Marienburg

-Vous souhaitez peut être que j'aille à l'enclave elfique expliquer que Marienburg accepte désormais les Druchiis dans ses murs? Vous voulez peut être qu'informé de ceci le Roi Phénix ne revoit sa bonne vision de ce port et ne déporte son commerce sur l'Anguille Bordeleau ou Erengard? Et surtout vous voulez peut être que les maitres de la ville apprennent que le manque à gagner qui représente pas loin de la moitié de la ville pourrait être du à un service de garde défaillant et corrompu et notamment de vous? Ou vous préférez peut être que le corps qui pourrait causer tant de remous ne disparaisse en cendre au dehors de la ville?

Le capitaine et un de ses sous fifre avant de se retourner à nouveau vers l'elfe.

-Vous savez, dans le pire des cas les gens là haut dans la tour utiliseront leur charge de poudre quotidienne ce soir, c'est pas un gros manque à gagner ça... On pourra dire que vous ne vous êtes pas arrêter ou que vous avez résister, vous seriez pas le premier pointu à crever ici.

Arsuynar avait suivi l'elfe, et il constata que celui ci avait de sérieuse emmerde. Sa hache toujours en mains, il se tapit dans l'ombre, pour voir la suite.

-Menace d'assassinant? Très intéressant, il y a vraiment beaucoup à savoir sur cette ville et sur la corruption de son corps de garde. Fort bien, dans ce cas... je retourne en ville.
Avant que les gardes n'aient réagit, Alonis avait fait faire volte face à sa monture et se dirigea droit vers l'intérieur de la ville et les quartiers elfiques au petit trot. Il y trouverait bien un lieu pour une immolation. Un moment il entendit les cris des gardes mais il les ignora et tourna rapidement pour s'enfoncer dans les ruelles. Si ils désiraient le poursuivre grand bien leur en fasse, quelques gardes corrompus en moins en ville n'allait pas faire de mal.

Voyant l'elfe faire demi tour, Arsuynar décida de l'aborder discrètement.

"-Continuer d'avancer, sans me regarder. Retrouver moi a l'Auberge du Gai Luron, j'aimerais vous parler. Je vous y attendrai."

Julio c'était bien amusez en ville. Mais à présent il voulait découvrir autre chose.
Alors qu'il recherchait une nouvelle auberge à bas prix (pour ne pas dire miteuse) il déboucha sur le port.
Le vieux fou s'arrêta net.

"Ho ho! La mer... Sa doit être marrant. Mais il me faut un bateau. Mmmmmmh... Celui là serra parfait! Le.... Royal Destrier... J'ignore qui lui a donné un tel nom mais il n'a aucun goûts..."
Sur ce, le vieux julio entreprit de se faufiler à travers le dédale de caisses de marchandises jusqu'aux cordes d'amarrages. Il repéra la corde la moins exposé aux hommes d'équipages et commença à l'escalader. C'était beaucoup plus facile à grimper qu'un arbre, aussi, il posa assez rapidement pied sur le navire. Un homme arriva, Il n'avait aucun endroit où se cacher. Sa seule option était une porte menant sur l'inconnu qu'il s'empressa de franchir et de refermer (en silence).
Il observa par la porte: l'homme ne l'avait pas vus.
Julio exultât intérieurement.
Bon, par contre, où était il? La pièce était si sombre... Il marcha lentement pour évaluer la taille de la pièce, malgré ses précautions il trébucha sur quelque chose qui le fit tomber sur... Des trucs qui sentait la terre?! Il ramassa l'un des petits "trucs", le renifla, et le croqua.
"Pomme de terre."
Il était dans la cambuse.

Gerhart avait eu raison, l'elfe en noir était mort, magnifiquement en plus. Par contre, il n'avait pas aimé que l'autre mercenaire l'ignore à ce point, le noble en lui se sentait offensé. Mais bref, il n'avait pas envi de se faire remarquer ici, il se dirigea donc vers le quai indiquer par le marchand. Il trouva facilement le Royal Destrier. le navire ne payait pas de mine mais semblait assez robuste pour mener à bien la mission qui lui incombait. Gerhart monta à bord et fut accueillis par le capitaine, celui ci ordonna à un de ses marins de conduire le mercenaire à sa chambre.
Il le conduisit sur le pont intermédiaire à l'arrière du bateau, où l'attendait une petite cellule trois sur deux disposant que d'un lit au fond et d'une malle. Le mage s'allongea sur la couche après avoir verrouillé la porte. Ce n'était pas des plus confortable mais ça suffirait. Gerhart tomba rapidement dans les bras de Morphée.

Alonis passa rapidement par le quartier elfe où il brûla le cadavre de l'elfe noir sur une place funéraire déserte à cette heure de la soirée. Il se dirigea ensuite à nouveau vers l'auberge du Gai Luron où il retrouva l'elfe de tout à l'heure. Il lui fit signe avant de se diriger vers les écuries pour récupérer son fourrage et le charger sur le dos de sa monture avant de la diriger à l'extérieur.
-Je dois monter à bord d'un bateau demain à l'aube et ayant prêté ma chambre je vais devoir y passer la nuit. Si vous voulez discuter, faisons le sur le chemin.

"-Je vous est vu en compagnie du marchand. Et a ce que vous venez de dire, j'en conclue que nous ferons parti de la même expédition. Mais je manque a tous mes devoirs. Je me nomme Arsuynar, je suis comme en témoigne la peau de lion, un lion blanc. Bref, je m'intéresse au fait qu'un haut elfe, un garde des ombres de surcroit, décide de participer a une expédition pour Khemri. Vous devez surement vous posez la même question maintenant, et bien sachez que j'ai besoin d'argent pour continuer a chercher un artefact très précieux pour ma famille. D'où ma participation. Mais vous? Quelles sont vos raisons?"

-Je suis venu sur le vieux monde pour faire la guerre dans l'est face à l'invasion déferlante de la tempête du chaos. Désormais je dois suivre notre employeur le marchand qui d'après mon seigneur disposerait d'un moyen d'accès à un antique artéfact perdu au temps de l'apogée de notre empire. Je l'ai suivit jusqu'à Marienburg et lorsque j'ai appris qu'il partait pour khemri je me suis engagé à son service en espérant que notre chemin nous mène bien à l'objet recherché.

"-Votre quête semble plus importante et moins vaine que la mienne. Je vous offre mon amitié et mon aide. Qu'en dite vous?"

-Votre aide est bienvenue, quand à votre amitié, je pense que vous et moi devrions apprendre à mieux nous connaitre avant d'en arriver à ce stade là. En attendant il est toujours agréable d'être en compagnie des durs gens de Chrace.

"-C'est une bonne chose que vous préfériez attendre avant de donner votre entière confiance. L'inverse m'aurait fait douter de vous. Peut être que les 50 ans passer sur le vieux monde on accentuer ma paranoïa. Nous devrions nous entendre a merveille!"

-Certes... Sur ce, nous avons une longue journée qui nous attend demain et je pense que nous auront alors tout le temps de parler. Bonne nuit Arsuynar, puisse Asuryan vous préserver des ténèbres.
Alonis pressa alors le pas, monta à bord du navire et alla installer sa monture dans une stalle de la cale avant de partir en quête d'une cabine.

La journée ayant été calme, Arsuynar n'éprouvait aucune fatigue ou besoin de dormir. Les nuits blanches dans les forets imperial ou les montagnes remplie d'Orques avait un avantage. Il s'assit à l'avant, tourné vers l'horizon...

Le soleil était à peine levé sur Marienburg que déjà la ville entière s'éveillait. Sur les quais, Hans Gellerman avait réuni toute sa troupe devant son bateau. Il était vêtu cette fois D'une armure de lanière de cuir paraissant trop serrée pour sa bedaine et d'un pantalong large brun terminé par une paire de botte de voyage. Il n'avait pas quitté son couvre-chef de satin rouge duquel dépassait une plume de cocatrix. A son flanc pendait un fauchon de belle taille bien que la plupart des guerriers aguerris ici présents n'imaginait pas lui voir un jour une utilité. Le marchand était accompagné de ses deux gardes du corps, deux types de belle taille portant chacun une armure intégrale richement décorée de dorures venant probablement d'Arabie. Ces deux hommes portaient un masque d'or fin représentant un visage impassible . Tout deux étaient équipés de cimeterres et de rondaches d'acier. Les deux gardes se tenaient droits comme des "i" derrière leur employeur, prêts à tuer quiconque essayerait d'attenter à sa vie.

-Mes chers amis! commença Gellerman Je vous ai réunis ici dans le seul but de raviver ma fortune. Nous irons dans la lointaine Arabie, dans les périlleux déserts de Khemri, arpenter les sombres tombeaux d'une civilisation depuis longtemps oublié, et ce non pas pour la gloire, non pas pour une glorieuse croisade, mais bien pour l'argent! Je ne pense pas que vous y trouviez à redire mais sachez que ce n'est pas pour autant que vous êtes autorisé à enfreindre les lois de contrées que nous traverserons! Tout contrevenant sera remercié et livré aux autorités locales. Bien, si cela est clair, je vous souhaite à tous de vivre le plus longtemps possible, que la fortune soit sur vous! Nous partons dans une demi heure, tachez d'être là à temps!

Aube, durée: 5 minutes

Jackie avit finalement passé la nuit dans une auberge située au fin fond d'une rue désertée par la plupart de ses habitants depuis des lustres. Il avait put y dormir, s'y laver et y manger pour un prix dérisoire avant de finlement se rendre sur les quais.

Les premiers rayons de soleil ainsi que la brise marine le réjouissait et l'aidait à oublier ses problèmes pour un bref instant. Contrairement aux stupidités que déblatairait le marchand sur la gloire et la fortune.

Le tueur à gage embarqua dans le cargo sans attendre histoire de se trouver une cabine...

Heure du départ:


Paul avait dormi à bord du bateau. C'était gratuit et ainsi il avait put commencer à s'habituer à la vie à bord du bateau Bretonien. La mise à mort d'hier soir ne l'avait pas choqué outre mesure, et le fait qu'un elfe se soit occupé de la dépouille avait appaisé son esprit, la victime pourrait trouver son chemin jusqu'aux royaumes de Morr.

Aprés le discour du marchand, il hocha la tête affirmativement et sans dire un mot, il monta à bord. Il observa un instant les vagues puis le vol des oiseaux marins autour des bateaux de pêche. Morr Adbeyh croassa sur son épaule. Aprés ça, Paul observa les différents individus avec qui il allait passer les mois à venir. Des humains pour la plupart, mais Paul nota un nombre étonement élevé d'elfes. Peut-être qu'ils avaient eux aussi leur interêt dans la mission...


Finalement, lorsque tous eurent embarqués, le quartier-maitre vint sur le pont crier les ordres du capitaine:

"Hissez les voiles! Larguez les amarres! Tout le monde à son poste."


La nef s'éloigna du bord et commença son périple alors que le vent gonflait ses voiles de bonne facture. Sur le pont, Paul observait l'embouchure du Reik qui les séparait encore du large. Le voyage commençait enfin se dit-il avec satisfaction...

Julio avait assez mal dormit (pourquoi les planchers sont ils si dur?) mais il était tout de même content. Le bateau avait pris le large et il voguait sur l'océan! Bon d'accord, il ne pouvait rien voir de là où il était mais il s'en fichait.

Afin de ne pas se faire repérer, Julio s'était cacher au fond de la cambuse derrière diverse caisses et tonneau d'où il pouvait observer l'unique porte menant dans la pièce sans être vu.

"Il ne me reste plus qu'à trouver comment m'occuper, hi hi hi..."

Après une nuit réparatrice, Crank s'était empressé de préparer ses affaires avant de partir de l'auberge en oubliant malencontreusement de payer la note. De toutes façon il ne reviendrait pas ici avant un moment...
Une foi l'interminable discourt de son employeur, il grimpa à bord du navire pour se trouver une cabine où il déposa ses affaires ainsi que ça chère armure. Une foi ceci fait, il sortit prendre l'air mari sur le pont du voilier.

Cependant, quelque chose le titillait, il n'avait toujours pas revu l'elfe qu'il avait rencontré la veille. Il s'approcha alors du marchand:

"-Excusez moi, vous n'auriez pas vu l'elfe qui m'accompagnait hier, il s'était engagé également mais je ne le vois nul part."

"-Il est mort, humain."

Arsuynar, revenant de sa cabine, petite et inconfortable, avait surpris la question.

Crank observa l'elfe qui venait de lui répondre. A en juger par son apparence et le ton de sa réponse, il ne devait pas être totalement étranger à le mort de Durzo.

"-Et bien dans ce cas, j'espère seulement qu'il est mort pour une bonne raison."

"-Un Druchii mort pour une bonne raison? Voila une chose qui n'arrivera jamais."

Arsuynar s'éloigna sans attendre de réponse allant s'asseoir a l'avant du bateau.

[Nuit précédente, juste après que Durzo se soit prit 100 points au fléchettes]

Elenie était restée immobile. Juste derrière elle se tenait il y a quelques secondes une personne vivante, et maintenant elle était morte. Elle n'avait pas pu le sauver, et se sentait terriblement coupable d'une injustice. Elle tremblait sur place, alors qu'un vent marin et froid lui caressait alors la joue...froid et mort, voilà deux choses qui se couplent parfaitement.

Alors que Alonis emportait le cadavre, elle prit son arc, tira une flèche de son carquois, puis banda l'arme, visant l'elfe s'éloignant alors sur son destrier, de dos. Elle se sentait coupable...elle devait réparer cette injustice. Cependant, elle n'en avait pas la force. Elle tomba à genoux, puis baissa son arc...non, il n'y avait plus rien à faire. Une petite larme coula sur sa joue.

Elle essaya de se remettre de cette mésaventure, elle ne connaissait pas cet elfe, c'était un inconnu, inutile de pleurer pour cela...mais elle avait encore un cœur elle.
Elle regagna le Gai Luron et y loua une chambre. De cette nuit, elle ne dormit que quatre heures.

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[Le lendemain matin]

Elle s'éveilla paisiblement. Ses quatre pauvres heures de sommeil lui avait fait du bien, même si elle se sentait encore fatiguée. Mais le bateau partait se matin, il fallait ne pas le faire attendre.
Elle se leva, enfila de nouveau son armure, puis redescendit en bas de l'auberge pour se diriger vers les étales du marché et y trouver de quoi manger pour la matinée. Quelques fruit feraient l'affaire. La jeune elfe prit ensuite la direction des quais, là où le marchand avait déjà commencé son petit discourt. Elle sentait que quelque chose clochait, mais elle ne savait pas trop quoi. Elle embarqua ensuite, déposa ses affaires dans la chambre qui lui avait assignée, puis se dirigea vers le pont pour profiter de l'air marin et se détendre.