commencèrent à se convulser. La plume de faisan devint une plume d'un bleu cyan, le manteau délavé de Paul devint d'un noir profond comme s'il n'avait jamais été porté et des dorures en décorait le col. La chemise usée de Paul redevint d'un blanc éclatant et de la dentelle apparut aux manches. Le pantalon élimé s'amincit, collant d'avantage aux formes d'Ambre et retrouva son noir profond. Quand aux bottes inconfortables, elles furent remplacées par des chausses kislévites beaucoup plus chaudes et confortables.

"C'est bien mieux comme ça. Je déteste les vêtements sales."

Aprés quoi, elle s'allongea, réflechissant à Namori. Si elle n'était pas encore choquée, elle reviendrait enfoncer le clou. Et une fois l'arabienne en état de choc et persuadée de sa culpabilité... Un sourire mauvais étira les lèvres de la nécromantienne.

Follen était remonté dans sa chambre, passant juste à côté de la chambre de l'arabiene, il al regarda quelques instants. Elle n'avait pas l'air d'aller bien, Follen se rapprocha d'elle puis lui demanda doucement et amicalement:

"Vous allez bien ? Je peux vous aider ?"

Il avait cru voir Paul sortir avec cette demoiselle, il n'en était pas sur mais n tous cas il les avait vu ensemble.

Namori avait fondu à nouveau en larme lorque ce femme lui avait dit qu'elle était la copine de Paul. Ainsi, il lui avait menti, il avait quelqu'un! Comment il pouvait préfèrer cette salope au nez cassé à elle!

*Attendez une seconde, pensa l'arabienne. Elle aussi a le nez cassé et elle porte ses vêtements et elle lui ressemble atrocement! Ca doit être... Mon Dieu, c'est sa soeur! Il couche avec sa propre soeur!*

Nous passerons sur ce qui a bien pu mener Namori à de telle conclusion (notamment le fait qu'avoir le nez cassé soit une sorte d'hérédité à ses yeux...) et signalerons donc que la cruche se mit à pleurer à la fois parcequ'elle était dégoutée de Paul le pervers incestueux et dégoutée d'elle même car elle avait failli empoisonner Paul (ce qui était vrai dans un certain sens puiqu'elle est un véritable paralysant ambulant à présent mais que la "soeur" de Paul ne devait ce détail pas savoir et a donc tapé dans le mille sans le savoir en balançant ce mensonge qui en fait n'en est pas un... je crois...)

Donc, c'est les yeux pleins de larmes, la main ensanglantée, le coeur, l'âme, les espoirs, les rêves et l'esprit en morceau que Namori entendit l'assitant de Paul lui demander si tout allait bien.

"Nous tout ne va pas bien, hurla t'elle entre deux sanglots. Votre "maitre", Paul, il... il m'a... il m'a fait quelque chose d'horrible!"

Et elle repleura de plus belle...

Follen fut frappé par la réponse de la jeune en larme, son maître qu'il éstimait semblait avoir fait souffrir cette pauvre fille. Il garda son sang froid, se ressaisit puis avança doucement vers elle capuche rabaissé. Il laissa un mètre entre lui, et la femme en pleure puis lui demanda calmement:

"Qu'a il fait? Vous voulez en parler ? Je peux peut être vous aidez ?"

Ahotep remontais dans sa chambre lorsqu'elle entendit les plaintes venant de celle de Namori. Curieuse elle se dirigea vers la source des gémissements pour trouver une porte entrouverte derrière laquelle se trouvait une arabienne en pleurs et un apprenti chasseur de vampire légèrement décontenancé...

-Que se passe il ici? demanda la princesse du désert, qui a causé ce trouble?

Awena resta encore un petit moment à l'auberge, acheta un peu de viande sèche et une gourde remplie d'eau à l'aubergiste puis prépara son matériel dans un coin de la salle. Elle aiguisa rapidement ses deux dagues, son épée et les lames de ses "griffes". Elle nettoya ensuite le système de ses deux arbalètes, avec un chiffon et un peu d'huile d'un lampe à proximité. La demi-elfe attacha son arbalète dans le dos grâce à une lanière en cuir attachée de la crosse au bout de l'arme et ses autres armes dans leurs fourreaux respectifs.

Elle prit sa petite arbalète dans et arma les deux systèmes de tirs pour enfin sortir de la taverne, sous le regard médusé de certains Kislévites présents. Elle demanda le chemin du vieux cimetière et se dirigea vers celui-ci, ignorant les signes superstitieux des habitants.

Le cimetière était à l'autre bout de la ville et Awena mit quelques temps à y arriver. Elle ignorait pourquoi, mais elle aurait bien aimé ne pas être seule à l'approche des tombes.

[Une description des lieux svp]

Peu après être entré dans une taverne, Ysmir vit la demi-elfe se diriger vers la sortie de celle-ci, harnaché comme pour un départ en guerre. Il savait qu'elle était là lorsqu'il avait obtenu des informations sur la mission du crieur, et il se demandait si elle s'apprêtait à la remplir. Dans le doute, il décida de la suivre à bonne distance.

Elle se dirigeait vers le cimetière à priori, d'après ce qu'il avait pu entendre de certaines conversations. Lorsqu'elle y arriva, il se rapprocha, d'une démarche toujours silencieuse, l'habitude surement. Lorsqu'il arriva à portée de voix (mais pas de lame) il lâcha un léger ''Bouh''.

Dante, après avoir laissé Mephisto à l'écurie, entra dans une taverne. Pendant un instant, il crut voir Paul assis à une table, mais il s'avéra que ce n'était qu'une femme ayant quelques traits avec le chasseur de vampire.

"Mademoiselle. Dit-il en hochant la tête en signe de salut, avant de se diriger vers l'aubergiste."

Le Tiléen commanda une bière avant de s'assoir à une table et d'observer les autres clients. Finalement, il aperçut une affiche indiquant une mission de récupération d'un objet magique, qui devait ensuite revenir à un seigneur local, tout çà pour la modeste somme de 600 couronnes. La pierre se trouvait dans un cimetière, qui devait, bien évidemment contenir quelques surprises pour ceux qui s'y aventuraient, mais la bourse du bretteur commençait à se faire légère, aussi, il devrait bientôt trouver de quoi payer son retour dans l'Empire, et cette mission convenait parfaitement à ce qu'il cherchait....

Follen se retourna sur ses gardes, surpris par l'arrivé inattendue du vampire, la jeune fille ne semblait pas pouvoir répondre donc il répondit à sa place:

"Je crois que mon maître l'a fait souffrir, je ne sais pas comment, ni pourquoi ?"

Follen avait parlé avec respect, il c'était relevé et avait repris son calme, il n'était plus sur ses gardes. Il ne faisait pas spécialement confiance au vampire, mais il savait qu'elle n'attaquerait pas sans raison. Et il n'y avait aucune raison de les attaquer.

Il devint tout d'abord évident pour Elenie qu'elle devait changer d'habits. Les siens étaient usés maintenant, et la trop simple armure qu'elle avait l'était tout autant. Il lui fallait quelque chose qui lui permettrait de voyager plus légèrement.. Elle trouva un magasin de vêtement, et y acheta une tunique blanche à dentelles, ainsi qu'une sorte de châle gris, ressemblant plus à un long foulard surtout. Elle trouva aussi un pantalon moulant dans les tons gris. Elle acheta un manteau assez chaud, pour ne pas mourir de froid à force de errer, des bottines et des gants.
Elle sortie, puis remarqua que les autres membres du groupe étaient armés. Il lui fallait des armes, et elle avait, elle ne savait pas pourquoi, une nette attirance pour les arcs.
La jeune elfe passa chez un forgeron, et y acheta donc un arc et un carquois plein de flèches. Elle prit aussi une épée courte, sait-on jamais...

Elle ressortie ensuite, puis décida de rejoindre la taverne, là où devraient se trouver les autres. L'un des hommes qu'elle avait reconnue comme étant un certain "Dante" semblait intéressé par une affiche concernant un travail de récupération. Elle décida d'y prendre part et de participer, elle se sentirait moins perdu, et elle avait de toute manière besoin d'argent.

[Bon, grosso modo, elle avait 1000 couronnes je pense, donc 1000-500 couronnes genre...]

Le chasseur aurait violenté une de ses alliés? Une ouverture qu'il convenait d'exploiter!
-A voir son état et comment ils sont montés ensemble à l'étage tout à l'heure, j'ai bien peur de deviner...

La vampire dépassa Follen et prit entre ses bras Namori, lui caressant la tête d'une main maternelle en lui chuchotant des paroles apaisantes. Elle usa du pouvoir de ses yeux tout autant que de son expertise à influer par la voix pour faire reprendre un semblant de calme à la jeune arabienne.

-Calme toi, aussi longtemps que je suis là, tu n'as rien à craindre des autres...

Follen laissa agir la vampire jusqu'à ce qu'elle fasse quelques choses d'étrange avec ces yeux, il fit un pas de recul pour ne pas la gênée, puis lui demanda calmement et curieusement:

"Vous lui dites quoi?"

-Je la calme, la panique nuit au jugement et peut être dangereuse. Je pense que cette jeune fille est épuisée par l'aventure qu'elle a vécu ces derniers jours, ses blessures non encore toutes guéries, l'excitation de quitter son pays pour en découvrir un autre et maintenant le choc qu'à pu lui causer votre... employeur... Dans une telle situation, il vaut mieux qu'elle se sente en sécurité et puisse dormir au plus vite.

Follen ne savait pas trop quoi penser, il était curieux de savoir ce que son maître avait pu faire, il répondit en hochant la tête:

"Certes... je vous laisse faire, je vais essayer de parler à mon maître."

Awena se retourna en brandissant son arbalète pour découvrir l'auteur de ce mot...incongrue au milieu d'un cimetière. L'Elfe noir, encore lui..... La demi-elfe baissa son bras mais ne relâcha pas son attention pour autant.

- C'est vous qui me suivez maintenant ou vous venez pour la même chose que moi ?

Ambre s'observa dans le miroir. C'est vrai que le coup du squelette dans la crypte l'avait plutôt défigurée... Bon, passons. Elle trouverait bien le moyen d'aspirer la vitalité d'un être vivant pour le réparer... Elle se leva, récupéra son matériel et lança une incantation sur les armes que Paul avait récupéré en Arabie. Celles-ci miroitèrent puis disparurent, mais elles étaient juste devenu invisibles et indétectables tant qu'elle ne les dégainerait pas.

Entendant le bruit dans le couloir, elle ouvrit la porte et d'un air surpris, observa l'attroupement. Puis, sans préter attention à eux, elle sortit de l'auberge et se dirigea en direction du cimetierre au nord. Non seulement elle y trouverait une pierre, mais aussi des dizaines de corps plus ou moins frais à ressusciter...


Arriver devant l'endroit qu'on lui avait indiqué, elle remarqua deux silhouettes et, de sa meilleur voix d'héroïne de manga en VO, s'exclama joyeusement:

"Je ne savait pas qu'il y avait autant de monde dans les cimetierres! Vous êtes venu rendre visite à des disparus?"