La caravane

Eïnélia se débrouilla tant bien que mal pour monter sur son dromadaire, et peu après la caravane s'ébranlait.
Elle essayait de diriger du mieux possible son dromadaire, mais se résigna à le laisser se diriger seul.

Léon suivait maintenant le groupe, se faisant discret et ne parlant pas, en même temps personne ne lui adressait la parole, c'était normale il était nouveau.

La chaleur était déjà harasante alors que le soleil n'avait pas encore atteint son Zénith. Le voyage allait être long, très long... Lorsque Dante l'air affligé, il tendit l'oreille à ses mots et sourit. Il reconnaissait bien la l'épéiste tiléen qu'il avait connu plusieurs années plus tôt. Loyal et sur ses gardes. Il lui répondit sur le même ton:

"Je vous fait une confiance absolue mon cher, sinon je ne vous aurait pas engagé pour venir jusqu'ici! Et vous pouvez être sûr que je ne risquerait pas votre vie inutilement. Mais dites-moi, avez-vous vu le nouvel arrivant? C'est un prêtre-guerrier, de Sigmar je dirait. Qu'en pensez-vous?"

Poils soyeux sont fidèle cheval transpirait à grosse gouttes, la pauvre bête n'était pas habituer à autant de chaleurs, elle était plus rapide que ces chameaux mais celà ne servait à rien puisqu'il fallait avancer en groupe, à la même allure.
Il sortit sa gourde, s'enfilla trois gorgées, puis en versa une grande partie sur son cheval et frotta sa peau avec ces mains humides.
J'espère qu'il tiendra tout le long du trajet.

La chaleur commençait à se faire sentir, même si Dante était habitué au climat chaud de Tilée, le soleil commençait à faire son effet, aussi l'homme but un peu d'eau dans sa gourde avant de répondre à Paul :

"- Nous n'avons pas grand chose à craindre de lui, les Prêtres de Sigmar sont dignes de confiance mais je doute qu'il poursuive les même buts que le reste du groupe, il est juste en quête de créatures maléfiques à occire, il pourra être utile par la suite lorsque nous affronterons les monstres qui peuplent ces terres. De là a pensé qu'il puisse nous aider dans la récupération de ce que nous cherchons, et oublier ce pourquoi il est là, j'en doute, mais il reste un bon atout pour le reste de la troupe."

Sylrestra se renfrogna à la remarque de l'humain et préféra ne pas répondre, il avait en partie raison. La chaleur était insoutenable, aussi l'elfe décida d'enlever une bonne partie de son équipement. Elle accrocha ses deux carquois et son arc long sur le flanc de sa monture, plia délicatement sa cape elfique qu'elle rangea dans son sac puis enleva le pourpoint qui recouvrait sa tunique verte. Elle préféra garder ses cuissardes, trop consciente du regard des autres hommes sur le décolleté de sa tunique. L'elfe remit son carquois dans son dos et prit son arc à la main.

Le voyage s'annonçait long.....

Eïnélia se félicita d'avoir pris de nouveau vêtements, ceux-ci étaient beaucoup moins chaud que sa tenue précédente. Toutefois cela ne suffisait pas tout à fait et elle posa sa veste sur le dos du dromadaire et ouvrit légèrement plus son chemisier, dévoilant un peu son opulente poitrine, avant d'essayer de s'installer le plus confortablement possible.

Follen n'en pouvait plus tant pis pour son problème d'assurance, il enelva sa cape et la posa sur le dos de son chameau. Car oui lui avait un chameau pourquoi ? C'est un mystère qui restait entier pour l'aventurier, il accrocha son épée aux flanc de l'animal, garda son hachoir, puis regarda la position du groupe. Les elfes étaient en train de se regrouper, un prêtre nouveau venue était à l'écart, et l'elfe avec qui il avait fait équipe dans son coin. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes...

La nuit tomba sans crier gare, et avec elle vint le célèbre froid arabien que meme les kislevites avaient apprit à redouter. La caravane s'arrêta alors, bettes comme humains et elfes ayant besoin de se reposer. Le camp fut levé, les tentes dressées. Les dromadaires formaient un cercle au centre duquel dormaient les hommes. Quelques sentinelles étaient chargées de surveiller les alentour fin d'être sur que nul ne les dérangerait cette nuit.

Follen avait gardé son chameau avec lui, ou plutôt contre lui, le froid glaciale étant revenue il avait remis sa cape, et une nouvelle fois enfouis sa tête dans sa capuche. Il se trouvait à proximité des autres pour dormir, les gardes avaient l'air fiable, il posa sa tête contre le ventre de sa bête, tout en étant du côté de son épée.

Alonis n'était pas resté près de Sylvestra, ne sachant ni ne voulant réellement engager la conversation. Il aurait aimé pouvoir galoper quelque peu dans les étendus du désert mais avec celle qu'il se devait de transporter, nul moyen de profiter de vitesse. Lorsque le camps fut levé, Alonis laissa la jeune elfe dans une tente non loin d'un feu, espérant qu'elle ne causerait pas de soucis et allait quitter le camp quand une étrangère se présenta...





Simplement vêtue d'une robe blanche d'un seul tenant bien que portant quelques bijoux à l'aspect antique, une jeune femme entra d'un pas hésitant au camps. Elle boitait légèrement et des traces rouges sur ses vêtements semblaient montrer qu'elle avait subit quelques blessures bien que sa peau extrêmement pâle ne présente aucune blessure. Elle portait un arc long en bandoulière ainsi qu'une masse à la ceinture mais n'avait guère l'apparence d'une guerrière. Elle se présenta comme se nommant Ahotep, une riche noble ayant engagé une bande de mercenaires afin de récupérer quelques anciens objets en Bel Alliad mais dont la garde aurait été balayée. Retournant comme elle le pouvait vers Zandri, elle s'était dirigée vers les feux du campement...

Paul avait trouvé la journée très éprouvante et le froid l'étai encore plus. Il s'adossa à son dromadaire, tourné vers le feu et emmitouflé dans son manteau, le chapeau rabattu sur les yeux. Il se disait que pour une première journée en direction de la Terre des Morts, celà c'était plutôt bien passé. Fouillant dans sa sacoche, il tira un encrier, une plume d'oie et un livre vierge qu'il ouvrit. En en-tête il écrivit dans une belle écriture caligraphiée Arabie, encyclopédie académique à l'usage des chasseurs de mort-vivants et autres créatures du mal, récit d'un voyage en Terre des Morts par Paul von Krakendorf avant de tourner la page et de commencer à dessiner une carte de l'arabie d'aprés les cartes qu'il avait étudié et d'aprés les périples qu'ils avaient vécu. Il serait toujours temps de la compléter plus tard...

Akira s'était installé un peu à l'écart des autres, adossé à un palmier et emmitouflé dans sa grande cape de laine de mouton bicéphale kislevite. Il était certain que les assassins à sa poursuite ne le suivraient pas dans le désert, le jeu n'en valait pas la chandelle. Il comptait bien les emer comme ça puis de trouver une embarcation sur le mortis pour rejoindre le delta plus discretement. De là il trouverait bien un moyen de partir pour le vieux monde plus discretement.

Le ninja allait s'endormir quand il aperçu dans la nuit une silhouette se diriger vers le camp. Il dégaina un kunai et se leva directement. Il attendit que la silhouette passe et profita du sable pour s'approcher sans bruits et prendre ainsi la personne à revers. Ils l'avaient peu etre suivi après out.

-Qui êtes vous susurra t il à l'oreille de l'inconnu, lame contre sa gorge.

-Quelqu'un qui déteste être menacée et par qui je suis sûre que vous ne voulez pas être détestée... répondit la femme sans trahir la moindre émotion.

Sylrestra s'était isolée à la nuit tombée. Après avoir enfilé son pourpoint, ses gants et sa cape achetée chez le marchand de Zandri, elle s'était dirigée à l'écart du camp, juste en dehors du cercle de chameau pour monter sur une petite dune. Là, elle s'était assise et scrutait du regard l'horizon. La noirceur de la nuit ne la gênait aucunement mais il n'y avait pas grand chose à regarder dans ce désert, mis à part la vie animale qui grouillait la nuit. Il faisait assez froid en dehors du camp, mais Sylrestra n'en avait cure, elle avait juste besoin d'être seule. La discussion avec l'humain la veille avait suffit a réveillé ses pulsions sanglantes, celles qui lui valurent l’hostilité de son clan avant son départ d'Athel Loren, depuis le meurtre de....

Une larme perla des yeux de l'elfe, et tomba dans le sable froid. Sylrestra préféra chassé ses souvenirs douloureux et se concentrer sur autre chose. Mais dans le désert il n'y avait pas grand chose.....

-Je suis détesté par de nombreuses personnes dans mon pays natal et je le vie très bien. répondit Akira.

En votyant à la lueur des torches qu'elle n'avait définitivement pas la type nippon, il baissa légerement sagrde et rangea son arme.

-Et que fait une jeune femme perdue dans le désert à cette heure tardive, si peu vêtue par ce froid?

Follen accorda un regard à l'échange entre une nouvelle arrivée, et l'un des membres du groupe. Pourquoi fallait il toujours en venir aux armes, le jeune homme se leva s'essuya d'un revers de la main puis avança vers les deux agitateurs. Il s'arrêta à deux mètres d'eux puis lâcha au ninja:

-Enlevez votre lame de son cou, ce n'est pas très accueillant de votre part, regardez comme elle a l'air épuisé...Vous avez besoin d'eau?

Proposa il en lui montrant sa gourde.

-Je tente de retrouver un peu de sécurité pour refaire mes forces et repartir sur Bel Alliad. Mes gens ont été mis en déroute par les gardes de la cité et il s'y trouve un objet appartenant à ma famille de longue date que je dois reprendre. Un peu d'eau serait bienvenue oui.

Akira tendit sa gourde à l'inconnue, prit d'un élan de générosité. Il dégaina aussi son sabre et se plaça devant l'élément perturbateur qui venait d'apparaitre.

-Personne ne me dit ce que je dois faire compris?

-Si on vous dit de faire ce que vous voulez faire, que faites vous?
Une lueur d'amusement commençait à apparaitre dans les yeux de l'inconnue.

Eïnélia se couvrit d'avantage avec l'apparition de la nuit et du froid mordant. Elle se mit également à la recherche d'un coin confortable et si possible vaguement chaud où se blottir pour la nuit.

-Par réflexe j'aurai tendance à massacré tout ce qui est autour de moi. Répondit Akira sans détourner le regard du mercenaire qu'il menaçait de sa lame.

Paul avait terminé la carte et començait à rédiger un journal de voyage à partir du débarquement lorsque des bruits de voix s'élevèrent d'un peu en-dehors du cercle de dromadaire. Il soupira profondément et essaya de se concentrer sur son compte-rendu. S'il voulait former des apprentis ou laisser une oeuvre qui aiderait les chasseurs de vampire pour l'avenir, il fallait qu'il se concentre pour ne pas raconter d'ineptie...

Follen écouatit ces paroles, bien que le fait qu'elle soit couvert de sang , et seule dans un désert aussi dangereux que celui-ci soit étrange. Follen restait sur ses gardes, mais menaçait une femme ne servirait à rien, de plus il avait une forte envie d'en savoir plus sur ce fameux objet...

-Venez vous reposez parmi nous, si personnes n'y voit d'inconvénient.

Dit il sur un ton timide qui se voulait aimable, il regardait l'autre sortir son sabre pour n'importe quelle raison ...

-Je ne sais pas si se reposer ici est une très bonne idée, les derniers de mes hommes ont été tués à moins d'une journée de marche et leurs assassins pourraient très bien arriver sous peu...