Marienburg

Paul guida Dante à travers la ville et ses multiples canaux et pont de Marienburg.


"Ce que je recherche est un ouvrage en écriture ancienne. Il a beaucoup de valeur pour certains érudits, dont moi, mais bien peu de gens en ont entendu parler. C'est plutôt les trésors qui vont avec cet ouvrage qui risquent d'attiser les convoitises.

Et la région où il est sensé se trouvé n'est pas particulièrement réputée pour être sûre. Nous aurons probablement à affronter des pillards, des brigandes, des pirates, et des choses horribles dont on a que des rumeurs ici à Marienburg."

Alors qu'ils marchaient, Paul avait l'impression de plus en plus certaine que quelqu'un les suivait...

Dante suivait toujours son nouvel employeur, retenant chaque mot qui sortait de sa bouche.

"- Intéressant... Mais ne pensez vous pas que c'est trop pour deux personnes ? Il est toujours mieux d'être nombreux pour ce genre de voyage et cela nous évitera de nous faire massacrer à la première embuscade, ou réduit en esclavage dans le meilleur des cas. De quelle région me parlez vous exactement ? Et qu'est ce que votre "connaissance" peut vous apporter dans ce voyage ?"

Le Tiléen tentait tant bien que mal de soutirer des informations à son employeur, qui, visiblement, souhaitait garder une part de mystère pour le voyage qui s'annonçait. Ce ne dérangeait pas plus que çà le mercenaire, il avait l'habitude de ce genre d'employeur, et cette attitude était tout à fait justifier, pour ne pas être trahi en cours de route, c'était même souvent nécessaire avec des quelques mercenaires sans code d'honneur...

Crank soupira. Il n'avait pas réellement apprécié ce que le prêtre venait de lui faire, et encore moins ce qu'il exigeait. Mais c'était le prix pour pouvoir entrer dans cette ville et surtout ne pas se faire fusiller. Le mercenaire attrapa donc dix couronnes et les glissa dans une des poches du prêtre.
Celui-ci lui sourit et fit signe aux soldats que tout était bon. Mais une petite voie dans la tête de Crank ne cessait de lui murmurer de tuer ce prêtre sur le champ. Le mercenaire mit cela sur le compte de la fatigue et ce décida à trouver un endroit pour se changer, garder son armure n'était peut être pas prudent.
Il se dirigea vers une ruelle dans laquelle il enleva une à une toutes les pièces de l'armure pour les ranger dans un sac prévu à cet effet et enfila une tenue de tissu noire et des botes. Une foi ceci fait, il commença à marcher au hasard dans les rues de la ville en cherchant un éventuel employeur.

Mais il ne put s'empêcher d'apercevoir qu'un étrange homme le suivait.

Durzo regarda la scène, et se dit que les humains étaient vraiment faibles, dans une situation comme ça chez lui ça aurait tourné en combat, pas en pitoyable corruption. Enfin bon !
Il suivit pendant un temps le mercenaire, essayant de le jauger, de l'estimer.
Puis il décida finalement de l'aborder. Il releva légèrement sa capuche, histoire que ses interlocuteurs puisse voir son visage, et s'approcha du guerrier.
Celui-ci le remarqua et se retourna.

-Salutations, j'ai vu vos quelque ennuis à la porte, et j'ai entendus que vous étiez mercenaire. Il se trouve d'ailleurs que je le suis également, peut-être pourrions nous faire équipe, vaut mieux être deux dans ce métier. Et au cas où ça t'intéresse un minimum je m'appelle Durzo Dreydric. Alors ?

Il l'avait écouté, elle se sentait maintenant un peu moins coupable de ses paroles, mais elle était de tout manière très mal partit pour un début d'aventure.

-Non, pas vraiment...je n'y ait pas trop réfléchit pas ainsi dire... dit elle en baissant la tête.

Alonis soupira à nouveau, dans quel pétrin s'était il encore fourré?
-Vous n'avez pas non plus prévu quoi que ce soit pour les journées à venir?

Elle baissa un peu plus la tête à la question de l'elfe, comme un peu honteuse, puis dit d'une voix faible :

-Non plus...les récits d'aventures sont toujours ceux d'un groupe de personne...et je ne sais pas si je trouverai un groupe...

Il le sentait venir, il le sentait venir gros comme une maison, si il n'étais pas respectueux des dieux il aurait maudit celui du destin pour son scénario foireux.
-Si vous voulez de l'aventure, je suis actuellement au service d'un marchand qui lève un équipage en vue d'un long voyage. Probablement très dangereux mais qui fera voir du paysage. Si vous tenez réellement à vivre la grande escapade, vous pouvez me suivre mais soyez consciente des risques, faites attention à vous et ne restez pas dans mes pattes!

Approchant de la ville de Marienburg, et repensa a sa dernière visite. Elle remontait a il y a 25 ans. Bien des choses avaient pu changer entre temps. Il approcha des portes, ou il fut arrêter par les gardes.

"-Halte! Qui va là?"
"-Arsuynar, je suis un elfe."

L'homme le regarda, l'elfe était grand, plus grand que lui. La peau de lion sur ses épaules le rendait imposant. Et la hache a deux mains dans son dos semblait merveilleusement affuté. Les habit était de plus, usée et déchirer par endroit. Cette elfe voyageais surement depuis longtemps.

"-Euh... oui. Bien. Vous pouvez rentrer. Mais pas de grabuge!" L'homme s'écarta quand l'elfe avança, sans un mot et sans le regarder. Il dis tout de même ceci:
"-Jamais."
Et Arsuynar rentra. Il irait au Gai Luron, un bon endroit pour entendre les rumeurs et autres informations utile.

Elenie ne s'attendait absolument pas, en rencontrant le premier inconnu venu, à trouver enfin un groupe pour mené une véritable aventure. Elle pensait que ce serait plus difficile, mais elle avait là une occasion à tout de suite saisir.

-D'accord, je vous suis, sinon, je ne sais pas ce que je ferai...et...encore désolée pour ce que j'ai dit...j'espère que ce sera une occasion de me faire pardonner...

-Il n'y a rien à faire pardonner, contentez vous de ne pas répéter des absurdités telles que celles de tout à l'heure. Suivez moi, j'ai une chose à faire en ville puis je retourne auprès de mon employeur, il aura peut être du travail pour vous.
Sans attendre, Alonis se dirigea donc vers les écuries où il acheta pour vingt couronnes de fourrage pour sa monture avant de se diriger à nouveau vers le port, transportant un lourd ballot sur son dos.

Jackie avait finalement trouvé le marchand qu'il cherchait. Il l'avait suivit un moment, guetant ses déplacements pour voir si il n'était pas suivit par des hommes de main de son oncle Paulie.

Le type qui l'accompagnait ressemblait à un Tiléen avec son accoutrement, un mercenaire sans doute...

Il finit par accèlérer pour se porter à hauteur du marchand et l'attrapa par l'épaule avant de lui dire:

"Il parait que vous recherchez des gars pour une sorte de voyage. Je suppose qu'il reste encore des places n'est ce pas?"

Crank regarda l'homme qui lui faisait face. Il était pale comme un cadavre, quelque chose clochait...

"-Salutations, j'ai vu vos quelque ennuis à la porte, et j'ai entendus que vous étiez mercenaire. Il se trouve d'ailleurs que je le suis également, peut-être pourrions nous faire équipe, vaut mieux être deux dans ce métier. Et au cas où ça t'intéresse un minimum je m'appelle Durzo Dreydric. Alors ?

Cette ville était intéressante, il n'était pas là depuis un quart d'heure et il s'était déjà fait un éventuel compagnon de route.

-Et bien je dois avoué que vous avez raison, de plus je suis un peu en manque de travail ces temps ci, auriez vous une idée pour en trouver?"

-Disons que je n'ai pas d'idée très précise, mais une auberge est toujours le meilleur endroit pour trouver d'éventuels employeurs, enfin je j'ai toujours résonné comme ça.

Durzo s'approcha donc du premier passant qu'il vit pour lui demander le chemin d'une bonne auberge.
Celui-ci s'esquiva devant lui et le guerrier. Ça promettait.
Au bout du troisième passant il en trouva finalement un assez blasé pour lui répondre.

-Et bien, je vous conseille le Gai Luron, c'est pas très réputé mais c'est sur les quais, donc pas mal de marchands et autres aventuriers de votre genre y passent.
-Merci monsieur, c'est vers où ?

Le passant lui indiqua la direction des quais. Le petit groupe se remit en marche.

-Dis-moi au fait, comment t'appelles tu ?

-On m'appelle Crank et vous Durzo c'est ça?

Le mercenaire ce dit qu'il était pas mal tombé, ce type avait l'air digne de confiance, (enfin pour le moment) et en plus il avait l'air de savoir se battre.

-Tout à fait ça.

Ils arrivèrent à l'auberge au bout de 40 minutes de trajet dans les rues bondés. Peu de gens firent attention à l'arrivée de deux guerriers de plus.
Ils allèrent s'asseoir à une table.
Durzo commanda un verre de vin pour lui, tandis que la serveuse prenait la commande Crank.

-Bon et maintenant on cherche dans la foule s'il y a un éventuel clients, genre marchand ou autre.

Arsuynar était assis dans l'un des coins les plus sombres de l'auberge. Une bière sur la table, il ruminait. Il était devenu adepte de cette boisson lors de ses nombreux voyage avec Backe. Se fout avait réussi a le convaincre d'en boire, et maintenant...
Qui plus est, les routes étaient dangereuse dans les environs. Les rumeurs stipulait que de nombreuses troupes de maraudeurs, n'ayant pas fuit au nord, ravageaient la campagne. Engagé des mercenaires était exclu, il n'avait pu un sous. En trouver une qui iraient dans cette direction ne serait pas une mauvaise idée. A vrai dire, c'était sa seul option.
Un groupe armée était assis a une table, leur armes et armure visible de tous. Ils ne semblaient pas l'avoir vu.

Elenie suivit l'elfe jusqu'à l'écurie, où il acheta un ballot de foin, il devait donc avoir un cheval. Elle le suivit ensuite sur les quais, alors qu'il portait le lourd ballot sur son dos. Elle se demandait si elle ne devrait pas l'aider, ou tout du moins lui proposer.

-Ce doit être lourd, voulez vous que je vous aide ?

Crank commanda une bière à la charmante serveuse. Et se mit à chercher des yeux quelqu'un qui pourrait avoir besoin d'eux, sans grand succès. Son regard croisa celui d'un type assis dans un coin sombre et qui semblait les observer.
Crank interpela son nouveau compagnon qui se retourna. Le mercenaire lui indiqua la direction de l'inconnu qui les observait toujours.

"Vous le connaissez?"

Durzo fit non de la tête ce qui renforça la curiosité de Crank.

-Je n'ai pas besoin d'aide, répondit Alonis, vous devriez vous assurer de votre propre sécurité avant de vous concentrer sur ceux qui peuvent se débrouiller seuls.

Rapidement les deux elfes atteignirent l'auberge du Gai Luron ou logeait le marchand et dans les écuries de laquelle Alonis avait fait garder sa monture.

-Attendez moi une seconde, dit il à Elenie alors qu'il se dirigeait vers les stalles des divers montures. Très rapidement il retrouva Ilaris et lui déposa ses provisions, lui flattant affectueusement la tête et s'assurant qu'elle était bien installée. Il ressorti ensuite, récupéra une nouvelle fois l'enfant et la fit entrer dans la salle principale enfumée, veilant à ce qu'elle garde sa capuche sur ses oreilles avant de se diriger vers une file de mercenaires qui attendaient devant la porte d'une arrière boutique. Sans se gêner il dépassa la file et se faufila à travers l'étroite porte, entrainant Elénie avec lui. Arrivé face à son employeur qui venait de refouler un mec pas net se prétendant mi elfe mi nain à la fois guerrier et druide. Il prit la place du prochain sur la file et le fixa de son regard franc et froid:
-Patron, j'ai trouvé une potentielle nouvelle recrue, elfe donc fort potentiel. Je me tiens garant d'elle si vous la prenez à notre bord.

Cet inconnu qui venait de les aborder n'inspirait pas confiance à Paul. Son tein était un poil trop blafard et ses cheveux mal entretenus. Un mendiant peut-être. Mais il se proposait pour l'accompagner, et ce sans même savoir où. Cet individu était étrange.

"Hé bien, Dante, il semblerait qu'une bonne âme se présente déjà pour nous prêter main forte. Vous avez raison nous ne serons pas assez de deux pour le voyage que je prévoit."

Puis, se retournant vers le nouveau venu:

"Je ne voit pas comment vous pouvez être au courant aussi vite, tout se sait semble-t-il à Marienburg.

Ma connaissance m'a dis de me rendre au Gai Luron, allons discuter de votre candidature là-bas. Monsieur?"

Il haussa le ton à la fin de sa phrase pour inviter l'inconnu à décliner son identité.

Le mercenaire fut surpris par l'arrivée soudaine de ce qui s'apparentait à un mendiant. L'homme eut d'abord le réflexe de se saisir de son épée, mais voyant que l'individu ne présentait pas de danger apparent, il relâcha le manche de son arme, non sans garde la main près d'elle, après tout, si celui-ci n'était qu'un autre mercenaire, il serait peut être amener à travailler avec lui...

Ce mec ne ressemblait pas à un marchand à vrai dire. Ses contacts avaient du se tromper. Mais au moins il savait quoi faire pour quitter Marienburg pour quelques temps.

"Je suis juste un gars qui cherche à se tirer d'ici. Allons voir ce qu'il se passe au gai luron."

Jackie se détourna de son interlocuteur et se mit en marche vers la taverne qu'on venait de lui indiquer.

Arsuynar se renseigna auprès de la serveuse. Les deux hommes qu'il regardait était en fin de compte, un elfe et un homme. Bien qu'ils les remarqué, les deux complices ne semblait pas s'intéresser a lui. Il cherchait quelque chose, ou quelqu'un. Il ne devait pas avoir de travail. Inutile de si attarder. Arsuynar scruta la porte, dans l'attende de voir une potentiel personne a qui offrir ses services.

L'auberge du Gai Luron est une taverne somme toute banale. La salle principale, abritant de nombreuses tables; presque toute occupée est terminé par un bar dans derrière lequel s'affaire le tenancier, un homme d'age avancé, à moitié chauve sur le visage duquel se lisait l'excitation due aux profits qu'il engrangeait en ce moment même. Malgré le srelan de poisson pourris émanant du port, l'endroit s'avèe plutot agréable, les prix bas aidant à se sentir à l'aise.
Vous remarquez rapidement que la plupart des clients de la taverne portent au moins une arme et des protections, même sommaires sous leurs vêtements. Il semblait évident que ces homme et ces femmes étaient des mercenaire réunis ici dans un but bien précis. En tendant l'oreille, vous surprenez la conversation d'un des petits groupe. Il est question d'un voyage, de trésors lointains et de grands périls. Au bout d'un moment, vous voyez un hafling descendre les marches qui mènent à l(étage, là où devraient se trouver les chambres. Le petit homme s'époumona à crier "Suivant!" pour qu'un homme vêtu d'une redingote foncée et d'un chapeau le suive à l'étage. Le recruteur pensez vous. Avide d'aventure, peut être trouverez vous votre bonheur en acceptant ce travail.