Sartosa, la cité des pirates

Le capitaine Barbarossa comme vous avez appris qu'il s'appelait vous mena dans la "respectable" capitale de Sartosa. De ce que vous en voyez depuis le Gionelo nero, le navire amiral de la flotte pirate sur lequel vous avez été transporté, la ville ressemble à tous les ports du Vieux monde. ne rumeur qui circule dans le nord affirme que tous les Tiléens sont des pirates. En fait, ce n'est rigoureusement vrai que pour les Sartosiens et c'est pour cette raison que leur cité est souvent baptisé "la Cité des Pirates". Des vaisseaux-pirates de toutes tailles et de toutes formes jettent l'ancre dans le grand port de Sartosa, pendant que la Cité s'emplit du butin de ces écumeurs des mers : l'or du sud, la soie d'Arabie, les bijoux du Vieux Monde et les vins fins de Bretonnie. Toute la ville prospère grâce aux pirates, se retranchant derrière ses défenses et la farouche réputation de ses habitants.

Contrairement à Brionne (qui tolère les pirates et ferme les yeux sur leurs agissements), Sartosa est effectivement dirigée par des pirates. Elle est administrée plus sévèrement et plus efficacement que toute autre cité du Vieux Monde. Dans les limites du port, la loi des pirates s'applique, pardonnant les larcins mais appliquant souvent la peine définitive aux meurtriers, aux escrocs et aux traîtres. Les disputes entre les capitaines sont réglées par le Maître de Sartosa, le Roi des Pirates, élu chaque année au sein des capitaines pirates et par ses pairs qui se trouvent au port à l'époque propice. Ce roi est actuellement une reine, le capitaine Helena di Margiono.

La cité est abritées par des murs, protégées des assauts maritimes par de gigantesques engins de guerre abrités à l'intérieur de la cité, ou encastrés dans de solides bunkers creusés dans les falaises avoisinante. La mer, elle même, offre à Sartosa sa meilleure défense car le détroit qui sépare l'île du continent est animé d'un courant mortel ; d'ailleurs baptisé "le courant des pirates".
Sa puissance est telle qu'aucun bateau ne peut accoster au nord de l'île. On ne peut approcher de l'île que par le sud, via les périlleux Sables du Crâne -une zone de bancs de sable sans cesse mouvante sur lesquels les bateaux peuvent facilement s'échouer. Seuls les pirates apprennent comment passer ces bancs de sable et le fait de révéler ce secret à un étranger constitue une trahison qui est généralement punie de la plus atroce des manières.

Il arrive que même des bateaux pirates s'échouent sur les bancs de sable et, dans ce cas, la loi des Pirates leur applique la règle des épaves, ce qui signifie que leurs cargaisons peuvent être prises avant que les vents et les marées disloquent les bateaux. Cela donne lieu à des combats sauvages entre les bandes rivales, sans parler des hommes de l'équipage du bateau échoué qui supportent mal de voir leur butin durement acquis être pillé alors qu'ils sont en vue du port d'attache.

Spoiler:

Une fois à terre, vous apprenez que votre bateau va être saisit par les autorités de l'ile pour non règlement d'une obscure taxe. Sans argent pour vous acheter un billet de retour vers la terre ferme, vus voilà coincé à Sartosa. Vous pouvez bien sur vous cotisé pour payer la somme de 500.000 couronnes exigée par Barbarossa, cette somme n'est actuellement pas en votre possession mais il devrait être possible e trouver e quoi la gagner en cherchant bien. Votre histoire vous mènera peut être jusqu'à un capitaine pirate en quête de gloire et d'argent, vous faisant ainsi quitté les mercenaires de Gellerman.
Gellerman justement est lui affolé par la situation et promet de couvrir d'or une fois revenu à Marienburg le premier à dégoter un moyen de poursuivre le périple vers l'Arabie. Quoi qu'il en soit, vous voilà libre d'arpenter la ville comme bon vous semble.

Eïnélia resta la plupart du reste du voyage le plus proche possible de Dante ou Alonis, tout en cachant ses courbes habituellement avantageuses des yeux de l'équipage grâce à sa cape. Elle souhaitait disparaître à chaque fois qu'elle croisait un regard lubrique.

Dès qu'elle put débarquer à terre, elle s'éloigna rapidement du bateau et de ses regards inquisiteurs? Puis elle réalisa qu'elle ne savait pas du tout où aller. Elle était dans une ville de pirates, et pour ce qu'elle en savait ce n'était pas exactement un endroit où se promener dans une tenue comme la sienne.
Elle aborda la première personne qu'elle vit pour lui demander la direction du marché. Elle obtint la direction et également une invitation à boire un verre qu'elle refusa poliment.

Elle arriva dans une rue bondé de magasins en tout genre. Elle chercha un magasin de vêtements, peinant à en trouver un qui ne vende pas que des choses masculines.

Dès qu'elle en trouva un elle rentra dedans pour acheter des vêtements plus couvrants. Elle prit donc une veste en cuir noire qui permettait de camoufler un peu à quel point la nature avait été généreuse avec elle.

Ce n'était pas grand chose mais ça attirerait déjà moins l'attention que son habituel haut très léger. Par contre elle aurait surement très chaud. Un moindre mal tout bien réfléchi. Elle ressortit de la boutique et se mit à la recherche d'un de ses compagnons de voyage qu'elle avait précipitamment quitté, évitant toujours d'attirer trop l'attention.

Dante n'avait rien dis depuis la capture, trop énervé de s'être fait ainsi capturer. Arrivé à terre, le Tiléen s'éloigna du bateau pour explorer la ville et trouver un moyen pour s'échapper. Contre toute attente, être de nouveau en Tilée lui faisait du bien et le rendait nostalgique, il n'avait pas entendu parler tiléen depuis bien longtemps et il fut surpris de découvrir quelques plats typiquement tiléen sur des étales. Le mercenaire s'apprêtait à continuer son exploration quand il tomba nez à nez avec Eïnelia, qui avait changé de vêtement entretemps.

"- Ah vous êtes là ! Ne vous éloignez pas trop, vous risquerez de vous faire voler votre bourse, dans le meilleur des cas..."

Eïnélia fut un minimum soulagé de retrouver rapidement Dante.

-Ne vous inquiétez pas, je n'ai pas l'intention qu'un seul de ces souillons puisse mettre la main sur moi et j'ai plus de ressources que ce que vous pouvez soupçonner.

"- Nous sommes entourés de criminels et de rébus de la société, Sartosa est sans aucun doute l'endroit le plus dangereux qui vous ai été donné de fouler pour le moment, je vous mettais juste en garde, mieux vaut être à deux pour se promener dans les rues de cette ville..."

-Je sais, désolé de m'être légèrement emporté mais je n'aime pas qu'on s'inquiète pour moi parce que je suis une femme, même si dans des cas comme ça c'est la logique même. Vous avez une idée de ce que vous allez faire maintenant ? Je veux dire, notre employeur ne l'ai plus vraiment, et de toute façon il ne peut pas repartir. Nous pourrions essayer de payer leur taxe mais je ne vois pas comment récolter 500 000 couronnes. Vous avez une idée de ce qu'il conviendrait de faire ?

Elenie n'avait pas trop suivit cette histoire, ses pauvres 4 heures de sommeil ne lui avait pas permit d'être pleinement lucide quant à la déclaration du pirate, et l'effet qu'avait eut la balle qui l'avait frôlée, c'est à dire la réveiller, n'était plus effectif. Seulement, maintenant que le bateau était saisit, elle n'avait pas vraiment d'endroit où récupérer. Elle avait malgré tout pu récupérer ses affaires de sa cabine, mais néanmoins, elle se retrouvait soudainement projeté dans une cité, pirate qui plus est, sans point de repère. Par mesure de sécurité, elle enfila sa cape, puis mit son capuchon de manière à voiler son visage, elle préférait être prudente. Elle s'hasarda un peu dans la rues, restant tout de même prudente malgré sa fatigue. Il lui fallait trouver un membre du groupe, que ce soit Alonis ou n'importe qui d'autre, être seule n'était pas conseillé, fatigué qui plus est.

"- Nous ne pourrons jamais réunir autant d'argent, j'avais pensé à nous faire engager sur un navire comme membre d'équipage sur un bateau faisant route vers la Tilée ou une autre région pour nous enfuir ensuite, mais il y a peut-être d'autres moyens plus simple, et qui permettrait d'emmener le plus de nos compagnons avec nous, c'est pourquoi je comptais explorer la ville, et ainsi toutes les possibilités pour nous enfuir."

-Très bien, je vous suis, je ne connais pas les lieux, et je n'ai pas vraiment envie de chercher seule.

"- Maintenant que j'y pense, nous avons peut être agi trop précipitamment, peut être le marchand a-t-il un plan pour nous sortir de là, ou en tout cas, nous pourrions nous regrouper pour prendre une directive générale, qu'en dites vous ?"

Follen ne savait pas trop quoi faire il venait d'être largué dans une ville remplis de pirates, ses compagnons de route étaient en train de discuter pendant que des forbans rodaient il s'approcha de la druide et de l'homme qui lui parlait.

-Excusez-moi mais je pense que nous serions plus efficace ensemble et je ne me sens pas en sécurité ici alors ... que diriez-vous de faire route ensemble ?

Alonis avait laissé faire lorsque les autres avaient déposé les armes. Il n'était pas en mesure de mener seul la résistance d'un bateau ainsi entouré et il se contenta tout au long du voyage jusqu'à Sartosa de s'assurer que personne ne s'approche d'Elénie pas plus que d'Ilaris.
Une fois à terre il descendit à cheval, jetant un regard méprisant sur la ville de truand qui s'ouvrait face à lui et se demandant comment il allait pouvoir continuer son voyage. Il allait tenter de retrouver le marchand pour lui faire une proposition lorsqu'il vit Elénie se déplaçant seule en ville. Il se rapprocha rapidement et lui fit signe de monter en croupe.
-Cette île est encore moins faite pour vous que la guerre et quitte à vous savoir là, je vous veux sous les yeux. Entendu?

Elenie entendit vite quelques bruits de pas, caractéristique d'un cheval, se rapproché d'elle. Elle s'arrêta instantanément, ayant même deviné que c'était Alonis qui venait la retrouver. En temps normale, cela lui aurait plu moyennement, elle se sentait d'une part flattée qu'on veille sur elle, mais elle aurait aimée un peu marcher librement, un bateau étant peu convenable à cela. Seulement, fatiguée comme elle était, et dans une ville pirate, marcher seul n'est pas une option très prudente. Aussi, peut-être à la grande surprise de Alonis qui l'avait toujours vu un peu plus têtue face à ce genre d'ordre, elle monta directement derrière Alonis, sans dire un mot, puis laissa tomber sa tête sur le dos du cavalier, comme si c'était quelque chose qu'elle attendait depuis un moment.

-Je suis terriblement fatiguée...j'aurai bien aimé dormir une heure de plus, mais dormir ici, dans cette ville...ne vous attendez pas à de grand moment de lucidité de ma part...mais au moins, je ne suis plus seule.

-Vous pouvez dormir Elénie, je veille sur votre sommeil.

Sentant que la jeune elfe s'était installée aussi confortablement que possible, Alonis prit au pas la direction d'une auberge qu'un membre de l'équipage lui avait indiqué comme le lieu ou s'était replié le marchand. Il prit garde de ne pas déranger sa passagère au cours du voyage, scrutant la foule à la recherche d'un visage connu ou, plus inquiétant encore, hostile.

Elenie ferma les yeux, la tête toujours sur le dos d'Alonis, nullement gênée par une telle position. Elle se sentait même plutôt bien, le bruit des sabots étant comme une berceuse, et elle resta ainsi, à moitié somnolente. Elle ne voulait pas dormir totalement pour pouvoir, en cas de quelconque événement hostile, elle puisse réagir. Puis, elle dit d'une voix plutôt faible, mais également douce :

-Alors...le voyage est terminé ?

-Le voyage ne s'arrête jamais pour celui qui n'a pas de foyer... Voyagez dans vos rêve Elénie, il y aura bien des choses à faire à votre réveil.

-Et route pour aller où au juste ? Nous projetions de chercher nos autres compagnons, qu'en dites-vous ?

-Et bien je pensais que nous allions tous nous séparer pour chercher un boulot nous rapportant autant d'argent, mais il est vrais que si nous nous regroupons tous ensemble nous serons mieux fixé.

Follen gardait sa capuche sur son visage est attendit la réaction des deux personnages.

-Dans ce cas essayons de les retrouver.

Le petit groupe regagna le port, où ils aperçurent Alonis et Elenie juchés sur la monture du premier. Ils les suivirent donc.

Crank était un peu déçu, il n'avait pas pu tuer ce pirate arrogant. Tant pis ce sera pour une prochaine fois. Quand les flibustiers firent descendre le reste de l'équipage ainsi que les mercenaires, Crank s'empressa de prendre toutes ses affaires et de revêtir son armure pour gagner la ville. Il aira un moment en réfléchissant à ce qu'il pourrait bien faire à présent, et decida finalement de retrouver ses compagnons.
Après quelques minutes il tomba au coin d'une ruelle sur un groupe de plusieurs d'entre eux.

Alonis dirigea sa monture jusqu'à l'auberge que lui avait indiqué le marin désormais sans navire et descendit, prenant Elenie dans ses bras en prenant garde à ne pas la réveiller. Il pénétra dans la salle principale et vit Hans Gellerman en train de ruminer son malheur autour d'une coupe d'alcool. Il déposa l'autre elfe sur une banquette non loin, utilisant sa propre cape pour lui faire un oreiller de fortune et allait se diriger vers son employeur tout en la surveillant du coin de l'oeil lorsque deux autres membres du groupe pénétrèrent dans l'auberge.

Le village pirate, 15 heure

Jackie avait pris toute cette histoire avec un calme particulier. Il n'était pas du genre à faire des histoires dans ce genre de situations et puis ça ne le concernait pasvraiment.

La ville des pirates lui semblait assez proche des quartiers sombres de Marienburg et la plupart des gros bras ne venaient pas le faire chier.

Pour l'instant, il lui fallait trouver un forgeron, histoire d'obtenir de la poudre et des balles en quantité suffisante. Il avait aussi besoin de mèches et d'amadou ainsi que d'ustensiles de nettoyage et tout un tas d'autres trucs dont un bon tueur à gages avait besoin pour entretenir ses armes. Il avait aussi entendu dire que certains pirates se montraient très inventifs en terme d'armement à poudre noire. Par inventif comprenez retors, vicieux et efficaces.

Il pris à part un mandiant et lui offrit deux couronnes pour savoir ou se situait le forgeron le plus proche avant de s'y rendre sans tarder.

Dante récupéra sa monture qu'il avait laissé dans une étable toute proche avant de rejoindre ses deux compères. Le petit groupe suivit les deux elfes jusqu'à une auberge où Alonis transporta Elenie, qui, visiblement, dormait. Sans plus tarder, les trois mercenaires entrèrent à la suite de leurs deux compagnons. Là, le marchand noyait son désespoir par l'alcool, tout seul, jusqu'à ce que le guerrier elfe le rejoigne, le Tiléen l'imita pour se retrouver à la table du marchand, bien décidé à ne pas sortir de la taverne sans avoir trouvé un plan pour s'échapper de la ville...

Follen suivit le mouvement puis s'assit à la table du marchand, il était dans un piteux état .Le mercenaire remarqua l'elfe allongé derrière et l'autre elfe sombre et mystérieux, il tira encore un peu plus sa capuche puis attendit une réaction ou un plan pour pouvoir s'échapper.

Vus l'ambiance de cette table c'est pas gagné.

Crank suivit également tout ce beau monde à l'intérieur de l'auberge. Plusieurs "clients" le jetèrent de drôles de regards, ce qui était compréhensible. Le mercenaire s'assit à la table avec tous les autres, le moral n'était pas bien haut et personne ne parlait.
Comme le silence commençait à l'ennuyer, Crank prit la parole:

"Quelqu'un a une idée?"