Une autre Bel Aliad

Namori était enthousiaste. Elle avait triomphée de zombies, gagné la compagnie d'un sphinx et tué quelques squelettes. C'étati trop marrant! Elle rejoignit le sphinx mal en point et se raprocha d'Ahotep avec lui.

"Je suis prête à y aller, avec ce gros matou, je crains pas grand chose!"

Khopsis improvisa un salut respectueux vers sa reine.

-Nous vous suivrons jusqu'à la mort.

Expression un brin ironique dans la situation présente, mais bon.

Ahotep se dirigea vers la porte massive du palais et suite à une injonction qu'elle avait apprise d'un prince de Bel Alliad vaincu quelques siècles plus tôt... ou quelques millénaires plus tard. Les lourds battants s'ouvrirent devant elle. Directement l'arabienne se précipita dans les couloirs décorés de milles objets précieux à la recherche de merveilles à voir... et peut être à emporter!
La princesse du désert et sa garde pour leur part se dirigèrent droit vers la salle du trône. Les quelques gardes du palais encore en vie s'inclinèrent pour certains face à une héroïne de guerre tandis que d'autres tentèrent de s'opposer mais Ahotep abrégea leur vies, ils la retrouveraient de toute façon bien assez tôt.
Le petit groupe pénétra dans la salle du trône du palais d'où autrefois les rois de cette cité avaient dirigé leurs sujets sur des générations entière. Maintenant les derniers survivant de la lignée de Bel Aliad avaient fuit et bientôt remonteraient sur le trône leurs ancêtres courroucés.
Aujourd'hui pourtant personne n'occupait le fauteuil d'or, nul scribe ne consignait les paroles énoncées, nul prêtre n'ourdissait quelque gain d'importance dans un recoin sombre. La salle était déserte et personne ne vint se dresser sur le chemin de la reine et de ses hommes lorsque celle ci activa un levier qui fit coulisser le trône, révélant l'accès à une antique cache, protégeant les objets pris lors des heures les plus sombres de l'histoire de l'Empire.
Tous y pénétrèrent et y restèrent un certain temps mais seul Ahotep, Khopsis et deux autres gardes en ressortirent. L'un d'eux portait un petit paquet de toile, long d'une coudée et large d'une demi. Un trésor qui avait motivé une expédition à travers le temps, la graine d'un arbre d'espoir en une contrée stérile.
Portant leur simple trésor, le petit groupe se redirigea vers la sortie, bien décidé à retrouver son époque...

Namori était aux anges! Vous savez ces rêves de petites filles ou elles veulent aller dans un magasin et pouvoir tout prendre? Ben le palais c'était ça, sans devoir payer!

L'Arabienne parcoura le palais en un temps record, tout sur son passage y passait, parfums, broches, miroirs, bracelets, collier, robes, etc...

La gamine avait même récupéré d'autres sacs (il est d'ailleurs étonant de voir comment une femme peut porter elle même ses propres sacs quand il n'y a pas de mâles aux alentours pour ça...) et pillait littéralement le palais. Elle passa par la bibliothèque. Bien entendu, la lecture n'était pas son fort mais elle essaya de voir si elle pouvait pas prendre un parchemin ou autre pour prouver qu'elle avait voyagé dans le temps. Elle pris quelques parchemins qui semblaient être mis bien en évidence (donc important, celà va de soit... pour elle du moins...). L'armurie y passa aussi, elle pris des flèches, des dagues ouvragées, ce genre de truc.

Elle visita aussi d'autres pièces et étages, essayant de voir si il n'y avait pas moyen de trouver un truc magique qui brille dans la nuit ou qui la rend plus belle. Sans oublier de choper toute forme d'or sous forme commercialisable, des statuettes, des oeuvres d'art, ec...

C'est donc avec cinq sacs remplis à ras-bord la faisant plier sous leur poids qu'elle se représenta à l'entrée du palais. Elle avait pris tellement de truc qu'il lui faudrait des jours pour en aire l'inventaire. Elle voudrait bien partager avec ses mercenaires une fois de retour si ils étaient gentils...

Ahotep était sur le départ quand elle vit Namori sortir, chargée comme un mulet d'objets précieux. Alors que le groupe de la princesse du désert commençait déjà à s'éloigner, leur meneur vit la fille tenter de charger un pauvre sphinx agonisant qui s'allongea pour lui permettre de le charger plus facilement mais Ahotep vit bien qu'il ne se relèverait plus jamais.
Une nouvelle fois elle senti le mal qui imprégnait chaque chose en ces lieux et en cette époque. Ses hommes aussi n'allaient pas tarder à en ressentir les effets et si elle espérait très fortement qu'ils survivent, chaque seconde passée encore dans ce passé mettait leurs vies plus en péril.
Sans plus de regard en arrière, elle s'élança de nouveau vers les toits, ses hommes la suivant aussi vite qu'ils le pouvaient...

Céleste hésita un instant en chargeant cette pauvre bête... Certe, elle avait faillit la bouffer mais elle n'était pas méchante. Elle réflechit quelques instants et se dit que personne n'avait besoin de livres ou de statuettes de bronze... ou de casque en argent... ou d'autres trucs très lourds qui ressemblaient à rien...

L'arabienne se retrouvait donc maintenant avec trois sacs contenant cahcun des trucs asses léger mais qui prenaient de l'espace. Elle monta sur le dos du sphinx et lui demanda un dernier effort.

"Tu veux bien me conduire au temple là bas matou? Ce sera la dernière chose que je te demanderait de faire... Et si tu pouvais passer par un chemin sans zombies ça m'arrangerait..."

-J'aurais bien aimé en tuer deux ou trois de plus avant d'en finir mais...
Le sphinx se dressa une nouvelle fois sur ses pattes, chancelant d'abord quelque peu, il regagna en entrain après un premier pas et bondit sur les toits des maisons entre le palais et le temple. Il avala la distance aussi vite qu'il le put mais ses forces le quittaient de plus en plus. Arrivé à l'endroit où il avait rencontré l'arabienne pour la première fois, il se posa, épuisé, la lueur dans ses yeux vacillant avant de s'éteindre.

Namori fut triste en voyant le sphinx mourir. C'était un destin cruel... Mais bon, elle avait beaucoup de fric et de babioles (et des sortes de sceptres aussi et d'autres truc peut-être magiques...) à transporter de l'autre coté.

Techniquement, le temple était à 100 mètres... Si elle piquait un sprint ça devrait le faire...

La cruche concentra toute son atttention sur son objectif et se mit à courir du plus vite qu'elle put, sautant de toit en toit d'abord puis zigzaguant en traversant les ruelles. Elle faisait un bruit monstre mais elle s'attendait à ce que les zombies soient moins rapides qu'elle.

Elle arriva finalement au temple défendu par les prètres. Elle était épuisée mais avait un sacré paquet de tunes potentiel sur le dos!

Ahotep arriva peu avant Namori, elle avait perdu deux nouveaux guerrier en se frayant un chemin dans la masse des morts qui s'étaient vue renforcée par de nouveaux squelettes, signes que d'autres sbires de Lhamia étaient là. Elle pénétra dans le temple et fut heureuse de voir arriver l'arabienne, avec elle le groupe avait exactement la bonne taille pour le voyage du retour.
Malgré quelques lamentations de la part des prêtres qui avaient espéré voir en elle une sauveuse potentielle, elle monta dans la barque en vitesse, peu désireuse d'être là lorsque le sommeil des milliers d'années prendrait fin. Le guerrier qui avait atendu dans la barque fut ravi de voir revenir sa maîtresse et bien que triste que nombre de ses frères soient morts mit le cap sur son présent.
Une nouvelle fois la barque bougea sur son lit de pierre, franchissant les portes du futur... pour déboucher là d'où elle était partie, quelques minutes seulement auparavant.

Le nain continuais le combat, 5 zombie était mort, mais il en arrivait sans cesse, même des squelettes était présent. Balle par Balle il vida ses chargeurs, os par os il cassa ses ennemis, mais il était trop nombreux, et la fatigue le gagna. Un squelette le prit finalement par le collet, et le leva. Un bruit sourd résonna, la créature leva son arme, et transperça le corps du nain qui lâcha son marteau sur le sol. Un deuxième coup vint le perforer, puis un autre, et encore un. Il se vida de son sang. Sa main parcouru sa ceinture et saisi ses 3 explosifs.

-Crever encore un fois.

Ses marmonnement furent ses derniers mots. Le feu apparu, ravageant les rang des squelettes, détruisant les pierres, tuant son créateur avec ses dernières mémoires...