Aniki, mon frère...

Nom : Tôyama
Prénom : Kakuji "Giovanni" Hirotomo
Surnom : Oyabun / Kumichô (le paternel, le boss...), "Aniki" (pour subordonnés directes), "Tôyama-san".
Age : Semble avoir entre 20 et 30, mais plus probablement entre 50 et 150 ans.
Sexe : Masculin
Race : Homo Sapiens Sapiens
Spécialités : Crime organisé, Chaîne de Vente et Production, Battojutsu.

Corruption : ?
Points d'XP : 35+15+10+5+3+15+17+17+17+7+2+2 = 150 points
Compétences : Expertise de mêlée (35pts), Maîtrise des Pistolets Supérieure (15pts), Charge Féroce (10pts), Esprit Fort (5pts), Eclaireur (3pts), Commandant (15pts), Conseiller (17 pts), Arnaqueur (17pts), Fana d'armes (17pts), Coursier (7pts), Acrobate (2pts), Massage (2pts).

Crédits : ?
Equipement :
-Armement : Yorutô Seki (une étrange arme en forme de Nodachi mesurant 1m30 de long, à lame noire crépitant d'énergie psyk-out, compte comme un Bâton d'Obsidienne), wakizashi (monomoléculaire), pistolet laser, arme digitale (lance flammes miniature en forme de bague avec rubis), Neo-yoroi (compte comme une armure carapace stylisée), Champ Convecteur, Champ de Stase.
-Garde Robe : Tenue formelle (kuro kosode, kuro hakama, montsuki haori). Keiko Gi. Costards chics et manteaux longs.
-Implants Bioware & Cyberware : enregistreurs de réflexes pré-conditionnés (pour l'aider à esquiver et intercepter les balles et projectiles), articulations améliorées, Glandes Phéromonales personalisées (sa sueur à une odeur plus agréable et influence inconsciemment les autres humains), Phalus améliorée (plus rapide au démérage, plus performant, meilleure autonomie...). Paires de Lunettes stylées (dissimulant en réalité une vision termographique ou une vision nocturne), Armure dermale légère (lamelles plastifiers affleurant à fleur de peau, protège à peu près aussi bien qu'un gilet par balle mais sur une plus grande surface).
-Autres : Moto anti-grav customisée. Parachute anti-gravitique. Vaisseau Spatial léger avec moteur Warp. Matos de bricolage et industriel. Boissons alcoolisés et non-alcoolisés en quantité. Tout pleins de bombes, de flingues légers, lourds et moins lourds destinés à la revente ou à "l'investissement coercitif".


Description physique :

(Daisuke Godô, from "Requiem for the phantom")

C'est un homme de grande taille aux larges épaules et au visage anguleux s'emblant s'axer autour d'un regard terrible et féroce. Sa peau est jaune foncée et ses cheveux sont noirs coupés en brosse, un bouc orne son menton, et son dos est tatoué d'un dragon serpentin et sophistiqué réalisé à l'ancienne (en creusant la chair et en versant la peinture dedans, Tôyama est très fier de ce tatouage acquis et conservé douloureusement et nargue les mauviettes et les punks qui se recouvrent d'électro-tatouages). Tôyama possède un corps musclé et vigoureux, renforcés par des implants bioniques ou augmentiques et du Bioware, profitant ainsi de la technologie de Tôgenkyô et des cliniques d'implants qu'on y trouve. Bien qu'il soit loin d'être auss customisé que pourrait l'être, par exemple, un Techno-prêtre, le but est de prendre sa retraite avec moins d'implants (aussi bien quantitativement que qualitativement) car l'objectif n'est pas d'être un monstre déshumanisé, mais de parvenir à s'en passer pour rivaliser avec ceux qui le sont, que se soit les orks, les space marines ou les horreurs technologiques du Mechanicus.


Description mentale :

Comme beaucoup de Tôgenkien, Tôyama Kakuji s'est choisit un nom de conversion au Credo Imperialis, le Culte de l'Empereur, en Gothique. Il signifie, éthymologiquement, "Dieu Pardonne". Peut être bien que l'Empereur ou les dieux du Chaos pardonnent de temps en temps. Mais Tôyama-san ne pardonne à personne. Jamais. Pour le reste, il suffit de savoir que Kakuji est un dur à cuir et un manipulateur. Bien que se soit un savant et un homme intelligent, il n'a que mépris pour les autres, excepté ceux qu'il estime digne de sa confiance. Il croit en l'Empereur, bien qu'il ne soit pas vraiment un zélote, et encore moins un fanatique, mais sa vision du monde demeure assez cynique dans l'ensemble. Il garde de mauvais à priori sur les barbares (tous ceux qui ne parlent pas le Haut Gothique ou le Kenrô-go) et les xenos, mais est tout de même bien plus ouvert que nombre d'autres humains, tout en restant d'une grande fermeté d'esprit.

Un observateur discret se demanderait sans doute pourquoi un tel homme demeure-t-il dévoué à un système féodal et à un souverain lointain, mais il a beau être cynique, c'est le genre de personne qui sait quelle est sa place, et qui ne cherche pas à l'outrepasser... du moins pas plus que de raison. Kakuji ment, triche, assassine, et d'une façon plus générale, fait tout pour que sa puissance endormie lui permette de "devenir un dragon qui s'élévera vers le Paradis".

Malgré ses mauvais côtés, il ne se comporte pas mal envers les autres. A défaut d'être honnête ou vraiment recommandable, il est au moins honorable : il y a le respect des convenances. Il lui arrive non seulement d'être bienveillant, mais également de refuser de mêler les personnes ordinaires et les simples civils au monde du crime organisé et à la violence que cela sous-tend. Par exemple, là où un gangster sans scrupule décidera de tuer un rival en plaçant une bombe dans l'école où il va chercher son fils, Tôyama-san va au contraire utiliser un sniper. Les gens seront certes effrayés, mais au moins ils ne seront pas tous morts. De la même façon, il n'exige des recrues de son gang que trois choses : une totale loyauté, la réussite des missions qui leurs sont confiées et une attitude correcte (envers lui, les citoyens impériaux et envers les autorités, ce qui dans Port Carmin consiste essentiellement envers l'Ordre du Feu Solaire). Et dans la foulée, s'ils peuvent témoigner de leur valeur en se faisant tatouer à l'ancienne, ce n'est pas plus mal. On pourrait le croire rigoureux et impardonnable, mais il sait bien ne pas l'être autant que beaucoup de seigneurs féodaux de son monde natal, pour qui l'échec n'appelle aucune excuse ou circonstances atténuantes.


Histoire :

"La signification du sabre de samouraï réside dans le fait que le guerrier et son épée unifiés forment alors le plus redoutable des opposants."
-Tôyama Kakuji


Tôyama-san est né dans le dur environnement du monde de Sakai, une planète située au sud du Segmentum Tempestus, la plus ouverte parmi les planètes du Royaume Stellaire de Tôgenkyô. Fils d'un forgeron, il étudia les arts martiaux dès l'enfance, commençant entre 4 et 8 ans comme à peu près tous les enfants de Tôgenkyô, et reçut en sus de la part de son père une initiation à la technologie, et de sa mère il retint la compréhension de l'argent et de la finance. Il aurait d'ailleurs sans doute put reprendre le métier de son père, et fabriquer des armes et armures pour le compte des seigneurs féodaux, mais il semble s'être plutôt spécialisé dans un travail industriel et ayant immigré hors de Tôgenkyô pour y faire affaire, il devint rapidement un excellent marchand, exportant hors de Tôgenkyô les richesses exotiques que sa patrie renferme : minerais précieux, étoffes, mobilier, denrées alimentaires...

C'est sans doute à cette époque qu'il prit un "nom de conversion" en Gothique, pour s'intégrer plus facilement dans les sociétés impériales civilisées que l'on retrouve partout dans la Galaxie. De cette façon, il mena une vie épique d'avanturier et de guerrier hors pair, amassant les connaissances technologiques (en capturant des techno-prêtres par exemple) et améliorant ses capacités martiales au fur et à mesure du temps qui passe. Car bien qu'ayant rennoncé à devenir un véritable Bushi et devenir un authentique Roi du Sabre, Kakuji n'abandonna jamais le sabre. Et il ne semble pas non-plus avoir abandonné entièrement les idéaux qui l'avaient formés dès sa prime jeunesse. Et bien que Kakuji passerait aisément pour un combattant génial, il est de son propre avoeux dans la moyenne haute des bushi, mais rompu aux classiques militaires, il fait un excellent chef de guerre. C'est à peu près tout ce que l'on peut savoir sur lui.

C'est son expérience et sa polyvalence qui le firent mander par Son Altesse la Duchesse de Sakai, Yosano Akihime, il y a quelques années de cela. Les affaires du Monarque de Tôgenkyô, le Kotei, semblait avoir été attirée d'une quelconque façon par une insignifiante station spatiale menant vers l'enfer crépusculaire des Eldars Noirs. L'endroit était bien trop éloigné de Tôgenkyô pour une attaque en force, et pas assez important pour y envoyer un précieux Roi du Sabre à l'habileté martiale inhumaine. Mais lui Tôyama Kakuji pouvait faire l'affaire. Il avait l'habitude du commerce et de la guérilla, il était assez bon guerrier pour honnorer la terrible légende de la caste militaire de Tôgenkyô, et suffisament roublard pour s'en sortir là bas. Alors la Duchesse, dont sa naissance même sur Sakai l'empêchait de renier sa seigneurie, lui ordonna de se rendre là-bas et de veiller au mieux aux intérêts de l'Imperium. Et pour faire bonne mesure, elle lui donna un rang officiel de Barron à sa Cour, ainsi qu'un prénom de samouraï, Hirotomo, une ancienne coûtume permettant de lier l'allégeance d'un vassal avec son suzerain en lui donnant un nom ressemblant au sien, car possédant un kanji en commun (ou plus exactement, dans leur cas, lord Tôyama Hirotomo reçut le kanji "Tomo" de l'époux de la Duchesse, messire Tomohisa, étant donné que les femmes ne peuvent pas porter de tels noms et qu'elle est la gouverneuse en titre de Sakai... Cela donne un minuscule aperçu de la complexité des règles protocolaires qui régissent Tôgenkyô... et explique pourquoi le présent individu s'est cassé dès qu'il en a eut l'occasion).

Selon le briefing qu'il reçut, l'endroit était hautement convoité, et l'Inquisition aussi bien que l'Ecclesiarchie désirait sa prise aussi intacte que possible. Le tout frais nommé Baron lord Hirotomo (Hirotomo Danshaku-sama) allait devoir faire de son mieux pour aider à la capture des lieux et à l'expulsion de toute la racaille xenos qui s'y trouvait. Mais malheureusement, le yakuza / corsaire avait des ressources assez limités pour accomplir ses objectifs, et il ne put ramener avec lui aucun bushi de Tôgenkyô, et dut se servir sur place en prenant la tête de gangers humains ou moins humains pour servir les intérêts impériaux et essayer d'embobiner comme il le pouvait l'Ordre du Feu Solaire de Port Carmin afin de les convaincre qu'il était là pour aider en tant qu'allié de marque (ce qui ne fût guère difficile, vu leur manque d'alliés).

Ses plans pour remporter la guerre consiste en premier lieu à fournir un meilleur équipement à ses hommes, en profitant de sa connaissance de la technologie et des méthodes de vente, ainsi que de vendre de l'équipement à la fois sur la station et en-dehors, dans l'espace impérial, pour financer sa guerre des gangs. Et puisqu'il en a les moyens, il a également fait venir avec lui quelques fidèles gangers issus de mondes ruches, et des tueurs provenant de Tôgenkyô, afin qu'ils puissent l'assister dans sa "sainte" tâche.

Hmmm... T'as pas l'impression d'être un poil suréquipé?

T'es sérieux quand tu me proposes ça ?

Tu sais Tenka, tu n'as pas besoin de toutes ces armes, après tout, ce ne sont que des outils et seule la manière dont tu joues ton perso importe

Je sur-équipe volontairement pour voir ce que va accepté le MJ (regarde le coup du Grynx avait marché avec Curumo ^^). D'un autre côté, je suis parti du principe que les connaissances technologiques du gars pouvait lui permettre de bricoler des trucs tels que des champs réfracteurs et le reste de lui permettre de se procurer les matériaux nécessaires. J'ai pris un Bâton d'Obsidienne par ce que je suis assez inquiet avec les psykers aussi (d'ailleurs, c'est le seul que j'ai en réserves d'idée qui n'est pas un psyker) mais je l'ai transformé en sabre car je ne suis personnellement pas à l'aise avec le Bojutsu et les disciplines connexes.

Le Bioware c'est sensiblement pareil, l'augmentique est assez répandu chez les impériaux, et quasiment obligatoire pour les cultes d'assassins, quelqu'en soit l'allégeance (ce qui passe par des réflexes conditionnés, des articulations améliorées, etc...). La technologie anti-gravitique impériale semble être sensiblement plus utilisée dans le civil que dans le militaire.

Et puis, regardez le bon côté des choses, mon perso se planque pas, au moins, et j'ai pas mis de caméléoline... ^^

J'attend que l'on précise, pour les récriminations.

Tu veux vraiment jouer à ce jeu ?