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Prénom : Ysmir
Age : 400 ans et des balais
Sexe : Masculin
Race : Eldar noir
Spécialités : Tir, technologie et furtivité
Points d'XP : 0
Compétences : Maîtrise des fusils/ Maîtrise des fusils supérieure, Trafiquant, Discret, Ascète
Corruption : 0
Crédits : 1000
Equipement : Fusil éclateur avec baïonnette (7*30 munitions), grenades à plasma, armure cabalite avec de nombreuses lames, le casque accroché la plupart du temps à la ceinture, cape et capuche noires, petite besace de cuir noir [Contenu : poison mortel prêt-à-l'emploi (10 cL), substances toxiques raffinées (15 cL) substances chimiques paralysantes raffinées (10 cL), substances chimiques inflammable raffinées (20 cL), solvant volatil (30 cL)]
Description physique : Grand, svelte, Ysmir possède un corps d'athlète taillé pour la vitesse. Il se déplace toujours avec agilité, précision et discrétion. Sa peau blafarde est parcourues de nombreuses cicatrices qui témoignent de son activité guerrière. Ses cheveux mi-longs noirs sont constamment mal coiffée, généralement regroupé en arrière et maintenu en un espèce de chignon par plusieurs os entrecroisés. Loin de lui donner l'air efféminé que certains pourraient penser, cette coiffure dégage son visage et souligne ses traits coupés au couteau, ainsi que son regard gris acier, lourd de menaces et de mépris. Une grande cicatrice coure sur toute sa joue droite, un souvenir de jeunesse.
Son armure cabalite noire, doté de nombreuses lames, donne l'impression d'un être fantomatique, et quand il se jette au combat il devient semblable à une tempête de lames, silencieux mais destructeur.
Description mentale : Ysmir est un eldar noir quoi. Vaniteux, orgueilleux, méprisant, ambitieux, mégalomane et égocentrique, il n'accorde aux autres que l'attention nécessaire pour savoir comment prendre leur place et monter en grade. Froid et dur, il ne parle quasiment jamais, souvent pour vous faire des reproches, rarement pour simplement discuter (et encore vous pouvez être sur qu'il a une idée derrière la tête) et jamais, je dis bien jamais pour vous faire un compliment. Il préfèrera encore se couper la langue que reconnaître que vous avez été efficace. Quant à d'éventuels remerciements j'en parle même pas.
Il n'aime rien autant que le combat. L'alcool, la bonne nourriture, les plaisirs de la chairs qui habituellement comblent tant de ses confrères ne sont pour lui rien d'autre que des passades, des bonus, mais en aucun cas une fin en soit. Rien ne vaut pour lui le frisson d'excitation au moment où sa victime s'effondre, morte, la vision d'un ennemi s'écroulant sous l'effet des toxines, l'adrénaline qui monte tandis que les balles sifflent autour de lui... De pures moments d'extase.
A part ça il est rancunier, violent et tient à sa propre survie avant toute chose. De plus, comme tous les eldars noirs, c'est un grand sadique qui prend un malin plaisir à faire souffrir ses ennemis ou, s'il n'a rien d'autre sous la main, ses ''alliés''.
Histoire : Quelques cris de douleurs retentissent dans les bâtiments des esclaves. Ils proviennent d'une petit pièce, à part. Dedans, une jeune eldar noire en train d'enfanter avec l'aide d'un médecin, sous le regard froid et impitoyable du maître des lieux et de deux esclavagistes.
Leur présence pourrait sembler incongrue dans n'importe quelle autre situation, mais à Commoragh c'est différent. Les enfants nés naturellement était suffisamment rare pour qu'on s'y attarde, même s'il ne s'agissait que de la progéniture d'une esclave. Certains payeraient chers pour posséder l'enfant à venir.
A vrai dire son futur maître lui avait déjà trouvé des acheteurs, un culte céraste, qui comptait bien en faire un gladiateur de talent si c'était une fille, ou lui trouver une occupation quelconque si ce n'était qu'un garçon.
L'eldar noir poussa plusieurs cris, puis le médecin se releva, tenant dans ses bras un bébé qui se mit à brailler l'instant d'après. Le médecin informa le maître du sexe du bébé. La maître tira une moue mécontente en apprenant que c'était un garçon, il se vendrait moins cher, puis fit un signe et le médecin le suivit, emportant avec lui le bébé, tandis que la jeune eldar était reconduite avec ses compagnons d'infortune par les esclavagistes.
Le fouet claqua sèchement sur le dos du jeune eldar qui réprima un grognement de douleur avant de se remettre en garde.
L'entrainement recommença, dur, éprouvant. Ysmir, car tel était le nom qu'on lui avait donné, suait et faiblissait. Son entraineur ne ralentissait pas la cadence pour autant et ses épées-fouets vinrent une fois de plus mordre la chair.
Cette fois-ci, plutôt que l'habituel coup de fouet, l'entraineur rangea ses armes et fit un signe de la main à Ysmir, signe que la séance était terminé. Il n'avait pas donné satisfaction, il le savait. Et il savait également que s'il ne réussissait pas à donner satisfaction très rapidement, ce serait en sacrifié qu'il rejoindrait les arènes, tout né naturel qu'il était.
Une faille dans la sécurité, un gardien tête-en-l'air... Peu importait à dire vrai, tout ce qu'Ysmir voyait c'était que les chaînes qui étaient censé le maintenir prisonnier venait d'être brisé par un ork en colère.
Partout dans le quartier des esclaves, ceux-ci se libéraient les uns les autres et se précipitaient vers la sortie. Ysmir savait que tout ce qui les attendraient de l'autre côté, c'était les lames des cérastes. Aussi se précipita-t-il vers une autre issue, que la plupart ignorait. Dans ce chaos ambiant il se faufila vers l'arrière des cages, le quartier des belluaires. Ceux-ci n'était pas là, et seul la puanteur des animaux de combat et leur rugissement donnait un peu de vie à la pièce.
Ysmir la traversa rapidement, ne s'arrêtant pas, tandis que des cris lui provenaient de la pièce d'à-côté, lui signifiant que les cérastes avaient commencés à mater la rébellion.
Il était presque arrivé à la porte de sortie, quand il vit une silhouette se détacher de l'ombre juste à côté de lui. Il se jeta en avant pour échapper à l'épée fouet qui racla le sol juste sous ses pieds.
Il se rétablit rapidement et observa son adversaire. L'entraineur qu'il haïssait, mais respectait, depuis son établissement ici. Celui-ci s'avança et Ysmir recula, jusqu'à heurté les parois d'une des cages.
Il sentait le souffle de la bête derrière lui, et voyait avancer vers lui le céraste, apparemment impatient de le remettre au pas.
Il se croyait perdu lorsqu'il trouva sous sa main un truc très intéressant : la commande d'ouverture de la porte.
Il l'enclencha tout en se jetant sur le côté. L'entraineur n'eut pas le temps de comprendre qu'une bête affreuses aux longues griffes se jeta sur lui, lui ouvrant la gorge d'un coup de patte. Ysmir pour sa part prit ses jambes à son cou et se retrouva rapidement perdu, dans les bas-fonds de Commoragh.
Première victoire, premières lueurs de respect... Ysmir n'avait peut-être jamais atteint l'excellence des cérastes en matière de combat, mais son entrainement était suffisant pour lui permettre de se placer au dessus de ses comparses des bas-fonds.
Il ne s'était pas installé ici depuis un mois qu'il avait déjà impressionné les combattants locaux. Et surtout il avait découvert les joies du tir, où il excellait bien plus qu'au corps-à-corps.
Il voulait plus, il savait qu'il était capable de plus.
Les raids dans l'espace réel, le paradis pour un guerrier de la trempe d'Ysmir. Cela ne faisait guère plus de deux ans qu'il s'était engagé parmi les guerriers de la cabale de l'Éclair Noir, et déjà il faisait montre d'un savoir-faire impressionnant. Sa réussite ne faisait aucun doute, il était le meilleur de son unité, peut-être même de toute sa force de frappe.
Mais cela ne lui suffisait pas, il voulait rejoindre les troupes d'élites : les Immaculé. Il pouvait en faire partie, il le savait, il était né par voie naturelle. Il ne lui restait plus qu'à démontrer le talent nécessaire. Ce serait facile.
La réussite, la congratulation. Désormais il servait parmi les troupes des Immaculés. Les meilleurs. Il faisait partie des meilleurs, maniant les meilleures armes, utilisant les meilleurs véhicules, ramenant les meilleurs butins... Il aurait pu s'en contenter... aurait du s'en contenter.
La honte, le déshonneur, l'échec lui pesait dessus. Il avait tenté et il avait raté. Il ne pouvait plus rester là, les guerriers de son ancien supérieur, ses anciens collègues, ne tarderaient pas. Il allait partir... mais où ? Il ne pouvait rester à Commoragh, trop dangereux. L'espace réel ? Oui, il ne le retrouveraient pas là-bas. Combien de temps ? Cinquante ans ? Trop peu, un siècle. Non, deux, peut-être plus.
Il attrapa rapidement ses affaires, le maximum d'équipement et se gagna aussi vite que possible la première flotte en partance pour l'espace réel et qui ne soit pas destinée à un raid. Il arriverait dans l'un de ces trous paumés bondés de mercenaires. Parfait.
60 ans qu'il avait quitté Commoragh. Et pourtant il s'en rappelait toujours comme si c'était hier. Bien entendu il n'avait pas pris une ride. Il attendait son heure, quand son ennemi penserait qu'il était en sécurité, il reviendrait. Mais en attendant, il devait s'embarquer dans l'un de ses misérables vaisseaux humains, contrebandier en plus, pour pouvoir quitter la planète sans se faire repérer. Il allait encore passer tout le voyage enfermé dans sa cabine...