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 Concours d'écriture n°10

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Arax, Inquisiteur
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MessageSujet: Re: Concours d'écriture n°10   Concours d'écriture n°10 - Page 3 Icon_minitimeLun 30 Mai 2011 - 18:35

Glandeur... facard! :noel:
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Arghit
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MessageSujet: Re: Concours d'écriture n°10   Concours d'écriture n°10 - Page 3 Icon_minitimeLun 30 Mai 2011 - 18:36

Vacancier surtout. :oui:
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MessageSujet: Re: Concours d'écriture n°10   Concours d'écriture n°10 - Page 3 Icon_minitimeLun 30 Mai 2011 - 18:43

Si j'étais en vacances, je produirait bien plus niveau texte :noel:
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MessageSujet: Re: Concours d'écriture n°10   Concours d'écriture n°10 - Page 3 Icon_minitimeLun 30 Mai 2011 - 18:47

Je ne suis pas toi. :noel:
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MessageSujet: Re: Concours d'écriture n°10   Concours d'écriture n°10 - Page 3 Icon_minitimeMar 31 Mai 2011 - 5:15

Et voici donc venir les textes!
Pour ce qui est des votes, chacun peut attribuer 2 points répartis de la manière qu'il veut entre les textes, celui en ayant le plus gagne le concours, le droit d'en organiser un autre et un titre si il n'en a pas déjà un!

Précision pour les retardataires: j'accepte de nouveaux textes jusqu'à demain soir, ils se verront pénalisés d'un point mais seront tout de même postés alors n'hésitez pas! :)

Sur ce...
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MessageSujet: Re: Concours d'écriture n°10   Concours d'écriture n°10 - Page 3 Icon_minitimeMar 31 Mai 2011 - 5:16

Texte 1: Entre les griffes de l'hydre


-Georg Marikani. Avec un k je précise.
-Age, origine et profession? Qu'il soit noté que le témoin soupire à cette demande.
-Bien sur que je soupire, vous savez très bien que j'ai 45 ans, que je suis originaire de la province de Carcino et que je suis... enfin que j'étais un des garde du corps du cardinal Esmus II.
-Depuis combien de temps exerciez vous cette fonction?
-Dix ans et des poussière.
-Précisez. Le témoins soupire à nouveau.
-Onze ans, deux mois et trois jours. Ça y est vous êtes content?
-Vous n'êtes pas habilité à poser de questions.
-Pitié, ça doit bien faire quatre heure que vous me faite poireauter dans cette salle lugubre et humide, vous manquez de personnel à l'Inquisition ou quoi?
-Je vous le répète, vous n'êtes pas habilité à poser de question.
-Ah j'ai compris, vous êtes une sorte de serviteur, vous êtes complètement lobotomisé.

Le sourire idiot de Georg s'envola de ses lèvres quand son interlocuteur lui assena un coup de poing en plein visage, manquant de renverser sa chaise.

-Nous attendons plus de coopération de votre part monsieur Marikani. Votre maitre est mort et tout ce que vous trouver à faire c'est fanfaronner devant nous. De témoins vous pourriez bien devenir suspect. Suis je bien clair?
-Ouai désolé, vous avez raison. Fit il en massant sa joue endolorie.
-Bien. Maintenant que nous nous comprenons, veuillez nous raconter en détail la journée du drame. N'omettez aucun élément, même ce qui vous semblait anodin au moment des faits.
-D'accord. Bon je commence par où?


Ce matin la on nous avait fait lever aux alentour de quatre heure du matin. C'est pour ça que je déteste les processions. On peut pas dire que le cardinal avait un emploi du temps très chargé, du coup on pouvait se la couler douce le matin en général, sauf une fois par an où il fallait se lever tôt pour parcourir je ne sais combien de kilomètres à pieds. Je veux pas passer pour un hérétique mais croyez moi c'est vite gonflant. On s'est lever et on a accompagné sa sainteté sur la place de la cathédrale où l'attendaient des centaines de tar... de dévots prêts à le suivre comme tous les ans. Et comme tous les ans le service de sécurité a dû en refouler pas mal. Bref, le cardinal a prit place sur son trône mobile, nous on s'est positionné autour et quand le septième coup de l'horloge a retenti on est parti.

-Et il n'y avait rien de suspect dans la foule? Aucun fidèle plus zélé que la normale?
-Il ne m'a pas semblé non. Y a bien eu cette femme qui a courue vers le cardinal en lui criant qu'elle l'aimait mais ça c'est relativement courant.
-Oui... Continuez.

Le cortège atteint la sortie de la ruche aux environs de midi. La aussi c'était très calme, on a juste eu quelques accrochages quand on a traversé les quartiers les plus pauvres. Faut dire que le cardinal y est pas allé de main morte question impôts et répression là bas. Mais bon, on a pas eu trop de mal à repousser les quelques inconscients qui osaient s'en prendre à nous.

-Vous me dites que vous n'avez vu ni homme en arme ni convoi armé?
-C'est ça. Du coup je pense qu'ils devaient nous attendre sur place.
-Et qu'ils ont du y rester quelques jours étant donné que les routes étaient condamnées depuis une semaine. Il faut bien reconnaître la ténacité de ces terroristes.
-Mouai. Leur ténacité m'a couté tous mes homme inquisiteur.

Donc, une fois à l'extérieur de la ruche on a marché pendant des heures, d'abord à travers les terres désertiques qui jouxtent la ville puis on a longé le fleuve avant d'atteindre les monts Sarqas. Y a eu aucun danger mais à pieds c'est franchement pas une promenade de santé, je sais pas pourquoi elle à fait ça cette Sainte Liliée mais si vous voulez mon avis elle devait avoir un grain!

-Vous frôlez l'hérésie monsieur Marikani...
-Je sais je sais. Mais travaillez pour un cardinal et vous aussi vous commencerez à vous asseoir sur certains rites vous pouvez me croire.
-Je suis inquisiteur, bien sur que je vous crois... Scribe, ne reportez pas cela sur le rapport.
-Content qu'on se comprenne.
-Passons... Selon le rapport préliminaire c'est quand vous êtes arrivé au pied des montagnes que les choses ont commencé à se gâter c'est bien ça?
-C'est ça.

Il faisait chaud, on avait marché depuis des heures, les encens empestaient et les chants des choristes nous tapaient sur le système. Du coup on avait tous un gros mal de crâne, mais après tout on est des soldat, on est payé pour ça. Pourtant, alors qu'on entamait l'ascension un de mes homme s'est subitement évanoui. Le pauvre a pas fait un plis, le cardinal l'a incinérer avec son flingue à flamme... pistolet inferno je crois qu'on appelle ça.

-Lance Kamaran?
-Un brave gars.
-Originaire de Carcino lui aussi selon son dossier. Étrange que deux personne de cette province travaillent pour monseigneur Esmus le second alors que le cardinal en a lui même ordonné la purge.
-J'étais sur que vous alliez finir par dire ça.. C'est de l'histoire ancienne tout ça. J'avais dix ans lorsque c'est arrivé, Lance était pas né. On s'en fichait nous de tout ça on cherchait juste du travail c'est tout. Et puis avouez que si lui et moi avions été dans le coup on aurait pas été doués, il est mort et j'ai un bras un bras cassé.
-Ce n'est pas faux. Continuez.

Quand Lance a été abattu, on a tous fait comme si de rien était. Si on avait pas continué on se serait fait fusillés aussi. On a donc continué à grimper Mais le truc bizarre c'est qu'un peu plus tard, l'un des choriste est lui tomber au sol. Il a rapidement été imité par plusieurs de ses compères. Là le cardinal a bien été obligé d'ordonner l'arrêt du cortège. Je suis allé voir l'un d'eux, le plus proche de moi. Il transpirait à grosses gouttes et avait une fièvre ahurissante. Dès ce moment je savait que quelque chose clochait, ça pouvait pas être de simples signes de fatigue et je pense pas qu'une épidémie fulgurante se déclare comme ça. J'ai supplié le cardinal de me laissé emprunté la radio de la chimère de l'arbites qui ouvrait le cortège pour appeler des secours. Il a rien voulu savoir, toujours plus de moines tombaient dans les pommes et lui il préférait les laisser crever et continuer la procession. J'avais pas mon mot à dire moi, je me suis contenter d'obtempérer. Enfin j'aurais bien voulu.

-Mais au fait inquisiteur, vous savez ce qui est arrivé à tout le monde? Pourquoi ils se sont évanouis?
-Selon les rapports d'analyse, les encensoirs avaient étés contaminé avec une toxine. Les porteurs ne ressentaient rien grâce à leur masques cérémoniels mais les membres cortège, à force d'être soumis aux effluves ont finis par y succomber. C'est d'ailleurs étrange que les effets se soient fait sentir pile à ce moment. C'est comme si les terroristes avaient calculés le dosage exact nécessaire à ce que la toxine agissent là où ils s'étaient dissimulés.
-De vrais pros ces types. Le cardinal s'était fait de sacrés ennemis...

Et ils nous sont tombés dessus dans la minute qui a suivis l'arrêt de la procession. J'ai compté une vingtaine d'hommes pas plus, tous masqués et équipés de fusils lasers hauts de gammes. Ils ont bien sur commencés par viser nos propres combattants, dès les premières secondes de l'attaque j'ai perdu huit hommes. Quelque part j'ai eu de la chance, comme je m'étais entretenu avec sa sainteté j'étais proche de son trône mobile, ce qui m'a permis de me mettre à couvert derrière le véhicule dès que j'ai entendu les coups de feu. Le problème s'était que je savais pas trop sur qui tirer. C'était un vrai bordel là bas. Les moines courraient dans tous les sens en hurlant, certains tombaient à genoux pour prier. Mais ça les a pas protéger des tirs. Ils avaient beau être désarmés et inoffensifs, ils se sont fait abattre comme des chiens. Moi, planqué et à l'abri des tirs tout ce que je voyais c'était le bouclier du trône du cardinal s'illuminer à chaque impact. Et vu le nombre de flashs, c'était évident qu'il était leur cible. Ça m'a rassuré, je me suis dit que en restant proche de lui je faisais mon travail alors que bien sur je voulait juste sauver ma peau. L'esprit humain a une étrange capacité d'auto-persuasion dans ces cas la. Pourtant, ça m'a pas aider à accomplir mon devoir. Obnubilé par ma petite personne, j'ai pas vu le terroriste se rapprocher du trône. Quand je l'ai remarqué c'était trop tard, sa lame était déjà à porté du cardinal. J'ai rien pu faire quand il l'a égorgé comme un porc. Au moins j'en vengé sa mort, j'ai tout de suite épaulé mon fusil et trouer la peau de ce connard. Deux tir en plein dans la tête.

-Pourtant nous n'avons retrouvé aucun corps.
-Vous savez quoi? Ça m'étonne pas. Ils ont eu plus de temps que nécessaire pour nettoyer les lieux.
-C'est juste. Qu'avez vous fait ensuite?


Après la mort de mon maitre je me suis dit que la meilleur chance de survit que j'avais c'était la chimère de l'arbites. J'ai du me faufiler derrière les cadavres des moines, ramper dans la bouillie faite de leur sang mélanger à la terre... Croyez moi inquisiteur c'est loin d'être une expérience agréable... Je crois qu'après ça je vais me trouver un boulot qui nécessite pas de risquer sa vie à chaque instant. Enfin bref, j'ai réussi à atteindre le char en un seul morceau. Leur tourelle faisait feu de tout coté sans réussir à toucher quoi que ce soit. Ces enfoirés se planquaient derrière les rocher et les arbres qui longeaient la route. Je leur ai hurlé d'appeler des renforts, on m'a répondu que quelque chose brouillait les communications. En un mot on allait tous crever comme des animaux à l'abattoir. Quand j'ai regardé derrière moi y avait plus que des cadavres. Les corps de toute la procession jonchaient la route. On était plus qu'une dizaine à l'abri derrière un VAB à attirer la totalité des tirs. On savait pas contre quoi on se battait, ni combien on avait d'ennemis. On avait pas d'autre option que la fuite. Le chef des arbites a rapidement ordonné d'embarquer dans le véhicule, chose qu'on aurait été ravi de faire je vous l'assure. Là j'ai entendu deux grosses détonations et la chimère a volé en éclats. Je sais pas ce qu'il est advenu des arbites mais moi j'ai été projeté en contrebas par le souffle de l'explosion. Je me suis réveillé quelques secondes plus tard en piteux état, le corps couvert de griffures et l'uniforme en lambeau. Je baignait dans une petite rivière, dans un mélange d'eau et de mon sang. En haut de l'escarpement que je venais de dévalé, je l'ai vu lui...

-Le space marine?
-Ouai... Ses deux yeux n'étaient que des boules incandescentes de haines cristalisée... En tout cas c'est ce que j'ai vu de là où j'étais. Maintenant que j'y repense c'était juste les oculaires de son casque mais sur le coup ça m'a foutu les jetons à un point que vous pouvez pas imaginer.
-Votre version corrobore les faits. Nous avons retrouvé deux douilles de bolter bien en évidence sur la route.
-Ils voulaient surement montrer qu'ils possèdent du bon matériel en les laissant là.
-Sans doute. C'est donc suite à cela que vous vous êtes cassé le bras.
-Non, j'étais amoché mais encore en un seul morceau.


La vue du space marine m'a donné un énorme coup de fouet. Je voulais tellement m'en tirer que je me suis lever d'un bond, ignorant totalement la douleur de mes quelques blessures. J'ai fuis à travers la végétation, en longeant la rivière. J'avais plus mon fusil laser, j'ai donc dégainer mon arme de poing. Je sais pas combien de temps j'ai couru mais je suis arriver à une petite grotte, là où vous m'avez trouvé. J'étais complètement crevé, autant à cause de la procession que des combats. Tout ce a quoi j'aspirais c'était un petit somme, juste une petite sieste d'un quart d'heure histoire de reprendre des forces. J'aurais pas du. Je me suis réveillé dès que j'ai entendu le frottement de son armure de métal contre la roche de la caverne. Un peu hagard je me suis empressé de sortir mon arme et de lui tirer dessus mais ça n'a servit à rien. Avant que je ne comprenne ce qui m'arrivait sa main gantée m'avait agrippé et il me soulevait pour que ma tète soit au niveau de la sienne. C'est là que tout devient assez vague. Il m'a parlé, je crois que qu'il voulait que je vous dise quelque chose. Et puis il y avait ce symbole sur son épaule... un dragon je crois...

-Un dragon? Un dragon circulaire qui se mord la queue? Réfléchissez c'est très important monsieur Marikani!
-Non c'était plus... attendez je vais vous montrer.

Georg Marikani porta sa main valide à son visage. D'un coup sec il s'arracha tout un lambeau de peau de sa joue. De la fausse peau. L'inquisiteur resta un moment interdis en contemplant l'hydre à trois tètes tatouée sur sa joue. Cela lui fut fatal. La chevalière que portait Marikani s'illumina et un rayon rouge à peine visible en sorti pour venir transpercer le crane de l'inquisiteur. Le scribe qui ne comprenait rien à la situation y passa la seconde suivante. Marikani se dépêcha de s'injecter une seringue d'anti-douleur pour son bras. Il plaça le morceau de peau artificielle sur le visage mort de son ex interlocuteur et en prit l'empreinte. Il plaça ensuite le masque mortuaire sur son propre visage. Le déguisement était presque parfait. Il ne restait plus qu'à prendre les vêtements au cadavre. Tout ou presque était vrai dans ce que Marikani avait raconté. Il avait juste omis de mentionné que la Confrérie de l'Hydre l'avait recruté il y a vingts ans de cela pour qu'il assassine celui qui avait ordonner le massacre de Carcino. Georg avait perdu toute sa famille, ses amis et bien plus encore au nom d'une prétendu hérésie naissante. Comment pouvait on oublier cela? Ses nouveaux maitres lui avaient offert la vengeance en échange de son monde, il n'avait pas pu refuser. Il devait désormais désactiver les systèmes de défense de la ruche, gérés depuis le quartier général de l'inquisition, là où on l'avait mené. Dans peu de temps, ce monde allait connaître la fureur silencieuse de l'Alpha Légion.
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MessageSujet: Re: Concours d'écriture n°10   Concours d'écriture n°10 - Page 3 Icon_minitimeMar 31 Mai 2011 - 5:17

Texte 2: Une affaire en or

« Tout ça a commencé y a... quoi ? Deux mois environ. Ouais ça devait être ça car les plaines commençaient juste à dégeler et les expéditions à être de nouveau envisageables. Bref, j'étais comme souvent dans une taverne de la ville, plus ou moins comme celle-ci... peut-être dans celle-ci précisément mais passons. C'est alors que Arkthon est arrivé dans la taverne. Arkthon, c'était l'un des plus fameux explorateurs des plaines sauvages, le genre qui arriverais à vendre des feuilles à un arbre et qui semble toujours soucieux de votre bien-être.

« Toujours est-il que ce jour là il est arrivé un grand sourire, et a rapidement promis à tous les aventuriers qui accepterait de le suivre gloire et richesse. On étais bien échauffé, mais lorsqu'il a dis qu'on irait jusqu'au cœur des plaines australes ça nous a refroidis. Littéralement. Mais il a joué de son baratin, nous a assuré qu'il possédait des renseignements jamais vus auparavant, des choses énormes. Il disait que ça avait quelque chose à voir avec les Portes de l'Infini, ces grandes structures visibles à des milliers de kilomètres à la ronde qu'on dit appartenir à une ancienne civilisation. Quoiqu'il en soit réellement, des tas de légendes courent sur ces portes, et rien que leur aspect, courbé de manière improbable pour un tel bâtiment et ornées de joyaux plus gros qu'un camion de transport, donnait des rêves de richesse au plus gros milliardaire de la planète.

« Il a pas eu beaucoup de mal à rassembler une équipe, de belle taille qui plus est, on étais au moins une cinquantaine, pas mal de novices, mais aussi des têtes connus par les aventuriers. Il y avait par exemple Sven Tveskoeg, le pire bourrin qu'on connaisse ici, Franc, le garçon manqué adepte des couteaux, Haze, que tout le monde soupçonnait d'avoir des pouvoirs pas normaux, Neen, qui est un putain de meneur d'hommes comme on en fait plus et Shil, sa sœur et accessoirement une combattante enragée. C'est les seuls têtes connues dont je me rappelle.

« On est donc partis y a environ deux mois, toute une équipée avec assez de véhicules de transport pour une petite armée, dès que le dégel du sol le permit, en route pour la région australe. Le voyage a été plutôt tranquille. Même les bandes d'orks comprenaient qu'emmerder une bande d'aventuriers chevronnés et qui ne transportaient aucune matière de valeur ne valait pas le coup. Seul les yétis attaquaient parfois, mais finissaient troués de part en part en quelques secondes. Je vais pas pour autant dire que le vent était agréable. Le blizzard, les fissures sous la neige et cette nature qui semble se liguer contre vous ont emportés plusieurs des membres, quatre ou cinq.

« Mais on y est quand même arriver, les plaines australes, à plusieurs centaines de kilomètres de toute zone urbanisée. Cet endroit est un cimetière. Rien n'y vit, la température y est tellement basse que l'on a l'impression de geler sur place malgré les épaisses couches de vêtements protecteurs qui nous enveloppaient. L'endroit ressemblait à un labyrinthe, on se frayait un chemin entre les Portes de l'Infini et les structures de glace. De près le tout était encore plus impressionnant, les Portes culminaient sans doute à plus de cinq cents mètres de haut pour les plus grosses. Être à côté, c'est un peu comme contempler la spire d'un cité ruche depuis son pied. On se sent tout petit.

« Arkthon nous a guidé avec efficacité, il possédait une carte de la zone, je n'ai jamais su où il l'avait trouvé. Et au bout de quelques jours, on le trouva. Perdus au milieu de cette zone, une groupe de structures, semblables aux Portes mais bien plus petites et... malsaines. Elles étaient hérissés de pointes, et les joyaux étaient remplacés par des symboles de mort, en tout cas c'est comme ça qu'on les a perçus moi et les autres. On les a appelés les portes de l'enfer avec les autres.

« Mais Arkthon savait ce qu'il faisait, il a fait installé le camp, et fait sortir d’étranges machines d'un des camions qu'on possédait. C'est alors que j'ai remarquer un type qui ressemblait pas du tout à un aventurier, plutôt du genre d'un professeur ou un truc comme ça. C'était lui qui faisait installer les machines, et Arkthon restait toujours près de lui, en retrait. Une fois le tout débarqué, les tentes plantés et les aventuriers plus ou moins bien installés, le prof à commencé à s'intéresser aux portes de l'enfer. Il essayait de brancher des trucs dessus, faisait déplacer des kilos de neige par les aventuriers débutants pour dégager le moindre bout de structure. D'ailleurs, au bout de quelques jours il n'y avait quasiment plus aucun gramme de neige dans l'enceinte du campement, plusieurs équipes chargé de l'enlever après chaque chute de neige. Sans ce vent froid capable de vous tuer en quelques secondes, on aurait presque été bien installés.

« On est resté là-bas deux, ou trois, semaines. Le prof avançait petit à petit, de temps en temps il arrivait à allumer des choses sur les portes, et une fois y a même une étincelle mauve qui est apparus au centre. Arkthon semblait confiant, mais moi je sentais que quelque chose n'allait pas, mon instinct de trappeur.
D'ailleurs j'étais pas le seul, le groupe que je vous ai cité au début, Sven et compagnie, le sentait aussi. Il s'étaient regroupés ensemble, on ne mélangeait pas les torchons et les serviettes parmi les aventuriers. J'aurais sans doute pu les rejoindre, mais ma nature solitaire me tenait un peu éloigné du camp. C'est sans doute ce qui m'as sauvé la vie.

« Un soir, le prof travaillait encore tard, quand il réussit enfin à produire quelque chose de concret. Il pensait avoir trouvé un moyen d'activer l'ensemble, et les aventuriers furent rassemblés. Ça faisait plusieurs heures que je stressais déjà, je me sentais épié. Sven et sa petite troupe étaient parmi les aventuriers les plus proches des structures, sans doute pour être les premier à récupérer le butin que leur avait promis Arkthon. Le prof alluma alors ses machines, connectés à différents endroits des portes de l'enfer.
Elles ronronnèrent un peu, puis soudain des voyant s'allumèrent sur les portes, mauves, rouges, blancs... Petit à petit d'autres s'allumaient, et une timide étincelle apparaissait au centre. Soudain, le prof appuya sur un bouton et c'est le sol qui se mit à briller, de complexe arabesque de couleur s'allumant dans le campement, et même bien au-delà, brillant violemment sous la neige et éclairant les zones alentours.

« C'est comme ça qu'on les as vus. Il étaient combien, une trentaine peut-être, moins nombreux que nous en tout cas. Des silhouettes noires, vêtues d'armures et armés. La première remarque que je me suis fait, c'est qu'ils n'étaient pas humains. Ils ne portaient quasiment rien, n'importe qui serait déjà mort gelé au vu de la température ambiante. Et pourtant eux arrivait à survivre, et même bien.
Dès que les arabesques furent allumés, les silhouettes noires passèrent à l'attaque. Plusieurs rafales partirent en direction de mes compagnons, et toute la première rangée s'effondra aussitôt.
En une seule salve, il venait de faire pencher le combat en leur faveur, renversant l'équilibre numérique des forces. Je restai tétanisé sur place.

« A leur décharge, mes compagnons n'ont pas été longs à réagir, et les premiers échanges de tir eurent lieu. Mais les attaquants étaient plus rapides, plus précis et plus puissants que les nôtres. Ils courraient avec agilité, le pied sur malgré l'épaisse couche de glace qu'ils devaient fouler. Quelques uns d'entre eux s'effondrèrent, mort, mais face au nombre d'entre nous qui tombaient chaque seconde, c'était ridicule.
Seul le groupe de Sven était organisé, abattant les ennemis et se couvrant les uns les autres. Il avait déjà dus tué cinq ou six assaillants quand ils tombèrent sur plus fort qu'eux. Trois silhouettes émergèrent des ombres pour rejoindre la zone où nous avions dégagé la neige. Ils portaient des armures plus imposantes encore, des casques à cornes et des épées énormes qu'ils maniaient pourtant avec une facilité déconcertante.

« Ils se dirigeaient vers la bande à Sven, abattant rapidement et précisément chacun de ceux qui osaient leur faire face. Les coups ricochaient sur leur armure. Arkthon voulut les affronter, il avait dégainé son épée énergétique et n'attendait qu'une occasion de faire face à un ennemi au corps-à-corps. Il était plutôt bon bretteur le bougre. Mais lorsqu'il se retrouva face à l'un des monstres à cornes, il ne put rivaliser à la tempête de coups qui s'abattit. Épée, pommeau, mains, pieds, coudes, genoux... Le type en armure le surclassait à tout point, de vue, j'avais même l'impression qu'il jouait avec. Son épée virevoltait, tranchant juste un peu de chair alors qu'elle aurait pu couper un bras sans peine. C’est finalement ce qu'elle fit. Un coup rapide, vertical, à deux mains. Arkthon essaya de parer de sa lame. Il ne s'effondra pas sous la puissance de son adversaire, non, l’énorme épée trancha facilement la lame énergétique et l'épaule de son propriétaire. Le choc projeta Arkthon au sol, à seulement quelques mètres de moi, je n'avais pas remarqué qu'ils s'étaient autant rapprochés. Il me jeta un regard suppliant alors que son bourreau se rapprochait, et lui écrasa le crâne de son pied. Je me souviens précisément des morceaux de cervelles qui jaillirent et des globes oculaires écrabouillés.
Puis je remontais les yeux, et croisais le regard du monstre à corne. Enfin, pas directement son regard, il portait un casque, mais je sus qu'il me regardait. C'est ça qui m'as permis de me débloquer, j'ai fais demi-tour et fuis aussi vite que possible, sans prendre attention au bruit de massacre que je percevait toujours derrière moi. Je crois avoir entendus Sven crié, mais je ne saurais le dire.

« Je ne sais pas si le type à cornes m'a suivis, j'ai courus avec toute la force du désespoir, entre les étranges murs de glaces et les Portes de l'Infini. Tout était toujours pareil, identique au jour de notre arrivée, comme si notre passage et ce qui était arrivé n'avait été qu'un désagrément mineur.
J'ai quittés les Plaines Australes quelques jours après, sévèrement diminués par ma fuite éperdues et par la température, seul la peur, le choc et l'instinct de survie me permettait de tenir encore sur mes deux jambes.
La chance m'a sourit, et j'ai croisé à ce moment une équipe de prospecteur. Ils m'ont recueillis, l'un d'eux m'a même reconnus, j'avais accompagnés plusieurs équipes de ce genre par le passé. Ils m'ont ramenés à la vie et à la civilisation, c'est d'ailleurs grâce à eux que je suis encore en vie. Ils n'ont pas vraiment crus mon histoire quand je l'ai raconté. Je peux pas leur en vouloir, ça me semble si incroyable maintenant. »

Dave se tut et prit une gorgée de sa bière, tandis que son interlocuteur l'observait. Les deux hommes juraient incroyablement. Dave était un trappeur, une carrure musclé, un visage émacié caché par une barbe et des cheveux développés. L'autre était fin, élégant, un visage doux ornés de deux yeux noirs profonds et de cheveux impeccablement rabattus vers l'arrière. Leurs seuls points communs était sans doute leur teint pâle et leur grande taille, caractéristiques répandus sur cette planète semi-glaciaire.
Dave reposa sa choppe et s’essuya la barbe d'un revers de manche.

-Vous m'avez pas dis pourquoi vous vouliez savoir tout ça ? Personne ne croie à cette histoire.
-Oh mais moi je vous croie, je vous croie même très bien.
-Ah ? Mais, ça me dit pas pourquoi vous vous y intéressez.
-J'avais envie d'être certains que c'était bien vous qui m'avez filez entre les doigts lors de l'escarmouche des Portails Abysséen.

Dave paniqua et porta la main à sa crosse de revolver. Trop tard, l'homme en face de lui s'était relevé d'un bond, avait empoigné le colis posé à ses côté et en dégainait une immense épée à deux mains, puis décapita le trappeur d'une geste ample.
Le geste avait si rapide, si fluide, si parfaitement maîtrisé que la plupart des personnes autour, qu'ils soient clients ou personnels du bar, restèrent sans voix, sans réaction, fixant de leur yeux effarés la lame tâchée de sang, la tête qui roulaient au sol, le corps sans vie affaissé sur la table ou bien le tueur dont les cheveux venaient de révéler une oreille étrangement pointue.

L'homme essuya négligemment sa lame, la rengaina et passa le fourreau à sa ceinture, puis quitta la taverne toujours figée, sans un regard en arrière.
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MessageSujet: Re: Concours d'écriture n°10   Concours d'écriture n°10 - Page 3 Icon_minitimeMar 31 Mai 2011 - 5:27

Texte 3: La fin des Blood Skulls

Son esprit était troublé, il n'arrivait pas à concentrer son esprit, et sa sérénité habituelle l'avait quitté, il pensait aux massacres à venir, au sang qui n'allait pas tardé a être versé, des souffrances, des frères qui allaient
tombés, de tous ces morts qu'ils devraient brûlés, tant que de cadavres se bousculait dans son esprit, et tout ça à cause de la folie et surtout de l'insouciance d'un seul.

Cet homme n'était autre que Gavin Dule, capitaine de la 4e compagnie des Blood Skulls, Il sentit la fureur monté en lui en repensant aux morts que cet homme avait fait mourir, pas de sa main bien sur, mais par sa faute, une compagnie entière perdue, une centaine de frère mort, tant de cadavres, et bien que beaucoup de glandes progénoïdes et étaient récupérées, beaucoup restées inutilisables, et ce serait des pertes que jamais le chapitre ne recouvrerait, ça pour l'avidité d'un seul.

Alors qu'un petite bande de guerre ork avait attaqué la forteresse que les spaces marines avaient érigés, des centaines de peaux vertes étaient sorti des forêts alentours en beuglant et vociférant leurs cris de guerre, accompagné par de nombreux véhicules de toute formes crachant une fumée noire et poisseuse et dont les marines se demandaient encore comment certaines arrivaient a se déplacer, des motos aux glyphes difformes étaient apparus, des avions de chasses, et des sortes d'hélicoptères les accompagnaient.

Les astartes les avaient littéralement balayés, en moins d'une heure, plus de 800 cadavres de peaux vertes jonchaient la plaine, et le sang de nombreux orks polluaient les armures des anges de l'Empereur. De nombreux véhicules avaient étaient détruits, pris dans les tirs des canon laser et des lance-missiles. Quelques centaines de peaux vertes avaient réussi a s'échapper et s'étaient enfui dans les forêts. Alors que les munitions devaient être rechargés, les armures réparaient et que les guerriers blessés devaient panser leurs plaies avant de replonger dans la fureur de la bataille.
L'orgueil du capitaine Dule l'avait poussé a allez pourchassez les derniers xenos, car pour lui pour lui, ces extraterrestres étaient une aberration qui ne devait pas vivre et méritait la mort. Il avait donc regroupé sa compagnie est c'était lancé a la poursuites des peaux vertes, a bords de 4 thunderhawks, ces guerriers n'avaient pas eu le temps de vraiment se ré équiper et étaient partis avec les munitions qui leur restaient, un acte pour la gloire. Mais une fois enfoncé dans la forêt, ils étaient tombés dans une embuscade, des centaines de gargants et marcheurs de guerres ork leurs étaient tombé dessus. Ils avait été littéralement massacrés, deux heures plus tard, une escouade de la 3e compagnie ainsi qu'un apothicaire était allé chercher les corps de leurs frères tombés et ainsi récupérer les précieuses glandes vitales pour la survie du chapitre. Mais malheureusement aucunes n'avaient pus être récupérées, quand Athis, était allé inspecter les corps, il avait constaté avec effarement qu'un trou béant ou l'a chair était exposé a nue était ouvert sur le corps de ses
frères, et là ou aurait dû être les glandes, ce trouvait a la place une douille de bolter, pour l'instant les tests effectués n'avaient pas encore révélés a qui appartenaient ces douilles, mais une choses était sur, c'est qu'elles étaient impériale mais pas des Blood Skulls, ceux ne pouvaient pas être les orks, qui ne connaissaient pas les ressources ni les moyens de survies des spaces marines, apparemment une intelligence bien supérieur et qui semblait dominé les orks sans que ceux ci n'en ai conscience était a l’œuvre, et ces individus, qui puissent-ils être étaient en possession d'une centaines de glandes pour créer des astartes, et comme si le Destin avait voulu le maudire pour ses erreurs, Dule, au lieu de mourir pour ne pas a avoir a affronté sa défaite, avait survécu, ou du moins l'avait-on laissé en vie, son bras droit avait était sectionné et gisait a quelques pas de lui, son casque lui avait était arraché, et de nombreux impacts et traces de brûlures était visibles, l'aigle impérial sur son plastron était maintenant couvert d'une balafre, une terrible plaie qui descendait de l'oreille jusqu'au menton était visible, une partie du sang coulé avait déjà était coagulé grâce au talent de régénération miraculeux des astartes, mais elle devait être soignée pour éviter toute infection, mais une chose était certaine, c'est qu'il garderait cette cicatrice en signe d'échec sur son visage toute sa vie.

Gavin Dule, capitaine de la 4e compagnie des Blood Skulls au service de l'Empereur de l'Humanité, digne fils de Sanguinius, ouvrit les yeux doucement, il sorti peu a peu de l'état léthargique dans lequel son coma l'avait plongé. Il ne sentait plus son bras droit, il ne lui faisait pas mal, mais il ne le sentait plus, et lorsqu'il le regarda, il découvrit avec étonnement que celui-ci avait était remplacé par un implant bionique, comment l'avait-il perdu ?, il ne s'en souvenait plus, la dernière vision qu'il avait eu était le vacarme assourdissant des armes xenos qui tiraient et crachaient des rayons incandescents, l'odeur de la chair grillée, et le bruit, atroce, de l'agonie des astartes tandis que les gargants ennemis coupaient et écrasaient ses hommes, le bruit des armures fracassées, de la chair sectionnée, et puis plus rien, les ténèbres, jusqu'à maintenant.

Une alerte résonna sur le pont de L'Iron Blood, le vaisseau amiral de Blood Skulls, une voix prononça sur le vox « Tout les officiers supérieurs dans le strategium dans vingt minutes » et se tût.

Vingt minutes plus tard, Kado Tivus émergea dans le strategium, la salle était grande est pouvait accueillir dans les deux cents personnes, mais aujourd'hui, seulement le tiers de ce nombre était présent, Une estrade dans le mur opposé à l'entrée était façonné dans un marbre d'un rouge luisant, sur son dessus était posé un trône, de bronze, serti d'émeraudes et de pierres précieuses rougeoyantes, était assis le maitre du chapitre, Valdor Kan, majestueux dans son armure de bronze, une longue cape rouge pendait dans son dos, sur son plastron était gravé l'icône du chapitre, un éclair dans une goutte de sang, Executas, son épée énergétique était accroché à sa ceinture, d'un noir profond est relié, la lame de l'épée avait était créer par Vulkan he'Stan lui même, lors de la campagne de Gordoza contre les peaux vertes, les Blood Skulls avaient sauvé les Salamanders de terrible perte, et comme pour prouvé son amitié, le maitre des Salamanders lui avait fait cadeau de cette merveilleuse épée, qu'il avait créer dans la la forge de son primarque. De ce fait, en signe de reconnaissance et d'amitié entre les deux chapitres, Valdor avait demandé aux artificiers du chapitre de peindre une salamandre rouge sur son épaulière droite. De nombreux titres honorifiques et hauts faits de guerres, toutes sortes de parchemins retraçant de grands combats contre des monstrueuses créatures, étaient accrochés as on armures. Ses traits étaient marqué et durs, d'une robustesse égale a celle d'un Imperial Fist, ses cheveux étaient coupé courts, d'un marron sombre, et l'ambre pétillant de ses yeux reflétait sa personnalité et s’accordait avec son armure, il ressemblait a un dieu vengeur, un seigneur de la guerre, un des fils
de l'Empereur, l'un des astartes qui avait comme un milliers d'autres eu l'honneur et méritait de commander un chapitre, par lui, la vengeance de l'Empereur s’exercera. Kado regrettait de ne pas voir le célèbre pistolet a plasma de son maître, mais il n'avait pas sa place ici, il le verrait a l’œuvre bien assez tôt. Il vint prendre sa place au premier rang, entre le capitaine de la 1ere et celui de la 4e compagnie, qui d'après ce qu'on lui avait rapporté avait était blessé sérieusement et plongé dans un coma artificiel, il ressentait encore de la rancœur envers son frère qui était responsable de tant de morts. Dans la hiérarchie du chapitre, après le maitre de chapitre lui même et le capitaine de la 1ere compagnie de vétérans, les capitaines de la 4e et de la 7e étaient égaux, même si le capitaine Dule avait tendance a se croire supérieur a son frère capitaine. Tout les officiers de la 868e flotte expéditionnaire était réunis dans cette salle, en rond autour du trône du maitre de chapitre, les plus gradés au centre de ce cercle, c'était là, qu'il avait sa place. Les dix capitaines du chapitres étaient là, qu'Athis, le maitre apothicaire, ainsi que tout les princeps de la Légio Inferno, les commandeurs des 781e, 214e 354e régiments blindés de Cadia, six régiments d'infanteries étaient aussi présents,
ainsi qu'une dizaines de régiments des Loups de Vanix et le seul régiment aérien des Aigles Hurlants, Valdor pouvait donc comptait sur plus de cinq millions de soldats expérimentés des régiments de la garde mpériales, de six milles blindés, d'une centaines de bombardiers et d'avions de chasses de classes Walkyrie, d'une quinzaine de titans et d'un milliers d'astartes, Cette force de frappe était proprement ahurissante et aurait pu venir a bout de n'importe quelle armée sur des dizaines de mondes différents, mais le nombre d'individus que possédait la Waaagh ork étaient indénombrables.

Une fois toutes les personnes assisses, le maitre de chapitre se leva et prononça d'une voix douce et claire : « Mes frères, mes amis, l'Empereur dans Sa sagesse nous as envoyé sur ce monde, Tivox IV doit être le monde sur lequel nous devons mettre fin a l'avancée inexorable des peaux vertes, l'avenir de la galaxie en dépend. Je vous ai réunis ici pour débattre de la meilleure façon de mener cette guerre, mais avant, je voudrais que vous écoutiez ceci . »
-Adepte Tachis !
L'interpellé releva brièvement la tête et se mit a taper une série de codes complexe sur l'écran placé devant lui. Puis, une voix sombre et caverneuse, remplie de froideur, emplie la salle : « Nous som' lé zork's, é nou zallons touz vous tuez, v'nez vou's battr' dans dix jours si vou zavez pas pe'ur !!!
Ahahahahaha. Je suis Barskull, et vous zallez tou's mourir !!!!, et la voix se tût, aussitôt remplacé par un long silence, tous essayaient appréhender ce qu'il venait d'entendre, puis après de longues minutes ou aucun ne prit la parole, Valdor Kan se leva et annonça :
Voici le message que nous avons reçu il y a peu près deux heures, de ce certain Barskull. Que proposez vous ? Demanda-t-il un sourire sur les lèvres.
Kado Tivus n'était pas un imbécile, il savait que son maitre avait déjà la réponse a la question, mais il l'avait quand même posée. Kado décida qu'il garderait le silence, et exposerait son point de vue lorsque le moment ce ferait sentir.
Le colonel Atik fût le premier a réagir :
Mon seigneur, quel sont les effectifs ennemis ?
Ah mon cher Atik, toujours aussi direct, et c’est ça que j'aime chez toi, D'après nos auspex, les orks serait approximativement un milliard, issu de centaine de tribus différentes, ainsi qu'une trentaine de gargants. Des effectifs digne d'Armageddon.
Alors, je pense que ce serait du suicide d'envoyer nos troupes dans une bataille rangée face a autant d'ennemis, mais plutôt envoyé une demande d'aide et d'attendre d'avoir de quoi terrassé l'ennemi.
Tu supposes que nous ne devrions pas répondre a ce défi, que notre chapitre se laisserait insulter sans rien faire, nous avons assez de soldats pour tous les tuer !!! rugit Gavin Dule qui était sorti du cercle pour faire face a l'assemblée,
Et c'est ce moment que choisi Tivus pour s'exclamer en sortant du rang et en faisant face a son homologue capitaine :
Si c'est répondre a ce défi, et perdre tous nos hommes comme tu as perdus les tiens, la solution du colonel me semble bien meilleure.
Comment oses-tu ? Infâme traitre, insultez ainsi l'honneur de mes hommes qui sont morts pour ce monde ? Rétorqua le capitaine Dule dont le visage était empli de haine
J'insulte l'honneur de tes hommes, car toi tu n'en n'a plus, tu as envoyé toute ta compagnie au massacre, et tu voudrais faire de même avec le reste de l'expédition, tu es un fou Gavin !!
-Mes chers frères, je vous en pris, arrêtez là, n'entachez l'honneur de notre chapitre, le capitaine Tivus a raison, mais alors Kado, quelle autre solution avons nous, car tu sais très bien que je ne fuirais pas, veux tu vraiment que Barskull nous insultes sans que nous répondions ? L'Empereur ne le permettrez pas !!! calma Kan sur un ton neutre.
-Soit, quels seront les placements pour la bataille, les hommes de ma compagnie de chargeront pas a découvert ces xenos, je refuse de les laisser mourir par folie, et même si l'on doit me qualifier de traitre, j'en endosse la responsabilité.
-N'arrivons pas a ces extrémités, frère capitaine, nos astartes seront téléportés sur le peaux vertes. Annonça Kan,
-Et mes titans ? Aboya le maitre de la legio, Lumiro
-Vos titans se placeront sur les cotés de l'armée et chercheront le contact avec
les machines ennemies.

Un grognement fût la seule réponse qu'obtenu le maitre de chapitre de la part de
Lumiro.

Athis, le seul astarte dans son armure complète, d'un blanc commun aux apothicaires, se leva et vint se placer au centre de la salle, son regard
balayant les rangées tandis qu'il s’apprêtait a parler :

-Mais je voudrais vous prévenir, que les orks, ne seront pas nos seuls ennemis, en effets les précieuses glandes de la 4e compagnie ont étaient volés par des renégats, nous savons en ce moment même qu'une bande de space marine renégate et de mèche avec les orks, nous affronterons alors certainement nos anciens frères, que chacun soit au courant de ses responsabilités et qu'aucun ne fuient devant cet ennemie impie. Tuez les orks, brulez le traitre !!!

Dix jours plus tard, une quarantaine de thunderhawks décollèrent de la 868e flotte expéditionnaire pour ne jamais la revoir, le capitaine Dule pensait aller a la rencontre de sa vengeance, le maitre de chapitre vers une victoire certaine, mais de tous, aucun ne doutait comme Kado Tivus, il savait qu'aucun d'eux ne reviendrait vivant, c'était la mort de son chapitre, il pria en silence que sa mort serait rapide.

Et sa prière fût exaucée, a peine entré dans l'athmosphère de Tivox IV, quarante missiles quittèrent les baies d'armements du Blood Worlds. Aucun missile ne rata sa cible, et tous explosèrent au même moment, les vaisseaux astartes explosèrent dans un champignon atomique qui fût vue de la surface de la planète.

Et les Worlds Eaters repartirent comme ils étaient venus, dans l'ombre, en laissant un carnage de sang derrière eux, ils avaient réussi leurs missions, ils avaient récupéré les précieuses glandes progénoïdes des astartes, avaient anéanti un chapitre, mais ils avaient aussi laisser un monde dans une guerre qui consumerait l'Imperium.

Dans les ténèbres les plus profondes du Warp, l'on entendit les rires assoiffés les Divinités du Chaos.


Dernière édition par Arax, Inquisiteur le Mar 31 Mai 2011 - 5:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Concours d'écriture n°10   Concours d'écriture n°10 - Page 3 Icon_minitimeMar 31 Mai 2011 - 5:28

Texte 4: Résistance.

Ca faisait maintenant trois jours qu’il attendait dans ce squat minable, les murs étaient délabrés, l’odeur ambiante était constitué d’urine, de drogues, et pleins d’autre choses aussi agréable. Il était assis sur une chaise pourrie de l’intérieur, attendant devant cette fenêtre son heure. Elle se rapprochait à grand pas, dans un quart d’heure exactement le gouverneur planétaire allait faire son dernier discourt en place publique. L’homme astiquait machinalement son fusil de précision, faisant le vide en lui, oubliant le squatte, l’odeur abominable, les rations de survie infecte, il ne visualisait plus que l’estrade ou allait se dresser le gouverneur. Il se gratta sa barbe de trois jours, puis posa son arme contre le rebord de la fenêtre, pour finalement aller à l’autre bout de la pièce vider sa vessie dans une bouteille vide. En se soulageant l’homme repensa à ce qui l’avait amené ici, pourquoi il allait faire ça.

Trois jours avant :
Seldius Helmond avait réussi à avoir une brève permission de deux jours. Juste le temps de revoir sa famille avant de repartir au combat. Il avait passé des semaines difficiles, opérant contre des adorateurs des dieux noirs. Il avait dû préparer au moins trois embuscades pour ralentir ses fanatiques. Et elles avaient toutes réussit, c’est ce qui lui avait permis de prendre deux jours de congés. Mais le trajet ne fut démoralisant, il se battait pour une ingrate humanité, des émeutes avaient éclatées de partout, et de lourdes représailles avaient suivi. Seldius fut témoins de l’une d’entre elles, et ce n’était pas quelque chose d’agréable à voir malgré le fait qu’il ne porte pas les résistants dans son cœur. Le gouverneur n’avait pas hésité à calmer les ardeurs du peuple à coup de char d’assaut. Seldius évita de regarder, puis continua sa route en taxi priant pour qu’il ne se prenne pas un tir perdu. Mais finalement, Seldius aurait bien aimé se prendre un tir perdu pour ne pas voir ça.
Sa maison avait été remplacée par une ruine, on pouvait voir de l’extérieur, que le salon avait été saccagé. La demeure avait été encadrée par des banderoles fluorescentes, et un écriteau était planté devant. Seldius descendit du taxi le visage abattue, puis resta quelques secondes figé devant ce qui remplaçait à présent son foyer. Le chauffeur lui demanda sur un ton complètement indifférent :
« Excusez- moi, mais j’aimerais bien être payé pour pouvoir partir d’ici. Il craint ce quartier depuis quelques temps. »

Seldius lui donna trois fois trop, puis laissa le chauffeur malhonnête s’en aller en se rapprochant de la pancarte. Il était marqué :

« Trahison, dissimulation de terroristes en fuitent et d’armes illégales ont condamnés les occupants de cette maison. Ils ont étés fusillés en place publique le lendemain de l’arrestation. Que cela vous serve d’exemple, rien ni personne ne doit s’opposer à l’impérium.
Que l’empereur vous montre la voie ! »

En lisant cela le soldat pleura toutes les larmes de son corps, revoyant l’image de sa fille dans les bras de sa mère. Il tenta de sécher ses larmes mais en vingt, il passa en dessous de la bande, puis entra à l’intérieur. Le salon ne ressemblait plus à rien, la cuisine était un véritable champ de bataille, les forces de l’ordre avait fouillé la maison de fond en comble. Mais ce qui désespéra le plus Helmond, c’était les traces de sang qu’ils y avaient partout. Il se passa la main sur con crâne rasé, puis sentit quelque chose frapper sa tempe. L’homme s’évanouit sous la puissance du choc, puis se retrouva dans le squatte avec des rations, et un mot sur la table basse. Après avoir repris ses esprits il lut la lettre :

« Nous avons sauvés votre fille de l’abattoir, si vous voulez la retrouver vivante abattez le gouverneur responsable de la mort de votre femme dans trois jours. C’est aussi le temps que je vous laisse pour réfléchir. Mais n’oubliez pas, l’homme que vous allez abattre est le responsable de tout cela, c’est à cause de lui que le peuple se rebelle. C’est à cause de lui que vous vous êtes battu pour voir votre femme exécutée.
Signé la résistance. »

Le prisonnier fou de rage renversa la table d’un coup de pied, déchirant la lettre juste après en maudissant la résistance et le destin. Il reprit son sang-froid et remarqua qu’un fusil à lunette était posé contre le mur avec un chargeur de cinq balles. Ils lui avaient même laissé des gants, c’était beaucoup trop gentil…

Trois jours et quatorze minutes après :

Des bruits de foules émanèrent dans les rues, le gouverneur venait de descendre de sa limousine et il montait sur l’estrade. Le prisonnier n’avait pas pu sortir, car la pièce n’avait aucune porte, juste une fenêtre donnant sur la place publique. La cible avait quelques gardes du corps autours de lui, mais rien ne semblait le protéger, pas même une vitre blindée. L’homme d’état commença son discourt face à la foule silencieuse, droite, et effrayée. L’air était lourd, ils savaient tous que si l’un d’eux tentait de faire quoi que ce soit il se ferait abattre. Seldius ouvrit la fenêtre doucement, puis visa entre les deux yeux du gouverneur, il ne restait plus que quarante secondes avant de tirer. Jusque-là il n’avait pas prêté attention à ce que disait le gouverneur, mais quelques mots attirèrent son attention :
« La résistance n’est rien de plus qu’un masque derrière lequel se cache les forces du chaos ! Regardez cette gamine d’à peine seize ans et vous comprendrez ! »

La fille du garde monta sur l’estrade avec juste de quoi caché son intimité, son corps était recouvert de tatouage hérétique, ses yeux étaient injectés de sang, les hommes avaient empêché la fille de parler avec un bâillon bien serrer qu’elle tentait de déchirer avec ses dents. Le gouverneur reprit sur un ton dégouté :

« Habituellement je préfère les cacher au peuple, mais je voulais juste faire prendre conscience aux habitants de cette planète que le mal peut se cacher sous n’importe quelle forme. Laissez-nous gérer les finances, l’armée, et votre propre sécurité…

Seldius n’en pouvait plus, voir sa fille être traitée ainsi, mais était-ce encore vraiment sa fille. Soudainement une voix semblant venir de l’au-delà fit irruption, lui murmurant diverses choses toutes plus rassurantes et énervantes à la fois :

Ils te mentent tous, regarde là à elle vraiment l’air d’être ta fille ? Rappel toi, cette douce et jolie petite fille de sept ans que tu as laissé. Comment aurait-elle pu devenir cette chose qui se pavane devant toute cette foule ? Sois rassuré, ta vraie fille est gardée en lieu sûr par la résistance ! Tue cet homme qui a détruit ta vie, ton âme crie vengeance !

Seldius se laissa guider par cette voix, puis abattue le gouverneur de sang-froid le bruit de la balle fendant l’air surpris l’assemblée. L’homme d’état lui ne put rien faire, la balle explosa en pleine cervelle, tuant la cible sur le coup. La folle en profita pour tuer ses gardes, et défaire ses protections, elle enleva son bâillon puis cria :

« Merci papa ! »

Un rire sadique suivit le cri, puis elle disparut dans les rues semant les gardes trop lents, et trop occupés pour la poursuivre. Seldius essaya de comprendre, et entendue le déclic d’une arme derrière lui. Un homme vêtu de noir aux longs cheveux blancs pointait un pistolet sur le père de famille. Son visage était déformé par un sourire démoniaque, et il déclara froidement à Seldius :

« Si facilement manipulable, votre fille ne vous regrettera pas. »
L’homme tira puis plus rien, Seldius s’écroula le visage décomposé par l’incompréhension et la folie.
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MessageSujet: Re: Concours d'écriture n°10   Concours d'écriture n°10 - Page 3 Icon_minitimeMar 31 Mai 2011 - 5:29

Texte 5: Les Xénos dehors !

La voïvode eldar caressa lascivement le torse et les épaules hypertrophiées du Space Marine, enchaîné par l’adamantium à une table du même alliage. Malgré son corps titanesque, même pour un marine, il était impuissant et ses yeux étaient clos, bien qu’il fût conscient. Dans cette salle infernale qui empestait et qui avait vue les souffrances de centaines d’êtres se concrétiser et se prolonger, niait-il la réalité ou était-il simplement résolu à subir stoîquement ? Elle sussura quelque chose dans noir parler des eldars à son congénère qui se tenait en retrait. Un tourmenteur, un expert de la torture eldar. L’autre lui répondit avec une vile imitation de sourire, son visage hideux agraffé de sorte à être tiré en arrière.

"Voïvode, je n’ai jamais vue un humain aussi résistant que lui."

Pour appuyer ses dires, le Tourmenteur prit un instrument ardent et injecta un produit acide en ébullition en plein dans une des artères du Space Marine, qui alimentait son cœur auxiliaire, et de la vapeur apparue au contact de sa chair. Le visage penché en avant de celui-ci s’éclaira d’un mince sourire pour toute réponse. La Voïvode répondit par le même sourire, tandis que le Tourmenteur ricanait en secouant sa carcasse dégingandée et longiligne.

"Et il est fort étrange, Voïvode. Regardez ces lignes arabesques tracées sous son derme, on peut les voir distinctement malgré la carapace noire. Il semble qu’elles servent à le protéger des sorts arcaniques.
-Parfait, continuez. Je veux savoir comment cette… combinaison fonctionne."

Ce fût au tour du Space Marine de ricaner. Son visage altier aux yeux clôts lui donnait un air paisible auparavant, et sa longue barbe blanche comme neige lui conférait un aspect majestueux, mais à ce moment il avait l’air moqueur, au moins autant qu’une certaine divinité eldar.

"Profites en bien, servant du dieu cadavre, lui susurra la femmelle eldar noir en haut-gothique. Tu ne riras bientôt plus du tout, lorsque ton véritable tourment commencera."

Et alors, le space marine fît quelque chose qui les surprit, tout eldars drapés dans leur noirceur, et âgés de plusieurs dizaines de siècles qu’ils fussent. Il leur répondit. Mais non-pas en Haut-Gothique, langue standard de l’Imperium, mais en langue noire. Le langage du Warp, celui des démons et des sorciers.

"Tu veux savoir comment cela fonctionne, xeno ? Demanda-t-il avec un mépris cinglant."

Le Tourmenteur nota que c’était probablement un sorcier, pour posséder des connaissances interdites de ce genre... Ou à l’inverse, un chasseur très spécialisé de l’Adeptus Astartes. Il en fît part à sa maîtresse, et elle acquiesça tout en concentrant son regard perçant sur le prisonnier.

"En effet, c’est bien le but, sinon je ne m’appesantirais pas sur ton cas insignifiant, rétorqua la Voïvode sur le même ton et dans la même langue. J’ai été très impressionnée par la façon dont tu as résisté à ce sortilège que t’avait lancé Farlax, le sorcier de Slaanesh. On aurait dit qu’il ne t’avait même pas touché.
-Ah ? Vous cherchez à savoir afin de vous protéger de votre ennemi héréditaire, de protéger vos précieuses âmes pourries et égoïstes, charognards que vous êtes ? Mais, il suffit de demander, xeno.
-Pourquoi demander quand on peut torturer ? Ricana le Tourmenteur, mais sa supérieure le fît taire d’un terrible regard en biais. Je me tais, madame, je me tais, murmurait le Tourmenteur en reculant de quelques pas tout en baissant la tête servilement.
-Vous pensez vraiment pouvoir me faire parler sous la torture ? Nul besoin, xenos, je vais vous le dire."

La Voïvode Eldar Noir, bien qu'agacée par ces "xenos" à répétition, était suspendue à ses lèvres par la curiosité, le désir de savoir. Savoir pour protéger son âme des supplices qui l’attendaient après sa mort, lorsque Slaanesh viendrait pour elle, lorsque le sombre seigneur la réclamerait enfin.

"Vas-y, accouche, ricana le tortionnaire, comme s'il avait déjà oublié sa supérieure, en appuyant sur un bouton qui fît se dresser la table dans une posture perpendiculaire au sol.
-Soit, je vais vous enseigner. Cette combinaison Aegis, affirma le détenu d’une voix claire qui sonnait étrangement en langue noire, est la protection que l’Empereur-Dieu, bénit soit-il, accorde aux meilleurs de ses plus fidèles serviteurs. C’est le bouclier de la Foi.
-Je n'ai que faire de tes sermons, répondit la sombre dame d'un ton acerbe. Je veux la vérité.
-Si vous la voulez, pourquoi ne pas vous convertir au Culte de l’Empereur, loué soit Son nom, et faire de vôtre mieux pour devenir de bons petits xenos, hein sale petite garce toxico ? Certes, le taux d’échec est incommensurable, mais ce n’est pas l’Empereur et le Saint Imperium qu’il faut blâmer pour cela : c’est vous les xenos qui n’êtent que des déchets irrécupérables."

La Voïvode était trop digne et trop fière pour lui donner ce qu’elle pensait qu’il voulait. Elle n’en claqua pas moins dans ses doigts, faisant signe à son sycophante de le faire taire, en une fraction de seconde, le marine fût brutalement gifler par l’eldar noir, mais bien qu’il se soit tût, il n’avait pas l’air d’avoir très mal. Ce marine était juste en train de se moquer d’eux, c’était l’avis de la Voïvode. Probablement voulait-il mourir, mettre un terme rapide à son tourment. Ce ne sera pas le cas. Pas avec des Eldars Noirs. Elle lui jeta une moue de dédain et de mépris à l’état brut que ses yeux clos ne pouvaient voir, mais qu’il percevrait dans l’intonation de sa voix.

"Tourmenteur ?
-Ma Dame ?
-Faites le souffrir.
-A vos ordres, ma Dame."

Le Voïvode plaça un bâillon sur la bouche du marine, afin de l’empêcher de cracher sur lui le venin sécrété par les glandes de Betcher, un implant synthétisant un venin acide mortel. Par le passé, des tortionnaires avaient déjà été surpris par cette petite ruse de Space Marine, mais celui-là n’était plus un débutant, il savait à qui il avait à faire. Car il pensait la sécurité parfaite, ses éventuels pouvoirs psychiques étaient neutralisés par le collier de soumission qu’il portait autour du cou. Sitôt la Voïvode sortie de la salle de torture, il fît chauffer la perceuse dans sa main, garnie d’horribles instruments de torture extrêmement polyvalents. Et le tourmenteur, pour induire une sensation de huis-clos, rapprocha sa face aux traits déformés de celle du noble space marine, roucoulant en langue noire et débordant de haine.

"Dis moi, space marine, tu as l’air d’un vétéran… Tu sais comment ça se passe, alors ? Toi, moi, la rencontre de mes perceuses, de mes scalpels, et de ta chair bien ferme et tendre… Une situation très intime non ? Faisons connaissance, oui... oh oui… Commence par me dire... la couleur de tes entrailles !"

Le Space Marine ne répondit rien, gardant les yeux clôt comme depuis qu’il était là, ignorant l’air dément qu’affichait le Tourmenteur. Mais le Tourmenteur allait bientôt transformer cette expression paisible. Car doucement, délicatement, il allongea son bras pour faire pénétrer lentement la perceuse à l’intérieur du corps musculeux. Lorsque la lame tournoyante se fût enfoncée de moitié, le marine barbu ouvrit les yeux brusquement. Mais il n’y avait aucune expression de douleur ou de souffrance sur son visage, et le plus remarquable était ses deux yeux blancs. Il était aveugle. Cette situation incongrue attira le regard et l’attention du Tourmenteur, dont le visage n’avait pas quitter sa proximité, comme s’il voulait guetter de prêt tout signe de douleur. Il ne fît pas attention aux poings du space marine. Car en un instant, le collier anti-psy fût submergé par la puissance psychique du marine enchaîné. Ses poings crépitèrent d’énergie et il brisa aisément les deux chaînes qui le retenaient. L’eldar était naturellement très vif, mais le prisonnier avait attendu que son arme pénètre profondément de sorte à restreindre la liberté de mouvement de son bras.

"Hors de mon chemin, lopette !" Lui intima psychiquement l'évadé.

Ses réflèxes aiguisés firent que l’eldar tenta vivement de retirer son bras, mais trop tard. Le poing crépitant d’énergie du psyker l’attrapa au niveau de l'avant-bras, le broyant comme un fétu de paille sous les chenilles d’un tank, suivi d’un gémissement de douleur. En réalité, le Tourmenteur était plutôt surpris. Une fraction de seconde après, Nicéphore se redressa, ses muscles davantage hypertrophiés que celui d'un culturiste professionnel, roulaient sous sa peau, et il lui expédia un coup de poing magistral qui arracha la tête du tortionnaire. Sa dépouille convulsée s’effondra, tandis que le sang noirâtre giclait dans la pièce.

Le Grand-Maître Chevalier-Gris Nicéphore arracha aisément les chaînes qui le retenaient aux bras et aux pieds. En concentrant sa force dans son cou épais comme un tronc d’arbre, il tordit puis arracha le plastacier, ainsi que le collier de soumission. Sa force colossale était encore renforcée par la puissance de son esprit, pliant la matière du Warp à sa volonté. Puis enfin il enleva le bâillon et cracha sur la face du xeno au sol, le venin acide et corrosif allait rogner son vil cœur diabolique, détruisant sa pierre-esprit petit à petit. Une torture méritée pour ses crimes contre l’Humanité, il allait voir son tourment inexhorable arriver à lui, sans qu’il ne puisse y changer quoique se soit. Son âme serait immanquablement livrée dans l’assiette de Slaanesh, subissant le karma négatif que sa vie débauchée lui avait fait accumulée.

"Quel bande de sots naïfs, déclara le marine en se frottant les poignets. Les pousser à bout avec un discours propagandiste archétypé était presque trop facile. Ces agneaux sacrificiels ont bien vite mordus à l'hamerçon."

N'ayant pas de temps à perdre avec la charogne du toumenteur, Nicéphore enjamba le cadavre, tout en refermant ses yeux. Il n’en avait pas vraiment besoin pour voir. Il devait retrouver son équipement, la signature psychique unique qu’il émettait lui en indiquait déjà l’emplacement. La suivante serait la voïvode eldar, ses caresses maudites avaient renouvelée sa haine envers cette ennemie de l’Empereur, là où un humain normal aurait put sentir de l’excitation sexuelle. Le Chevalier-Gris comptait bien lui faire payer au prix fort ses crimes contre l’Empereur. Dans ses promesses, ses mensonges, il n'y avait rien de vrai, rien de bon. Cette créature n'était qu'une nuisance pour l'Humanité, une mauvaise herbe que l'Inquisition allait arracher.

Se dirigeant avec diligence dans les couloirs du vaisseau cabaliste, il demeurait discret, se déplaçant comme une ombre malgré sa stature et tuait sans difficulté à mains nues tous les eldars qu’il rencontrait sur son passage, ou les abattait avec des couteaux qu’il utilisait comme armes de jet, récupérés sur leurs dépouilles. Le space-marine parvint enfin au lieu de dépôt de son équipement, accompagné de prisonniers qu’il avait libéré sur son passage. Heureusement, ils n’étaient pas enfermés dans les câles depuis longtemps, leurs esprits étaient encore relativement intactes, frais pour leur arrivée à Comoragh. Parmi eux, il y avait d’autres Chevaliers-Gris. La maîtresse du vaisseau allait sans doute s’apercevoir très rapidement de la mutinerie des esclaves de sa Cabale. Il fallait faire vite.

Nicéphore avait assemblé autour de lui trois Terminators Chevaliers-Gris qui, comme lui, avaient été capturés par l'ennemi et soigné de façon rudimentaire, ainsi que quatre Chevaliers-Gris en armure énergétique et une bonne quinzaine de gardes impériaux en état de combattre. L’un des Chevalier-Gris avait un Incinerator, et Nicéphore lui-même utilisait une épée de Force Némésis et un Psycanon, en lieu et place de son fulgurant. Son épée, la sainte lame Regius, miroitait d’une lumière qu’elle semblait créer elle-même, et non refléter. Nicéphore se retourna vers ses frères, équipés complètement et déposa délicatement sa main gauche contre son pectoral, à l’emplacement où un coffrage de plastacier et de céramite dissimulait le livre saint du Chapitre 666, le Liber Daemonica. Le signal de la prière et du saint office était donné.

"Je suis le Marteau, entonnèrent-t-ils d’une même voix. Je suis la main droite de mon Empereur, l’instrument de Sa volonté, le Gantelet autour de Son poing, la pointe de Sa lance, le tranchant de son épée…"

Tandis qu’ils avançaient dans les couloirs, les Chevaliers-Gris rencontrait des pirates eldars noirs qui les assaillaient, mais ils étaient balayés par le souffle de l’Incinerator, la puissance des bolts psychiquement imprégnés et les saintes lames de Force Némésis que les Chevaliers-Gris opposaient à la technologie impie. Nicéphore profitait à fond du fait que ses ennemis ne pouvaient pas employer d'armes trop puissantes risquant d'endommager les cloisons, et les aspirants à l'intérieur de l'espace. Seul ses space marines étaient à l'abri dans leurs armures lourdes, à la pointe de l'assaut contre les forces ennemies prises par surprise, car eux étaient libre de combattre même dans l'environnement hostile de l'espace. Lorsqu'une escouade se rassemblait devant eux en nombre et chargeait, Nicéphore produisait une explosion d'énergie psychique pure qui balayait ses ennemis, offrant leurs âmes en holocauste à la Vengeance de l'Empereur. Ils arrivèrent finalement jusqu’au poste de commandement de la Voïvode, qui s’élança sur eux depuis les hauteur, protégée par son bouclier d’ombre.

"Je suis la Fin Ultime !"

Mais ce bouclier ne pouvait suffire, car les tirs de psycanon de Nicéphore percèrent facilement ses protections technologiques, sans que sa vitesse ahurissante ne puisse pour autant lui permettre d'esquiver. Le bolt d'argent disloqua la jambe gauche de l'alien, et tandis que celle-ci tombait au sol, Nicéphore anticipa ses mouvements et l'attrapa par le bras gauche, le brisant sec dans sa poigne de fer. Nonobstant, la drogue de combat et la vitesse inhumaine dont elle était investie lui conféra suffisamment d'élan pour qu'elle puisse placer un grand coup de taille horizontal, qui faucha la jambe d'un des terminators, tranchée nette, puis lui perfora un poumon, l'horrible lame monomoléculaire extensible traversait le corps de part en part, dégoulinante de toxines virulentes qu'elle injectait dans le corps du space marine. Alors que Nicéphore jetait la Voïvode désarticulée contre un mur, son frère de bataille tomba vers le sol, rattrapé de justesse par les bras d'un autre terminator tout proche, qui l'allongea doucement, restant à genoux à ses côtés. Autour de lui, ses hommes abattaient les xenos qui tentaient de s'enfuir ou de poursuivre l'affrontement.

Nicéphore les rejoignit, l'espace d'un instant, pendant que deux autres terminators encerclaient la Voïvode dans le but d'en disposer. Le corps de son frère de bataille tremblait, mais serrait fortement son épée de force Némésis, et son visage demeurait digne et impassible. Sur son armure, le Doyen lut le nom d'Adonis inscrit sur l'épaulière, et sur l'écu, où le parchemin de la devise "Il n'est pas de paix pour nous, seule une éternité d'effort", soulignait un blason d'émail gueule et sables, traversé par une épée d'argent verticale.

"Tu as dignement combattu, frère Adonis. Repose-toi maintenant, nous veillerons sur ton sommeil réparateur.
-Oui, Grand-Maître Nicéphore. Louez en mon nom l'Empereur-Dieu pour avoir permit que ces xenos soient châtiés convenablement.
-Cela sera fait, mon frère, lui dit Nicéphore d'une voix douce. Passe en cataleptie, maintenant."

Le frère terminator Adonis répondit avec reconnaissance, mêlée d'une humble dévotion, comme s'il était désolé de laisser ses frères se charger de rester en veille auprès de lui, tandis qu'il plongeait, par son action consciente sur son organisme, dans les limbes d'une animation suspendue. Par la suite, pour le réveiller, et une fois ses blessures guéries, il serait nécessaire d'utiliser la chimio-thérapie et l'auto-suggestion, mais ils auraient bientôt à disposition tout le matériel pour y remédier. La vie du brave space marine était d'ors et déjà sauvée.

Les bottes blindées des Chevaliers-Gris frappèrent le sol du vaisseau xeno, entourant la femmelle xeno à l’agonie. Le terminator lui retira son bouclier d'ombre avant de le broyer sous le talon de sa botte blindée, puis leva sa lame de force, s’apprêtant à frapper la vile créature au sol pour lui apporter le châtiment divin qu'elle méritait depuis si longtemps. Mais Nicéphore ne tarda pas à les rejoindre, les arrêtant d'une seule parole.

"Attend, frère. J’ai une meilleure idée.
-Oui, Vénérable ?"

Le Grand-Maître Chevalier-Gris se pencha vers la voïvode à l'agonie, et lui lançant un regard de dédain, auquel elle répondit par un sifflement haineux. Même maintenant, elle conservait sa minable fierté, son sentiment de supériorité, elle s'y raccrochait. Désespérément. C'était un être malade, mentalement. Une maladie appellée la corruption, la gangrene de privilèges et de dédain des plus faibles qu'elle avait cultivée pendant des centaines et même des milliers d'années, méprisant même ses congénères et toutes les créatures sensitives de la galaxie jusqu'à les blesser cruellement. Impitoyablement, Nicéphore lui brisa ses membres restants, un à un, tandis qu'elle déversait sur lui un torrent d'insultes, puis la prit par les cheveux et la souleva d'une seule main, pour la poser sur l’épaule du Terminator. Puis, le Grand-Maître l'a frappa au visage d'un revers de main, l'a faisant taire, sonnée par le choc.

"Prenez les autres Terminators avec vous, frère, le reste de nos troupes défendront la passerelle de commandement. Amenez cette vermine, elle et les ennemis survivants, aux sas de dépressurisation. Vous comprenez les désirs de nôtre Empereur, n'est-ce pas ?
-Les hérétiques et les xenos dehors ! Clamèrent-ils en cœur avec le plus grand sérieux."

Satisfait de son oeuvre accomplie, Nicéphore tourna les talons, sa longue cape d'adamate voletant sur son passage, et se dirigea d'une démarche pesante en direction de la passerelle, puis tapa les coordonnées du monde inquisitorial le plus proche à l’intérieur de l’ordinateur de bord. Derrière lui, ses hommes se déployaient pour suivre ses directives et investir et nettoyer les couloirs. Ce vaisseau immonde ferait un excellent sujet d’étude pour ses collègues de l’Ordo Xenos et les Technoprêtres de Mars.

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MessageSujet: Re: Concours d'écriture n°10   Concours d'écriture n°10 - Page 3 Icon_minitimeMar 31 Mai 2011 - 5:30

Les votes sont ouverts jusqu'au 12 juin, les textes ne sont pas trop longs aussi ne vous gênez pas pour les lire dès à présent plutôt que d'attendre la fin du délai ;)
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MessageSujet: Re: Concours d'écriture n°10   Concours d'écriture n°10 - Page 3 Icon_minitimeMar 31 Mai 2011 - 6:27

Pas longs, mais nombreux :noel:

Je lirai ça pendant ce week-end (demain soir, fin des cours pour le semestre, wooohooo)
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Ghazgkull

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MessageSujet: Re: Concours d'écriture n°10   Concours d'écriture n°10 - Page 3 Icon_minitimeMar 31 Mai 2011 - 7:47

j'en ai lu un, je lirai les autres ce soir et demain.
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Ghazgkull

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MessageSujet: Re: Concours d'écriture n°10   Concours d'écriture n°10 - Page 3 Icon_minitimeMar 31 Mai 2011 - 16:12

c'est bon tous lus, mais pour les votes, sa se passe comment, je met la le ou les textes auquel j'attribue un ou deux points ? ou il faut voter quelque part ?
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Arghit
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MessageSujet: Re: Concours d'écriture n°10   Concours d'écriture n°10 - Page 3 Icon_minitimeMar 31 Mai 2011 - 16:18

Te suffis de dire ici à quel(s) texte(s) tu attribues tes points.
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MessageSujet: Re: Concours d'écriture n°10   Concours d'écriture n°10 - Page 3 Icon_minitimeMar 31 Mai 2011 - 16:28

Si possible, tente d'argumenter un peu sur les raisons qui te font préférer un texte à un autre aussi :)
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Njarll
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MessageSujet: Re: Concours d'écriture n°10   Concours d'écriture n°10 - Page 3 Icon_minitimeMar 31 Mai 2011 - 17:43

J'ai lu, j'ai vu, mais je n'ai pas votu.

Je post ma critique un peu plus tard, il y'a des chances que je vote blanc à nouveau....
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Jarlaxle
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MessageSujet: Re: Concours d'écriture n°10   Concours d'écriture n°10 - Page 3 Icon_minitimeMar 31 Mai 2011 - 18:14

Entre les griffes de l'hydre :
Sympathiques, mais... c'est avec un inquisiteur qu'il parle ? Non parce que là, à part un space marine, trouvez un humain capable de parler comme ça à un inquisiteur, faut être balaise, même chez les cultistes du chaos. Et puis, problème que j'ai pas mal connus dans l'un de mes propre textes, la sécurité est vraiment trop basse, même en supposant qu'il réussisse à tuer l'inqui, y a aucune chance pour qu'il puisse sortir de la pièce normalement.

En résumé, sympa, mais pas forcément très cohérent.


La fin des Bloods Skulls :
Un style à perfectionner, une ortho pas terrible si je me souviens bien.
Le scénario quand a lui est très décevant. Déjà, très vite, on repère une couille de taille : "ils étaient tombés dans une embuscade, des centaines de gargants", or le gargant est l'équivalent ork des titans. Et une embuscade de centaines de titans... voilà quoi.
Ensuite, le coup des marines massacrés, c'est bancal, on s'attarde beaucoup trop sur la description d'un personnage (je sais qu'il est tentant de faire ce genre de pavé descriptif, mais dans un texte de 2500 mots, faut vraiment une bonne raison) et le coup des Words Eaters c'est... anti-fluff ? Je veux dire, les Word Eaters valent à peine mieux que les orks niveau stratégie, donc je les vois très mal dans le rôle qui leur ai donné.


Résistance :
Un texte bien, on va à l'essentiel, on s'attarde pas trop, quelques tournures maladroites mais rien de choquant, le scénario est bref, mais convient bien à cette taille de récit, et j'aime bien ce genre de chute (comment ça ça se vois ? :noel: ) Peut-être la mentalité du soldat aurait-elle mérité un petit développement, mais pas sur que ça rentrait, ou c'est peut-être voulus.

Les Xénos dehors :
Ici c'est pas le style qui blesse, mais plutôt l'histoire. En fait on accumule les petites erreurs de fluffs ou de cohérence qui viennent je pense d'une mauvaise connaissance du fluff eldar noir (ou alors c'est moi qu'ai tout compris de travers :noel: ), et, en toute honnêteté, je ne puis être impartial :noel:
C'est une abondance de détails (les eldars noirs n'ont pas de pierre-esprit il me semble, leurs âmes est déjà dévoré en permanence, les tourmenteurs sont au-dessus de quasiment n'importe quel voïvode, toutes les cloisons ne donnent pas sur le vide spatial) qui rendent le texte moins plaisant.
Et puis le comportement des CG aussi. S'ils avaient les moyens de défoncer l'entièreté d'un croiseur eldar noir (ce qui est quand même énorme, mais peut-être faisable) pourquoi se sont-ils laissés capturer ? Je veux dire, je vois les CG comme des ultra-puritains pour la plupart, donc pourquoi se laisser capturer, pas pour voler le vaisseau quand même ?
La facilité abusive avec laquelle il progresse est aussi aberrante selon moi. D'accord, c'est des CG, l'élite de l'élite, mais quand même, ils sont sept ou huit, face à un croiseur entier, et en plus ils attaquent ! Ils tiennent même pas un siège, non, ils attaquent. Sans avoir aucun plan du vaisseau (d'ailleurs, super sens de l'orientation quand même), ce qui veut dire que leur tendre une embuscade aurait été super simple, CG ou pas, tu leur tombe dessus à trente contre un de tous les côtés, je pense pas qu'ils résistent longtemps (parce que c'est quand même pas des incultes en face, des incubes à la rigueur :dehors: ) et surtout, là on a juste l'impression d'affronter des mutants du chaos : ils foncent tête baissée sans aucune chance de survie (voir : voïvode).
Bon, pour redorer un peu le blason, j'admets quand même que le comportement hors combat des eldars noirs est plutôt bien rendus, que le style est agréable et, si on excepte les petites erreurs de fluffs, l'histoire est plutôt cohérente.
Le mot de la fin : fort de réussir à piloter un vaisseau d'une race inconnu en deux secondes :noel:


Et au final mon vote est de deux points pour le texte Résistance. J'ai pas pour habitude de regrouper autant mes points, mais j'arrive pas à départager les trois autres donc bon.
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Sylvanas

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MessageSujet: Re: Concours d'écriture n°10   Concours d'écriture n°10 - Page 3 Icon_minitimeMar 31 Mai 2011 - 18:33

Entre les griffes de l'hydre: Sympathique mais comme dit plus haut, malgré que la fin soit inattendue et géniale de mon point de vue. Elle est presque impossible, bien que l'auteur justifie cela d'une certaine façon.

La fin des Bloods Skulls: Alors j'ai pas accroché, mais ça reste bien malgré quelques moments improbables cités plus haut. J'ai l'impression que l'auteur à bâclé la fin, même si il manquait de mots il aurait mieux fait de raccourcir certaines descriptions.

Résistance: Texte un peu bref, des fautes d'inattention bêtes qu'il aurait pu corriger.

Les Xénos dehors : Alors je n'aime pas trop le coup de, je me libère sans problèmes, je tue les ED avec une plaie de perceuse dans les muscles en quelques instants. Sinon c'est bien écrit, et les scènes quoi que parfois trop abrégé bien décrites.

Je mets un point à: "Entre les griffes de l'Hydre" . Je n'arrive pas à choisir entre les deux autres textes donc je préfère voter pour le mien... :noel:

Non je plaisante bien sûr, mais j'ai quand même du mal à me décider, alors je vote pour: "Les xénos dehors".
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MessageSujet: Re: Concours d'écriture n°10   Concours d'écriture n°10 - Page 3 Icon_minitimeMar 31 Mai 2011 - 18:44

Tu pouvais aussi mettre deux points à un seul texte mon Sylva. :noel:

Sinon, et parce qu'il faut bien défendre son texte, avec les fringues et le visage de l'inquisiteur, je pense pas qu'il soit très difficile d'arpenter les couloirs du bâtiment. Cette une vision assez personnelle et j'aurais aimé avoir plus de mots (le double) pour décrire la phase d'infiltration mais ça me semble pas si irréaliste que ça. Pour le type qui parle à l'inqui sur un ton assez familier ben... c’est un péquenot, il fait pas tellement la différence entre un inqui et un arbites. Pis bon, dans les livres sur l'inquisition, Eisenhorn est pas toujours traité avec le respect du à son rang.
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MessageSujet: Re: Concours d'écriture n°10   Concours d'écriture n°10 - Page 3 Icon_minitimeMar 31 Mai 2011 - 18:49

Premier texte :

Il aurait put être bon, si ce n'est le comportement de l'hérétique, qui ne semble pas très impressionner par un Inquisiteur, et fait qu'à soulever Ysmir, le manque de sécurité. Même un témoin, on ne l'interroge pas seul quand on est Inquisiteur. L'histoire est plutôt bien amenée sinon, et assez intéressante pour un texte aussi court.

Deuxième texte :

On reconnait le style :noel:. C'est le texte que j'ai le plus apprécié. J'aime bien l'histoire, les descriptions restent brèves et précises, ce qui est un bon point pour un texte aussi court. Le seul détail qui m'a fait un peu tiqué, c'est le prof qui met en marche la technologie Eldar. Bien qu'en appuyant sur tous les boutons, on est sur que ça marche au bout d'un moment :noel:

Troisième texte :

D'accord avec mon vdd. Des fautes fluffiques, des fautes tout court. L'auteur s'attarde trop dans des descriptions pesantes pour un texte aussi court. Au final, il ne se passe pas grand chose. On ne ressent pas vraiment la mentalité des Space Marines, surtout pour des fils de Sanguinus.

Quatrième texte :

Là aussi des fautes en nombre. J'aime bien le début, qui m'a fait une bonne impression. Ce qui me chiffonne tient plutôt du type et sa fille : Il se laisse berner assez facilement, sans certitude que sa fille est bien vivante ou même aux mains de la résistance. D'ailleurs, la fille en question, elle a quelle âge ? L'évasion me semble un peu trop facile et on ne sait pas si Seldius a en souvenir sa petit fille qu'il n'a pas vu depuis des années ou si elle a vraiment sept ans au moment des faits.

Cinquième texte :

Erreurs fluffs, que ce soit sur le fluff Eldar noir ou CG. Des Cg capturés par des Eldars noirs ? C'est très gros, un peu trop surement. Des Cg qui se taillent un chemin sanglant à travers un croiseur Eldar à huit ? Encore plus gros. Je suis d'accord avec Ysmir pour le reste. J'imagine mal un Grand-Maître Chevalier gris insulter un xénos de Lopette tout de même :noel:


Ysmir : Le bourrinage des CG semblent cohérent vu leur récent codex :noel:, malheureusement.

Arghit : A défaut s'imposer le respect à un hérétique, je pense qu'un Inquisiteur doit lui faire un minimum peur, c'est surtout ça :noel:.


Je donne deux points à une Affaire en or.

Sylva: Tu n'aurais pas oublier ce texte dans ta critique d'ailleurs ? :noel:


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MessageSujet: Re: Concours d'écriture n°10   Concours d'écriture n°10 - Page 3 Icon_minitimeMar 31 Mai 2011 - 18:53

Quand tu viens de réaliser le seul but de ta vie et que t'as plus rien à perdre t'as peur de rien. :oui:

Comment ça je me justifie en pure perte? Pas du tout messieurs! :(
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MessageSujet: Re: Concours d'écriture n°10   Concours d'écriture n°10 - Page 3 Icon_minitimeMar 31 Mai 2011 - 19:31

Arghit ==> avais zappé le coup des fringues, dans ce cas, en faisant TRES vite (bah oui un cadavre ça se remarque) ça peut le faire, j'admets

pour ce qui est du respect... j'ai pas lu Einsenhorn (juste Ravenor) mais justement un péquenot me semble plus à même de respecter un inquisteur, pour lui ça tient de la légende, du type que t'as pas envie de voir débouler... pour citer un livre (moins fiable, certes :noel: ) suffit de voir la réaction du contrebandier quand on parle d'inquisition dans "La main du traître" :oui:

Sylva ==> et mon texte, a pas lu ? :noel:
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MessageSujet: Re: Concours d'écriture n°10   Concours d'écriture n°10 - Page 3 Icon_minitimeMar 31 Mai 2011 - 19:59

[quote="Arax, Inquisiteur"]
Texte 4: Résistance.

Non j'ai juste zapper d'en parler ...

Il était très bon lui aussi, mais il ne m'a pas marqué plus que ça... pourtant l'histoire était originale, mais je ne sais pas pourquoi je l'ai zappé :noel:.

Et pour le coup de la fille je précise son âge: " Regardez cette gamine d’à peine seize ans et vous comprendrez ! "

Mais je voulais aussi laissez beauoup de mystère autour de la fille, j'en ai peut être trop fait.



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MessageSujet: Re: Concours d'écriture n°10   Concours d'écriture n°10 - Page 3 Icon_minitimeMar 31 Mai 2011 - 20:06

Mea culpa, je n'avais pas vus.
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MessageSujet: Re: Concours d'écriture n°10   Concours d'écriture n°10 - Page 3 Icon_minitime

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Concours d'écriture n°10
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