Le village de Noirmoutier

Au terme d'un voyage d'une semaine, l'expédition arrive enfin à Noirmoutier, petit village bretonnien à quatre heure à cheval de la métropole de l'Anguille. Le village est paisible, les récoltes sont bonnes, l'air marin est frais et agréable, pas comme à Marienburg. Vous voyez u, assemblage hétéroclite de cabanes de pécheurs en bois, le long de la cote t de masure en pierre plus solides en amont dans les terres. Le tout et entouré par une simple palissade de bois, une protection bien dérisoire contre une bande de pillards bien organisé mais toute fois dissuasive pour les simples bandits et brigands.

A peine eut il débarque que Hans Gellerman fut accueillis par le bourgmestre du village, entouré par des miliciens aussi mal armés que sous entrainés. Il serra vivement la main de son interlocuteur avant de l'entrainer dans sa maison pour lui souhaiter la bienvenue autour d'un bon repas. Aussitôt, les membres de l'équipage mettent pied à terre à leur tour pour aller chercher les marchandises. Le capitaine, Jean Sartosie vous informe qu'il faudra à peu pret cinq heures pour tout charger, et que au vu de l'heure (15h) il ne sera pas possible de repartir avant le lendemain. Le village possède une auberge, assurément bien plus confortable que vos cabines. Il ne tient qu'a vous de louer une chambre pour 10 couronnes. Le repas est lui offert et sera servit dans cette même auberge à 20 heures, tachez d'y être.

Magasins du village:

Armurerie:
Épée à deux mains: 20 Co
Épée longue: 10 Co
Épée courte: 5 Co
Dague: 2Co
Fauchard: 15 Co
Cogné: 10 Co
Morgenstern (unique) 15 Co
Arc court: 10 Co
Arc long: 17 Co
5 flèches: 1Co

Armure de cuir: 25 Co
Armure de maille: 50 Co
Targe: 2 Co
Rondache bois: 7 Co
Écu bois: 10 Co
Écu fer (unique) : 15 Co

Apothicaire:
Feuille médicinales: 1 Co l'une
Bandage: 5 Co pour 10 utilisation
Contrepoison: 5 Co/fiole

Écurie

Mulet galeux 20 Co
Mulet 45 Co
Cheval de selle 270 Co
pur sang bretonnien (unique) 350 Co

Expérience:
5 XP pour avoir signé le contrat
5 XP pour s'etre introduit clandestinement dans le rafiot (Julio)
1 XP pour avoir tué un ennemis de sa race (Alonis)
1 XP pour avoir négocier... (Arsuynar, Paul et Dante)
1 XP pour avoir tuer un poursuivant (Gerhart, Jackie)



Quêtes annexes:

Du ricard pour Michèle
Michèle, doyenne du village de Noirmoutier et alcoolique notoire a récemment épuiser son stock de liqueur tiléenne dont elle raffole tant. Etant trop vieille pour aller se réapprovisionner elle même, elle a passer une annonce pour qu'une âme charitable lui amène le délicieux nectar. cependant, il sera difficile d'en trouver dans ce petit village...
Récompense: 15 Co 2XP

Du bois pour l'hiver
Le bourgmestre demande simplement à ce qu'on lui rapporte du bois pour passer l'hiver prochain, les bucherons du villages étant malades. Il faudra donc aller en couper dans la foret. Attention, il y a des betes sauvages.
Durée: 4 heures
Récompense: 50 Co 3XP

Un cachalot à la mer!
Un animal marin rarissime s'est échoué sur une plage non loin de Noirmoutier. Le trappeur Nikolaï Huloski, originaire de la lointaine Kislev est ami des bêtes local voudrait de l'aide pour rendre l'animal à son milieu naturel.
Récompense: 20 Co 2XP

Bière en danger!
L'auberge de Noirmoutier a des problèmes d'approvisionnement en bière, les chargements ayant tendance à mystérieusement disparaitre sur la route du village et le livreur avec. La situation est intolérable et le village risque la pénurie. Vous devez faire quelque chose!
Récompense: 35 Co

2012
Un vieil ermite connu simplement sous le nom de François vie dans la forêt et répète à qui veut l'entendre que la fin est proche. En prévision de ce jour, il rassemble divers ressources et denrées, mais a besoin d'aide pour ce faire.
Récompense: 50 Co


Valeur des ennemis:
Vous gagner le points quand vous mettez hors de combat ces adversaires

Eïnélia venait d'arriver à Noirmoutier, un petit village plutôt sympathique. Elle rentra sans encombres et se dirigea vers le port.
Elle aperçut un bateau, grand par rapport au port, sur lequel on commençait à charger des caisses. Surement un bateau marchand. Plusieurs personnes armés s'en éloignaient, peut-être des mercenaires. En tout cas la situation était intéressante et elle décida d'observer de loin.

Alonis était resté isolé comme à son habitude lors de la traversée passant quelques temps à discuter avec Arsuynar et plus dans la cale avec sa monture. A aucun moment il ne fit un geste pour se diriger vers Elenie, il savait qu'elle avait vu d'un mauvais oeil la mort de l'elfe noir mais il n'en avait que faire, cela la maintiendrait au loin et elle éviterait bien des occasions de se faire blesser ainsi.
Lorsque le navire avait amarré, il avait détaché en vitesse Ilaris et l'avait dirigée vers la sortie du village. Passer une semaine enfermée n'était pas bon pour un coursier elfique. Il commença donc à remonter l'avenue principale, parcourant la foule à la recherche d'éventuelles menaces...

Elenie commençait a en avoir assez du bateau, elle espérait bien pouvoir aller se reposer un peu sur la terre ferme. Elle avait passé la semaine à s'exercer avec une flute qu'elle avait accrocher à sa ceinture, et à regarder la mer, et n'avait que très peu discuter. Il n'y avait pas vraiment de personne avec qui elle partageait les mêmes goût, et elle ne voulait plus trop revoir Alonis.

Lorsque le bateau s'amarra à quais, elle fut dans les premier à descendre pour marcher un peu. Ici, tout était bien paisible et calme, et elle voulait profiter de cet atmosphère pour faire le tour du village.

Eïnélia remarqua que l'un des présumés mercenaires s'éloignait des autres, sur un magnifique cheval.
Elle entendit un battement d'elle à côté et tourna la tête pour apercevoir son faucon posé sur un barrière à côté d'elle. Elle lui caressa la tête gentiment et se retourna de nouveau vers le cavalier. En le détaillant elle remarqua aussitôt que c'était un haut-elfe. Elle avait déjà rencontrer quelques chevaliers lors de ses ballades, et ils s'étaient montré très gentleman, un peu méfiant mais très gentleman. Donc si celui-ci était en plus un elfe il ne pouvait surement pas être méchant. Enfin normalement.
Elle s'approcha de lui, gardant sa lance en main (c'est encombrant ces machins) et s'adressa directement à lui quand elle fut assez proche.

-Bonjour messire. Puis-je savoir ce qu'un haut-elfe vient faire dans cette modeste bourgade ?

Dante avait passé la semaine à observer l'équipage s'activer sur le pont, cela lui rappelait les bons souvenirs de son enfance, à Remas, sur les quais du grand port. Une fois arrivé à terre, Dante sortit sa jument de la soute pour aller se promener dans les terres avoisinantes. En sortant de la village, le Tiléen avait remarqué une auberge, une nuit passé dans un vrai lit ne devrait pas lui faire du mal après avoir passé la semaine dans des cabines où couchette très peu confortables. Les habitants de Noirmoutier n'étaient que des paysans ou des pauvres pêcheurs, sans doute n'avait-il jamais entendu parler de la Tilée, et les habits du mercenaire le faisait passer pour un noble auprès du reste de la population, certains, même, baissaient la tête à son passage.

L'homme s'arrêta à l'auberge pour louer une chambre, puis, désireux de se faire un peu d'argent, tout en se dégourdissant, il parcourut le village à la recherche d'une mission qu'il pourrait accomplir...

Alonis jugea l'être qui se tenait face à lui. Une elfe à nouveau, plus âgée que la précédente et d'une grande beauté, vêtue d'une tenue mettant un peu trop en valeur son physique. Ceci combiné avec sa démarche et son accent permettait de l'identifier comme une habitante de la forêt de la Loren.
-La même chose qu'une Asrai: je voyage.

L'elfe avait piqué la curiosité d'Eïnélia et elle ne comptait pas le laisser partir aussi facilement, sans en avoir appris plus.

-Et vous voyagez vers où ? Et pourquoi avec tant de gens ?

-Je me demande de même ce que peux faire en ces lieux une de mes cousines des bois, vous n'êtes pas réputés pour votre propension au voyage, du moins d'après ce que j'ai entendu dire...

Paul van Krakendorf avait passer une semaine calme à observer les vagues, à s'occuper de son corbeau, à observer ses compagnons de route et à procrastiner. Il descendit parmis les derniers du Destrier Royal et savoura la sensation de fermeté et de fixité du sol. Il observa un peu la bourgade, sympathique au premier abord, et se renseigna auprés d'un habitant sur la localisation de l'auberge.

Il s'y rendit d'un pas lent et tranquille, il avait toute une journée à passer à Noirmoutier de toute façon. Lorsqu'il arriva à la taverne, les gens se turent et observèrent l'homme en noir au corbeau perché sur l'épaule. La plupart avaient le même air que s'ils avaient vu un mort. Paul s'avança jusqu'au comptoir, posa son chapeau, s'assit sur l'un des tabourets et commanda une bière.

-Chacun de nous est unique, personnellement j'aime voyager, je m'ennuie en restant sur place. Beaucoup disent que c'est la jeunesse et que ça passe. Mais franchement je ne suis plus une gamine. Mais vous m'avez toujours pas dit ce que vous faisiez avec tous ces gens.

-Je vais au sud vers des terres périlleuses et le nombre est un facteur de sécurité.

-Vous allez au sud ? Vers Bordeleau ou Lyonesse ? Parce que c'est pas si dangereux là-bas, j'y suis allé quelque fois. Après si vous allez à Moussillon je comprends j'ai entendu des histoires inquiétantes à son sujet.

-Plus au sud, par delà les mers vers les sables infinis du désert, tous ici présent nous accompagnons un marchand qui espère faire fortune à Nehekhara.

Eïnélia eut un moment de flottement durant lequel elle essaya de se souvenir de ce qu'on avait pu lui raconter sur les terres au delà des mers. Elle renonça assez vite, elle n'avait surement pas écouté. Mais en tout cas c'était très loin, elle qui commençais à se lasser de la Bretonnie, c'était une occasion à ne pas manquer.

-Et il ne resterait pas quelques places sur votre bateau pour une autre mercenaire par hasard ?

Alonis regarda la femme des pieds à la tête et poussa un soupir comme il en avait le secret.
-Une fille de la forêt telle que vous tiens elle vraiment à visiter la terre des morts?

Crank descendit du navire, il avait laissé toutes ses armes dans sa cabines, il y avait peu de chance qu'il en ai besoin ici. Ce village semblait vraiment paumé, mais au moins c'était calme.
Ce séjour sur le bateau avait été ennuyeux, aussi le mercenaire avait besoin de quelque chose pour se dégourdir. Il lui avait semblé entendre le bourgmestre parler de bois en prévision de l'hiver. Crank se dirigea alors vers celui-ci.

"-Je veux bien aller vous chercher du bois dans la foret, si vous me donnez le matériel nécessaire."

Eïnélia resta silencieuse quelques instants. Puis elle reprit la parole toute joyeuse.

-Bah, si j'ai quitté ma forêt c'est pour voir du pays, et tout un pays ne peut pas être complètement mort.

-Si c'est ce que vous croyez...
Alonis commença à faire de nouveau avancer sa monture vers les portes du village.

Eïnélia s'écarta légèrement quand le cheval repartit.

-Eh, attendez, vous n'avez même pas répondu à ma question !

Gerhart descendit tranquillement du navire. Ce voyage ne l'avait pas fatigué outre mesure, il aimait bien les lieux froids humides et sombres. Par contre, manger des patates à tous les repas lui avait taper sur le système, il irait bien chasser un peu en foret pour se détendre et pour se ramener de la bonne viande. Il mit pied à terre et huma le bon air pur d la cote, ça le changeait de Marienburg et ses relent de poiscaille insupportables à tout coin de rue. Il avait quand même besoin de se dégourdir un peu les jambes, il se dirigea donc directement vers la sortie de la ville, pour marcher un peu, seul.
Il surpit la conversation que tenait l'elfe aigri qui voyageait avec eux et un autre elfe plus féminin et a l'air lus sympathique. Quand il arriva à leur hauteur, Alonis était déjà sur le départ.

-Sachez demoiselle, que les terres de Khemri au sud sont bel et bien mortes. Seuls les morts vivant prospèrent là bas, c'est le pourquoi de notre présence ici d'ailleurs, nous sommes chargé de protéger un home de ces immondes créatures. Dit il sans s'arrêter ni regarder son interlocuteur.

Eïnélia se retourna vers son interlocuteur.

-je me fiche pas mal que ces terres soient mortes, ce que je veux savoir c'est où puis-je contacter votre fameux marchand pour m'engager.

Gerhart s'arrêta et se retourna vers la fille.

-Et bien, il me semble l'avoir vu pénétrer la maison du chef du village, celle là je crois. dit il en pointant ladite maison du doigt.

[Rue, 15h30]

-Merci bien.

Eïnélia fit un bref signe de remerciement et s'en alla vers la maison indiquée. Une fois à proximité elle attendit que le marchand en ressorte.

-Pas de quoi.

Aux portes de la ville, Gerhart trouva le nordique, Crank si ses souvenirs étaient bons. Il demandait du travail apparemment. Indiscret comme à son habitude, il ne peut s'empécher d'écouter. Il était question de foret, et d'arbres à couper. Parfait!

-Je viens aussi, je saurais me rendre utile.
-Vindiou que ça fait plaisir de voir des gens si dévoués! Tenez, une hache à bois chacun. Nous faudrait deux arbres, on les coupera après au village. Et faites attentions aux animaux sauvages surtout répondit un paysan.