Mission 1: la caravane marchande

Après avoir réunit vos affaires, vous vous dirigez vers la porte nord de la ville où un long convoi attend. Trios camions gros porteurs à huit roues transportent plusieurs tonnes de marchandises. Dans les machines longues de plus de dix mètres, céréales côtoient armes et équipement venus des terres désolées. Six voitures blindées (imaginez des jeeps) et deux buggys d'assaut servent d'escortes et sont déjà occupés par une vingtaine de mercenaires à l'équipement hétéroclite mais relativement léger. Trois autres camions semblent servir de dortoir pour les membres de l'expédition et une quarantaine de civils et autres marchand courent en tous sens pour finaliser les préparatifs.
Vous et le reste du groupe vous installez sur deux jeeps qui vous sont assignés et vous vous préparez pour le voyage à venir.

Lorsque le convoi part finalement, c'est toute une petite ville qui se met en marche à une trentaine de kilomètres à l'heure et vous regardez d'un œil las les mornes plaines qui défilent. Le marchand vous à annoncé que le voyage devait durer trois jours jusqu'à ce que vous rejoignez votre destination: la ville d'Artemi, sous domination des Elnath. Vous devriez rejoindre un paisible petit village à la tombée de cette nuit mais entre temps, il fallait trouver moyen de passer le temps sous le soleil de plomb des plaines tout en restant vigilant.

Diklius leva la tête pour contempler le ciel: il était bleu (légèrement plus sombre que celui de sa planète natale) sans aucun nuage à l'horizon. Il faisait chaud. Il repensa alors à sa gourde (trouée) et maudit une énième fois le marchand et la femme qui l'avait engendré.
Le nain lui avait dit que le voyage durerait trois jours, il espéra que ces compagnons de route n'était pas des enflures ou qu'il y avait un stock d'eau commun.

L'ennui commençait à le saisir, il décida de lancé la conversation:
"Je crois que je ne me suis toujours pas présenté: Je m'appel Diklius!"

Arleth avait été satisfait, apparemment sa réputation n'avait pas atteint cet endroit et il y avait donc peu de risques qu'une quelconque personne le reconnaisse ou l'identifie (vu que ceux qui peuvent le reconnaître ne sont pas légion, quand on est présent dans ses phases d'assassins fou furieux, généralement on y reste).
IL regarda la jeune femme. Elle était particulièrement belle, mais ce qui l'étonnait beaucoup c'était qu'il n'était en aucun cas stressé. Il était même très calme, beaucoup plus qu'avec n'importe quelle autre méthode de relaxation. Il décida de continuer la conversation.
-Pourrais-je savoir comment vous vous appelez ?

Harkan était monté dans une jeep avec plusieurs mercenaires humains. deux d'entre eux discutaient d'un meurtrier du sud du pays, un sujet qui n'intéressait pas trop Harkan. Celui-ci préféra contempler son acquisition précédente. Ce masque était mille et une foi mieux que son ancien qui était en fait un simple bout de tissu.
Il observa les alentour, le convois semblait prêt a partir et n'attendais que quelques trainards...
Harkan chargea son fusil et le garda prêt de lui, la lunette pourrait être utile pour observer la plaine et qui sait, peut-être déjouer un éventuelle embuscade...

Un homme qu'Harkan n'avait encore jamais vu se présenta en tant que "Diklius".
Le sniper préféra ignorer cet homme pour le moment, laissant aux autres le soin de se présenter à lui.

Skorok aimait ce calme et cette petite chaleur revigorante, il reniflait l'air comme ci il cherchait un danger, n'importe quoi d'anormal ou d'inhabituel .Soudain le voisin du nain en noir pris la parole, et il se présenta courtoisement .Le Talumien ne s'en occupa pas trop et laissa son équipier lui répondre, il regarda une nouvelle fois l'horizon et cru voir plus loin un troupeau d'herbivores sauvages ...
Il analysa les alentours attentivement, s’imprégnant de toutes les odeurs, et les petits détails du terrain et surtout il analysa le comportement du troupeau du mieux qu'il peux et afficha un sourire envieux et impatient ...

Gorog grimpa dans la jeep où il y avait un lézard et un homme de petite taille et s'installa à une place proche du lézard et à proximité du bord. L'Ogre se retourna puis salua le saurien et le nain avec l'intention de discuter :

"- Salut, moua chuis Gorog et vous cé koi vos noms ?"

L'abhumain voulait connaître ses nouveaux compagnons pour peut être avoir plus confiance en eux à l'avenir.

Lyra continuait de fixer le guerrier de ses yeux vairons. Elle n'avait pas pu l'étudier très en détail lors de la mission mais elle l'avait jugée comme un être très efficace et apparemment apte à la soutenir lors de certaines situations, du moins si elle parvenait à déclencher de telles situations favorables.
-Qui suis-je? C'est une très vaste question! Pour vous, je serais Lyra, acrobate, mercenaire et voyageuse. Je suis arrivée sur ce monde il n'y a pas très longtemps et je m'y suis plu tout de suite. Ces contrés sont le théâtre d'un merveilleux désordre. Je n'aime pas particulièrement l'autorité et de ce fait, je me plait très bien en ce monde de chaos. Et vous, que faites vous par ici?

Le convoi s'était mis en branle depuis peu, ou depuis plusieurs heures, Onbéron ne savait plus. Il avait perdu le fil. Le vacarme des véhicules était épouvantable et lui donnait la migraine et la chaleur étouffante n'aidait pas. Les conversations ne lui parvenait plus. Sa tête bourdonnais du vacarme des moteurs et de l'écho des conversations de l'autre jeep. Mais petit à petit, le bruit ambiant diminua en volume. Son esprit se perdit dans les brumes d'une légère somnolence. Il perdit lentement conscience.

Elle était allongée au sol, souriante comme à son habitude. Même dans les pires moments, elle gardait ce sourire envoutant, et ça le réconfortait. Mais tout avait était différent cette fois là... C'était un jour de pluie. Le ciel pleurait la perte d'un ange. Son corps fin gisait dans la boue, sa longue silhouette seulement troublée par la tâche de sang au niveau de son cœur. A la pluie se mêlait les larmes d'Onbéron. Il hurlait en direction du ciel, comme si ce dernier aurait pu lui répondre. Il maudit le monde, se mit à le haïr. Ils la lui avait prise...

Une main lui tapotant l'épaule le tira de sa torpeur. Il se retourna, le regard haineux:
- Quoi ?! Cria-t-il.

Dreh commenca par marcher silencieusement un peu a l'écart, essayant de ne pas penser a cette chaleur écrasante, il se mit a réfléchir sur cette courte conversation qu'il avait eue avec les 2 autres xenos, après quelques réflexions il décida de parler a Qah, après l'avoir emmené a l'écart.

-Vous vous rappelez de cette petite conversation que nous avons eu l'autre soir? J'ai réfléchis, comme vous l'avez dit, il y a quelqu'un ici capable de faire n'importe quoi pour de l'argent, et ici nous nous trouvons dans une caravane de marchands visiblement très prospères, vous saisissez mon idée?

Arleth aimait bien converser avec cette femme.
-Je me balade, je cherche à m'améliorer, je prend du plaisir à combattre et je mets généralement pas mal de bazar là où je passe, finit-il sur un ton légèrement ironique.
-Et sinon je m'appelle Arleth Vann, pour vous comme pour n'importe qui d'autre.

Alors qu'il était retourner, les autres passagers se stoppèrent dans leurs conversation pour le dévisager un court instant avant de reprendre de plus belle.

Avait-il rêver ? Ou était-il redevenu fou? Il n'aurait su le dire. Onbéron regarda la jeune acrobate. Il avait réussi à capter une bribe de sa conversation avec un autre mercenaire. Il avait pu saisir son nom: Lyra.

Il détourna la tête, se perdant dans sa contemplation de l'horizon.

"J'm'appel Diklius" bougonnât il au mutant.

Il ne prit pas la peine de continuer la conversation ce genre d'"homme" (si on pouvait encore considérer Gorog comme humain) avait le cerveau trop atrophié la plupart du temps pour pouvoir aligner cinq mots à la suite.

Son regard fut soudain attiré par... Qu'est-ce que c'était? un petit appendice sortait de la cape du nain et remuait légèrement. Un vers? Serait-ce un de ces vers cérébrales dont il avait entendus parler?
Le vers se trouvait derrière le nain il ne pouvait donc pas se rendre compte du danger.

Je vais jeter cette saloperie en dehors de la voiture! Doucement! Doucement! Doucement!

Le pyroman attrapa le vers et tira violemment... Mais ça n'était pas un vers.

Qu'est ce que...

Shad' allait de moins en moins bien, pas étonnant à force de jouer avec le feu... La voyage commençait mal! Au moins, on était démarré, faites qu'il n'y ait pas d'embûches... Ses lèvres se gerçaient et ils transpirait de plus en plus sur sa peau moite. Il lui sembla que deux de ses compagnons voulaient entammer la conversation. Le gros s'appelait Diklius et le dernier venu se nommait Gorog s'il avait bien compris. Mieux valait paraître sociable et en bonne santé si Shad' voulait se faire des amis et surtout, s'il voulait avoir quelqun qui l'aiderait à ne pas crever en cas de problème éventuel. L'escapade lui semblait peu risquée mais après tout, on pouvait s'attendre à n'importe quoi dans ce maudit monde. Shad' répondit alors en essayant de détacher bien distinctement chacun de ses mots en ouvrant sa machoire totalement crispée par la drogue.

-J...Je... suis ...Shad'. En...chanté ! Est... est-ce que l'... l'un de... l'un de vous aurait de ... de l'eau ? J'ai ... ai... Extr...èmement ... soif !

-Si vous semez le bazard, nous allons bien nous entendre, je me souviens d'une fois où...

Avant que Lyra n'ait pu finir sa phrase, une explosion retentissante se mit à résonner le long du convoi. Un des buggys d'assaut venait d'exploser et déjà des projectiles de gros calibres se mirent à fuser vers le flanc des gros porteurs et des transporteurs. Quelques tirs touchèrent la jeep où se trouvaient Lyra et ses compagnons, en faisant perdre le contrôle au conducteur. Le véhicule commença à effectuer un dérapage mal contrôlé qui finit en roulé boulé et en un affreux concerto de taule froissée. Lyra s'était levée dès que l'attaque avait commencé et elle était parvenue à sauter hors du véhicule avant que le pilote n'en perde tout contrôle et s'était rétablie d'un roulé boulé. Elle se dirigea tout de suite vers son ancien véhicule, désireuse d'aider ses compagnons, ou du moins de récupérer ses affaires dans le coffre!

Dans le même temps, les occupants de la deuxième jeep eurent l'occasion de voir, déboulant de l'horizon, six blindés légers trapus du même genre que ceux qu'ils avaient put voir à la ferme. Ils étaient occupés soit de mitrailleuses lourdes, soit de lances missiles. Les gros porteurs étaient en plein freinages, conscient de ne pas pouvoir échapper à leurs agresseurs et désireux d'éviter tout accident, leur véhicules d'escorte commençaient eux aussi soit à stopper pour en décharger leurs précieux passagers, soit à se diriger droit sur l'ennemi où sur quelques couverts providentiels. Le véhicule des mercenaires en particulier fonça vers un bosquet d'arbres mais il fut pris en chasse par un blindé ennemi équipé de mitrailleuses lourdes qui se mirent à lancer un feu nourrit. Les occupants se tapirent au plus profond de l'habitacle alors que le conducteur tentait de garder le volant sans se prendre de tirs.

[Le terrain est assez dégagé, les camions forment une grande muraille de métal utilisable comme un couvert très lourd. L'ennemi a frappé sur le côté droit de la colonne avec six véhicules transportant chacun deux armes lourdes et six fantassins. Trois bosquets d'arbres peuvent servir de couverts éventuels mais le terrain reste assez fort dégagé et est de fait propice aux véhicules rapide de l'ennemi. Vos propre moyens de locomotion sont bien moins efficaces, n'étant pas des armes de guerre, il va donc vous falloir gérer un adversaire bien plus mobile.
L'ennemi dispose de 36 fantassins, vous de 20 mercenaires et de la dizaine de PJs.
Bonne chance.]

Jack s'était endormi à l'avant d'une des jeep et n'avait ni bouger ni ouvert la bouche depuis le début du voyage. Ce n'est que le bruit assourdissant d'une explosion suivit d'un vacarme indescriptible qui le sortit de sa torpeur. Il ouvrit les yeux, sonné, et tenta de réveiller le conducteur qui gisait à coté de lui. Il le secoua plusieurs fois avant de s'apercevoir que le pauvre bougre avait un imposant éclat de métal fiché dans la cage thoracique. Abandonnant le cadavre, il se concentra sur sa propre personne. Il sentait, en plus de la souffrance généralisée, une horrible douleur au niveau de son bras encore endolori de la mission précédente mais rien de grave. Au contraire, le simple fait d'avoir mal lui indiquait qu'aucun de ses membre n'avait été sérieusement touché. S'extirper de ce merdier serait une autre paire de manche, les projectiles pleuvaient de tous coté autour de l'épave de la jeep. A l'arrière, ses compagnons semblaient légèrement sonné mais aucun ne paraissait réellement blessé. En apparence seulement. Tout d'abord, Jack perfora comme il le put l'airbag qui lui avait probablement sauvé la vie. Il essaya ensuite d'ouvrir sa portière, en vain, la jeep était venue s'échouer près de l'unique rocher des environs l'empêchant de sortir. Il ne voyait qu'une seule solution, déblayer le cadavre du chauffeur et passer par son coté. Seulement, il n'y arriverait pas seul.

-Eh...Y a quelqu'un dehors? Si oui, aidez moi à sortir de cette putain de caisse, je veux pas crever ici, pas comme ça!

Onbéron roula au sol, s'écorchant les coudes sur des cailloux. Il se releva toussant du sable. Il se jeta en avant, évitant quelques tirs de mitrailleuses qui soulevèrent des geysers de sable. Il récupéra sa carabine et s'accroupit à côté de la jeep retournée. Le pilote était mort et le véhicule inutilisable.
- Sa va là d'dans? Hurla-t-il pour se faire entendre.

Entendant des pas derrière lui, il se retourna fusil en joue. Il soupira en reconnaissant Lyra. Elle lui fit et signe de tête tandis qu'il se relevait.
- Ce n'est pas un endroit correct pour un dame. Dit-il sur le ton de la conversation avant de s'éloigner en courant.

Il se plaqua contre le blindage d'un des camions, aux côtés de quelques mercenaires. Il leva la tête et scruta l'horizon. Il repéra un tireur embusqué au moment où des balles ricochèrent sur le camion non loin de lui.
- Maintenez les à distances, je me charge d'éliminer celui-là, ça devrait dégager un couloir pour le reste des hommes.

Le mercenaire acquiesça et prit sa place, avant de tirer au jugé. Onbéron longea le transport. De son fusil, il vérifia les angles. L'ennemi se rapprochait et se dispersait pour les encercler, les mercenaires faisaient feu et l'intensité ralentit l'arrivée ennemie, les noyant sous une pluie de plomb et de laser. Il s'allongea dans le sable, prit le temps de détendre ses muscles courbaturés, et régla sa lunette. Il avait le soleil contre lui, pas pratique. Il inspira un coup, et plaça la tête de son ennemi au centre de son viseur. Lentement, son doigt se crispa sur la gâchette.

Il expirait tandis que sa carabine toussotait:
- Merde!

Gorog sauta hors de sa jeep et se mit à couvert derrière l'un des camions, il n'avait pas envie de crever tout de suite. L'Ogre aimerait bien cogner ses ennemis, mais ils étaient autant nombreux que les doigts des deux mains. Le mastodonte aimerait bien faire quelque chose mais par chance une personne de son équipe cria qu'il avait besoin d'aide. Alors, L'Ogryn s'approcha d'une autre jeep où il y avait un pilote mort et un autre gars qu’il ne connaissait pas. Gorog prit le cadavre du pilote puis le jeta au loin et le colosse tendit sa grosse main à la personne piégée qui l'empoigna malgré l'odeur désagréable de l'hygiène douteuse de l'Ogre :

"-Je suis un Ogryn, mon nom est Gorog, et toi c'est quoi ton nom ?"

Gorog et le mercenaire se jetèrent derrière un camion et ils purent parler mais pas pour longtemps...

Arleth était stupéfié par la vitesse de réaction de Lyra. Lui qui se vantait d'être assez vif n'avait même pas eu le temps de comprendre ce qui se passait quelle était déjà en dehors de la jeep. Il sauta à sa suite, réussissant tant que bien que mal à ne pas tomber dans la poussière et se releva avant de se diriger vers le couvert d'un camion. L'ennemi disposait de blindés léger et rapides, et il ne comptait apparemment pas en descendre, il fallait absolument réussir à en prendre un d'assaut, si possible transportant des lance-roquettes.
Pour le peu qu'il envoyait il y avait six ou sept brigand par blindés, trop pour qu'il puisse s'en occuper tout seul. Il aurait bien cherché le colosse mais il doutait de la capacité de ce dernier à prendre d'assaut un camion.
En fait il doutait de la capacité à bondir sur un tel camion de tout les mercenaires, seuls le nabot et les deux femmes semblaient assez agile pour ça, mais il ne voyait aucun des trois pour l'instant.

Kurjak sauta de sa jeep et se cacha derrière, les autres ocupant de la jeep avait été beaucoup plus réactif que lui et étaient déjà sortit du véhicule léger.

Le soldat réfléchissait à la façon d'entre dans un des véhicules sans se faire tuer, s'il arrivait à entrer, il aurait l'avantage sur les fantassins ennemis dans un espace aussis petit.

Un véhicule passa juste à côté de sa jeep et la mitrailleuse en tourelle du blindés pivota vers lui, immédiatement, Kurjak sauta et fit une roulade pour éviter de se faire tuer, l'arme ouvrit le feu et plusieurs balle touchérent le sol, quelque une touchérent la jeep mais sans faire de grand dégâts.

Le canon arrêta de tirer et pivota pour tirer sur Kurjak, celui-ci s'était caché avec d'autre mercenaire dérrière un des véhicules de la caravane.

"Mission tranquille hein ? Si je tombe sur celui qui m'a dis ça...."

Un douleur le stoppa, une douleur dans le bras, Kurjak regarda et vit que sa plaie au bras n'était pas totalement cicatrisé et recommencait à saigner.

L'humains ignora la bléssure et se concentra sur ses missions principale: survivre et protéger la caravane.

Lyra s'était assurée que ses affaires étaient toujours en bon état ainsi que ceux qui l'intéressait étaient sortis indemnes de l'accident, elle suivit alors l'épéiste qui s'était mis à couvert tout en tentant quelques tirs au jugé de son fusil mitrailleur. Elle commençait à regretter de ne pas s'être équipée de son armure composite mais elle se sorti rapidement cette idée de la tête. Elle aurait eut bien trop chaud pour être efficace dans le cas contraire.

-Salut mon joli, dit elle en rejoignant l'épéiste. Avec ces fous qui tournent en tout sens vous ne devez pas pouvoir faire montre de tout votre talent?
L'homme lui jeta un regard noir qui prouva à Lyra qu'elle avait frappé on ne peut plus juste.
-Moi non plus je ne peur pas faire grand chose face à ça vous savez, je pourrais tenter de sauter à bord mais vêtue comme je le suis et nombreux comme ils sont, je n'aurais pas vraiment de chances. Voulez vous que nous fassions équipe? A deux, vaincre un de ces transports deviendrait peut être possible.

Le voyage c'était déroulé sans encombre au début et Qah s'était applatit au sol, subissant le soleil de plomb de la planète. Soudain, celui qu'il avait invité trouva malin de lui tirer la queue. D'un geste vif et précis, Qah s'empara de son aquebute, la pointa entre les deux yeux de l'humain mais se retint de tirer. Il grinça entre ses dents:

"Ceci ne c'est jamais passé et tu n'as rien vu, Diklius. Compris?"

Celui-ci hocha la tête et lacha prise, le Hrud considéra qu'il avait compris.


Quelques instants plus tard, le groupe fut attaqué par une demi-douzaine de véhicules blindés. Qah resta dans le véhicule. Ses différents compagnons sautant de l'habitacle ou restant en fonction de leurs plans d'action. Le Hrud se retourna vers ses deux compagnons xenos, il avait bien entendu la proposition du polymorphe.

"Bon, dans le chaos ambiant un tir "accidentel" est indécelable. Cependant, je ne voit pas comment faire pour faire tomber le tueur à gage dans un piège... Peut-être lui faire piller l'un des camions pendant l'attaque?"

Une roquette fusa au-dessus de leurs têtes qui se baissèrent instinctivement. Qah soupira, peut-être allait-il intervenir cette fois...

Chantelombre avait somnolé pendant tout le début du voyage, pensant toujours à un voyage calme. De ce fait, elle n'eut pas le temps de réagir à l'attaque. De plus, autant tous les autres xénos se trouvait dans l'autre jeep, autant c'était dans celle où elle était qui fut touchée. La jeep, après que le conducteur soit mort sur le coup, fit un incroyable tonneau, enfonçant les côtés de la jeep. L'eldar perdit brièvement connaissance sur le coup.
Elle se réveilla sur le sol poussiéreux, la vue troublée et l'ouïe pas totalement rétablit. Les tirs fusaient autour d'elle, aussi elle entreprit de bouger. Elle tenta de se relever, mais n'y arriva pas. Son regard se porta sur la carcasse métallique qu'était devenu la jeep, et put voir sa jambe droite coincée entre divers morceaux métallique, visiblement extrêmement coupant. Si elle bougeait trop sa jambe , elle risquait d'avoir beaucoup plus que les quelques égratignure dut au tonneau du véhicule. L'eldar se laissa retomber sur le sol, puis chercha autour d'elle quelque chose ou quelqu'un - bien qu'elle ne compta pas sur cette dernière possibilité, car n'ayant entamé jamais une fois une conversation avec un membre du groupe - et finit par apercevoir son épée tombée à un mètre environ d'elle. Chantelombre tendit son bras dans l'espoir de l'attraper, mais il manquait quelques centimètres. Aussi, elle vit un morceau métallique d'une dizaine de centimètre, visiblement arraché à la jeep lors de l'attaque surprise, qu'elle prit puis s'en servit pour amener son épée à elle, ce qu'elle réussie. Elle se saisit de l'arme, puis la passa entre sa jambe et le métal, tentant de faire levier avec, mais rien n'y fit, elle était tout simplement coincée.
Elle voulut lancer un juron, mais ne voulant pas laisser voir ses croyances, préféra ne rien dire. Elle commença à regarder autour d'elle, dans l'ultime espoir de voir une quelconque personne à interpeller pour qu'il puisse lui venir en aide, car elle ne voulant lancer un simple "au secoure" qui se solderait par un témoignage du syndrome spectateur.

Merde! Merde! Merde! Merde! Merde! Mais c'est qui ce nain? Encore un mutant, ou un xén... Putain! C'est pas passé loin cette fois, j'ai intérêt à bouger mes grosses fesses!

Diklius s'apprêtait à descendre de la jeep lorsqu'il remarqua que le mercenaires à coté de lui avait le teint pales et suait à grosses gouttes. Il semblait gémir quelque chose: "De... L'eau..."

Diklius chercha autour de lui une gourde ou une bouteille, il finit par trouver une gourde remplit à moitié d'eau tiède qu'un des mercenaires avait abandonné dans le chaos ambiant. Il la prit, en but une rasade puis la porta au lèvres du souffrant.

"T'es blessé?"

L'homme ne lui répondit pas il était trop occupé à boire le contenu de la gourde. Constatant qu'il n'avait aucune blessure apparente le pyroman se préoccupa de nouveau du combat.
C'était dans la fureur de la bataille que sa "folie flamboyante" pouvait se déchaîner sans que cela ne pose de problème à personne (à part peut-être l'adversaire). L'ennemi avait amener des transport de troupes et des chars. S'il pouvait s'approcher assez près son ami "brûle-tout" leur ferrait passer un sale moment. Mais il fallait pour cela parcourir une bonne centaine de mètres sans aucun couvert!

Le nain/mutant (ou le nain/xéno) était toujours dans la jeep avec deux autres types en train de... Discuter?

"C'est pas le moment de faire la causette, il faut agir! De là où je suis je peut rien faire mais si on s'approche suffisamment vite avec la jeep je pourrais envoyer en enfer quelques véhicules! Z'ètes d'accord pour mon plan?"

Un plan de taré, mais je me suis pas fait renvoyer de la Garde pour rien...

Onbéron pestait contre son arme. Il s'accroupit et tira sur la culasse de son arme, éjectant les balles avant de mettre un autre chargeur.

Au milieu du vacarme des balles et du crépitement des flammes, il réussit à surprendre une conversation:
-Moi non plus je ne peur pas faire grand chose face à ça vous savez, je pourrais tenter de sauter à bord mais vêtue comme je le suis et nombreux comme ils sont, je n'aurais pas vraiment de chances. Voulez vous que nous fassions équipe? A deux, vaincre un de ces transports deviendrait peut être possible.

Lyra... Son idée semblait folle. Elle et le mercenaire se ferait tailler en pièce par la mitrailleuse d'un blindé. Et il ne pouvait supporter cette idée, d'une certaine façon sa présence le réconfortait. Onbéron s'avança, à moitié courbé.

Il se plaqua contre le camion et s'adressa à eux tout en continuant de vérifier l'avancée des brigands:
- Dite les tourtereaux, d'habitude je suis pas contre le suicide, mais là ça serait du gâchis. Et puis, un si joli minois mis en pièce serait un crime contre la nature, lâcha-t-il en jetant un regard en coin à la jeune acrobate. Je couvre votre approche, et vous vous chargez de prendre le transport? Car a trois et avec quelqu'un un tant soit peu doué avec un fusil, votre entreprise a une petite chance de réussir.

Lyra tourna son regard vers le nouveau venu et lui lança un sourire enjoué.

-Je suis ouverte à toutes les propositions... d'aides. N'ayez pas peur, je suis capable de me protéger mais avec votre assistance nous auront encore un peu plus de chance de ne pas nous faire tuer. Je propose que nous montions sur l'un des camions et que nous sautions sur un blindé ennemi alors qu'il nous passerait en dessous. Nous pourrions ainsi les prendre par surprise. Vous, mon cher Onbéron, vous nous fourniriez un tir de soutiens du haut du perchoir. Cela vous va?