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 Concours d'écriture XVI

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Sylvanas
Milleuros
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Tenkaranpu
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Milleuros
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Milleuros


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MessageSujet: Re: Concours d'écriture XVI   Concours d'écriture XVI - Page 2 Icon_minitimeSam 18 Aoû 2012 - 8:31

Han, déjà ?

Lundi 20 août, 23h59, non ?
Ca devrait passer, si j'arrive à écrire dimanche soir et lundi. J'ai pas mal de temps, et la partie importante du texte est déjà finie.


T'as reçu combien de textes, à part ça ?
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BlackMane
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MessageSujet: Re: Concours d'écriture XVI   Concours d'écriture XVI - Page 2 Icon_minitimeSam 18 Aoû 2012 - 13:56

Il te reste de la place? et un peu de temps? Parce que si oui je suis sur un texte depuis 2 ou 3 jour, et étrangement il va bien avec certain theme :noel:
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Tenkaranpu
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MessageSujet: Re: Concours d'écriture XVI   Concours d'écriture XVI - Page 2 Icon_minitimeDim 19 Aoû 2012 - 13:45

Bien sur, il reste encore toute la journée et la soirée de demain. Mais si vous me les envoyez après la fin du délai, je les posterais quand même.

Et j'ai reçu trois textes. Enfin, je crois, par ce que j'ai vérifié les textes présents dans ma messagerie. Je les ais sauvegardés ailleurs et j'ai la flemme d'aller les chercher pour compter... :rouge:
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BlackMane
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MessageSujet: Re: Concours d'écriture XVI   Concours d'écriture XVI - Page 2 Icon_minitimeDim 19 Aoû 2012 - 13:52

Bon et bien... Je promet rien mais je vais essayer de finir pour demain.
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MessageSujet: Re: Concours d'écriture XVI   Concours d'écriture XVI - Page 2 Icon_minitimeLun 20 Aoû 2012 - 19:13

T'as un message :)


Ce n'est probablement pas le meilleur texte que j'ai jamais écris, mais il a son style
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BlackMane
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MessageSujet: Re: Concours d'écriture XVI   Concours d'écriture XVI - Page 2 Icon_minitimeMar 21 Aoû 2012 - 2:51

Il ne me reste qu'a corrigé et j'envois.
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MessageSujet: Re: Concours d'écriture XVI   Concours d'écriture XVI - Page 2 Icon_minitimeMar 21 Aoû 2012 - 15:30

TEXTE N°1


La mine dur, le sergent Abriel de la Raven Guard estimait ses chances de victoire. Son escouade était tombée au combat et ses membres gisaient autour de lui. Tenant fermement son épée vorpale dans sa main droite et son pistolet bolter sanctifié dans l’autre, le Space Marine dévisagea le Jabberwock qui se tenait devant de lui, les crocs maculés du sang de ses frères.



Une goutte d’un rouge vif traverse l’éther. De petites ridules agitent sa surface, dernières répliques du séisme qui l’a faite décoller. Soudain, la sphère carmin percute une surface solide, se fragmente. De petites gouttelettes viennent maculer l’aigle blanc de la Raven Guard.



Un rayon de soleil perce a travers les nuages, éclairant la scène sous un nouveau jour. Lentement se dessine un jeu d’ombre et de lumières sur l’armure et le visage buriné d’Abriel. L’éclat du soleil fait resplendir sa crux terminatus tachée de sang et souligne plus nettement la boue maculant ses bottes, traces des combats féroces et de la longue campagne pour le contrôle de la planète.



Un éclat dur et déterminé brille dans le regard du Space Marine. Il est prêt au sacrifice ultime afin de bannir la créature, il s’apprête à se jeter sur elle de toutes ses forces… mais le sacrifice lui est refusé alors qu’il est emporté dans les cieux, loin du champ de bataille.



John Terry leva son Space Marine nouvellement peint devant la fenêtre de son atelier pour mieux l‘observer. Le sergent Abriel avait à présent tout d’une figurine de collection. Le fondu de warhammer ouvrit sa vitrine et y posa délicatement le Space Marine. Cette fois-ci, c’était sûr, il allait remporter le Golden Demon!
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MessageSujet: Re: Concours d'écriture XVI   Concours d'écriture XVI - Page 2 Icon_minitimeMar 21 Aoû 2012 - 15:31

TEXTE N°2


Les armures des spaces marines étaient couvertes de poussière, suite à l’explosion du bunker ; Seules leurs épaulières rouges arborant le symbole du chapitre de la Roma Légion restèrent visibles.
Le sergent Alborus activa le communicateur intégré à son armure.
-Ici le sergent Alborus, je demande du soutien sur ma position, le chaos a envoyé ses séides contre notre position. Nous ne sommes plus que 3 frères, l’ennemi est trop nombreux.
Au loin, on entendait les cris des cultistes mourants, et des explosions lointaines.
Le sergent désactiva son, communicateur, et prépara son matériel. Après quoi il se mit en marche.
-Quo Vadis , frère-sergent ?
-Je m’en vais en guerre, sacrifiant ma vie pour sauver la vôtre. Je les occuperais, le temps qu’il vous évacue.
-Pas question ! s’écria frère Octius .Nous viendrons avec vous.
-Vous êtes de jeunes recrues, venant à peine de finir votre entrainement de scout. Vous ne DEVEZ pas mourir ici. Votre talent, à ce que j’en ai vu, ne doit pas être gâché. Maintenant, partez pour le site d’évacuation, il se trouve sur le vieil astroport.
-Mais votre devoir est de nous guider !
-Et le vôtre est de m’obéir ! Maintenant partez, au nom de l’Empereur !
A votre ordre dit Octius à contrecœur. Et les deux space marines s’en allèrent.
Alborus entendit quelques minutes plus tard le hurlement sanguinaire de la gigantesque horde de cultistes.
Il se retourna pour voir la horde foncer sur lui.
Il fut tout d’abord repoussé par la masse s’agglutinant contre son armure, la frappant avec des armes primitives. Puis il planta ses bottes blindées dans le sol et parvint à dégainer son épée tronçonneuse. Le hurlement de l’arme se fit entendre au-dessus du vacarme de la foule. La lame déchiqueta des corps,Alborus frappant d’estoc et de taille,le sang aspergeant son armure noire.Une explosion le propulsa à terre,les adorateurs des dieux sombres se jetant alors sur lui.
-c’est la fin se dit-il.
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MessageSujet: Re: Concours d'écriture XVI   Concours d'écriture XVI - Page 2 Icon_minitimeMar 21 Aoû 2012 - 15:32

TEXTE N°3

Évasion

Affirmer que Decimus III appartenait à l'Imperium revenait à affirmer que New York était une ville américaine. De même que la qualifier de planète imposante revenait à décrire le World Trade Center comme une maisonnette de vacances. Elle découpait sa gigantesque masse nacré dans le noir infini de l'espace, gravitant paisiblement autour de la naine rouge qui lui servait de soleil, à une distance normalement bien au dessus des seuils de température viables. Malgré l’éternel hiver qui régnait à sa surface, de gigantesques volutes de gaz, chauffées à incandescence, s'échappaient parfois de la couche supérieur de son atmosphère. Et lorsque l'on s'approchait, on pouvait distinguer plusieurs reflets brillants qui gravitait très près d'elle, beaucoup trop près pour n'importe quel vaisseau.
Les terres de cette planète étaient étrange. Elle ne possédait aucun sol, de part son statut de géante, d'immensité, gazeuse, mais des plaques de roche semblables à des continents émergeaient de son brouillard rose et dérivaient doucement à sa surface. Des gisements massifs de minerai antigravifique y avaient été découverts. Et sur ces îlots de roche s'étaient construites des cités tentaculaires, des fermes de serres et de gigantesques raffineries qui exploitaient les gaz précieux. Cette ressource avaient amené les populations à habiter au plus près des nuages et certaines ruches étendaient leurs bras métalliques loin au dessus des océans de velours rosé.
Et dans leurs dédales se pressaient une foule d'humains et de créatures xenos en tout genre. La proximité de la frontière impérial et les gigantesques spatioports de la planète en faisait un carrefour très prisé pour toutes sortes d'explorateurs, de marchands et de pirates. L'autorité impériale, en présence la garde impériale de par l'exposition de ce monde, s'était accommodé de cet état de fait et le mélange des espèces se passait relativement bien.

On ne s'étonnait donc pas trop de la présence d'un eldar noir taciturne dans les bas-fonds de Decimus Secundus, principale ruche ouvrière de la planète. Le voir s'engouffrer dans les rues au volant d'une moto de course restait un spectacle raisonnable. Mais le rugissement d'une chimère qui essayait de rattraper l'agile engin, quant à lui, attirait le regard des rares badauds qui parcouraient les ruelles sous la bise glacée.
Le pilote traqué contrôlait son véhicule à la perfection, ses mouvements fluides malgré les régulières plaques de gel en témoignaient. L'on ne pouvait dire la même chose du mastodonte d'acier qui le poursuivait mais là où le motard se devait de négocier son environnement avec prudence -les cités-ruches sont aux terrains de moto cross ce que le tigre sauvage est au chaton d'appartement- le blindé ne se posait pas de question et plusieurs étals ou véhicules insignifiants avaient été impitoyablement broyés sous ses chenilles. La tourelle de tête tournait en tout sens sur son axe, essayant tant bien que mal de suivre le fugitif sans visiblement tenté de lui tirer dessus. Ce qui intriguait beaucoup Difteral, mais ses soucis de pilotage accaparaient bien assez son esprit pour qu'il ne s'interroge pas plus amplement.
Il cherchait à semer ses poursuivants dans les ruelles de la basse ruche. Plus ils progressaient, plus la chimère avaient du mal à le suivre et plus fréquentes étaient ses chocs contre les murs, le bruit effroyable de la tôle contre le plasbéton balisait leur destination plus sûrement que des fusées éclairantes. Un virage et ils se retrouvèrent à continuer leur course poursuite le long d'une des gigantesques voies de circulation qui encerclaient les jetées, comme on appelait ces gigantesques bras, suspendues au-dessus des nuages et desquels descendaient des tuyaux, capables d'aspirer une petite navette, pour aller extirper les gaz de l'atmosphère. Il était étrange de se savoir suspendues au-dessus de kilomètres de vide, avec pour seul garantie de ne pas chuter quelques dizaines de centimètres de plastacier et un peu de cailloux volants. Une sensation à laquelle s'était faits les ouvriers qui résidaient ici.

Difteral s'inséra dans la circulation clairsemée du milieu de journée et poussa son moteur dans ses ultimes retranchements, tandis que derrière lui le bruit de centaines de maillons en fer cliquetant sur le bitume, aisément perceptible par-dessus le fracas du vent, l'informait que ses poursuivants étaient toujours là. Une intense chaleur, perceptible malgré le froid polaire qui régnait sur l'extérieur de la ruche, le saisit alors qu'une salve de multilaser faisait fondre le revêtement à sa droite. Ils avaient finalement décidé de s'en servir, et il était une proie facile sur cette longue route en ligne droite. Un brusque virage à droite le mena sur l'une des bretelles de sortie, tandis qu'un bruit sourd dans son dos suivit du rugissement des moteurs l'informait que ses assaillants ne s'étaient toujours pas lassés. Ils le suivaient depuis près de deux heures, ils lui étaient tombés dessus juste au sortir de sa dernière livraison. Ils l'attendaient, ce n'était pas possible autrement. On l'avait vendus, il en avait la certitude.
Il slalomait désormais entre les piliers des tours d'exploitation. Suite à plusieurs accidents graves, les conduites de gaz devaient maintenant être installées au larges des jetées et de gigantesques structure métalliques installées sur ce qu'on appelait les quais des nuages étaient chargés de les y conduire. Leur entretien et le bon fonctionnement des conduites occupaient des milliers de travailleurs à toute heure du jour et la nuit et c'est autant de paires d'yeux qui suivirent la course-poursuite.

Difteral allait contourner l'une des tours lorsque la chaleur se fit de nouveau sentir. Et avec elle celle du métal fondus, l'odeur du pneu carbonisé et le cri strident de la ferraille déchirée. Il alla s'écraser contre un pilier dans une gerbe de flamme. Seuls des réflexes surhumains lui permirent de se jeter au sol avant l'explosion, qui le souffla et le projeta comme un fétu de paille au milieu des câbles et des pistons.
Il rouvrit lentement les yeux. Des milliers d'étoiles dansaient devant ses yeux et le monde ne lui apparaissait que comme à contre-jour mais il se releva doucement, les jambes flageolantes et l'équilibre incertain. Il entendait les aboiements des gardes au loin, ils ne l'avaient peut-être pas encore vus. Le mur derrière lui s'ouvrit et il tomba à la renverse dans une cage d'ascenseur. Un ouvrier le regardait bizarrement, ses lèvres bougeait mais les oreilles de Difteral étaient encore envahis par le vacarme de l'explosion. Il attrapa une de ses dagues et la planta dans le ventre de l'ouvrier avant de presser le bouton qui menait au dernier étage. L'ascenseur s'éleva doucement, puis gagna en vitesse. Lui reprenait doucement ses esprits, appuyé contre la paroi de métal. Lorsque la cabine s'arrêta soudainement et que les lampes qui l'éclairaient s'éteignirent.
Un coup d’œil à travers le grillage qui fermait la cabine lui apprit que les gardes qui le poursuivaient avaient fait couper le courant et se lançaient d'ors et déjà dans l'ascension de la tour par les escaliers. Il avisa la trappe d'entretien de l'ascenseur au plafond, attrapa une barre de fer et se projeta à travers d'un seul mouvement fluide. Il atterrit prudemment sur la cabine. Le métal était recouvert d'une fine couche de givre qui rendait tout mouvement potentiellement mortel : il n'y avait aucun filet et aucune sécurité pour lui éviter les trente mètres de vide. Mais il n'avait pas vraiment le choix. Il prit son élan et sauta de la cabine pour s'agripper à l'une des poutrelles qui composait la structure. Il lui fut difficile de se hisser dessus mais déjà les premières décharges de fusil laser se faisaient entendre. Il n'avait pas le temps.

L'ascension fut longue et dangereuse, ses doigts manquèrent de lâcher prise sur les surfaces glissantes et les claquements des laser se faisaient de plus en plus précis et nombreux mais il parvint finalement à atteindre le sommet avant que ses poursuivants ne le rattrapent. Il se hissa fébrilement sur la dernière poutre métallique, s'appuyant contre la conduite de gaz qui émettait un chuintement régulier et en un sens rassurant. En effet, l'une des particularité des gaz extraits était leur explosion violente en présence de chaleur. C'était pour certain ce qui expliquait les gerbes gazeuses qui agitaient la haute atmosphère de la planète. Bien que le concept de chaleur ne soit pas naturelle sur Decimus. Quoiqu'il en soit, les gardes ne se risquaient pas à lui tirer dessus tant qu'il se tenait ici. Mais ses options étaient limités. Il pouvait suivre la conduite de gaz vers l'intérieur de la ruche, mais elle était par trop aisément repérable et ils pourraient le suivre facilement. Quant à l'autre côté, il l'emmènerait rapidement au-dessus des nuages, avec le risque d'un plongeon mortel, pour de toute façon finir en cul de sac, où ses poursuivants n'auraient qu'à attendre que le froid fasse son effet pour le récupérer sans risques. A moins que... IL se pencha un peu, pour scruter ce qui s'offrait à lui vers le bord. Oui, il avait de la chance, ça pourrait marcher.
Il se hissa prestement au-dessus de la conduite et, soudainement, se mit à courir vers la fosse qui séparait les deux jetées. Certaines entreprises, particulièrement puissantes, s'offraient les deux quais opposés d'une fosse pour y installer leur tour d'exploitation et les conduites de gaz. Bien sur, vu l'instabilité de ceux-ci, elles ne prenaient pas le risque de créer une conduite commune aux deux quais. Mais, pour stabiliser toute la structure, elles tendaient le plus souvent des cordages de carbone à travers la fosse, reliant les deux conduites. Difteral arriva devant l'un de ces cordages, qui descendait en pente douce jusqu'à une conduite plus basse. Il fallait être fou pour tenter la traversée, une couche de glace recouvrait le filin et les vents qui traversaient la fosse étaient des plus traîtres. Mais il n'avait guère le choix. Il posa un pied, jaugea son équilibre, puis en posa un second. Un pas après l'autre il progressait, lentement. Mais ses poursuivants essayaient tant bien que mal de le suivre, ne parvenant pour la plupart pas à tenir debout sur les simples poutrelles de la tour d'exploitation. Aucun n'aurait pus traverser. Le vent sifflait à ses oreilles, il guettait la moindre bourrasque qui l'aurait à coup sûr plongé dans l'abysse rosée de ce monde ou la croûte de glace trop épaisse sur laquelle il aurait dérapée.

Finalement, après une dizaine de minutes de progression consciencieuse, il posa le pied sur la tour opposée et s'autorisa, enfin, un soupir de soulagement. Remonter la conduite fut facile comparer à ce qu'il venait de faire, malgré le vent mordant qui venait de se lever et qui agressait chaque centimètre de peau non couverte. La neige était au rendez-vous et, sous lui, le quai des nuages se désemplissait petit à petit. Il parvint finalement au dernier étage de la tour et descendit l'escalier qui s'y trouvait. Un de ces escalier en colimaçon dont chaque marche se révélait traîtresse, ajoutée à la neige qui s'y insinuait.
Il parvint finalement en bas, pas inquiet. Le temps que les gardes aient prévenus leurs homologues de cette jetée, que ceux-ci se soient mobilisés et qu'ils aient rejoints les lieux, il avait largement une demi-heure pour disparaître. Et dans le blizzard qui se préparait la chose était aisée. Avant de quitter l'escalier, il jaugea les alentours. Pas une ombre, pas un bruit, pas un mouvement hormis celui de la neige qui tourbillonnait. On aurait pus trouver ça inquiétant mais les blizzard de Decimus étaient particulièrement violent.
Il fit quelque pas en dehors de la cage d'escalier. Puis un choc violent à l'arrière de la tête. Il tomba au sol, à quatre pattes. Il essaya un moment de se redresser, mais un autre choc l'envoya au sol. Avant de sombrer, il eut le temps d'apercevoir les jambes de son agresseur, et la première pensée qu'il eut fut qu'elles étaient belles, sillonnées de tatouages. La seconde fut qu'elles étaient donc nue. Personne ne pouvait supporter le blizzard les jambes nues. Puis il sombra dans l'inconscience.



Il ouvrit difficilement les yeux et s'appliqua à en chasser le voile flou. Il parvenait à distinguer son environnement petit à petit. Une salle nue, plongée dans l'ombre, seule une tâche de lumière sous ses pieds éclairait l'endroit. Il avait mal à la tête. Il aperçut ce qui ressemblait à une porte au plafond. Pourquoi mettre une porte au plafond ? Puis, ses sens s'éclaircissant, il se rendit compte qu'il était attaché aux pieds et aux poignets, et qu'il pendait d'une corde comme un vulgaire sac de viande. Ce qui n'augurait rien de bon pour la suite des événements.

La porte s'ouvrit et une silhouette imposante se détacha dans la soudaine lumière.

-Alors, racaille, j'espère que ton séjour ici te plaît ?

Le nouveau venus s'approcha. Il était grand et large d'épaule, il arborait un costume militaire en parfait état, marchait toujours au pas et gardait les mains dans le dos. La moitié de son visage avait été emporté par une arme chimique voilà bien des décennies et ne ressemblait qu'à un tas de chair informe, tandis que l'autre ressemblait à celle d'un homme de cinquante ans, aux cheveux noirs et à l’œil vert. Sa bouche, elle, se tordait dans un rictus épouvantable et affichait des dents rongées par l'acide.
Sa figure était connus de toute la population de Decimus. L'exemplaire et détesté colonel Butten, l'un des principaux chefs de la police militaire. La police militaire était sans conteste l'organisme le plus craint de la planète et ramassait les pires salopards. On les trouvait sur toutes les affaires gênantes, tous les gros coups et plus généralement partout où il y avait une chance de cogner sur quelqu'un. Parmi les rumeurs qui traînaient sur eux, on disait qu'on n'avait jamais revus un seul des types qu'ils avaient fait prisonniers.
Difteral afficha l'un de ses célèbres sourires moqueurs.

-Tiens, colonel Butten, quelle bonne surprise, je vous serrerai bien la main mais comme vous le voyez je suis un peu indisponible.

Il cracha un jet de bile lorsque le poing s'abattit sur son foie. Il avait oublié que Butten n'avait pas seulement perdus la moitié de son visage et toute pitié, mais aussi son bras gauche. Mais, disait-il, l'augmentique lui fournissait des arguments frappants pour ses interrogatoires. Il agrippa l'une des épaules de Difteral, appuyant sur l'os bien plus que nécessaire, et l'amena sans peine à sa hauteur.

-Maintenant que les présentations sont faites, je te conseille de me dire tout de suite quelle est votre prochaine action ?
-Notre ? Articula l'eldar noir sans comprendre. Une douleur à l'épaule le rappela à l'ordre.
-Ne joue pas à ça avec moi, je sais très bien à quoi tu appartiens. Alors réponds tout de suite : quoi, où et quand ?
-Aucune idée, je vois pas de quoi vous parlez. Le ton était détaché et suffisant.
-Si tu ne veux pas parler...

Il s'écarta un peu pour dévoiler derrière lui un trépied sur lequel attendait tout un tas d'ustensiles et d'instruments qui comportaient beaucoup trop de lames, de pointes, de pinces, d'aiguille et de flammes pour être rassurants.

-Alors ?


Il s'écrasa misérablement sur le sol froid de la cellule et éructa un filet de sang. Cracher au visage de Butten n'avait peut-être pas été raisonnable, mais ça lui avait fait du bien. Le voir s'essuyer l’œil avec frénésie en hurlant à la mort était un spectacle jouissif, même lorsqu'une pince électrifié fourrageait sur vos zones sensibles. Il avait ris pendant toute la séance, sous l’œil horrifié d'un des bourreau. La douleur avait ravivé ses nerfs, il percevait le monde plus clairement que jamais et était sujet à une insatiable envie de sang. Ses blessures ne le faisaient qu'à peine souffrir. Les plus légères se refermaient d'elle-même tandis que sa peau cicatrisait beaucoup trop rapidement pour que cela soit naturel.
Il explosa de rire. Puis il parvint à se remettre debout, après plusieurs minutes d'euphorie malsaine. La cellule était petite, sans défaut. Ses murs de plasbéton totalement nus ne laissaient aucune aspérité, aucun défaut hormis la porte blindé où seul une petite ouverture permettait de surveiller le prisonnier. Ni paillasse, ni toilette, ni même trappe pour la nourriture, il ne s'agissait pas du genre de cellule où vous restiez longtemps. Il s'assit dans un coin de la cellule et attendit. Ses blessures se refermaient petit à petit. L'on ne pouvait pas le détruire par la douleur. Restait juste à voir combien de temps Butten mettrait à le comprendre. Et comment allait-il s'y prendre ensuite.


On revint le chercher plusieurs heures plus tard. Lorsque les deux gardes entrèrent dans la salle, il leur lança un regard mauvais qui en disait long sur ses intentions. Il n'était toujours pas revenus à son état normal et ses blessures n'étaient pour la plupart plus que des cicatrices légères. Il ne comprenait pas, mais il n'allait certainement pas se plaindre. Il fut de nouveau traîné à la salle de torture. Cette fois Butten n'était pas là et un bourreau particulièrement grand, élancé, le visage couvert par un masque effrayant s'occupa de Difteral. Les même questions sans aucun sens pour lui furent posées, les même méthodes employés, il se sentait renforcé à chaque pique de douleur. Et, sans vraiment s'en rendre compte, il sombra dans l'inconscience.
Il se réveilla doucement, de nouveau sur le sol froid de sa cellule. Il ne sentait qu'à peine souffrant. Ce n'était pas normal, jamais ses capacités naturelles ne l'avaient renforcées à ce point. La douleur lui faisait plus de bien que jamais, il se renforçait à chaque fois que ses tortionnaires essayaient de le détruire plus encore. Son âme flétrie n'avait jamais été aussi forte. Et même s'il ne s'expliquait pas sa situation, il comptait bien l'exploiter.
Il entendit un bruit de clé dans la serrure et la porte s'ouvrit, inondant la cellule d'une lumière crue. Une silhouette se tenait dans l'encadrement de la porte, sur laquelle se dessinait les formes artificielles des armures de combats. Ses yeux s'habituant à la lumière, Difteral put distinguer l'un des policiers militaires de Butten, son petit air crâneur et méprisant sur son crâne rasé et son insigne fièrement accroché sur son armure de combat.

-T'as de la chance mon gars, tu changes de catégorie.

Le soldat s'approcha et saisit Difteral par l'épaule. Celui-ci se laissa traîner dehors par l'homme, qui bénéficiait selon toute vraisemblance de traitements anabolisants. On le conduisit au travers de couloirs froids dans lesquels résonnait les plaintes des détenus et le rire gras des gardes. Ils descendirent plusieurs niveaux pour se retrouver à l'entrée d'un couloir, ou plutôt d'un long alignement de cellules. Ils avancèrent, attirant les regards des détenus qui s'y trouvaient déjà. Un ork ivre de rage se jeta contre les barreaux au passage du maton mais plusieurs lasers faible puissance l'envoyèrent se recoucher. La lie de Decimus Secundus se trouvait ici : voleurs, trafiquants, assassins, pirates avérés... Nul n'échappait à la fameuse justice impériale. Paraissait-il.

Ils s'arrêtèrent finalement devant une cellule à deux couchettes, si ce mot pouvait s'appliquer, l'une d'elle déjà occupé par un loque humaine qui devait moisir dans ce trou depuis plusieurs années.

-Debout le Vieux, t'as de la compagnie. Essaye de pas trop l’abîmer...

Le garde ouvrit la grille et poussa Difteral du bout du fusil. Il referma derrière et s'éloigna tranquillement. La loque s'anima, se releva. Il avait un visage abîmé par les années, mangé d'une épaisse barbe et d'épais sourcils sous lesquels se devinait à peine deux yeux très noirs. Ce qui avait été un manteau lui couvrait le corps et laissait deviner une musculature sèche mais puissante. Peut-être pas si vieux que ça finalement. Il était aussi grand que Difteral.

-Écoute moi, mon mignon, ici c'est moi le boss, et je supporte assez mal les compagnons de cellules. Qu'est-ce que t'a fais pour qu'ils t'envoient avec moi ?
-J'ai craché sur Butten, répondit-il sans cacher un sourire.
-Et t'es encore vivant ? Essaye pas de me faire avaler ce genre de salade. Et maintenant mets toi contre le mur, j'ai besoin de me soulager.
-Essaye...

Le coup partit plus vite qu'il ne s'y attendait, frappa sur l'arcade sourcilière et le fit chanceler. Les prisonniers des autres cellules se pressaient contre leur barreau, « l'éducation » des nouveaux par le Vieux était un spectacle qui passionnait, surtout lorsque le nouveau faisait sa forte tête. Le Vieux voulut frapper de nouveau, mais Difteral évita facilement le coup. Un coup de poing dans les côtes flottantes repoussa l'adversaire. Il bloqua du bras la prochaine attaque et frappa cette fois directement au visage. Le Vieux recula et encaissa un coup de pied levé avant d'avoir pus se remettre en garde. Deux mains l'attrapèrent par les épaules et l'attirèrent vers un impitoyable coup de genou dans la rate qui le plia en deux. Difteral attrapa les cheveux du Vieux et leva son poing. Puis il perçut le silence, les autres prisonniers s'étaient tus. Seul un tintement métallique se faisait entendre, se rapprochant inexorablement. Il apparut devant la grille. Le parfait gardien, une carrure capable d'impressionner un ork, une stature impeccable et un regard qui vous faisait tout de suite comprendre à quel point vous n'étiez qu'un sous-être.

-Alors le nouveau, comment ça se...

Il se stoppa net en apercevant le spectacle qu'offrait la cellule. Il se passa un instant où Difteral et lui se soutinrent du regard, avant que l'eldar noir n'abatte son poing sur la tempe du Vieux et ne l'envoie s'écrouler au sol.

-On fait aller, répondit-il sur un ton lugubre tout en esquissant un petit sourire narquois.

Il gagna sa couchette et s'y allongea, se drapant dans le tissu qui devait leur servir de couverture. Le maton s'éloigna, la matraque recommençant à tinter contre les grilles. Durant le reste de la nuit, les rumeurs circulèrent parmi les cellules, tandis que d'étranges bruits provenaient de la cellule de l'eldar noir. Si tous étaient habitué aux exactions du Vieux, les bruits cette fois étaient différents, et même effrayants.


-Allez, mignon, debout !

Deuxième appel du maton, et la veine de sa tempe commençait à battre dangereusement. Les habitués avaient appris à reconnaître ce signe, celui qui précédait une correction violente. La poignée de son pistolet le démangeait mais on lui avait demandé de ne pas trop l'abîmer. Il jura et ouvrit la grille avec précipitation, sous le regard inquiet de son collègue. Les deux gardiens entrèrent dans la cellule. Ils pouvaient voir le Vieux sur la couchette de gauche, son visage mangé de barbe qui dépassait de la toile qui le recouvrait. L'autre occupant de la cellule n'était pas visible, emmitouflé sous le bout de tissu rachitique.

-Maintenant lève-toi, avant que je ne te caresse les côtes avec ça.

Il alluma la matraque électrifié. Pas de réactions. Il frappa une première fois, l'électricité traversa le tissu et un spasme agita le prisonnier mais il n'y eut pas de mouvements supplémentaires. Deux nouveaux coups s'abattirent rageusement. Le dernier fut donné avec une telle force qu'on entendit distinctement un os céder. Ceci alluma une lueur de doute dans l’œil du maton. Il avança la main et retira d'un coup la maigre couverture.
Il écarquilla les yeux. Sous lui se tenait le corps du Vieux, reconnaissable pour qui l'avait côtoyé si longtemps, recouverts de contusions, plusieurs membres brisés et des marques de strangulation autour de la gorge. Mais ce qui marqua le maton, ce fut l'absence du visage. La peau avait méticuleusement été arrachée de son hôte, centimètre par centimètre pour laisser une chair à vif. Dans son esprit l'horrible vérité se fit à jour.

Il se retourna soudainement. Il n'eut pas le temps de comprendre qu'une forme indistincte se jeta sur lui et le projeta au sol, encombré qu'il était de son armure de combat. Il voulut se défendre, mais on lui broya le poignet et il dut lâcher la matraque qu'il tenait. Son autre bras était immobilisé par une force bien supérieure à la sienne. Il voulut crier mais le poing de son agresseur s'enfonça profondément dans sa bouche, lui déboîtant la mâchoire et écrasant la gorge. Il leva enfin les yeux, sur le visage de Difteral. Il était fou à lier, ses yeux brillaient des feux de la rage et sa peau comme ses dents étaient maculées de sang. Le maton eut quelques soubresauts puis s'éteignit.

Difteral se releva lentement. Il contempla les deux corps. Ils n'avaient pas opposés de grande résistance, le premier ne l'avait pas entendus se relever et il avait pus lui briser la nuque sans un son. Le second avait été un peu plus vif, mais il n'avait eu aucune chance, le dépeçage du Vieux avait gonflé ses muscles d'une force nouvelle.
Maintenant, il devait agir vite. Il récupéra leurs pistolets, les clés des cellules et le gilet pare-balle d'un des matons. C'était pas exactement sa taille, mais cela devrait lui suffire. Il sortit de sa cellule et remonta le couloir, lançant les clés à l'un des prisonniers qui le contemplait derrière ses barreaux. Les premiers cliquetis se faisait entendre alors qu'il quittait le bloc.


Vinz revenait de sa ronde, il trouva la salle de surveillance vide. Il pesta, ce n'était pas vraiment exceptionnel que les autres se soient tiré boire une liqueur pendant que lui, le bleu-bite, se devait se garder à l’œil les écrans. D'ailleurs... il étouffa un hoquet. Sur l'écran, il pouvait voir déjà une dizaine de prisonniers s'activer dans le bloc de faible sécurité. Ils libéraient leurs camarades. Sur un autre, un homme élancé progressaient dans les couloirs, pistolet en main. Il se précipita vers l'alarme, et trébucha contre une porte mal fermée. Il s'était relevé lorsqu'un bruit sourd derrière lui le fit se retourner. C'était le lieutenant, ou plutôt son cadavre. Il allait hurler lorsqu'une main se plaqua sur sa bouche. Le froid s'insinua dans sa poitrine et il tomba dans les bras de la Mort.


Difteral n'avait encore rencontré aucun garde depuis son évasion. Il se serait attendus à plus de sécurité de la part de Butten. Mais ses affaires n'étaient pas réglées pour autant, il lui fallait encore trouver la sortie. Le complexe était labyrinthique et sa seule conception rendait toute évasion difficile. De ce qu'il en savait les niveaux les plus hauts devaient abriter les criminels les plus importants et les meilleurs gardes. Les criminels communs étaient stockés dans les niveaux plus bas. Quant à ce qu'il pouvait y avoir entre les deux, si effectivement il y avait quelque chose...
Des bruits de pas le long du couloir le firent aussitôt se replier dans la première porte venue. Il se plaqua au mur, retint sa respiration, pistolet levé. Il entendit les supposés soldats s'approcher, passer devant la porte puis repartir. Il souffla un peu puis daigna examiner le reste de la pièce. Il s'agissait probablement d'une réserve, au vu des nombreuses étagères qui entreposaient matériels aussi divers qu'inoffensifs.
Il se laissa glisser contre le mur. Qu'est-ce qu'il avait crus ? Qu'il lui suffirait de se débarrasser du maton et de franchir deux portes pour se retrouver à l'air libre ? Et même s'il y arrivait, les quartiers de la police militaire étaient situés en plein milieu des hautes-sphères.

Tout à ses macabres réflexions, une explosion retentit et il manqua se faire écraser par une étagère. Il roula sur le côté et se releva prestement. Qu'est-ce qui avait bien pus arriver ? Une attaque ? Impensable. Un accident ? Improbable. Tout autour de lui il sentait l'agitation qui gagnait le bâtiment, mais pas une seule alarme ne résonnait. Saisissant une occasion qu'il ne retrouverait pas de sitôt, Difteral sortit de la pièce. L'explosion venait des niveaux plus bas. Il se dirigea donc vers le premier escalier qui menait aux niveaux supérieurs.
Il dut de nouveau s'abriter dans une réserve pour laisser passage à toute une escouade de répression qui descendait. Le reste de l'ascension se fit dans une relative tranquillité, progressant aussi vite et discrètement que possible. Il ne rencontra pas de nouveau âme qui vive, mais le bruit assourdissant des lasers lui parvenaient malgré les étages qui le séparaient de la cohue. Il atteignit finalement le toit du bâtiment et émergea dans l'air particulièrement frais de la nuit de Decimus. Le froid le transperça jusqu'à l'os, manquant le figer sur place. Les dents claquantes, il surpassa le froid et se rapprocha du bord du toit.

-Pas un geste !

Il se retourna lentement. Butten se tenait dans l'encadrement de la porte qu'il venait de passer, pistolet levé dans sa direction.

-Joli évasion, on m'a montré ce que tu as fais à mes hommes et à ce débris humain. Je sais pas quel genre de monstre tu es, mais si tu bouges, ce sera du genre raide et froid.

Difteral esquissa un sourire. Puis il tomba en arrière. Butten tira plusieurs fois puis courut jusqu'au bord. A peine eut-il regardé par dessus le parapet qu'une paire de bottes s'écrasèrent contre son visage, explosant les chairs tuméfiés de sa face gauche et l'envoyant au sol. Difteral se redressa et décocha un nouveau coup de pied à Butten, puis envoya son arme glisser dans le vide. Il sentait ses forces qui diminuaient rapidement, le froid lui paralysait les sens et la douleur si salvatrice.
Il sprinta alors en direction du toit, tandis que Butten se relevait difficilement et appelait en beuglant des gardes dans une oreillette. Difteral atteignit enfin le bord et se jeta dans le vide de tout son élan. Il attrapa le câble électrique qu'il avait aperçus plutôt, manquant de peu glisser. Suspendus par une main, il dégaina son arme et tira plusieurs fois, sans succès. Finalement, l'un des tirs déchira la gaine qui recouvrait le câble puis, quelques crépitement plus tard, celui-ci se rompit.

La chute fut longue, accroché au câble comme un singe urbain. Le sol se rapprochait à toute vitesse. La parabole qu'effectuait le câble devait l'amener au plus près du sol. Si tant est qu'on considère quatre mètre comme une marge d'erreur appréciable. Arrivé au plus bas, il lâcha prise et fut envoyé s'écraser dans les bennes à ordures. Il roula dans les déchets avant de heurter la tôle. Complètement sonné après de telles acrobaties, il se releva difficilement et tituba le plus loin possible du commissariat. Alors qu'il quittait la ruelle, un speeder antigrav s'arrêta juste devant lui. Une porte coulissa et deux mains l'attirèrent à l'intérieur avant que le véhicule ne redémarre en trombe, ne laissant qu'un pistolet échoué dans la neige.


L'homme regarda le speeder s'éloigner à travers ses jumelles. Il était accroupis en haut d'un immeuble voisin. Le vent frais sur sa peau nue ne semblait pas le gêner et il dégageait une impression de puissance palpable. Les tatouages qui courraient sur sa peau d'albâtre ne faisaient que renforcer son envoûtante beauté. Il se releva finalement.
Tout s'est déroulé comme prévus, maîtresse.
La voix qui lui répondit roula dans son crâne comme le plus suave des parfums.
Parfait. Rejoins-nous au plus vite alors.
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MessageSujet: Re: Concours d'écriture XVI   Concours d'écriture XVI - Page 2 Icon_minitimeMar 21 Aoû 2012 - 15:33

TEXTE N°4


Le plus loin possible


Un blindé vert kaki passa en hurlant. Le véhicule de transport roulait à pleine vitesse sur l'une des routes du désert, sous le soleil du début d'après-midi. Il se dirigeait vers la capitale, avec plusieurs autres unités.
A l'intérieur, Hassim attendait, le visage baissé sur son arme. Le jeune soldat se répétait encore une fois le briefing qui lui avait été fait. A la base, l'officier avait parlé de terroristes, puis de services secrets étrangers, puis d'autres choses encore. Ils avaient une mission à exécuter au cœur même de la capitale, mais ils devaient attendre d'être sur place pour en connaître tous les détails. Selon les informations officielles, la zone des combats était encore très éloignée de la grande ville, troublées néanmoins par de fréquentes manifestations. Pourtant, le groupe dont Hassim faisait partie était lourdement armé. Trop pour une simple mission d'observation. Le jeune homme se doutait bien de ce qui allait lui être demandé. Et il ne pouvait rien faire d'autre que d'obéir.
Hassim voulut soupirer, mais il se ressaisit immédiatement. Il leva lentement les yeux et observa les autres soldats, comme pour vérifier que personne n'avait deviné ses pensées. A son soulagement, tous semblaient ailleurs, perdus dans leurs propres pensées. Est-ce que quelqu'un avait deviné la même chose que lui ? Il l'ignorait, mais préférait ne pas en parler, à qui que ce soit. Il se replongea dans ses pensées, tentant de se bercer par le grondement du moteur.

Quelques temps plus tard, il fut tiré de ses rêveries par l'arrêt du moteur. La soute s'ouvrit à l'arrière du blindé, et tout le groupe se rua à l'extérieur. Ils s'étaient arrêtés au bord d'une grande rue, à l'ombre d'un grand bâtiment. Hassim le reconnaissait : ils n'étaient pas loin du centre de la capitale.
Le chef du groupe se mit rapidement en mouvement, ordonnant à ses hommes d'armer leurs fusils et de le suivre. Hassim s'exécuta, et fonça derrière lui, plus par obligation que par choix. Le groupe se rua dans un dédale de ruelles, ne ralentissant à aucun moment. L'officier ordonnait de se tenir prêt au combat, qu'ils allaient repousser les terroristes qui menaçaient la capitale, et restaurer la paix dans leur patrie. Cela semblait gonfler l'ardeur de certains soldats, mais ne faisait que rendre Hassim plus nerveux que jamais.

Soudain, ils arrivèrent au milieu de l'avenue principale de la ville, juste derrière un énorme cordon de policiers. Des projectiles de toutes sortes fusaient contre et par dessus leurs boucliers, et une épaisse fumée noire se répandait à travers la formation. De l'autre côté se trouvaient des hommes. Des centaines, peut-être des milliers de personnes, qui criaient, agitaient des drapeaux et bannières, lançaient tout ce qu'ils trouvaient. C'était une manifestation. Une manifestation qui avait dégénéré en affrontement. Si Hassim et son unité étaient là, cela ne pouvait signifier qu'une seule et unique chose ...

D'un coup, les policiers s'écartèrent, laissant les soldats directement en face des manifestants. Une voix neutre sonna alors dans toutes les oreillettes du groupe :

« Ouvrez le feu. »

Les uns après les autres, les militaires mirent leurs fusils en joue et en pressèrent la détente. Dans un bruit d'apocalypse, les armes délivrèrent un véritable déluge de plomb, qui frappa de plein fouet les manifestants, fauchant ceux qui avaient eu la malchance d'être en tête du groupe. Des hommes tombaient par dizaines, tandis qu'une panique presque bestiale s'était emparée des manifestants. Ils courraient, fuyaient, dans toutes les directions, sans pouvoir échapper à la mort.
Hassim avait aussi ouvert le feu. Non pas par choix, mais parce que s'il n'obéissait pas, son nom figurerait dans la liste des victimes, et quelqu'un prendrait sa place derrière le fusil. Il devait tuer, pour ne pas être tué. Il faisait néanmoins son possible pour tirer à côté, en priant pour que personne ne le remarque dans le chaos ambiant.

« Rechargez et avancez. Ne les laisser pas fuir. »

Les soldats se mirent en marche. Impassibles, implacables, ils ne s'arrêtaient pas de tirer, bien que leurs cibles étaient déjà en train de se disperser. Ils s'avançaient au milieu des corps, achevant de sang froid ceux qui semblaient encore bouger.
Hassim les suivait, légèrement en retrait pour éviter de devoir tirer. Il regardait les cadavres qui jonchaient la rue. La plupart avaient leurs visages figés dans une terrible grimace de panique ou de souffrance. Des hommes et femmes de tous âges, de toutes origines. Difficile de se dire que ce ne n'étaient que des terroristes menaçant la patrie. Peut-être la vraie menace était-elle tout autre, se disait-il tout bas en levant les yeux sur les autres soldats. Il vit l'un d'entre eux abattre à bout portant un homme qui demandait pitié. C'était l'image de trop.

Soudain, d'autres détonations sonnèrent dans l'avenue. Des balles commencèrent à s'abattre contre le groupe de soldats, sans que ceux-ci ne puissent en déterminer l'origine.
« A couvert ! » hurla l'officier, avant de s'engouffrer dans une ruelle. Pour Hassim, c'était le moment. Il ne voulait plus jamais voir ça. Il ne voulait pas être l'un de ces assassins. Mais avant tout, il voulait survivre. Il devait fuir. En pleine course, au milieu des balles, lui vint une idée complètement folle et insensée. Exactement celle qu'il lui fallait.

Il regarda devant lui, pour vérifier l'espace d'un éclair que personne ne le regardait. Un instant avant de rejoindre le couvert, il pointa son fusil d'une main vers son pied, et appuya sur la détente. Dans la folie ambiante, il sentit à peine l'impact, mais avait la certitude que la balle avait atteint son but. Il réussit à tenir debout pendant un infime instant, juste ce qu'il lui fallait pour rejoindre la cachette, avant de s'effondrer au sol. Il se retourna, et vit qu'un trou rouge s'était ouvert dans sa chaussure. C'est à ce moment qu'il réalisa qu'une douleur vive lui avait envahi la jambe. Il poussa un profond grognement de souffrance, suivi par tous les jurons qu'il connaissait.

- Hassim est touché ! hurla un soldat avant de se précipiter sur lui. Ca va, il a reçu une balle dans le pied ! rajouta-t-il après avoir vu la blessure.
- Ouais, ça va, va dire ça avec cette douleur ! gueula Hassim.
Le chef du groupe s'approcha et examina la blessure.
- Ah les bâtards ... cracha-t-il entre ses dents. Tu peux marcher ?
- Je ne pense pas, chef. Ça fait vraiment mal.
- Ah les salopards ... Bon, reste là, on t’amènera à l'infirmerie tout à l'heure.
Hassim acquiesça, puis regarda son groupe se reformer et retourner au combat. Il faisait son possible pour paraître souffrant, mais dans sa tête, il jubilait. Il avait réussi à les tromper, et ils allaient l'amener exactement où il voulait. Il savait cependant que le plus dur restait à venir. En attendant, il se laissa choir sur le sol.


La nuit était tombée sur la ville, cachant d'un voile noir les atrocités de la journée. Hassim avait été placé dans l'hôpital militaire de la capitale. Il avait un bandage sommaire au pied, et la consigne de se reposer quelques jours. Par chance, il était seul dans sa chambre, ce qui allait lui faciliter la tâche.
Il avait attendu que la nuit avance, surveillant nerveusement l'heure sur sa montre. Lorsque les aiguilles indiquèrent dix heures, il estima qu'il était temps. Il se leva péniblement, mais constata que sa blessure ne le gênait pas trop pour marcher. Il s'approcha de la sortie, et plaqua son oreille contre la porte. Aucun bruit ne filtrait de l'autre côté. Hassim ouvrit l'armoire près de son lit, et s'habilla en vitesse. Par miracle, ils lui avaient laissé son arme de poing. Il vérifia rapidement les munitions, puis quitta sa chambre le plus rapidement possible.

Le soldat traversa rapidement les couloirs de l'hôpital, dans un silence presque parfait. Ironiquement, l'armée l'avait entraîné au combat nocturne et à l'infiltration, et c'était grâce à ça qu'il allait leur échapper. Il s'approchait de la sortie, lorsqu'il entendit un bruit de pas derrière lui. En un seul instant, il se retourna, dégaina son pistolet et le pointa vers la source du son. Il s'agissait de l'un des docteurs du centre, qui l'avait examiné plus tôt dans la journée. L'homme s'immobilisa et leva les bras, dans un calme et un silence surprenants.
Hassim hésita à rengainer son arme, et s'approcha, ne sachant pas exactement ce qu'il fallait faire.
- Quo vadis ? fit le médecin en restant très silencieux, ce à quoi le soldat répondit par un regard interrogateur. C'est du latin, continua-t-il, je te demande où tu vas.
Il ne pouvait plus reculer. Il ne pouvait pas mentir, car difficile d'inventer quoi que ce soit après avoir sorti aussi facilement son pistolet.
- Le plus loin possible, lâcha-t-il, sûr de lui.

Le médecin le regarda pendant de longues secondes. Il semblait attendre, patiemment, que Hassim fasse une décision. Ce dernier ne s'était pas préparé à ça, et ne savait pas que faire. Il devait agir, et vite, avant que quelqu'un d'autre ne vienne. Son hésitation se lisait sur son visage, où perlaient de grandes gouttes de sueur.

- Bon, soupira le médecin. Ce local, à ma droite. Il y a des cordes et des tissus. Ligote moi et cache moi là-dedans. Vite.
Hassim n'en croyait pas ses oreilles. Il resta immobile, bouche bée.
- On n'est pas tous d'accord avec le gouvernement, tu sais. Mais dépêche toi. Et dis leur ce qui se passe ici, fais les intervenir.

Le soldat acquiesça et s'exécuta. Il laissa le docteur ouvrir la pièce et sortir le nécessaire. Il le ligota en vitesse, et lui passa une blouse blanche sur le visage en guise de bâillon. Il referma le local, puis quitta le bâtiment, encore surpris de ce qui venait de se produire.


Une vaste aire de repos, au milieu de la nuit. Un homme marchait autour de son camion, fumant une dernière cigarette avant de prendre la route. Il profitait de la fraîcheur nocturne, le regard levé vers le ciel étoilé.
Soudain, il sentit un objet métallique se poser sur sa nuque. Il n'eut pas le temps de réagir qu'une main vint se plaquer sur sa bouche, l'empêchant de faire le moindre bruit.
- Un cri, un seul, et tu es mort, fit sèchement Hassim. Réponds simplement, sans questions.
Il baissa légèrement le bras, laissant sa victime s'exprimer, avant de continuer.
- Tu te diriges vers la frontière, au nord ?
- Oui, murmura le pauvre homme, qui tremblait.
- En combien de temps ?
- Je ... six heures.
- Parfait, je monte derrière toi, on part maintenant. Au moindre truc suspect, je tire, compris ?
- Oui ...

Sans baisser son arme, Hassim grimpa dans la cabine du semi-remorque, et s'installa à l'arrière. L'homme, obligé d'obéir, monta à son tour et s'assit devant le volant. Le moteur démarra en crachotant, et le camion quitta son parking pour ce qui risquait d'être un bien long voyage.


Six heures. Pendant six longues heures, d'abord sous les étoiles puis sous un soleil de plomb, le camion parcourut l'autoroute du désert, croisant à pleine vitesse vers les zones vertes du nord, et surtout vers la frontière. Le conducteur restait pied au plancher, ignorant la crampe qui lui avait envahi la jambe. La seule chose qu'il avait en tête était cette arme, pointée sur lui, qui menaçait de frapper si son comportement n'était pas irréprochable. Pour ne pas paraître suspect, il saluait constamment les convois militaires croisés sur la route, espérant que cela suffise à éviter un contrôle.

Après des centaines de kilomètres, le camion arrivait vers sa destination.
- Plus qu'un kilomètre avant la frontière ! fit le conducteur à destination de son passager.
- Parfait, fit Hassim. Ayez l'air naturel et détendu, et surtout ne vous retournez pas.

L'homme put sentir son cœur bondir dans sa gorge. Que se passerait-il si les garde-frontières fouillaient le camion, et découvraient le passager ? Il n'avait pas vraiment envie de le savoir, mais il savait qu'il aurait rapidement sa réponse.
Le camion ralentit l'allure en quittant l'autoroute, et s'avança vers le poste frontière. Chemin faisant, le conducteur ne cessait de réfléchir à ce qu'il devait dire, comment il devait agir. Il avait déjà traversé plusieurs fois ce passage, peut-être les douaniers le reconnaîtraient et ne feraient pas d'histoire ?

Le semi-remorque s'arrêta devant les barrières du poste. Un groupe d'hommes armés s'approcha, faisant signe au conducteur de baisser sa vitre. Ce dernier s'exécuta, et leur tendit son passeport et les papiers de sa cargaison. L'un d'entre eux s'en saisit et s'éloigna pour l'examiner.
- Descendez du véhicule, fit-il après presque une minute.
Le conducteur blanchit d'un coup. N'ayant pas vraiment le choix, il quitta lentement sa cabine.
- On va fouiller votre camion. Pouvez-vous nous ouvrir la remorque ?
L'homme sortit un trousseau de clés de sa poche, et déverrouilla sa cargaison, dévoilant des caisses de fruits et légumes. Puis, il se recula, laissant les douaniers faire leur travail. Il ne détachait pas son regard de ceux qui étaient montés à l'avant. Ils allaient le trouver, ce n'était qu'une question de temps. Il ne savait pas ce qui allait se passer. Il restait figé dans l'attente, n'osant même pas penser à ce qu'il pourrait faire.

Soudain, l'un des douaniers s'approcha de lui.
- C'est tout bon, vous pouvez y aller, lui dit-il en lui rendant tous les papiers.
Il n'en croyait ni ses yeux ni ses oreilles. S'efforçant de ne pas montrer la moindre trace de surprise, il le remercia poliment, grimpa dans son camion, et quitta les lieux sans demander son reste.
Il n'osa pas se retourner avant d'être hors de vue de la douane. Il regarda l'arrière de sa cabine, et ne put que constater qu'il n'y avait rien. Son passager était parti. Il poussa un soupir de soulagement, puis reprit sa route.


Du sommet d'une colline, Hassim vit le camion quitter la douane et reprendre la route. La végétation de la région lui avait permis de passer la frontière incognito. Il lança un dernier regard à son pays, repensant aux violences qui sévissaient au-delà de l'horizon. Un soupir, et Hassim commença à descendre l'autre flanc de la montagne. Il devait continuer, s'en aller, le plus loin possible.
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MessageSujet: Re: Concours d'écriture XVI   Concours d'écriture XVI - Page 2 Icon_minitimeMar 21 Aoû 2012 - 15:40

Dis, Arax, c'est par où qu'on signe ? La décharge pour la sous-traitance des réseaux pénaux Lincians, j'veux dire. Ah! voilà... =)

... Je connais deux personnes qui risquent d'être condamnés à mort par le snou-snou s'ils envoient pas leurs textes... :slaanesh:
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MessageSujet: Re: Concours d'écriture XVI   Concours d'écriture XVI - Page 2 Icon_minitimeMar 21 Aoû 2012 - 15:42

C'est moi ou les deux premiers textes sont ... courts ?

Bon, je lis tout ça.
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MessageSujet: Re: Concours d'écriture XVI   Concours d'écriture XVI - Page 2 Icon_minitimeMar 21 Aoû 2012 - 15:45

C'est toi. Illusion d'optique. En fait, ils sont... loin. :sarcastic:

Mais rappellez-vous en lisant et en votant que la taille du texte n'est jamais qu'un des critères (ainsi que l'effort mis dedans, la qualité littéraire, etc.).
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MessageSujet: Re: Concours d'écriture XVI   Concours d'écriture XVI - Page 2 Icon_minitimeMar 21 Aoû 2012 - 16:15

Bon, je vote pour le texte 3, Evasion, que j'ai trouvé bien écrit et très prenant. Une ou deux comparaisons bizarres (New York ? Ca nous éjecte de W40k ça)

Le texte 1 était lui-aussi très bien écrit, avec une des chutes les plus inattendues que j'ai jamais lues. Mention spéciale, même s'il m'a moins plu ^^'

Le texte 2 est moins bien écrit. Il se veut dramatique et profond, mais il n'est pas assez développé pour atteindre ses buts.
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MessageSujet: Re: Concours d'écriture XVI   Concours d'écriture XVI - Page 2 Icon_minitimeMar 21 Aoû 2012 - 17:53

Je vote pour le texte 1. J'aime bien la chute,et j'ai eu l'honneur de le relire.
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Grimaldus

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MessageSujet: Re: Concours d'écriture XVI   Concours d'écriture XVI - Page 2 Icon_minitimeMar 21 Aoû 2012 - 18:15

Je vote pour le texte 4. :)
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MessageSujet: Re: Concours d'écriture XVI   Concours d'écriture XVI - Page 2 Icon_minitimeMer 22 Aoû 2012 - 16:24

Trois votes différents pour trois textes différents ... well, on va aller loin comme ça :noel:


Votez, mécréants ! :aquila:
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Jarlaxle
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MessageSujet: Re: Concours d'écriture XVI   Concours d'écriture XVI - Page 2 Icon_minitimeDim 26 Aoû 2012 - 20:27

Je vote 4 (enfin !)

C'est celui que je trouve le plus intéressant et le mieux écrit, tout simplement.
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MessageSujet: Re: Concours d'écriture XVI   Concours d'écriture XVI - Page 2 Icon_minitimeVen 31 Aoû 2012 - 17:16

Ah ! Mince, je suis revenu avec un peu de retard... Il y a un texte supplémentaire. Je suis heureux. :)
Il avait été envoyé le 21, malheureusement je suis revenu que le 31, aujourd'hui. Pour cette raison, je laisse un délai supplémentaire de cinq jours aux votes.

Je vous rappelle aussi que les règles concernant les votes :


Citation :
Tout le monde peut voter, pas seulement les participants. Pas de vote pour son propre texte. Chaque vote permet de distribuer deux points, entre un ou deux textes (on peut donc donner 1 point à deux textes différents ou 2pts à un seul et même texte). Les participants non-votants seront pénalisés de 1 point.

Je vous laisse préciser vos votes, si vous le désirez, autrement je compterais les votes non précisés comme une attribution des deux points sur un même texte.

Autrement dit, les points actuellement :

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Tenkaranpu
La chienlit c'est lui!
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MessageSujet: Re: Concours d'écriture XVI   Concours d'écriture XVI - Page 2 Icon_minitimeVen 31 Aoû 2012 - 17:17

Complètement fou.

« C'était quand je servais sous les ordres du colonel straken! Un bon gars celui-la, dommage que j'aie été muté... Mais bon bref, il cherchais des gens assez fou pour les envoyer en mission spécial, et moi, fou je l'était! Mais il voulais pas des mauviettes qui allais pleurer alors il nous a donné un défis : L'escouade qui lui ramènerais l’œil d'un diable de Catachan avait le droit de partir avec les autre qui le ferais!

Alors on est partis, en escouade de cinq a travers la jungle! Fallait faire attention a ce que ceux de terra appelle des : gobe-mouches géant! Ah! C'est sales truc vous bouffes en entier! On les appelle pas les mangeuse d'homme pour rien, hein les gars?!

Moi et mes gars on avançais dans la jungle, on a marchés pendant presque trois heures, c'est alors que je remarque un truc devant moi, alors j'ai prit mon couteau modèle ''croc'' et tranquillement, tassa les feuilles devant nous... C'était un crapaud, mais pas un petit de chez vous! Un énorme! Ceux la, si ils explosent, leur poison tue absolument tout dans un rayon de 1 kilomètre! Vous vous imaginez ça? Il paraît que même un space marine en armure n'y survivrais pas!

Mais une chance il nous a pas vu, on a fait un détour d'environ 300 mètre vers l'est pour l'éviter! Et en plus on a perdu un gars, attrapé par une de ses plantes qui vous bouffe le cerveau et prend le contrôle de votre corps! Il a fallu que je le décapite moi-même! En plus, a 4 pour tuer un diable, c'est assez chaud si il est assez gros! Mais on as continué! On voulais la faire cette foutu mission! Et environ deux heures plus tard, on la trouvé, le diable de catachan, et disons que on s'attendait pas a ça!

Un putain de scorpion! Des centaines de pattes, aussi long qu'un train! Et sans parler de sa gueule plus grosse qu'un Leman Russ! Mais on a combattu cette saloperie! Le combat a duré presque une heure complète! On a tout essayer, lui trancher les pattes, lui ouvrir le bide... rien ne marchais! 1 par 1, mes coéquipiers se faisait bouffer ou trancher en 2, jusqu'à ce qu'il ne resta plus que moi. Honnêtement j'ai cru y passer, comment vouliez vous buter un truc comme ça? Bah j'ai eu une idée tout simplement, j'ai foncé vers les sac de mes soldats, et j'en ai sortis quelque truc. Prêt, je me suis retourné vers le monstre, et j'ai gueulé.

J'ai gueulé du plus fort que j'ai pu! Puis j'ai attendu, la saloperie a crié a son tour, et a foncer vers moi pour me bouffer, bouche ouverte. J'ai balancé trois charge explosive dans sa gorge avant de faire sauté sa putain de gueule...

j'ai été propulsé 10 mètre plus loin! Quand je me suis relever, son corps était a mes pied... enfin! Ça pas été facile, mais on l'a eu! Je n'ai eu qu'a ramasser son œil,ou plutôt ses morceaux, et a retourné voir le colonel, sur les 100 qui y sont tenté, seul 15 en sont revenus, et les 15 sont allé en mission, et les 15 en sont revenu!»

-Wow! S'écria un garde, vous êtes vraiment incroyables vous les catachans! De vrai monstre hahaha! J'aurais peur de vous affronter!

Un autre prit la parole :

-Alors cette mission? C'est vrai que t'a buté un space marine a main nue?

« AHAHAHAHAHAH!!! Non, faut pas devenir fou non plus! J'étaie armé de mon couteau croc! Vous voulez savoir les détails de cette mission? Laissez moi vous expliquer...

Le colonel nous as envoyés tout les 15 sur une planète reculé, elle ressemblais a notre maison cette planète, je l'aimais bien. Bref, la planète était abandonné je crois bien, toute sa surface n'était qu'une unique jungle, une jungle avec tout ce que viens avec hein! Des plantes carnivores, des animaux gigantesque, des fleuves et rivières empoisonnés et des monstre marin qui peuvent vous bouffer en entier, j'en ai même perdu un bras! Une chance qu'on avais un mec du mechanicum avec nous! Notre objectif se trouvais dans une ville en ruine recouverte presque complètement par la végétation! Les boss avait des infos selon lesquelles un groupe de rebelle cherchais ou construisait un truc dans les ruines, yen a qui pensais que c'était une machine de guerre alors ils nous ont envoyé un mec du mechanicum et une ''garde rapprocher'' pour le protéger! Ah! Des soldats d'élite ils disaient! Ces p'tis con essayais de nous obligé a les vouvoyer! Ils étaient 20! 20! Seulement 20 p'tis con alors qu'on avais assez d'explosif sur nous pour les faire sauter 30 fois chaque! Et sur les 20, yen a que 5 qui ont survécu au chemin jusqu'à la ville! 15 morts en moins de 10 heures! Et ils se disent soldat d'élite! Ah! Ah! Yen a 3 qui se sont fait bouffer par la même foutu plante! 3! Un après l'autre!

Dans la ville on s'était installé en hauteur dans un grand immeuble, le mécano a pu me greffer un bras bionique, j'allais en revenir encore plus fort qu'en arrivant! Une bonne chose cette mission je l'avais dit! On est resté deux semaine percher en haut, nos sniper les ont finalement trouver. Ils ont cherchait pendant que moi et les autre allait dans la jungle chercher le matériel envoyé par les boss. Quand ils les ont trouver, ils on suivit leur mouvement, mémorisé leur allé et venu, on ne savais pas ce que on allais affronté, ni se qu'ils faisaient ici, mais ont les tenais.

Y'avait plusieurs endroit propice pour une embuscade, même si on était plus nombreux qu'eux, le fait qu'on ne savait rien de leur nature était dangereux,on a bien fait. La ville était séparé en deux par un fleuve, et relié par 3 ponts, deux étant détruit, le dernier tenant a peine debout... C'était l'endroit parfait. On c'est séparé en 2 groupes, les gars du mechanicum allais a l'objectif pendant que nous on s'occupait des ennemis, c'était notre boulot non?

Arrivé au pont, on c'est rendu au milieu directement, la-bas on camouflé des explosif dans des fissures et nous on a relier des câbles a notre ceintures, pour ensuite attacher l’extrémité au rebord du pont, puis on a entendu. On était 13, il y avait un sniper a chaque entré du pont, pour nous avertir de mouvement ennemis.. Aaaaah... Je me souviens de John et son imitation du colonel straken... C'était génial!

Lorsqu'on a reçu le signal, on a sauté en bas du pont! Même si nos câbles était long, on resté accroché au bord, pour pouvoir remonter le plus vite possible! Et la encore on attendait le prochain signal. Quand l’ennemie fut au bon endroit, 2 tir de sniper furent entendu, 2 mort si mes souvenir sont bon. Je nu qu'a appuyer sur le détonateur et boum! La moitié de nos gars on lâché le rebord a cause du souffle! J'adore ce genre de truc! Ceux qui était encore sur le bord on tout de suite remonté, moi y compris. Yavait un trou dans le plancher, un immense, Et cinq ennemis vivant. J'ai foncé, armé de mon croc et de mon pistolet bolter, sur le premier ennemis devant moi, c'était... un truc, un homme avec des implants, je lui ai donné un coup de point qui l'a envoyé dans le vide, un autre la tué en lui vidant un chargeur de fusil laser dans le corps! La plupart des notre était en train de remonté la corde, les autres combattais sur le ponts lorsque j'entendis un bruit sourd derrière moi... Je me suis retourné pour voir un putain de space marine, son armure était bleu foncé, et sur son épaule était dessiné un hydre vert, je sais pas d’où il venait, ni que quel chapitre il faisait partis, mais le boss ma dit de tous les butés! Alors sur lui aussi j'ai foncé dessus, mais moins vite... Il était désarmé et moi pas! J'ai du vidé mon chargeur au complet sur lui pour le blesser, même moindrement, mais la dernière balle le toucha a l’œil, enfin je crois car il mit sa main sur son casque mais il me fonçais dessus a son tour, il était en colère je crois. J'ai vu voir un trou dans son casque, mais j'ai rien vu a l’intérieur. Par réflexe j'ai lâché mon pistolet pour me concentrer sur mon croc lorsqu'il m'a attrapé et soulever dans les air dans sa charge, je lui ai enfoncé mon couteau dans se qu'il me semblait être les côtes... Je pensais pas que mon couteau transpercerais une armure énergétique comme ça! J'ai eu beaucoup de chance s'te journée la! Croyez-moi! Le marine a chancelé d'un pied vers la droite, et le sol c'est effondré sous nos pied, et il est tombé dans le fleuve, moi je suis resté suspendu en l'air.

Je sais pas se qui lui est arrivé, mais de l'eau empoisonnés comme ça et avec un trou dans son casque... Je doute qu'il aie survécu. En haut, les combats ont finis assez rapidement, et on ma remonté. Aucune perte dans notre camp, génial non?

On as jamais su ce qu'était l'objectif... Le mec du mechanicum est revenu, seul et nous as dit que la mission était finis... les boss sont venus nous chercher et j'ai finis dans un vaisseau. »

-Pff

Un soldat le regardait, reculé du groupe, accoté sur une colonne, c'était un jeune soldat, dans les troupes de choc d’après son insigne et son équipement.

-Tous le monde sais que les catachans ont une passion vous les ''histoires''.

-Et tous le monde s'entend pour dire qu'elle sont toutes vrai ces histoire! Rétorqua le garde de la jungle. Et c'est un p'ti soldat qui n'a meme pas eu son bateme de feu qui va venir me dire le contraire!

Piqué au vif, le soldat se redressa et s'avança vers lui :

-Je fait partie des troupe de choc! Cria-t-il. La crème de la crème de la garde! J'ai eu les meilleurs études autant stratégiques que de combats! Et je fait partie du groupe de combats plus puissant que vous ne pourriez l'imaginez alors pensez a se que je pourrais vous faire!

Devant de telle menace le Catachan ne pu que sentir la colère monter en lui. Il se leva et pointa le jeunot de son bras mécanique. Il devait faire 2 tête de plus que lui, et était presque le double de sa largeur au niveau des épaules.

-Écoute moi bien p'tis gars! J'ai grandit sur Catachan! J'ai terminé 4 campagne! Survécu au ork, au tyranide, au eldar et a plein d'autre monstruosité qui peuple cette galaxie! Aie participé a une mission de l'inquisition et en suis revenue! Alors c'est pas un petit morveux dans ton genre qui va m'apprendre a mené une guerre! De plus, je suis ton supérieur militaire alors débarrasse moi le plancher!

Le visage rouge, le soldat fit demi-tour et sortis de la salle. Les autres soldats présent éclatèrent de rire. Puis l'un d'eux demanda au géant :

-Tu as d'autre histoire comme ça a nous raconté?

-Pas se soir... Peut-être demain, vous devriez allez vous couché les gars, on sais jamais sur quoi on peut tombé! Alors bonne nuit et reposez-vous bien!

Lorsque la salle fut vide, Il se tourna vers la grande vitre derrière lui, la fenêtre de la cantine. Le vide complet s'offrait a lui a l'extérieur. Noir, solitaire, calme... Il manquais de combats et d'explosion selon lui. Son regard se perdit une fois de plus dans le néant, il repensa au colonel Straken, son idole. Il voulais lui ressemblez le plus possible, il regarda son bras gauche... Il s'en rapprochais! Il était maintenant rendu Major, Il avait eu une promotion il n'y a que quelque temps. Voila Un mois qu'il était dans ce vaisseau, depuis qu'il était revenu de cette mission de l'inquisition, il n'arretais pas de se poser des questions, sur l'empereur, sur la vérité qui leur était peut-être cacher... Il n'osait pas en parler mais... Il doutais de la légitimité de l'imperium. Il secoua rapidement la tête, il ne fallait pas qu'il doute, parce que si il se battais pour quelque chose, c'était bien pour sa famille, et son peuple qu'était les fils et les filles de Catachan. Il ne pouvais se permette de douté, la guerre était la guerre et apportais son lots d’atrocité, mais il n'y pouvais rien, il ne pouvait que... combattre, car tel était son rôle, et tel il le remplirait.


* * *

La porte de la cabine s'ouvrit doucement, le major lui, observait le plafond depuis plusieurs heures. Un femme entra, une des rares femmes a bord du vaisseau. Veronika, Cadienne.

-Vous allez bien major?

-Oui très bien!

-Vous mentez encore plus mal que dans un film de cliché... Vous n’êtes plus le même depuis que vous êtes revenus, il y a quelque chose qui vous tracasse.

Il soupira, il y a quelque temps, lui et Veronika avait eu... une petite aventure. Elle avait toujours sut lire en lui et de toute façon, il n'avait rien a lui cacher, ou presque rien. Autant il ne pouvais rien dire sur cette mission, autant il ne le pouvais pas, il ne pouvais se permettre de décourager les membres de la plus puissante force de frappes de l'imperium, a cause d'une unique mission...

Il se souvenais de tout, les explosions, les morts, les... monstres? Mais rien de tout ça important, il avait déjà vu tout ça, mais c'était cette pièce.. ce qu'il avait vu a l’intérieur, ce... fou? Non, un prêtre! Il savais, il les avait déjà combattu, mais jamais ils avaient été mentionné dans un quelconque rapport, il ne fallait pas! Si ça tombais entre de mauvaise mains, la population de l'imperium, les soldats de la gardes, ils paniqueraient! Ils pourraient même se rebeller... Et l'imperium pourrait peut-être tomber? Non! L'imperium mentait pour une bonne raison!

Mais lui il savait! L'alpha legion, les cultistes, le mechanicum noir, Il savait! Il avait vu tout ça, il connaissait la vérité... Puis la voix surgit de nouveau : Parle...Parle... Ils doivent connaître la vérité... Il se retenait pour ne pas crier. Mais Ta gueule putain! Encore! Encore! Elle ne le lâchait pas, elle ne le lâcherait jamais! Parle... Parle... Il se leva, il n'en pouvais plus, c'est encore plus fou que maintenant qu'il allait finir! Il passa a coté de la femme en la bousculant et s'engagea dans le couloir en titubant. Il ne savais plus quoi faire, parler? Se taire? Non! La navette, partir! Loin! Non parler! La voix lui disait! Il fallait qu'il parle!

-Major! Ou allez-vous! Cria Véronika. Major! Mais ou va-tu?

Il allais loin, le plus loin possible, ou parler? Non loin Il allais loin. Parle! Va par... Puis il s’effondra au sol, Mort. De la pièce du coté gauche sortis un homme pistolet a la main, Un inquisiteur :

-Il avais sombré.

Alors qu'il s'éloignait, véronika tomba a genou, les yeux en larmes.

-Mais putain... Ou allait-tu?
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MessageSujet: Re: Concours d'écriture XVI   Concours d'écriture XVI - Page 2 Icon_minitimeLun 3 Sep 2012 - 9:05

Ah, on a deux points ? :noel:

Bon ben un point pour le texte 1 et un point pour le texte 3.


----------

J'ai lu ce dernier texte, "Complètement fou" ... Honnêtement, il ne m'a pas vraiment marqué. Beaucoup de fautes d'orthographe, largement trop pour que ce soit tolérable. Un style un peu maladroit. Mais le pire a été le coup du doute : le gars qui affronte le chaos et qui doute de l'Impérium après, on l'a vu très souvent, pas seulement sur le forum. Mais là, c'est un peu con, parce que ça tombe de nulle part. On n'a rien auparavant qui nous amène à penser qu'il pourrait douter de quoi que ce soit, bien au contraire : il est fort, sûr de lui, combattif et fier. Et tout d'un coup, encore plus soudain qu'une foudre, c'est le mec le plus secoué de doutes de tout l'Imperium.
Je veux dire : ce qui est dangereux avec le Chaos n'est pas une capacité à corrompre d'un seul coup. Au contraire, le doute et la corruption s'insinuent au fil du temps, petit à petit. Il faut aussi sentir ça dans le texte.
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MessageSujet: Re: Concours d'écriture XVI   Concours d'écriture XVI - Page 2 Icon_minitimeLun 3 Sep 2012 - 17:03

C'est pas pour défendre le texte mais :

Citation :
Beaucoup de fautes d'orthographe
De grammaire, mon cher, de grammaire... Après, c'est vrai que c'est problématique, mais on ne connaît jamais toutes les circonstances individuelles. Par exemple, pour ma part, le seul correcteur dont je dispose est celui du forum. Et il est pas mirobolant non-plus. ^^'


Citation :
On n'a rien auparavant qui nous amène à penser qu'il pourrait douter de quoi que ce soit, bien au contraire : il est fort, sûr de lui, combattif et fier. Et tout d'un coup, encore plus soudain qu'une foudre, c'est le mec le plus secoué de doutes de tout l'Imperium.
C'est vrai que c'est trop soudain, mais ce n'est pas forcément une faille dans le réalisme psychologique. Par exemple, beaucoup de gens tendent à "se divertir", à exercer une diversion sur leur propres esprits pour fuir leur soucis. C'est malheureusement le quotidien des travailleurs dans le monde entier. T.T
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MessageSujet: Re: Concours d'écriture XVI   Concours d'écriture XVI - Page 2 Icon_minitimeMar 4 Sep 2012 - 6:15

1. Oui, j'ai tendance à caser derrière "orthographe" toutes les fautes de langue : orthographe, grammaire, conjugaison, syntaxe, ...

2. Quand bien même, il y a ce qu'on peut appeler des "signes qui ne trompent pas". Bien que les autres personnages ne les voient pas, le lecteur devrait en avoir quelques signes : rien de bien concret, juste des indices laissant place au doute quant aux pensées du héros.
(On se retrouve à douter que le héros doute What a Face )
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MessageSujet: Re: Concours d'écriture XVI   Concours d'écriture XVI - Page 2 Icon_minitimeMar 4 Sep 2012 - 10:19

Un doute plane. Vous savez à quoi ça ressemble un doute quand ça plane? :hap:
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MessageSujet: Re: Concours d'écriture XVI   Concours d'écriture XVI - Page 2 Icon_minitimeMar 4 Sep 2012 - 11:18

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MessageSujet: Re: Concours d'écriture XVI   Concours d'écriture XVI - Page 2 Icon_minitime

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